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Gérer le stress Préparer le Corps

Respirer pour Gérer son Stress

4 mouvements pour accompagner la respiration

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Ces 4 exercices vont permettre de :

– Se détendre au bureau ou à la maison.

– Relâcher les épaules et les trapèzes.

– Améliorer l’amplitude respiratoire.

– Se préparer à une séance de méditation.

En les pratiquant régulièrement vous constaterez :

– Amélioration de la respiration

– Une meilleure flexibilité dans les épaules et le haut du dos

– Trois à quatre fois dans la journée vous prenez spontanément quelques respirations profondes ce qui va diminuer l’effet du stress.

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Bienfaits de la méditation Podcast

Méditer : Mais Pourquoi S’En Donner la Peine ? (audio)

La réponse sans détours d’un moine bouddhiste et philosophe

homme qui médite

Méditer n’est pas facile. Cela prends du temps et de l’énergie. Cela nécessite également de faire preuve de persévérance et de discipline. C’est certainement beaucoup plus facile de se relaxer devant la télévision. Alors pourquoi s’en donner la peine ? Pourquoi utiliser notre temps et énergie alors que l’on pourrait faire quelque chose de plus facile, de plus agréable ? Voilà la question que nous pose Bhante Gunaratana, moine bouddhiste originaire du Sri Lanka.

Insatisfait chronique

Selon ce moine qui est également philosophe (voir sa bio plus bas) la réponse est simple. Nous devons apprendre à vivre dans le présent car nous sommes humain. Car à cause de notre condition d’humain, nous portons en nous un inhérent sentiment d’insatisfaction. On peut le supprimer de notre conscience un certain temps ; on peut se distraire pendant des heures, mais éventuellement le sentiment d’insatisfaction revient toujours, et souvent lorsqu’on s’y attend le moins. Tout d’un coup, sans raison apparente, on se redresse et on réalise que quelque chose ne va pas dans notre vie.

Et si il y avait un autre moyen de vivre?

On prend soudainement conscience que l’on avance dans la vie en essayant de limiter les dégâts et que c’est globalement la seule chose que l’on puisse faire. On sauve les apparences et de l’extérieur on semble bien se débrouiller. Et même lorsque le doute nous submerge on continue à prétendre que c’est ok. On garde pour soi ces moments inconfortables car l’on sait qu’éventuellement on sera suffisamment occupé pour ne pas avoir à y penser. Mais malgré cela, au fond de soi, on a conscience qu’il y a une autre façon de vivre, une façon plus saine d’appréhender le monde, de vivre plus pleinement.

Des moments passagers

C’est vrai que par moment la vie semble nous réussir. Notre travail se passe au mieux, on tombe amoureux, ou encore on voyage et on découvre des choses nouvelles. La vie prend alors une forme plus riche masquant le sentiment d’insatisfaction. On se dit « Ca y est, j’ai réussi. Maintenant, je suis heureux » Mais, même ces périodes finissent par s’estomper. Tout ce qui nous reste alors sont des souvenirs et le sentiment qu’à nouveau quelque chose ne va pas.

Y a-t-il quelque chose qui ne va pas avec moi?

On se demande alors pourquoi on n’arrive plus à être heureux, et l’on espère que le futur nous amènera à nouveau de la joie de vivre. La vie est similaire à des montagnes russes émotionnelles où l’on se retrouve souvent en bas, plein de lassitude, en espérant remonter vers des jours meilleurs.

Cette inaptitude à être bien dans sa vie peut même vous agacer. Y a-t-il quelque chose qui ne vas pas avec vous ? Êtes vous incapable de vivre heureux ? Non. Vous êtes simplement humain. Et vous souffrez de la même condition qui affecte chaque être humain. C’est un monstre à plusieurs têtes que l’on porte en soi : stress continu, manque de compassion envers les autres (même les personnes les plus proches), sentiments refoulés, impatience, intolérance, et un sentiment continu d’insatisfaction. Quoi que l’on fasse il y a une petite voix dans le fond de sa tête qui dit « c’est pas encore assez. J’ai besoin d’avoir plus. Il faut que ça soit mieux. Il faut que j’en fasse plus. »

« Et seulement si »

La vie semble être un perpétuel combat, un effort continu pour éviter toutes ces choses qui peuvent mal se passer. Et comment gérons-nous cela ? On reste coincé dans le « et seulement si » syndrome. Si seulement je gagnais mieux ma vie, si seulement je rencontrais une personne qui m’aime vraiment, si seulement je pouvais perdre ces 10 kilos en trop, et ainsi de suite. Mais d’où vient cette façon étrange de penser qui nourrit continuellement notre insatisfaction, et surtout, que pouvons nous y faire ?

