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Comment Méditer

Méditation Profonde en Silence…Pas Toujours Possible

Pour méditer, il est conseillé de trouver son espace de paix. Idéalement un espace au calme, loin des bruits de la rue et de la maison, où l’on pourrait plonger pleinement dans une méditation profonde. Mais, cela n’est pas toujours possible. Rue passante, voisin bruyant, manque d’espace constituent le quotidien de beaucoup d’entre vous. Comment faire alors pour bien méditer sans un minimum de silence?

Méditation profonde et bruit de mobylette

N., qui participe à l’école Méditer Aujourd’hui, a posé la question suivante:

« J’ai ré écouter la vidéo du premier jour et si j’ai bien trouvé mon endroit, j’ai toujours des soucis de bruits extérieurs (voiture, mobylette et j’en passe…) d’où ma question peut-on méditer avec un casque ? »

Boules-Quies

Il en effet possible d’utiliser un casque ou des boules Quies lorsque les bruits extérieurs sont trop envahissants. Puis, lorsque la capacité de concentration s’améliore, il est intéressant de méditer sans s’isoler du bruit. Car si au début, le bruit extérieur va créer de l’agitation en soi, il deviendra possible, avec la pratique, de ne plus y réagir.

Bouchons d’oreille ou pas?

Voilà une discussion, sur la méditation profonde en silence, que j’ai suivie sur un forum dédié à la méditation.

J’habite dans un quartier bruyant et avec des colocataires qui parfois discutent près de mon lieu de méditation. J’arrive à faire plus facilement une méditation profonde lorsque j’utilise des bouchons d’oreille. – Sean

Il est recommandé de trouver un espace isolé et au calme pour méditer. Mais si ce n’est pas possible, l’utilisation de bouchons d’oreille peut être une alternative. – Matthieu

Des bouchons d’oreilles ne sont pas une bonne idée. Tolérez le bruit du mieux que vous pouvez, et si vous ressentez que vous n’arrivez vraiment pas à vous concentrer, utilisez les bouchons, mais en dernier ressort. » – Crystal

J’ai utilisé des protections auditives lorsque j’ai commencé à méditer, et cela pendant un certain temps. J’étais facilement agité et un rien m’irritait. J’habitais dans un quartier où un immeuble était en travaux et mon voisin avait un oiseau qui n’arrêtait pas de crier.

Plus j’ai médité, et plus ma tolérance au bruit s’est améliorée, même lorsque des personnes discutaient pas loin de moi. Hier, je suis allé m’asseoir une demi-heure dans un parc pour méditer. Beaucoup d’enfants jouaient, il y avait des barbecues, des mouettes bruyantes, et malgré cela, je restais assis sans ressentir aucune forme d’agitation.

Le calme se trouve en soi et non pas à l’extérieur, mais l’on doit développer suffisamment de pratique pour pouvoir ressentir cela. Oui, vous pouvez utiliser des bouchons d’oreilles au début jusqu’au jour où vous ressentirez naturellement le besoin de vous en séparer. » – Dew

En conclusion, je dirais

– Essayer au mieux de trouver un espace et un moment au calme (quitte à modifier votre emploi du temps, à en parler à vos proches). Si ce n’est pas possible,

– Alterner les séances avec bouchons d’oreilles et sans. Les jours où vous vous sentez agité, utiliser un casque ou des bouchons d’oreille, pour ne pas être distrait davantage par les bruits extérieurs.

La pratique de la méditation est une exploration que l’on est seul à pouvoir faire. C’est donc à chacun d’essayer et de tester ce qui convient.

Je vous recommande également de lire Méditer yeux ouverts ou fermés?

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Communiquer Trouver Sa Voie

Enfin Pouvoir Communiquer Avec les Autres: La Touchante Histoire de Patrick

Pouvoir s’exprimer et communiquer est un élément essentiel à notre bien-être et à notre épanouissement. Ne pas pouvoir le faire nous prive d’une part importante de notre humanité.

Dans cette vidéo, vous allez découvrir la touchante histoire de Patrick, sourd de naissance, qui découvre, pour la première fois à 15 ans, la joie de pouvoir communiquer avec les autres.

