Dans cet épisode je m’entretiens du bienfait des états de conscience modifiée avec la psychologue et psychanalyste Martine Gercault, auteur du livre Une psy parle aux esprits.
En préparant cette discussion, j’ai regardé un reportage sur la respiration holotropique où Martine Gercault, parmi d’autres spécialistes, explique le fonctionnement de cette approche issue du chamanisme.
C’est assez impressionnant de voir dans ce reportage, ces personnes qui à travers cette respiration semblent complètement sortir de leur mode de fonctionnement habituel. À les voir respirer, à les voir bouger, on devine un profond lâcher-prise… c’est comme si le participant n’est plus restreint par son identité ou par l’image qu’il a de lui même.
La première question que j’ai posée à Martine : qu’est-ce que la respiration holotropique ? Comment ça marche ?
On a ensuite exploré :
Le rapport entre psychanalyse et voie spirituelle.
Le parcours de Martine : la découverte de sa vocation.
L’utilité des états modifiés de conscience.
L’aspect multidimensionnel de l’être humain : corps, mental, émotionnel.
Le bienfait d’une approche holistique.
Le chamanisme thérapeutique.
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États Modifiés de Conscience – Entretien avec Martine Gercault Podcast
Martine Gercault est une psychologue clinicienne, formée en tant que psychanalyste et psychothérapeute. Elle exerce à Paris en cabinet libéral. Elle est spécialisée dans les états modifiés de conscience qui ont le potentiel d’aider les personnes à guérir. Parmi les approches qu’elle utilise, il y a la respiration holotropique et le chamanisme thérapeutique.
Marie-Pierre Dillenseger est praticienne des arts chinois. Elle a développé une approche fondée sur l’économie des énergies individuelles et le renforcement de la vitalité des personnes, des projets, et des entreprises qu’elle accompagne.
Elle est écrivaine et conférencière. Marie-Pierre est connue pour son travail autour du Feng Shui. La voie du Feng Shui, écrit en 2016 est devenu l’un des livres de référence sur cet art chinois.
Dans ce nouveau livre, elle note que c’est important d’avoir le bon timing, et d’être dans un environnement porteur, pour réussir ses projets, mais elle ajoute que tout aussi important sinon plus, c’est de savoir ce qui est important pour soi, ce que l’on souhaite vraiment.
Avant de savoir comment modeler son environnement, il est essentiel d’être cohérent avec nos valeurs profondes, avec ce qu’on souhaite exprimer et partager. Dans le livre Oser s’accomplir, Marie-Pierre propose 12 clés pour aller à la rencontre de soi-même, pour « osez s’incarner ».
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Oser S’Accomplir – Entretien avec Marie-Pierre Dillenseger Podcast
Mathieu Vénisse est le créateur du très populaire site Penser et Agir où il est question de développement personnel par l’action. Mathieu vient de publier, C’est décidé, je change de vie (éd. Interéditions) qui est présenté comme un itinéraire vers la Liberté, depuis la Zone du Doute jusqu’à la Zone de l’Alignement.
Durant cet entretien, vous allez découvrir :
Ce qu’est la zone d’alignement et les différentes étapes pour y parvenir.
Pourquoi le changement est parfois si difficile.
Le parcours de Mathieu qui est passé d’ingénieur à fondateur de l’un des sites les plus visités sur le développement personnel.
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Avec Mathieu, on discute également de :
La résistance que peuvent présenter nos proches lorsque l’on souhaite changer notre vie personnelle ou professionnelle, et comment la gérer.
Comment prendre une décision.
La nécessité de trouver un mentor ou un exemple de réussite pour nous inspirer et nous guider.
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Je demande également à Mathieu si c’est important de transformer sa vie alors que la joie peut se trouver dans le moment présent. Et à un moment, on a un petit désaccord sur l’importance ou pas, d’aller au contact des autres, dans notre démarche de développement personnel.
Tout au long de la discussion, Mathieu offre des outils concrets que vous pourrez immédiatement tester. J’ai pris du plaisir à m’entretenir avec lui, et j’espère que vous apprécierez également notre discussion.
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Je Change de Vie – Entretien avec Mathieu Vénisse podcast
1. Quelle a été votre plus importante prise de conscience?
« Nous sommes le 20 mai 2015, perdus quelque part en Australie dans la région du New South Wales. Le soleil resplendit, les oiseaux chantent, les cigales craquettes et mon cœur palpite. Un brin d’angoisse, une montée d’adrénaline, un soupçon d’excitation. Jour J, je fais face à l’inconnu. Si je crépite d’impatience, j’ai aussi peur de découvrir ce qui m’attend. Mais j’ai pris ma décision, plus question de faire demi-tour…»
Je ne le savais pas encore, mais j’allais vivre une de mes plus grandes expériences. Cette expérience, comme un réveil soudain, m’a permis de réaliser toute l’étendue de mon potentiel… de notre potentiel, en tant qu’humains. Je n’avais encore que 20 ans, j’aimais simplement me perdre et m’égarer, me chercher, me retrouver et sans cesse m’améliorer. Mais cet homme, rencontré en chemin quelques semaines plus tôt, me conseilla de prendre part à une expérience qui pourrait changer ma vie pour le meilleur. Je détaille et transmet cette aventure – parmi tous les autres enseignements que j’ai depuis acquis – dans un livre récemment écrit et publié par mes soins : Parce que tout est possible.
Alors, de quoi ais-je pris conscience ? J’ai surtout pris conscience d’une chose : nous pouvons déjouer nos peurs, suivre notre cœur et accéder à une force intérieure inouïe. Tout le monde le peut, à condition de prendre conscience de nos peurs, de nos envies et de ce qu’elles chuchotent à notre esprit. Cette année-là, je voyageais en Australie pour prendre du recul et réfléchir à mes perspectives d’avenir. J’avais peur avant de partir, mais j’ai découvert que derrière cette peur se cachait une réalité à laquelle je n’avais jamais goûtée : vivre au jour le jour, sans se soucier de ce que demain sera fait. Ce n’était plus simplement un concept pour mon esprit, c’était une réalité pour mon corps. Quand l’esprit et le corps parlent la même langue, le monde change.