Transformer notre façon d’appréhender le monde

Cette façon de penser vient d’un conditionnement du mental. Ce sont des habitudes de pensées qui se sont accumulées sur les années pour former un nœud géant. Cette boule de nœud aujourd’hui limite considérablement notre liberté de penser et nous garde bloquer dans une vision étriquée de la vie où le sentiment de manque domine sur le reste. Il s’agit alors de délier petit nœud après petit nœud en y portant notre pleine conscience.

Tout comme notre façon de voir le monde s’est construite petit à petit, il s’agit maintenant de graduellement ramener la lumière sur nos mécanismes de pensées. Méditer devient alors un outil précieux pour transformer notre insatisfaction chronique en sentiment de gratitude envers la vie et de compassion envers les autres.

Voilà donc selon le maître Bhante Gunaratana pourquoi méditer en vaut l’effort.

Lire aussi Les Origines de La Pleine Conscience.

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Bio: Bhante Gunaratana a été ordonné moine bouddhiste à l’âge de 12 ans au Sri Lanka. A partir de ces 20 ans, en 1947, il commence à voyager pour participer à des missions humanitaires notamment en Inde et en Malaisie, et pour enseigner les principes du bouddhisme. En 1968 il va aux États-Unis sur l’invitation de l’une des principales organisations bouddhistes dans le pays, dont en 1980 il prend la présidence. Plus tard, il obtiendra son doctorat en philosophie, et il enseignera à l’Université de Georgetown. Il fondera ensuite un monastère dans l’ouest virginie où sont organisé des retraites. Aujourd’hui encore Bhante Gunaratana voyage à travers le monde pour animer des conférences sur le bouddhisme et la méditation.

Photo de Zefa

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Méditation et Yoga pour Enfant

L’Exercice de la Petite Fourmi

Exercice de méditation pour les enfants

La méditation qui est en pleine expansion en occident s’invite petit à petit dans l’univers des enfants. Et ce ne sont pas seulement les enfants de parents qui méditent qui en profitent. Le milieu scolaire s’ouvre peu à peu à cette pratique. Aux Pays-Bas, le ministère de l’Éducation a décidé de former le corps enseignant à une pratique de pleine conscience promut par la psychologue Eline Smet. En France, la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin a créé 5 ateliers de pleine conscience dans un établissement scolaire à Marseille. Voilà un des exercices qu’elle propose dans ses ateliers.

La promenade de la petite fourmi

Dans les protocoles de MBSR (Réduction de stress basée sur la pleine conscience) le balayage corporel des doigts de pied au sommet de la tête, qui consiste à focaliser son attention successivement sur chaque partie du corps, reste un aspect central à cette pratique. Pour les petits, cela peut être plus difficile de les canaliser pendant ce balayage. L’exercice de la petite fourmi est donc une variante que nous propose la psychologue Jeanne :

Le principe en est simple : l’enfant est allongé les yeux fermés. Vous commencez alors à lui raconter la promenade de la petite fourmi qui, partie de son gros orteil droit, en passant par chaque parcelle du corps, remonte progressivement jusqu’au sommet du crâne. Vos décrivez en détail l’ascension de cette petite fourmi qui chatouille entre les orteils, se faufile entre les poils des jambes, entend un vacarme souterrain important lorsqu’elle passe au-dessus du cœur, glisse sur le menton, se fait surprendre par le souffle sorti des narines, etc. Ces descriptions attirent l’attention de l’enfant sur ses sensations corporelles et maintiennent cette attention tout au long de l’exercice. Laissez libre cours à votre créativité pour imaginer toutes les aventures sensorielles de cette fourmi se promenant sir le corps de votre enfant.

Il est utile de noter que guider votre enfant de la sorte vous permettra également de glisser dans la pleine conscience. Tout le monde profitera donc de cet amusant exercice !

Ressources

– Source de cet article : le magazine Cerveau & Psycho qui dans son n°52 (Juil-Août 2012) propose un dossier sur la méditation.

– Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne, est la fondatrice des centres Cogito’Z, centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires.

Définition de MBSR

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Posture de Yoga Préparer le Corps

Exercices Pour un Dos Musclé et Flexible

La position statique de la méditation peut parfois causer une douleur entre les omoplates. Cela peut se traduire par une contracture musculaire ou par une sensation de brûlure dans le haut du dos. Généralement cela est du à la combinaison d’un manque de tonus musculaire et d’un manque de souplesse dans cette partie du corps.

Les 4 mouvements présentés dans la vidéo sont efficaces pour améliorer la posture et renforcer le haut du dos tout en gardant cette zone flexible et détendue.

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Remarques :

Dans le premier exercice, si vous ressentez une gêne dans le cou, rapprochez un peu les coudes vers le corps.

Si vous avez des questions sur la bonne exécution de ces mouvements, laissez un commentaire.

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Hygiène de vie

3 Raisons de Désencombrer Son Appartement

Le lieu dans lequel nous vivons contribue à notre bien-être. Ordre et simplicité semblent êtres les composants essentiels à un cadre sain et propice à la détente. Pourtant, nous sommes nombreux à continuer à accumuler les objets tout en ayant du mal à se débarrasser des choses inutiles. Voilà 3 bonnes raisons de mettre de l’ordre dans son ‘chez soi’.

Au cours de ces 3 dernières années j’ai changé 5 fois de logement du à des séjours à l’étranger. A chaque fois je m’allégeais un peu plus car il devenait trop compliqué de tout transporter. Heureusement, il m’a toujours été facile ‘d’abandonner’ mes vieilles affaires (vêtements, déco, produits électroniques). Je sais par contre, que pour certaines personnes, c’est un supplice que de devoir se séparer de ces ‘souvenirs’. Ces personnes ont tendance à accumuler et à garder (« au cas où ») des biens matériels. Cela traduit habituellement une recherche de sécurité.

Les objets sont souvent associés à des personnes ou à des périodes de notre vie. Ils constituent une sorte d’ancrage qui rassure. Cette familiarité autour de soi forme un cocon où l’on se sent en sécurité. Se débarrasser de ces objets, les laisser partir entre les mains d’inconnus risque d’être perçu comme une sorte de trahison et d’abandon.  Cela fait peur car lâcher et abandonner nos objets c’est perdre la sécurité qu’ils véhiculent. Pourtant, apprendre à se désencombrer c’est aussi apprendre à lâcher prise et à reprendre confiance en soi. Voilà donc la première raison de simplifier son cadre vie.

1. Apprendre à lâcher prise

Il n’est pas ici question de se débarrasser de tout pour garder uniquement une tunique et un coussin de méditation ! Il s’agit plutôt de jeter un regard lucide sur ce qui nous entoure. Avons nous vraiment besoin de tous ces objets ? Ces vêtements que l’on n’a pas mis depuis 5 ans ? Ces bibelots souvenirs sur les étagères (ou dans des boites au garage) ? Ce matériel de sport que l’on a utilisé 3 fois au cours de ces dernières années ?  De plus, certains des biens que l’on garde peuvent nous renvoyer vers une période de notre vie où l’on ne sentait pas bien. Pourquoi alors garder ça autour de soi?

Décider de faire le tri c’est mettre de l’ordre autour de soi mais également en soi. Laisser partir certains objets qui nous rattachent au passé aide à lâcher le besoin de se rattacher au connu et à accepter de s’ouvrir à quelque chose de nouveau. Mettre de l’ordre permet également de vivre dans un cadre plus agréable et plus propice à une bonne circulation de l’énergie.

2. Profiter d’un cadre agréable et ressourçant

Simplifier son lieu de vie permet de plus facilement maintenir une maison bien ordonnée et agréable à vivre : Les placards deviennent plus nettes, les étagères plus facile à dépoussiérer, et les objets plus commodes à retrouver. De plus avec peu de meubles et d’objets, le lieu devient plus lumineux et l’énergie peut circuler plus librement. En effet, selon le Feng Shui éliminer le superflu permet de créer un espace propice à une bonne circulation de l’énergie. La clarté dans son ‘chez soi’ permet de mettre en valeur les objets que nous aimons. Il s’agit de privilégier la qualité sur la quantité. Car le troisième bénéfice d’une maison désencombrée c’est que cela nous amène à apprécier d’avantage la valeur des biens matériels.