J’ai fait la traduction de cet extrait du documentaire fait par Channel4.

C’est touchant lorsque Patrick (à 03:07) commence à réaliser ce qu’il est en train d’apprendre

L’être humain est un « animal social » qui a besoin de communiquer. La vie s’enrichit lorsque l’on peut exprimer notre sensibilité et notre vision du monde. Mais cela va au-delà des simples banalités que l’on échange à longueur de journée. Partager sa sensibilité nécessite d’aller chercher au fond de soi ce qui nous inspire et ce que l’on a envie de partager avec les autres.

Communiquer avec les autres ce que l’on a dans notre coeur

Contrairement à Patrick, la plupart d’entre nous possèdent de multiples moyens d’expression: la parole, l’écriture, les arts, les médias en ligne, etc. Il faut simplement prendre le temps de régulièrement replonger en soi pour redécouvrir ce que l’on veut vraiment communiquer. C’est grâce à cela que l’on pourra redécouvrir la joie, simple et profonde, de pouvoir exprimer ce que l’on a dans notre coeur.

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Bienfaits de la méditation Info

Le Syndrome du Bavard

Pris au piège face à une personne qui parle sans arrêt, il est souvent difficile de s’en sortir sans faire preuve d’impolitesse. Très souvent, ces bavards n’ont pas conscience de l’inconfort qu’il provoque chez leurs interlocuteurs. Ceci serait dû à un manque de stimulation de leur cerveau « intuitif » qui  se trouve dans l’hémisphère droit.

Qui n’a pas un jour dû faire face à un moulin à parole qu’il était impossible d’arrêter ou d’interrompre ? Si une personne a une tendance naturelle à parler sans écouter, à faire de long monologue sans se soucier de son interlocuteur, il se peut que l’hémisphère droit de son cerveau ne soit pas suffisamment stimulé.

Le docteur Patrick VERTISHEL, neurologue et co-auteur du Cerveau réconcilié (éd. Masson), note que l’hémisphère droit joue un rôle important dans la subtilité de la communication. Car si l’hémisphère gauche gère la production des mots, la syntaxe ou encore la bonne grammaire, l’hémisphère droit quant à lui permet à la personne de détecter les messages renvoyés par la gestuelle et les mots de l’interlocuteur. Il permet de moduler les intonations, mais également de comprendre les métaphores, l’humour, le second degré ou encore la poésie. Enfin, il permet de tenir compte des réactions de la personne en face, et d’adapter le propos en conséquence.

La personne ayant un hémisphère droit peu actif va souvent avoir un débit incontrôlé et elle ne va pas percevoir la perte d’intérêt ou l’impatience de son interlocuteur. De plus, son discours est souvent égocentrique. La personne bavarde risque également d’avoir une mauvaise évaluation du temps et peut parler pendant des heures si elle n’est pas interrompue.

Comment alors faire face à cette situation ?

Si vous avez vous-même tendance à beaucoup parler ou si vous connaissez une personne dans cette situation. Il est important de stimuler et renforcer l’hémisphère droit en le sollicitant à travers par exemple l’apprentissage à une activité qui stimule la créativité.

La méditation va également aider à rééquilibrer l’utilisation des hémisphères du cerveau et à stimuler davantage l’hémisphère droit. Selon le Dr Shanida Nataraja, neurologiste, la pratique de la méditation va installer un état de calme, diminuer le bavardage mental et activer de la sorte le cerveau droit.

Sources:  Cerveau et Psycho, n°22 / 2007 ; Mindfulnet.org

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Bienfaits de la méditation

La Méditation Pour les Entrepreneurs

La pratique de la méditation offre une aide précieuse aux entrepreneurs et aux entrepreneuses. Que ce soit pour la gestion du stress, la prise de décision ou la productivité, méditer va aider à mieux réussir ses projets.

Michael Jacobs est l’un des cofondateurs de l’application à succès SocialLink. Il a expliqué sur le site entrepreneur.com comment la méditation lui a permis de réussir après de nombreux échecs.