2. Quel est votre rituel le plus essentiel au quotidien ?
Quand on est jeune, les rituels ont tendance à venir et repartir… bien difficile de s’y tenir ! Je crois bien sûr qu’avec les années, les habitudes s’ancrent dans l’inconscient et forment des systèmes de croyances sains, très propices à entretenir nos meilleurs habitudes (mais attention, les pires aussi). Mon rituel à moi est directement lié à notre prochaine question : me rappeler que quoi qu’il arrive, où que je sois, quoi que je fasse, quel que soit mon état de santé physique et moral, j’ai le pouvoir de diriger mon attention sur ce que j’ai et que j’apprécie.
Je ne sais pas ce que les vents me réservent, mais je suis toujours à la manœuvre, je gouverne mon navire sans jamais défaillir. Ainsi, dans les moments les plus bas comme les plus élevés, je prends conscience de tout ce que j’apprécie, et ce à tout moment de la journée, autant que possible. C’est un rituel de pleine conscience. Bien entendu, certaines pratiques plus concrètes comme la méditation ou l’activité physique m’aident à entretenir cet état d’esprit.
3. Qu’appréciez-vous le plus dans votre vie ?
Si je dis que j’apprécie tout, cela signifie-t-il aussi que je n’apprécie rien ? Je crois que l’épanouissement ne vient pas lorsque nous apprécions les meilleures choses, il vient lorsque nous apprenons à apprécier toutes les choses, quelles que soit leurs caractères, leurs formes, leurs couleurs et leurs odeurs.
J’apprécie autant la nuit que le jour, car la nuit donne une raison d’exister au jour. Ainsi, j’apprécie le fait de pouvoir faire bronzette au soleil le jour, et de m’enrouler dans ma couette la nuit. J’apprécie autant la mort que la vie, car la mort me rend honnête sur le sens de ma vie. J’apprécie aussi l’adversité pour ce qu’elle révèle chez moi : elle ouvre ma conscience là où d’autres expériences ne le peuvent pas. J’apprécie bien sûr mes amis car ils m’apportent le confort et le bien-être dont j’ai besoin pour avancer. Je crois que c’est très simple, et cette sagesse est aussi vieille que le monde : il faut apprécier chaque instant, car de toute façon, il n’y a pas d’autre instant que maintenant.
Mes réponses résonnent avec vous ? Vous pouvez accéder à bien plus et me soutenir en vous procurant ma dernière création – Parce que tout est possible : Explorez votre monde intérieur et transformez votre vie. J’y ai mis tellement d’énergie et de cœur que j’en rigole en écrivant ces lignes en ce moment ! Je crois que ce livre a tout pour plaire (vous pouvez explorer les différentes thématiques abordées dans la description du livre).
Maxime Crouin est passionné par les sciences humaines et la philosophie. Autodidacte affranchi et voyageur avéré, il entreprend de transmettre ses découvertes et de partager des pistes de réflexions en invitant ses lecteurs à prendre du recul et à se créer une vie sur mesure. En 2018, il publie son premier livre « Parce que tout est possible : Explorez votre monde intérieur et transformez votre vie », un guide d’éveil abordant des questions profondes et bousculant les idées reçues autant que les consciences. Il nous accompagne dans une quête de développement de soi, notamment en partageant ses connaissances, ses expériences personnelles et des outils pratiques pour obtenir des résultats dans un monde en pleine évolution.
Apaiser l’esprit pour vivre davantage le moment présent.
Est-il possible de se libérer du stress?
Peut-on arrêter les ruminations mentales qui entretiennent l’anxiété?
Enfin, est-il possible de maintenir un état de calme et de confiance malgré un quotidien chargé et plein d’imprévus.
Ce sont les questions que je vous invite à explorer dans ce livre.
Vous allez y découvrir:
– Pourquoi le stress est si présent,
– Ce qu’est le stress social et son impact insidieux sur votre vie,
– Pourquoi le mental seul ne peut pas gérer l’anxiété, et
– Le rôle de la méditation de pleine conscience pour apaiser l’esprit, ne plus stresser et retrouver la sérénité.
Dans la première partie de cet ouvrage, seront présentés les mécanismes du stress et l’on verra pourquoi c’est devenu si difficile de s’en libérer. Vous verrez comment les remèdes habituellement employés pour gérer le stress ne font en réalité que l’aggraver. On mettra en lumière la mauvaise habitude à comprendre et à dépasser pour ne plus subir le stress chronique.
Dans la seconde partie du livre, vous allez découvrir comment méditer pour ne plus stresser. Vous apprendrez comment vous installer correctement, comment organiser vos séances et comment renforcer la concentration.
Vous verrez que la pratique de la méditation offre bien plus que des parenthèses de relaxation et de bien-être. Méditer renforce les parties du cerveau nous permettant de rester dans le moment présent. Cela diminue la tendance compulsive à ruminer, à se projeter dans le futur ou à ressasser le passé. Méditer régulièrement élargit notre zone de confort émotionnel et nous permet de maintenir un état de calme et de confiance.
12 minutes par jour de méditation suffisent à se libérer du stress. Ce livre vous montre comment faire.
Chapitre 1:Retrouver de la sérénité
« Le vrai bonheur est dans le calme de l’esprit et du coeur. » – Charles Nodier (auteur et libraire français, 1780-1844)
« Retrouver de la sérénité »
C’est la réponse qui revient le plus souvent lorsque je pose la question « Qu’est-ce qu’il vous faut pour être bien aujourd’hui? »
De 2001 à 2006, j’animais des ateliers santé dans mon cabinet à Cannes, dans le sud de la France. Une fois par semaine, en début de soirée, des patients et leurs invités assistaient à une présentation pour découvrir des conseils santé et bien-être. Cela commençait habituellement par cette question: « qu’est ce qu’il vous faut pour être bien aujourd’hui? »
Je me souviens de l’un de ces ateliers et particulièrement de l’une des participantes.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour être bien aujourd’hui?
En ce mois d’avril, le temps commençait à se radoucir, mais les soirées étaient encore fraiches. Malgré la température extérieure, les fenêtres restaient grandes ouvertes.