3. Apprécier d’avantage la valeur de nos biens

Cela peut paraître contradictoire mais se débarrasser des objets inutiles va nous permettre de mieux apprécier les biens que l’on acquiert avec conscience. Au lieu d’acheter compulsivement, choisir un objet parce qu’il nous touche par sa beauté ou parce que l’on en a besoin pour nos projets de vie, va nous permettre de l’apprécier bien d’avantage.

Lorsque j’ai ouvert mon premier cabinet, j’avais tendance à accumuler les achats (électroniques, déco, plantes,..) justifiant cela par la nécessité d’investir dans mon travail. Rapidement j’ai constaté que je faisais du gaspillage. J’ai alors pris pour habitude de remettre à trois fois tout achat de plus de 100 euros. Et dans la majorité des cas, je décidais de ne pas acheter car je réalisais que je n’en avais pas vraiment besoin. Mais lorsque j’optais pour l’achat, je le faisais sans remords. Les objets que j’ai acquis ainsi je les appréciais bien plus. L’autre avantage de garder et d’acheter uniquement ce qui a une réelle valeur (utile ou émotionnelle) c’est qu’on utilise plus intelligemment nos ressources financières.

Temps de faire le grand rangement

Regardez autour de vous. Qu’est ce que vous pouvez vendre sur ebays ? Qu’est ce que vous pouvez donner à Emmaüs ou à la Croix-Rouge ? C’est vrai que désencombrer son chez soi n’est pas une tâche facile. Vous pouvez même vous sentir découragé face au travail que cela va nécessiter. Mais comme pour tout projet, il suffit de le faire pas à pas. On n’a pas besoin de vider son grenier (ou même ses tiroirs) en une après-midi. Faites le par étapes. Cela peut même constituer un exercice de pleine conscience où tout en triant et en rangeant vous prêtez attention à votre respiration.

Et une dernière remarque : si vous ressentez un trop grand attachement aux objets pensez au bien qu’ils peuvent faire aux autres. Ce blouson en cuir que vous adorez (mais que vous n’avez pas porté depuis des années) peut faire très plaisir à une personne dans le besoin.

En conclusion, simplifier son lieu de vie va nous aider à lâcher le passé, rendre notre habitat plus agréable, nous permettre d’apprécier plus pleinement nos biens tout en faisant plaisir à d’autres personnes qui vont redonner vie à tous ces objets.

Partagez votre expéreince. Estimez vous vivre dans un cadre serein ou chaotique? Quels sont les petits changements que vous pouvez faire dès cette semaine pour améliorer votre cadre de vie?

Le livre de Dominique Loreau : L’art de la simplicité.

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Livres

L’Art de la Simplicité Par Dominique Loreau

Par M. H. Laugier (éditrice)

Dominique Loreau, installée au Japon depuis de nombreuses années, cultive les grands préceptes des maîtres zen. Adepte de l’épure, parfois peut-être un peu à l’extrême, il est ici question d’un style de vie plus que d’une mode. Une façon d’apprécier un quotidien débarrassé de tous ses “avoir” qui encombrent la vue, pèsent sur le corps, masquent la

personnalité et, surtout, évitent “l’être”. Véritable hymne à l’élégance, elle conjugue la simplicité et l’harmonie à travers les matières nobles et naturelles, qu’il s’agisse de décoration intérieure, d’alimentation ou de prêt-à-porter. Ponctué de nombreuses citations, cet ouvrage est à placer sur sa table de chevet pour y piocher, selon ses envies, les simples vérités qui mènent au bien-être et à la connaissance de soi. On aime : les principes évidents, posés noir sur blanc, qu’il est bon de lire et de relire. On aurait aimé : que l’auteur offre ses conseils à tous, hommes et femmes.

Les Livres de Dominique Loreau

L’art de la simplicité

L’art de l’essentiel : Jeter l’inutile et le superflu pour faire de l’espace en soi

L’art de la simplicité : le corps

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Juste Pour Partager

Dépasser Ses Limites : Redéfinir Ce Qui Est Possible

L’ascension du Kilimandjaro par Spencer West

J’ai découvert Spencer West par hasard sur le net. Je faisais une recherche ‘source d’inspiration’ sur Google et dans les résultats images, la photo d’un ‘homme-tronc’ m’a interpellé. Il semblait enterré dans le sol jusqu’au buste mais il présentait un sourire généreux et plein de vie.