Voilà ce qu’il en dit:

jacobsComme beaucoup d’entrepreneurs à succès savent, le développement personnel est la fondation pour créer le business et le mode de vie qui vous convient. Si vous ne dépassez pas vos blocages inconscients, vous allez limiter votre évolution personnelle et professionnelle. Quel est le meilleur moyen pour se développer personnellement? La méditation.

Pour moi, la méditation a changé ma voie en tant qu’entrepreneur. Lorsque je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, je n’ai pas réussi à faire décoller mes projets malgré de nombreux essais. À chaque fois que j’essayais de faire fructifier une idée, j’approchais du succès jusqu’à un certain point, puis cela capotait. Durant cette période, je me suis senti perdu et déboussolé. Mais l’envie de construire quelque chose était toujours présente.

C’est ensuite durant un voyage en Inde que j’ai découvert les bienfaits de la méditation. En commençant à exercer, j’ai pris conscience des blocages qui m’empêchaient d’aller de l’avant. En réalisant cela, j’ai commencé par adresser ces peurs inconscientes pour les dépasser. Depuis que je médite, j’ai lancé de nombreuses affaires à succès et surtout je fais ce que j’aime et je vis la vie que j’ai choisi de vivre.

Vous pensez peut-être que « La méditation, c’est pour les moines et les hippies! ». En réalité, plus de personnes méditent qu’on pourrait le croire. Des personnes ayant eu un gros succès dans leur travail méditent régulièrement. Oprah Winfrey, Clint Eastwood, Katy Perry, Hugh Jackman en sont quelques exemples.

La raison pour laquelle ces personnes apprécient la méditation, c’est qu’elle permet de réduire le stress, de se libérer du trop-plein de pensées et d’offrir une perspective plus large de ce que l’on vit. En tan qu’entrepreneur, vous arrivez à transformer vos échecs en succès et à éliminer l’excédent de bagage mental, et cela fait toute la différence.

Source: entrepreneur.com et photo stockimages.

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Interview

Comment les huiles essentielles peuvent-elles vous aider à méditer?

Anne du blog Naturel Bien Être a généreusement accepté de répondre à mes questions. Elle explique, ci-dessous, les bienfaits des huiles essentielles dans la pratique de la méditation. Si vous avez des questions pour Anne, vous pourrez les poser dans la zone commentaire en fin d’article.

Qu’est-ce que l’utilisation des huiles essentielles a amélioré dans votre vie ?

Beaucoup de bien-être, une parenthèse dans un quotidien parfois bien rempli ! Elles m’aident à me relaxer tout en me donnant du tonus et de l’énergie. Ce qui a pour répercussion le maintien d’une certaine harmonie intérieure. Pris dans le tourbillon du quotidien, il est important de se créer des moments pour soi et de pouvoir sortir du tumulte. Les huiles essentielles me permettent de me détendre et de « décrocher ».

En fonction des besoins, je les utilise autant dans la recherche d’un effet calmant et relaxant ou au contraire tonifiant et stimulant. Les huiles essentielles ont la faculté d’intervenir sur mon humeur du moment. Les effets bénéfiques, relativement immédiats, se font ressentir tant sur le plan psychologique qu’émotionnel. Une façon de repartir à neuf en quelque sorte !

Je les utilise principalement en diffusion : juste quelques gouttes déposées sur un mouchoir suffisent à me détendre et me transporter dans un havre de calme. Diluées dans un bain aromatique ou en massage, les huiles essentielles possèdent aussi un extraordinaire potentiel.

Quelle huile essentielle recommandez-vous pour commencer à apaiser l’esprit sans l’assoupir ? Une huile essentielle que l’on pourrait utiliser avant sa séance de méditation ?

Parmi les huiles essentielles propices à la méditation, je citerai :

  • L’huile essentielle d’Encens Oliban. En favorisant l’abandon du mental, c’est l’huile essentielle méditative par excellence. La richesse apaisante et tonifiante de son arôme procure une source infinie de bien-être.
  • L’huile essentielle de Santal. Le santal est d’ailleurs très prisé en Inde et dans les sanctuaires bouddhiques pour accompagner les cérémonies méditatives. Ses pouvoirs sur le psychique sont communément reconnus. Il est réputé pour rendre l’esprit plus réceptif et ainsi élever la spiritualité.
  • L’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas est également intéressante en tant que rééquilibrant émotionnel. A la fois énergisante et sédative, elle aide à se recentrer. C’est donc un excellent moyen pour se relaxer tout en se tonifiant.
  • Enfin, l’huile essentielle de Cyprès aux effets profondément apaisants, rafraîchissants et stabilisants peut également être conseillée.