Quelques minutes avant les premiers venus, on avait fait brûler de l’encens au Jasmin qu’un patient avait ramené d’Inde. Mauvaise idée. Le puissant parfum envahissait maintenant les narines des personnes présentes, en faisant tousser certaines et pleurer d’autres. Les plus sensibles se mirent aux fenêtres et les autres s’installèrent sur les chaises leur veste encore sur le dos.
Je m’excusais du désagrément, et en attendant que l’air devienne plus respirable et que la chaleur revienne, je m’adressais au petit groupe assis devant moi. Je leur demandais quel était, pour eux, l’élément essentiel pour pouvoir se sentir bien?
Mathilde leva en premier la main. Maman célibataire de 3 enfants (deux filles âgées de 9 et 12 ans et un petit garçon de 4 ans), elle suivait avec moi des soins chiropratiques pour des douleurs chroniques aux cervicales. Souriante, les cheveux frisés mi-court avec quelques mèches violettes, elle portait ce jour là des chaussures bardées de petits pois multicolores. Malgré son apparente jovialité, elle répondit que pour elle, être bien, c’est de ne plus ressentir cette sensation oppressante de stress continu.
L’impression d’être dans une machine à laver
S’occupant seule de ses enfants, Mathilde travaillait à mi-temps et elle avait repris un atelier de poterie à Vallauris en espérant pouvoir vivre un jour de ses créations. « J’ai parfois l’impression d’être dans une machine à laver, à être ballotée dans tous les sens! J’ai tant à gérer. Je n’arrive pas à prendre du temps pour moi. Je subis complètement ma vie. »
Mathilde se sentait dépassée et parfois écrasée par les demandes du quotidien. Elle reconnaissait que les forts courants de sa vie n’allaient pas se calmer dans le futur proche, que le lendemain et les jours qui suivront, il lui faudrait encore gérer son tumultueux petit monde.
Cependant, Mathilde avait conscience que le principal élément sur lequel elle pouvait agir pour retrouver un peu de sérénité était sa perspective des évènements. Elle avait compris, à travers l’expérience, que sa façon de voir ce qui lui arrivait pouvait accroitre ou diminuer son stress. Si elle ne pouvait pas changer les contraintes et les demandes extérieures, elle espérait au moins pouvoir agir sur son monde intérieur pour mieux gérer son stress.
Le souhait que Mathilde avait partagé, je l’ai entendu, encore et encore, tout au long de ces ateliers. Peut-être partagez-vous la même demande?
Mieux gérer le stress du quotidien
Vous aspirez à plus de sérénité. Vous aimeriez moins subir cette agitation interne, cette sensation de perte de contrôle, de course en avant. Vous aimeriez pouvoir vous poser plus souvent, récupérer en profondeur, retrouver les sensations de calme et de paix intérieure.
Cependant, vous ne voyez pas, dans le futur immédiat, de possibles changements dans vos circonstances de vie: votre travail, vos relations, vos responsabilités, et le manque de temps et d’énergie seront encore là.
Vous ressentez qu’en « travaillant sur vous même » vous pourrez peut-être mieux gérer le stress, ou du moins, moins ressentir sa présence oppressante. Et vous vous dites que la méditation pourrait vous aider; que cette pratique vous permettrait d’avoir des parenthèses de sérénité.
Je vous comprends, car je me suis posé ces mêmes questions. Si pendant longtemps j’ai gardé une distance avec ces questions en les posant surtout aux autres, l’importance d’y répondre a fini par se faire ressentir.
Comment gérer son stress? Comment retrouver de la sérénité? 9 ans après mon échange avec Mathilde lors de cet atelier santé à Cannes, c’est avec urgence que j’essaierais d’y répondre.
Chapitre 2
Le début d’une quête
“Une quête commence toujours par la chance du débutant. Et s’achève toujours par l’épreuve du conquérant.” – Paulo Coelho (l’Alchimiste)
Je pressais le pas sur le chemin du retour vers le cabinet. Ce n’était pas à travers les rues de Cannes que je déambulais, mais celles de Beyrouth au Liban. Cela faisait 8 mois que j’avais quitté la France pour ouvrir un nouveau cabinet dans la capitale libanaise. Une succession d’évènements et de rencontres m’avaient conduit à m’installer dans le pays où j’étais né, mais où je n’avais vécu que mes 3 premières années.
La démarche de faire découvrir une autre approche de la santé, la chiropratique, à mon pays d’origine était stimulante. L’énergie du renouveau me portait. J’avais la sensation de vivre une nouvelle aventure dans cette ville dynamique surtout après avoir pratiqué 10 ans dans le même cabinet avec l’inévitable routine que cela avait entraîné.
La tour d’argent
J’arrivais finalement à l’entrée de ma tour d’argent. « The Silver Tower » s’affichait, en grandes lettres argentées, sur la façade de l’immeuble. En longeant le hall d’entrée, je croisais Hamid qui m’accueillit avec un « vite, vite, docteur, l’électricité va être coupée. » Pakistanais, au Liban depuis 5 ans, Hamid endossait les rôles de concierge, gardien d’immeuble, voiturier, ainsi que de plombier et d’électricien lorsqu’il y avait urgence. On avait vite sympathisé et je le retrouvais parfois sur le toit de l’immeuble pour boire un thé.
«Escaliers ou ascenseur, me demanda-t-il en commençant à ouvrir la porte des escaliers.
– Ascenseur. »
Il y avait le risque de se retrouver coincé si le courant était coupé à ce moment-là. Mais, fatigué et las, je n’avais pas le courage de monter les 5 étages à pieds. Hamid fit un petit penchement de la tête sur le côté, propre au Pakistan et à l’Inde, et me laissa m’engouffrer dans la cage en métal.
J’arrivais à mon étage avec soulagement. La coupure était prévue vers 18h30, mais cela pouvait varier de plus ou moins 30 minutes, au bon vouloir des fonctionnaires de la ville. La coupure durait 3 heures et cela se reproduisait tous les jours, mais à des horaires différents. Le pays gérait ainsi le manque d’électricité. Hamid nous communiquait les créneaux horaires à l’avance pour que l’on puisse s’organiser.
Pas d’électricité cela voulait dire pas de patients pendant ces 3 heures. J’avais pris l’habitude de prendre un carnet de papier et un livre et d’aller dans un des cafés du quartier pour profiter de leurs générateurs fonctionnant au mazout. Mais ce jour-là, je me sentais fatigué et peu motivé à l’idée de me retrouver dans un endroit bruyant.