Ce Canadien de 31 ans a perdu ses deux jambes à l’âge de 5 ans. Cet été (2012), Spencer a fait l’ascension du Kilimandjaro en 7 jours. Sur 80% du parcours, il a avancé sur ses mains pour atteindre le sommet à 5800 mètres d’altitude. Cet exploit a servi à récolter près de 500.000 dollars reversés à un projet humanitaire, Free the Children, qui permet d’approvisionner des milliers de personnes au Kenya en eau potable.

Le parcours de Spencer est un beau témoignage de ce qui est possible. On a souvent tendance à se limiter, à se brider et surtout à se trouver des excuses pour ne pas sortir de sa zone de confort. Le courage de certaines femmes et de certains hommes est un bon rappel que la limite de ce qu’on peut accomplir se trouve en soi.

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Hygiène de vie Préparer le Corps Préparer le Mental

Le Plus Sous Estimé Facteur de Stress

Pourquoi est-il si important de se créer un bon environnement sonore ?

On sait aujourd’hui que le stress est mauvais pour la santé et qu’il crée une crispation du mental qui nous empêche de vivre pleinement le présent. On connaît également les causes du stress : Relations personnelles conflictuelles, insatisfaction au travail, manque d’argent, ou encore manque de temps. Il existe cependant une autre source de stress, souvent sous estimée, mais qui est pourtant tout aussi néfaste : la nuisance sonore.

Une source de stress que l’on ne voit pas arrivé

Le bruit ambiant, lorsque soutenu dans le temps, stresse notre organisme. Plusieurs études dont celle conduite par les médecins Arnold E. et Boggs K. ont révélé que certaine stimulation sonore pouvait faire basculer le corps dans une physiologie de stress (haut niveau de cortisol sanguin). Le bruit de la circulation, de la radio, et de la télé peuvent en effet nous stresser, et cela arrive souvent sans que l’on en ait conscience. Et c’est là l’une des particularités de cette forme de stress, c’est que cela agit insidieusement. C’est-à-dire que souvent le bruit ambiant nous stresse sans qu’on le sache forcément.

Lorsque le bruit des klaxons tapent sur les nerfs

J’ai vécu un an et demi dans la capitale Libanaise. La circulation à Beyrouth est chaotique et l’emploi du klaxon est abusif. Au petit matin je suis généralement réveillé par le vrombissement des voitures, et tout au long de la journée, les bruits de la route enveloppent la ville. De plus, du à une forte urbanisation, les immeubles poussent par dizaines sous les bruits des marteau-piqueurs (la ville manque cruellement d’espace vert créant une source supplémentaire de stress mais cela est un autre sujet !). Ce bruit ambiant est usant pour le corps et l’esprit. J’en ai surtout pris conscience lorsque je quittais Beyrouth pour quelques jours. Lorsque j’y retournais, je pouvais constater que j’avais du mal à me concentrer et que je devenais plus facilement irritable.

La nuisance sonore sévit également en France, et pas seulement dans les grandes villes. Une jeune femme vivant dans une petite ville du sud a subit pendant 6 mois des travaux en face de chez elle. Elle souffrait d’un début de dépression qui s’est aggravé à cause du bruit incessant venant du chantier. Son médecin lui a confirmait que son exposition à tout ce bruit l’a fragilisé.

Un mal aux formes multiples

Si les bruits de la circulation et des travaux sont des sources évidentes de nuisance sonore, il existe d’autres sources plus discrètes mais également néfastes. La télé continuellement allumée en est une. Une personne qui ne cesse de parler en est une autre. Toute source de bruit de fond qui mobilise une partie de notre système nerveux assez longtemps risque de nous faire saturer. L’important reste alors d’agir pro-activement et de ne pas attendre de ressentir les effets négatifs.