Le fait d’aimer ou non un parfum particulier est aussi un facteur à ne pas négliger dans le choix d’une huile essentielle. C’est d’ailleurs  pourquoi je vous en ai mentionné plusieurs !

L’huile essentielle qui vous sera la mieux adaptée est souvent celle dont vous préférez le parfum. L’aspect émotionnel joue un rôle important dans le bien-être. Il est donc capital d’exclure tous les parfums qui vous rebutent ou vous incommodent, même si par ailleurs leurs vertus sont reconnues. Quand l’arôme d’une huile vous déplaît, écartez-la, c’est tout simplement le signe qu’elle ne correspond pas à votre métabolisme particulier.

Il n’est pas rare de constater que différentes huiles ont des vertus convergentes. Vous pourrez donc tenir compte de cet élément pour choisir celle qui vous sera la plus plaisante. L’aromathérapie doit avant tout être un plaisir.

Quel est le meilleur moyen de la diffuser ?

Pour créer un climat olfactif agréable, personnellement, j’aime beaucoup cette méthode de diffusion toute simple qui consiste à déposer quelques gouttes d’huile essentielle sur un mouchoir que je garde près de moi. Une petite astuce en hiver consiste à le placer sur un radiateur. La chaleur douce favorisera la diffusion des molécules aromatiques. Attention toutefois à ce que l’huile essentielle ne soit pas en contact direct avec le radiateur pour éviter l’apparition de résidus collants.

Dans le cadre de la méditation, une autre façon de diffuser une huile essentielle consiste à utiliser un brûle-parfum. Quelques gouttes sont versées dans la coupe remplie d’eau du brûle-parfum. C’est la chaleur de la bougie qui va disperser les particules aromatiques. Cette technique de diffusion présente néanmoins l’inconvénient de chauffer les huiles essentielles et leur action s’en trouve alors diminuée. D’autre part, il vaut mieux éviter de le laisser sans surveillance.

Pour palier à ce désagrément, il existe des diffuseurs électriques. Ils sont plus onéreux, mais présentent l’avantage d’une diffusion optimale sans avoir besoin de chaleur, ni de surveillance. Le léger bruit de certains de ces appareils peut cependant présenter une certaine gêne lors d’une séance de méditation.

Y-a-t’il des précautions d’utilisation ?

Effectivement, les huiles essentielles sont des produits très concentrés qu’il faut utiliser avec certaines précautions. Ce n’est pas parce que ce sont des substances naturelles qu’elles sont inoffensives.

La demande en huile essentielles étant de plus en plus forte, la première des précautions que j’évoquerais, c’est tout d’abord de s’assurer de la qualité (100% naturelle et pure), de la provenance et de certaines indications telles que le nom botanique, l’organe producteur, la spécificité biochimique et le numéro du lot. Vous veillerez également à être attentif à la certification dans le cas d’acquisition d’une huile essentielle biologique. Une huile essentielle de qualité ne doit comporter aucune autre substance que celle de la plante.

Les conditions de stockage sont également un point à surveiller. Vous éviterez la lumière, l’air, le froid et la chaleur. Il faut savoir qu’une huile essentielle altérée perd toutes ses qualités.

Suivant votre état de santé, certaines huiles essentielles peuvent présenter une incompatibilité. La prudence s’impose également chez les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes (l’huile essentielle de cèdre dont je parle plus haut est à proscrire en cas de grossesse).

Je vous souhaite d’agréables moments de détente, de bien-être et d’harmonie.

anne le clancheBiographie

Pour Anne, savoir prendre soin de soi, est probablement une des compétences les plus précieuses. Avide de nouvelles connaissances, elle en est naturellement arrivée à créer le blog Naturel Bien Etre. Un lieu où elle partage le fruit de ses recherches et ses expériences.