L’enthousiasme du départ fut remplacé par un stress continu
10 mois après mon arrivée, l’enthousiasme et la nouveauté avaient laissé la place à un sentiment de stress continu. Rien ne semblait aller comme prévu. L’activité du cabinet avait subi de plein fouet la crise politique au Liban causée par le début de la guerre civile en Syrie. Le nombre de mes visites fut divisé par deux dès que les problèmes ont commencé. Les gens attendaient de voir ce qui allait se passer au niveau politique et économique, et cela n’était pas bon pour le travail.
Je m’étais installé dans ce bureau 4 mois auparavant. D’une surface de 70 m2 avec de hauts plafonds, il était divisé en un lieu pour vivre et en un espace pour recevoir les patients. Le bureau datant des années 70, sa décoration de l’époque, avec du bois laqué au mur, lui donnait un charme particulier. La pièce principale, grande de 30 m2, avait deux grandes baies vitrées permettant à la douce lumière d’orient de pénétrer tout l’espace.
Cependant, le plus grand plus de ce bureau était la profondeur de vue qu’il permettait. Face à l’immeuble se trouvait un grand terrain libre de constructions. Ce qui était extrêmement rare à Beyrouth où les immeubles s’alignaient serrés, côte à côte et les uns face aux autres.
Une grande école jésuite se trouvant à ce même endroit fut déménagée 30 ans auparavant. Il ne restait à présent que les arbres de l’époque et une végétation sauvage. Il circulait des rumeurs de la future construction d’un centre commercial, mais pour le moment, voir autant de verdure était une douceur pour les yeux.
« Clac! » annonça l’arrêt de la climatisation. Le courant était coupé me plongeant dans la pénombre. Il n’y avait pas assez de lumière pour lire ou pour faire quoi que ce soit de lié au travail. Je m’installai sur le fauteuil à roues de mon bureau et me poussai du pied pour me positionner au centre de la baie vitrée. La masse d’arbres se présenta devant moi. Sur la droite et la gauche, les immeubles ayant un générateur d’électricité étaient tachetés de lumières.
J’ouvris grand les fenêtres et me laissai tombé à nouveau dans le fauteuil. Le vacarme de la rue envahit l’espace. Le bruit de la circulation avec ses coups de Klaxon montait sans peine jusqu’au cinquième étage. Mais le boucan extérieur n’était rien comparé à celui dans ma tête. Mes pensées se succédaient et s’entrechoquaient essayant de trouver une solution.
Complètement bloqué
C’était la première fois que je me sentais aussi coincé. Ayant quitté un pays pour m’installer dans un nouveau, j’avais beaucoup investi dans ce nouveau projet de vie, en terme de temps, d’argent, et d’espoir. Et à ce moment, je ne savais pas si je voulais rester et persister ou bien plier bagage et repartir. Les sentiments d’échec et de déception s’installaient en moi. Côté coeur c’était aussi compliqué. J’aimais mon amie de l’époque, mais il semblait y avoir entre nous une incompatibilité de valeurs qui compliquait grandement la relation.
Chaque « solution » venait avec son lot de difficultés et de déchirures. Je me sentais bloqué ne sachant pas quoi faire. Et plus j’essayais de trouver une sortie à ma situation de crise, plus le stress augmentait et se transformait en oppression au niveau de la poitrine. Plus le mental s’activait et plus la confusion envahissait mon esprit.
Puis, quelque chose changea en moi, subtilement, mais profondément.
Le flot des pensées s’arrête et les sentiments de calme et de détente réapparaissent
Toujours sur la chaise, le regard vers le bas posé passivement sur le rail en métal de la fenêtre, je finis par lever la tête. Mon dos se redressa légèrement et mon regard se porta sur les immeubles au loin, au-delà du terrain maintenant plongé dans l’obscurité. Ma respiration s’approfondit et le flot de mes pensées s’arrêta. J’étais juste là, ce corps assis face à la vue. Je continuais à respirer sans rien chercher d’autre. J’ai dû rester ainsi une bonne demi-heure. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, je me sentais bien, détendu et sans inquiétudes. Cette même nuit, je dormis profondément et me réveillais le lendemain rafraichi et confiant.
Cette expérience, aussi contrastée fût-elle, ne me surprit pas. Je l’avais déjà vécue à de nombreuses reprises dans le passé. Ce qui changea cette fois-ci, dans cette tour d’argent, ce fut le sentiment que je ne voulais plus en arriver là. Je ne voulais plus passer des mois à stresser et à souffrir avant de finalement lâcher-prise. Je me sentais tellement mieux et bien plus apte à gérer les demandes du quotidien lorsque je n’étais pas sans cesse en train d’y penser.
Pourquoi attendre d’arriver à saturation pour lâcher prise? Est-il possible de rester dans cet état de calme? Si oui, que faire pour y arriver? Voilà les questions auxquelles je voulais répondre.
Je me souviens cette semaine-là d’avoir décidé d’activement rechercher comment maintenir cet état de présence et comment ne plus me laisser submerger par le stress. Pour l’avoir expérimenté, je savais qu’il était possible d’avoir des parenthèses de sérénité même lorsque les « problèmes » continuaient à frapper à la porte. Je voulais maintenant savoir si je pouvais durablement garder un pied dans cet état de calme dans les semaines, les mois et les années qui viendront.
La méditation: solution pour maintenir un état de calme?
Je pressentais alors que la méditation pouvait être la solution pour maintenir un état de calme et pour mieux vivre les situations stressantes. L’envie d’étudier et de pratiquer cette approche s’imposa à moi.
Ce que je ne savais pas à l’époque, mais que je peux voir maintenant avec le recul, c’est que j’ai commencé alors une quête personnelle ayant pour but de répondre à cette question:
Est-il possible de maintenir, en état de fond, calme et confiance malgré le tumulte et les imprévus de la vie?
Cette recherche qui a commencé au Liban, il y a maintenant 8 ans, m’a aidé à acquérir une stabilité de bien-être que je ne pensais pas être possible. S’il m’arrive encore aujourd’hui de stresser et d’avoir des hauts et des bas émotionnels, l’intensité du mal-être n’a plus rien à voir avec ce que je pouvais vivre avant d’avoir commencé cette démarche.