Créer le bon environnement sonore

Si on a l’habitude de regarder la télé tous les soirs, faire un break quelques soirs par semaines s’avérera très bénéfiques pour notre santé mais également pour la communication avec nos proches. On peut mettre une musique douce dans le fond. On évitera la radio dont les interruptions publicitaires peuvent êtres irritantes. Si vous ne pouvez pas diminuer la nuisance sonore (voisins bruyants, travaux dans la rue, ..) faites un break nature. Une demi-journée de marche dans la nature permettra de diminuer les effets néfastes accumulés au cours de la semaine (Cela fait d’ailleurs partie de Mes 3 Habitudes Pour Garder la Tête Hors de L’Eau).

Lire aussi Méditation Profond en Silence … Pas Toujours Possible.

Il est intéressant de noter que les bruits de la nature tout comme la musique inspirée (celle qu’on aime et qui nous touche) vont avoir l’effet opposé et nous faire du bien. Comment savoir si une ambiance sonore est bonne ou mauvaise ? J’ai personnellement constaté que lorsque je lis un livre, si je suis interrompu par le bruit (voir agacé) c’est que ce bruit ne me convient pas : son de la télé, la circulation. Si au contraire j’oublie le fond sonore lorsque je lis (musique que j’aime, bruits des vagues, chant des oiseaux) c’est qu’il me fait du bien. A chacun alors de créer un environnement sonore qui va diminuer le stress et nous faire du bien.

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Améliorer la Concentration Comment Méditer

Les 5 Étapes de la Concentration Lors de la Méditation

Dans la rubrique Comment Méditer voilà un article sur les différentes étapes de la concentration tels qu’ils sont décrits dans les textes bouddhistes. C’est Matthieu Ricard, moine bouddhiste et auteur, qui nous les rapporte dans son ouvrage L’art de la méditation. Comprendre ces étapes offre une aide précieuse pour savoir où l’on se trouve dans notre chemin de la méditation.

Au début, l’esprit semble se perdre d’avantage dans les pensées

Lorsque l’on commence la méditation, on est souvent confronté à la difficulté de se concentrer. Alors qu’on aimerait que l’esprit s’apaise, c’est généralement le contraire qui semble se produire : on a l’impression que le nombre de pensées augmente. En réalité, le flot des pensées n’augmente pas vraiment ; c’est plutôt que l’on en devient plus conscient.

Il est logique que l’on ne va pas passer d’un fonctionnement où le mental est sur-actif à un esprit silencieux et serein en une séance, en quelques jours ou même en quelques semaines. Comme tout apprentissage la méditation nécessite du temps et de la pratique. Persévérer dans sa pratique, ainsi que préparer le corps et le mental va nous permettre de graduellement progresser. Ce qui va également aider c’est de savoir où l’on se trouve dans notre cheminement vers un esprit apaisé. Le bouddhisme utilise la métaphore d’une cascade pour illustrer la pacification des pensées.

De la cascade mugissante au vaste océan

La progression de la méditation est composée de 5 étapes illustrées par ces cinq images :

1. La cascade tombe d’une falaise. Cela illustre les pensées qui se succèdent sans discontinuer. Elles semblent plus nombreuses car l’on commence à observer les mouvements de l’esprit.

2. Le torrent dévale les gorges. Nous alternons entre périodes d’activité et de repos.

3. Le large fleuve s’écoule dans son lit. Le mental s’agite lorsqu’il est perturbé par l’extérieur. Autrement il demeure calme.

4. Le lac présente quelques vaguelettes en surface. Le mental est faiblement agité en surface, mais il demeure calme en profondeur.

5. Le vaste et calme océan. L’esprit est désormais calme et la concentration est inébranlable.

Où vous trouvez vous dans ces étapes ?

Découvrez également ces 4 clefs pour être attentif >>

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Comment Méditer Persévérer Dans la Méditation

Comment Allier Persévérance et Lâcher Prise

Installer une pratique régulière de la méditation

Dans cet article j’aimerais aborder le délicat thème de la persévérance dans la pratique de la méditation. ‘Délicat’ car il s’agit de persévérer sans se crisper ou ressentir de la frustration, sans vouloir à tout point réussir. Car la méditation nécessite un lâcher prise ce qui n’est pas compatible avec un mental plein de désir de réussite. Comment alors faire preuve de régularité et de discipline si l’on ne désire pas fortement un résultat ? Comment maintenir le subtil équilibre entre volonté et détachement ? Découvrons ensemble la ‘persévérance sereine’.