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Apprendre à Relativiser Bienfaits de la méditation Podcast

Comment Moins Subir l’Influence de Nos Proches

Pourquoi sommes-nous si sensibles face aux regards de nos proches, et que faire pour nous libérer de cette influence qui souvent nous bride et nous empêche de nous épanouir.

P., 30 ans, vit en Asie du Sud-est depuis 3 ans. Il a récemment reçu la visite de son père et comme à chaque fois cela s’est mal passé. Son père, habituellement fort et autoritaire, s’est mis à pleurer. 
Cela a sapé le moral de P. et l’a rempli d’angoisse. P. considère son père comme quelqu’un de manipulateur et de mauvais. Il me dit que sa petite soeur et son frère ont coupé les ponts avec leur père, et il considère faire la même chose. Après le départ de son père, P. a perdu toute confiance en lui, il appréhende le futur et il a peur que sa copine l’abandonne malgré qu’elle lui a toujours offert support et réconfort.

Parents Toxiques?

P. comme beaucoup de personnes, restent très vulnérables face à leur proche. Et, c’est vrai que j’entends souvent des personnes me dirent qu’elles se sentent bien dans leur vie, mais qu’il suffit qu’elles se retrouvent en la présence d’un parent pour que les vielles peurs, les doutes, et la rancoeur, reviennent au gallo.

Pourquoi sommes-nous si sensibles face à nos proches?  En quoi cela risquet-il d’affecter notre épanouissement? Et comment faire pour devenir moins vulnérable sans pour autant rejeter l’autre?

Ce que vous allez découvrir dans ce dossier:

  • pourquoi avons-nous cette hypersensibilité  émotionnelle face à nos proches?
  • Comprendre les mécanismes de défense que l’on développe durant l’enfance
  • Comment ces mécanismes nous affectent en tant qu’adulte
  • Pourquoi la fuite n’est pas souhaitable
  • Comment se libérer des conditionnements liés à nos parents
  • Une méditation guidée au format audio à écouter

Hypersensibilité émotionnelle

Avez-vous remarqué qu’il y a des périodes dans votre vie, où tout semble se passer au mieux – vous êtes confiant et relativement satisfait de votre quotidien – et il suffit d’une discussion avec un proche pour vous faire ressentir un stress viscéral ? Il suffit que votre proche vous parle de ses problèmes, ou simplement vous pose des questions teintées de jugement, pour susciter en vous un malaise lié au passé. Et lorsque cela arrive, le premier ressenti que vous allez avoir c’est un besoin de retrait. 

Fuir l’inconfort émotionnel

Vous allez vouloir vous détacher émotionnellement de cette personne qui est en train de réveiller en vous un mal-être que vous n’avez plus envie de ressentir. Certaines personnes comme P. considère couper complètement les ponts, et d’autres, dans une moindre mesure, choisissent de limiter les rencontres avec la famille. Il se peut également que vous ressentiez de la colère et de l’agacement envers ce parent qui continue à se comporter comme il l’a toujours fait et qui ne semble pas réaliser que cela vous fait du mal.

Votre dilemme

Mais malgré votre besoin de retrait et votre agacement, vous ressentez envers cette personne (votre mère, votre père, ...) de l’amour et vous pouvez comprendre, en partie, son point de vue. Vous savez qu’elle porte elle-même son bagage émotionnel et qu’au fond d’elle, elle vous aime et préfère ne pas vous voir souffrir. Vous aimeriez lui offrir votre support, mais comment faire alors que vous êtes submergé par un mal-être (voir les manifestations du mal-être) et que vous n’avez qu’une envie, vous sortir de cet environnement pesant?

manifestation du mal-être

Le mal-être peut se manifester de plusieurs manières:

  • sensation d’oppression au niveau du plexus
  • boule à la gorge
  • la sensation de se vider de son énergie
  • sentiment de grande vulnérabilité (comme si quelque chose de terrible allait arrivé)
  • Tristesse et sentiment d’impuissance
  • Colère et ressentiment avec le coeur qui bat plus vite

Pour répondre à cette question, découvrons d’abord pourquoi nous avons cette hypersensibilité émotionnelle face à nos proches.