Les pages qui vont suivre sont le résultat de cette recherche.
Ce que vous allez découvrir dans ce livre
Nous allons découvrir s’il est réellement possible de se libérer du stress et cela d’une manière durable. Pour cela, on regardera au plus près les mécanismes du stress et ses conséquences sur notre vie et sur la société. Je vous parlerais du stress social qui se trouve au coeur du problème, mais dont la compréhension est aussi le début de la solution. On verra enfin pourquoi la méditation, avec seulement 12 minutes de pratique par jour, semble être si efficace pour réduire le stress.
Dans la seconde partie du livre, vous verrez comment pratiquer la méditation. Je présenterais l’objectif de cette technique millénaire, la position à adopter, et comment renforcer la concentration. On verra aussi comment organiser sa pratique et comment faire pour persévérer malgré les obstacles et les difficultés qui risquent de survenir.
Vous pouvez aller directement à la seconde partie pour commencer votre pratique. Cependant, je vous recommande de continuer ce chemin avec moi à la recherche de la réponse à la question: « Peut-on s’installer dans un état de sérénité indépendamment de ce qui se passe ou ne se passe pas dans sa vie? »
Votre mental est puissant et s’il n’a pas une bonne raison de consacrer au moins 12 minutes par jour à méditer vous aurez du mal à persévérer dans votre pratique. Plus vous comprendrez ce qui se passe réellement en vous et plus cela vous sera facile de vous libérer du stress.
Temps de partir
Avec le recul, je peux dire que cet épisode dans ma tour d’argent fût un tournant dans ma vie. Mais à l’époque, tout ce que je voulais c’était diminuer cet état de stress. Malgré le répit de cette soirée-là, la charge des soucis (travail, finances, amour) était encore bien présente.
5 mois après cette soirée je décidais de quitter le Liban, non pas pour la France, mais pour la Grèce. Je continuais à ressentir de l’agitation et de la tristesse, mais j’étais désormais dans une démarche pour me sortir de cet état de stress et de confusion. Ayant eu du temps de libre dû au ralentissement de mon activité au cabinet, j’avais commencé à lire et à écrire sur le sujet.
J’en étais arrivé à la conclusion qu’il était maintenant temps de partir, mais au lieu de revenir en France pour rouvrir un cabinet, je décidais de temporiser pour pouvoir poursuivre mes recherches. Je ne voulais pas me jeter à nouveau dans une direction sans être capable de voir clair en moi. Il fallait d’abord trouver un moyen de me libérer de cette agitation intérieure.
Santorin, une île en mer d’Égée, semblait être le bon endroit pour cela.
Nous avons parfois besoin de sortir des sentiers battus pour pouvoir vivre une vie épanouie.
Ce fût l’expérience d’Olivier Roland, qui a 18 ans décide d’arrêter l’école pour un an plus tard se lancer dans l’entrepreneuriat. À 19 ans, il devient chef d’une entreprise florissante dans le milieu de l’informatique. Dans les années qui suivent, Il continue à se renouveler, et se tourne vers le monde des réseaux sociaux en ligne. Olivier crée un blog, puis une chaîne YouTube, et devient en peu d’années une référence dans le blogging professionnel.
Aujourd’hui, il a plus de 250,000 abonnés et 450,000 fans sur Facebook.
Ses activités sur le net lui permettent de voyager 6 mois dans l’année. Il s’adonne à l’archéologie, fait de la plongée, pilote des avions, et parcours le monde au gré de son envie.
Vous savez que lire est un bon moyen d’apprendre, mais vous n’arrivez pas à le faire régulièrement. Vous aimeriez lire plus souvent et plus efficacement. Comment faire alors pour trouver le temps et la motivation pour lire davantage? C’est une question que je me pose régulièrement.
Les livres sont de formidables et accessibles moyens d’élargir son point de vue et d’apprendre à travers l’expérience des autres. Les livres ont façonné la manière dont on vit aujourd’hui. Les livres sacrés, les recueils de sciences et de médecine, les essais philosophiques, ou encore les contes et romans populaires ont modelé les cultures d’aujourd’hui.
Pour un petit investissement financier et quelques heures de lecture, on peut avoir accès à un trésor de savoir et de sagesse qui a le potentiel de transformer, pour le meilleur, notre perception du monde. Et lorsque l’on sait que le bonheur est intiment lié à notre perception du quotidien, on comprend l’importance de continuer à lire et à apprendre.
«Comment lire plus?» est une question que je me suis posée bien souvent. À travers divers conseils péchés ça et là, et en expérimentant, j’ai pu observer qu’il y avait 5 « clés » à une lecture abondante et efficace. Depuis que j’ai intégré ces 5 points que l’on va voir ensemble je profite maintenant pleinement des multiples livres qui m’entourent et de ceux qu’il me reste à découvrir.
1. Lire intentionnellement
La première fois que j’ai entendu ce conseil, c’était de la part de Pat Flynn, auteur et blogueur, qui répondait à la question d’un lecteur: comment être plus efficace dans le temps que l’on consacre à étudier. Pat préconisait de lire des ouvrages qui s’appliquent à nos projets du moment.
En ce moment, je travaille sur l’écriture d’un livre sur la méditation pour les personnes qui n’ont pas le temps de méditer. Je lis naturellement des livres sur le sujet de la méditation, et en lisant, je suis attentif aux parties qui pourront enrichir mon projet d’écriture.
Maya Goode, auteure et éditrice, note que cela s’applique aussi à la lecture des romans. Elle lit en observant ses ressentis par rapport aux différents passages du livre: y a-t-il des parties plus fastidieuses, des dialogues particulièrement riches, un langage intéressant… En lisant avec cette intention, cela l’aide à devenir une meilleure écrivaine.
Lire de sorte à appliquer le fruit de sa lecture renforce la motivation d’ouvrir un livre. Cela raccourcit le chemin entre connaissance et application concrète. Cela rend plus tangible l’utilité de passer quelques heures par semaines un livre dans la main.