 Lorsque la discipline risque de nuire à la quête

Les maîtres traditionnels de l’Orient ainsi que les enseignants occidentaux de la pleine conscience nous le répètent sans cesse. Mieux vaut une pratique régulière que sporadiquement en faire beaucoup. Méditer tous les jours, ne serait-ce que 15 minutes par jour, peut grandement améliorer la qualité de notre vie. Mais pour cela, encore faut il installer cette habitude. Et vu qu’il faut souvent plusieurs semaines avant de ressentir les bienfaits de la méditation, la motivation pour continuer à pratiquer quotidiennement risque de s’affaiblir. Faut-il alors se forcer ? Faut-il faire appel à la volonté et la discipline pour arriver à installer une pratique régulière ? Cela ne semble pas être la solution.

Les désirs sources de souffrance (frustration, découragement, impatience)

Dans le bouddhisme la souffrance est liée aux désirs. Le but de la méditation est de se détacher de ces désirs en vivant dans le présent. En effet, les désirs reflètent toujours l’attente d’un futur meilleur (ou moins douloureux) et le présent devient un endroit à fuir ou au mieux une zone de transit. Cette différence entre « ce qui est » et « ce qu’on désire » va créer une tension en soi qui va finir par se traduire par une souffrance physique, mentale et/ou émotionnelle. C’est pourquoi selon le bouddhisme vivre dans le présent et absence de désir sont intiment liés.

Se libérer de l’attente du fruit de ses actions

La notion ‘d’action détachée d’attente’ n’est pas seulement présente dans le bouddhisme. On la trouve également dans l’enseignement de traditions tels le soufisme, l’hindouisme ou le chamanisme.

C’est par l’offrande des œuvres, ô ami, que tu affines ta sincérité. Ce ne sont pas les œuvres qui te mènent à la Vérité, mais ce sont elles qui te disposent à La recevoir.

Faouzi Skali (Soufi), Traces de Lumière

Les sages disent d’une personne qu’elle est sage lorsque tout ce qu’elle entreprend est libéré de l’attente du fruit de ses actions.

La Bhagavad-Gītā

Le chaman-guerrier agit sans rien attendre en retour. Il vit en agissant, non en pensant à agir et encore moins en pensant à ce qu’il pensera lorsqu’il aura fini d’agir.

Carlos Castaneda

Il s’agit donc d’agir sans désirer de résultat tout en créant en soi l’espace pour recevoir un don. C’est là où la notion de spiritualité prend place dans la pratique de la méditation. Car ce ‘don’ comme le terme l’implique nous est donné. Ce n’est pas quelque chose que l’on va chercher à la force de sa volonté. On se rend juste disponible à le recevoir.

C’est magique …

Et si l’on n’aime pas la notion de spiritualité on peut remplacer ce terme par celui de magie (mon petit neveu de 4 ans adore ce mot !) La magie implique un résultat inattendu. Et dans ce sens la méditation a quelque chose de magique en elle. A l’opposé du désir qui cherche à reproduire une expérience passée (on ne peut pas désirer une expérience que l’on n’a jamais faite), l’action détachée de toute attente permet de vivre le présent en toute authenticité et d’accueillir ce qui surgit en soi : ce qui peu être un ressenti inédit.

Comment alors persévérer dans la méditation sans « désirer » réussir ?

Les enseignements traditionnels nous ont donc expliqué que faire appel uniquement à sa volonté n’est pas la voie à suivre. Il existe une force plus profonde et plus efficace: notre intuition. Ressentir que la méditation peut nous faire du bien peut nous porter vers une pratique régulière. On peut pleinement s’impliquer dans sa pratique mais tout en le faisant avec légèreté et sans se mettre la pression. Pour cela il est utile de se reconnecter à son intuition, de prendre une minute pour retrouver en soi l’impulsion initiale. Cette impulsion qui nous dit que ‘revenir vers soi à travers une plus grande attention au présent’ est une bonne idée. Faire cela quotidiennement nous permettra d’agir avec une persévérance sereine.

C’est vrai que cela demande un certain acte de foi. Après tout, on ne sait pas si nos efforts vont porter leurs fruits. Mais, et c’est là mon opinion personnelle, j’ai le sentiment qu’un effort sincère est toujours récompensé… même si la récompense ne vient pas toujours au moment où on l’espère ou dans la forme qu’on l’attend…

Photo de Neumann & Rodtmann