« Un bon livre est un bon ami. » – J-H Bernardin de Saint-Pierre (Paul et Virginie)
Et même, si en ce moment vous ne travaillez pas sur un projet créatif, le conseil de lire intentionnellement s’applique aussi à la vie de tous les jours. Vous avez peut-être une situation à gérer (un conflit de couple, l’envie de changer de travail, un projet sportif…) et bien, il y a pour presque chaque situation de la vie, des livres qui peuvent vous aider à les traverser plus sereinement.
Et pour ceux et celles d’entre vous qui veulent juste lire des romans pour le plaisir de lire, il faut savoir qu’un bon roman fait grandir et avancer même si votre intention initiale est juste de se divertir. Vous observerez que les livres que vous avez aimés ont un personnage qui évolue dans son environnement, mais qui aussi évolue intérieurement. C’est cette évolution du personnage qui va alors résonner en vous et vous enrichir.
Lire avec l’intention d’utiliser l’expérience de l’auteur va renforcer votre envie de lire. Maintenant, il faut développer l’habitude de lire régulièrement.
2. Lire tous les jours
Oui, il est possible de lire tous les jours. Vous pouvez commencer par 10 minutes de lecture. L’important est de redévelopper l’habitude de lire.
Dans l’article Une Vie Simple, j’abordais l’importance de se débarrasser du superflu pour trouver le temps de faire ce qui est vraiment important pour soi. On a tous des moments dans la journée que l’on peut consacrer à la lecture. Cela nécessitera peut-être de regarder moins de télé, d’apprendre à lire malgré les distractions, ou encore de garder un livre (ou un lecteur numérique) toujours à portée de mains.
En lisant un peu tous les jours, vous retrouverez le goût des livres, et vous aurez naturellement de plus en plus de temps à consacrer à ces moments de découverte.
Ce qui est bien, c’est que tous les supports de lecture – livres, magazines, essais, blog – renforceront votre motivation de lire plus de livres.
3. Lire de tout
J’ai plus appris sur la nature humaine en lisant des romans et des biographies qu’en lisant des ouvrages de psychologies et de développement personnel. Varier le type de ses lectures – romans, non-fictions, journaux, essais, contes, poésie… – permet d’accéder à un spectre bien plus riche d’ouvrages. Lire devient alors une exploration où chaque type d’oeuvre offre une expérience qui lui est unique.
« Qui veut se connaître, qu’il ouvre un livre. » – Jean Paulhan (Eléments)
Lire de tout ne vient pas en contradiction avec le premier conseil qui est de lire intentionnellement. Pour ma part, ce qui m’intéresse est tout ce qui traite de la nature humaine. En addition aux livres sur la spiritualité et la psychologie, j’aime lire le Time magazine qui propose des articles politiques et économiques. Dans ces articles, je peux voir la manifestation macro du comportement humain.
Lire de tout vous permettra peut-être de découvrir de nouveaux genres et sujets qui vous passionneront et vous donneront envie de creuser davantage.
4. Lire avec présence
Vous avez certainement fait cette expérience: vous terminez un paragraphe et réalisez que vous n’avez presque rien enregistré de ce que vous venez de lire. Vous le relisez alors et le même phénomène se répète.
Parfois, l’attention se disperse durant la lecture, et rester concentré sur les mots sur lesquels le regard glisse devient difficile et laborieux. Il arrive même que seulement 5 minutes après avoir ouvert un livre, on se retrouve submergé par le sommeil, et l’on n’arrive pas à poursuivre (commencer!) sa lecture.
Dans les deux cas, il est surtout question d’un manque de concentration. Le mental a tellement l’habitude de sauter d’un sujet à l’autre que le focaliser sur l’objet de sa lecture peut s’avérer être un vrai challenge.
Ce qui va alors beaucoup aider, c’est d’apaiser le mental avant de commencer sa lecture. Un bain chaud, quelques étirements, et/ou une courte méditation (guidée ou libre) vont commencer à calmer le flot des pensées.
Vous pourrez alors plus facilement entrer dans la lecture et rester présent au contenu du livre. Cela, comme tout, se travaille et va s’améliorer avec la pratique. Lorsque j’ai commencé à reprendre goût à la lecture, je lisais rarement plus d’une heure à la fois. Maintenant, je peux passer 3 à 4 heures à lire en faisant des petits breaks.
On a vu qu’un peu de présence et de concentration sont nécessaires pour profiter de sa lecture. Ce qui est intéressant, c’est que la lecture peut devenir elle même un exercice pour renforcer sa présence. Lire peut devenir une forme de méditation.
« Un livre apporte au lecteur sa propre histoire. » – Alberto Manguel (Une histoire de la lecture)
La prochaine fois que vous avez un livre entre les mains, portez l’attention sur votre posture et votre respiration. Puis, sentez le regard qui vient se poser sur les lignes imprimées. Permettez au sens des phrases de venir à vous et continuez ainsi votre lecture. Au début, cela peut sembler non-naturelle, mais au fils des pages vous verrez qu’il est possible de garder une attention détendue de votre corps et de votre regard, tout en intégrant le contenu de votre lecture.
Lire avec présence vous permettra de mieux assimiler, mais aussi de graduellement lire plus vite tout en maintenant un bon degré de concentration.
Et enfin, prenez du plaisir à lire!
5. Prendre du plaisir à lire
On n’est plus à l’école, et lire n’est plus une contrainte!
Pour mon épreuve orale de français au bac, j’ai eu Le Misanthrope de Molière. Même si j’ai apprécié ce livre, j’en garde un souvenir mitigé, car la contrainte du bac a rendu la lecture beaucoup moins agréable.
Lire un livre est souvent associé à la notion d’effort. Cette notion est d’autant plus marquée lorsque l’on compare la lecture aux activités divertissantes telles que regarder la télé ou surfer le net. Lire comme on l’a vu nécessite un certain degré de concentration. De plus, le plaisir n’est pas aussi immédiat qu’un bon film. Un livre nécessite d’y investir du temps sans être sûr d’avoir un « retour sur investissement.
Et pourtant le plaisir procuré par la lecture d’un bon livre en vaut largement l’effort. S’il faut faire un petit effort pour reprendre l’habitude de lire, la notion de contrainte s’évapore dès qu’on se laisse porter par la magie des mots.
Lisez uniquement ce qui vous plait. Si après avoir lu un cinquième d’un roman, vous n’accrochez pas avec les personnages, arrêtez de lire. Si le langage d’un livre éducatif est opaque et fastidieux à comprendre, arrêter de le lire. Votre temps de lecture est précieux, ne le gaspillez pas sur des ouvrages qui ne vous parlent pas.
Un conseil en plus: Partagez vos lectures
Parlez de vos lectures, offrez des livres. C’est un excellent moyen de partager et de communiquer ce qui est important pour soi.
Les livres sont les cadeaux que j’ai le plus offerts (j’ai dû offrir 20 exemplaires du Pouvoir du moment présent après avoir découvert ce livre en 2000).
En appliquant 2 à 3 de ces clés, je suis certain que vous reprendrez goût à la lecture. Une journée où l’on apprit quelque chose est une journée bien vécue! Comme l’a noté Gandhi: « Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. »
À vous! Quelle est la clé parmi ces 5 qui vous parle le plus? Quels livres avez-vous le plus aimés?
Merci de participer en laissant un commentaire dans la zone commentaire.
Dans cet entretien elle parle de sa décision de mettre en pause sa carrière d’ingénieur pour aller parcourir le monde. À travers le voyage elle se redécouvre. Anna comprend mieux comment les épreuves du passé lui ont permis de sortir de sa zone de confort et l’ont aidé à découvrir en elle de nouvelles ressources.
Je vous laisse découvrir l’entretien et surtout je vous recommande de lire son livre.
Vous avez des questions pour Anna? Merci d’utiliser la zone commentaire ci-dessous.
L’équilibre des choses d’Anna Elle Prado
« J’ai réalisé il y a peu, que j’étais en train de passer à côté de ma vie. La vraie. Celle où je pilote. Alors, pour ne plus perdre de temps, je dois reprendre les rênes, même si je ne sais pas exactement où cela v a me mener. »
À bientôt trente ans, Anna a envie d’ailleurs. Jusqu’à aujourd’hui, elle a toujours fait ce que les autres attendaient d’elle. Sagement. Le problème, c’est qu’elle ne se reconnaît plus dans cette vie-là. Alors, un jour, elle achète un billet d’avion direction : Le monde. Bien décidée à trouver en chemin les réponses aux questions qu’elle se pose. Tout au long d’une singulière confidence, Anna nous dévoile ce qui l’a poussée à partir mais aussi ce qu’elle découvre en cours de route. (L’éditeur)
Quelques avis pris sur Amazon
« Lorsque vous aurez commencé à lire, difficile de s’arrêter. Au-delà d’un voyage incroyable plein de surprises et de belles rencontres, c’est une vraie leçon de vie où Anna nous prouve que rien n’est jamais perdu et que tout peut renaître si on trouve la volonté de le faire. » Danielle
« Un livre dévoré en deux jours. Je me suis prise au jeu de la découverte d’Anna. Ce roman n’est pas un simple voyage au sens géographique du terme, il est surtout un voyage sur le sens et le but de vie. » Christelle
« La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Pour personne. Pour Anna, les eaux ont été à un moment de sa vie tumultueuse et les rapides violents. Au prix d’une volonté formidable, elle put surmonter une redoutable épreuve, et la dépasser pour renaitre à la vie. Par la suite, les eaux furent plus calmes, agréables, profondes. » Salvalfer
« J’ai adoré ce livre!! C’est une très belle balade de la vie, écrit avec légèreté et qui m’a fait revivre des émotions et ressentis que j’avais parfois vécu et oublié. On se retrouve bien dans certaines situations. Anna a su me captiver et me plonger rapidement dans cette superbe aventure! Merci pour cette évasion et cette liberté…ça m’a fait rêver! » Isa
Chiropraticienne, Claudine Corti est également passionnée par le fonctionnement du cerveau. Ses recherches semblent montrer que chaque os peut être symboliquement en relation avec un ressenti bien précis vécu lors d’un stress. Découvrons quelle est l’origine psychologique du mal de dos.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Claudine Corti, début avril, lors du salon du Bien-être à Saint-Raphaël (Var). Auteur de Plein le dos de cette famille et de Mal de dos, Mal de l’être, paru aux éditions Quintessence, elle a animé une conférence sur le sens caché des douleurs du squelette. Selon Claudine Corti, le stress, lorsqu’il perdure va amener le cerveau à créer une soupape de sécurité « articulaire » qui aura pour but de désamorcer la tension émotionnelle.
Claudine, vous êtes chiropraticienne, aujourd’hui auteur de deux livres et bientôt d’un troisième, comment en êtes-vous venue à vous intéresser au langage du corps ?
Très tôt, dans ma carrière, j’ai voulu proposer aux personnes venant me consulter des soins de qualité et une possible amélioration du fonctionnement de leur neuro-squelette. Fascinée par le fonctionnement du cerveau, j’ai commencé mes recherches sur cette incroyable structure, qui, pour assurer la pérennité de l’espèce, peut être amené à programmer des pannes articulaires qui sont autant de « fusibles » visant à baisser un stress devenu trop intense.
Pourquoi une personne va développer un torticolis alors qu’elle n’avait jamais ressenti de douleurs cervicales auparavant, et une autre un lumbago sans pour autant avoir fait un effort physique ou même un faux mouvement ? C’est ce que j’ai voulu mieux comprendre en étudiant le symbolisme du corps humain. Cela m’a permis d’attirer l’attention de mes patients sur les causes de leurs maux de dos.
Comprendre pourquoi ce mal de dos dont il est partout question puisse être proportionnel au Mal de l’Etre et principalement au ressenti négatif que la personne a pu nourrir face à une situation donnée est fort intéressant.
Pouvez-vous nous donner un exemple ?
Prenez, par exemple, cette femme qui indique que sa douleur entre les omoplates, précisément au niveau de sa 6ème dorsale est survenue juste après que son patron lui ait fait une remarque désobligeante. Cela lui a fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac, depuis elle dit ressentir d’ailleurs des brûlures gastriques. Elle dit avoir eu du mal à digérer cela. Il devient alors intéressant de savoir que la paire de nerfs rachidiens au niveau de D6 innerve l’estomac.
Comment utilisez-vous cette lecture du corps lorsque vous travaillez avec un patient ?
Certains individus souhaitent seulement être soignés, sans vouloir pour autant découvrir l’éventuelle source de leur douleur. Je le respecte parfaitement. J’ai néanmoins dans ma patientèle de plus en plus de personnes qui aiment comprendre comment leur attitude face à la vie se répercute sur leur corps. Cela peut alors devenir un travail d’équipe et c’est très humainement gratifiant surtout lorsqu’on obtient de bons résultats.
Note: J’ai initialement fait cette interview pour le magazine Vitalité et Bien-être.
Bio: Claudine Corti
Doctor of Chiropractic, elle a été diplômée en 1988, et exerce en région parisienne (Val-de-Marne). Depuis de nombreuses années, elle mène des recherches sur les corrélations qui peuvent exister entre le cerveau et le squelette, ainsi que sur l’importance et l’influence de l’héritage trans-générationnel des secrets de famille.
Dans la trilogie intitulée Les secrets du clan familial, elle propose une grille de lecture qui va permettre au lecteur de comprendre comment le cerveau peut choisir de provoquer une panne articulaire extrêmement spécifique, dans un contexte bien précis, pour préserver la survie de la personne concernée.
J’ai eu l’opportunité de rencontrer des personnes qui méditent 1 à 3 heures par jour. Que ce soit en Inde, en Thaïlande ou en France, ces personnes – amis ou enseignants – ont été pour moi une source d’inspiration. En commençant à méditer, je pensais que graduellement faire des séances de plus en plus longues serait nécessaire pour continuer à ressentir les bienfaits de cette pratique. Pourtant, plusieurs années après le début de ma pratique, mes séances dépassent rarement 20 minutes. Et je continue à ressentir les bienfaits physiques et émotionnels de cette pratique. Et je ne suis pas seul dans cette situation.
Andy Puddicomb est l’auteur d’un ouvrage à succès Mon cours de méditation et il a contribué à communiquer les bienfaits de la méditation de pleine conscience à travers le monde. Selon Andy, il n’est pas nécessaire de rester assis pendant 40 minutes ou plus pour profiter des bienfaits de la méditation.
On peut comparer ça à une partie de tennis. À moins d’envisager une carrière professionnelle, vous n’avez pas besoin de jouer au tennis toute la journée pour vous amuser ou améliorer votre santé. C’est pareil avec la pleine conscience.
Cet anglais d’origine a découvert la méditation à l’âge de 11 ans. Suite à un divorce, sa mère cherche à surmonter sa peine. Elle l’emmène avec sa soeur à un cours de méditation.
Ce premier contact fut une expérience surprenante. Mon corps et mon esprit, toujours en activité, furent tout à coup plongés dans le calme. Je cross que je n’étais encore jamais resté tranquille aussi longtemps que ce jour-là.
Même s’il ne continue pas dans sa pratique, cette première expérience a marqué Andy. Et à partir de là, il va s’intéresser par tout ce qui touche à l’entraînement de l’esprit.
Des années plus tard, et cela après avoir vécu une succession d’évènements difficiles – perte de sa demi-soeur dans un accident de voiture, décès d’une amie d’enfance lors d’une opération du coeur, des amis fauchés sous ses yeux par un automobiliste ivre – il décide de partir faire une retraite dans l’Himalaya.
Je ne m’étais jamais senti aussi désemparé. Je luttais terriblement avec mes pensées et je n’arrêtais pas de ruminer. Chaque fibre de mon corps était sous tension. C’est à ce moment-là que je me suis demandé s’il était possible d’entraîner mon esprit pour mieux supporter le chagrin.
Il passera 10 ans dans des monastères bouddhistes. Régulièrement de retour en Angleterre, Andy ne peut que constater le stress auquel sont exposé ses amis, et qu’au fond ils recherchent la même chose que lui. En 2010, il crée avec un partenaire, Headspace, pour faire découvrir les effets positifs de la méditation au grand public.
Tout de suite, Andy insiste sur le fait que 10 minutes de méditation par jour suffisent pour en ressentir les bienfaits. Il veut proposer une méthode qui soit facilement applicable dans la vie moderne, et tout le monde a 10 minutes dans sa journée pour explorer la méditation. Il propose donc un programme de 10 jours: 10 minutes de méditation par jour pendant 10 jours.
On lui demande comment 10 minutes de méditation peuvent suffire? En quoi vont-elles affecter le reste de la journée? Ce à quoi Andy répond.
Vous allez vite vous en rendre compte. Vous pouvez retrouver à tout instant et en tout lieu la sensation de pleine conscience obtenue en méditant dix minutes par jour? Cela va beaucoup plus loin que la simple concentration sur notre respiration. Il s’agit de prendre conscience du monde qui nous entoure, de la sensation de nos poids qui se posent sur le sol lorsque nous allons acheter une baguette de pain ou de la caresse du soleil sur notre visage. Vous aurez l’impression d’enfin vivre pleinement!
Le témoignage d’Andy est une belle source de motivation. Avez-vous 10 minutes par jour pour méditer? Probablement! Et ces 10 minutes seront sans aucun doute le meilleur investissement de temps que vous pourrez faire pour améliorer votre bien-être.
Sources et liens utiles: Merci à Elles Beijers pour m’avoir fait connaître Andy Puddicombe et à Happinez magazine. Le site d’Andy: getsomeheadspace.com (en anglais). * Indique un produit affilié (PLM touche une petite commission de la part d’Amazon si vous achetez le produit.)
Descriptif du livre: Les idées se bousculent dans votre esprit ? Vous courez toute la journée pour gagner 3 minutes ? Stop ! Si vous avez caressé un jour le rêve de ramener le calme en vous, d’arrêter le temps ne serait-ce que quelques minutes, ce livre est pour vous. Il propose ni plus ni moins une méditation, mais pas la méditation dont tout le monde vous rabat les oreilles en ce moment. Pas de chant lancinant, de positions du lotus et de quête précise. L’auteur démystifie dans ce livre la méditation et la rend accessible à n’importe qui. Il nous apprend à dégager notre esprit pour y voir enfin plus clair, et ce en 10 minutes seulement par jour.