Proximité et stratégies de défense

Pour la plupart d’entre nous, l’enfance et l’adolescence se vivent dans une grande proximité avec nos parents et notre fratrie. Lorsqu’enfant vous êtes confronté au mal-être d’un parent (qui peut se manifester par son retrait, son impatience, ou pire, par de la violence verbale ou physique), vous ne pouvez pas physiquement fuir cet environnement chargé émotionnellement. La fuite doit alors se faire en soi, et c’est ainsi que l’enfant développe ses stratégies de défenses. 

Les stratégies de défense peuvent se traduire 

  • par un retrait (l’enfant passe du temps dans sa chambre, il  est peu communiquant) en espérant que cela le préserve du mal-être, 
  • par de l’agressivité où à travers la confrontation il va essayer de repousser son inconfort,
  • ou encore en étant conciliant pour désamorcer tout conflit et pour éviter d’exposer ses émotions.

Les conditionnements de l’enfance vous suivent à l’âge adulte

Ces différentes stratégies se mettent en place sur des années et se renforcent avec le temps. Le cerveau créé des automatismes qui permettent en un instant de monter un mur de défense dès lors que l’enfant ou l’adolescent se sent vulnérable. Ces conditionnements ne disparaissent pas à l’âge adulte. Et aujourd’hui, comme un vieux réflexe, le mécanisme de défense s’enclenche, sous le radar de votre conscience, lorsque vous vous retrouvez face aux critiques d’un proche ou face à sa souffrance.

Mais voilà, aujourd’hui, vous êtes un adulte avec votre libre arbitre. Vous n’êtes plus obligé de partager votre vie avec vos parents dans un espace restreint. Vos mécanismes de défense n’ont plus de raisons d’être. Et il est possible de se libérer de ses conditionnements.

Malgré cela, beaucoup de personnes préfèrent l’évitement (voir le rejet de leurs proches) plutôt que de devoir adresser leurs vieilles habitudes. Et cela se comprend, car c’est effectivement plus facile d’éviter la source de stress (la proximité de nos proches), que de chercher à dénouer nos profonds mécanismes de défense.

Mais le problème avec cette fuite est double.

1) Comme on l’a vu plus haut, la plupart d’entre nous ressentons de l’amour et de la compassion envers nos parents. Nous voulons leur bonheur ou du moins, nous voulons leur éviter de souffrir. Mais, il est difficile d’être présent et d’offrir un vrai soutien si nous nous fermons à eux pour nous protéger. De plus, cette fuite va créer des sentiments de culpabilité (« je n’en fais pas assez ») et du ressentiment.

2) Nos conditionnements du passé (mécanismes de défense) risquent de déborder sur les autres domaines de notre vie. Cela risque d’affecter nos relations de couple (on va adopter le même retrait face à la critique), notre relation à l’autorité (ce qui risque d’affecter notre travail), et globalement cela réduit la confiance en soi. La fuite n’est généralement pas la solution (parfois, elle est cependant inévitable: lire l’encadré « Après la rupture »). Elle vous privera de l’opportunité de vous libérer de vos vieux mécanismes de défense qui aujourd’hui vous limitent dans vos possibilités. Je vous invite au contraire à aller à la rencontre de vos conditionnements (ce qui changera automatiquement votre rapport à vos proches).

Après la rupture…

Il arrive parfois que la rupture soit inévitable. Votre parent est allé trop loin et vous décidez de couper entièrement les ponts. Ou bien il arrive qu’un parent décède nous laissant face à nos peurs. Comme le note la docteure Suzanne Forward, dans son livre Parents Toxiques, « la mort n’enlève rien au pouvoir des parents au contraire, bien souvent la déification est amplifiée. Au lieu de se libérer d’eux, les survivants restent prisonniers de leurs émotions. » Donc même s’il y a rupture définitive, il est possible et essentiel, de faire un travail pour se libérer de ses mécanismes de défense.

On va maintenant découvrir comment la méditation et les bonnes questions vont vous aider à dénouer ses habitudes de protection profondément ancrées en vous.

Se libérer de ses conditionnements

Il y a deux étapes à cela:

1) La première étape consiste à prendre conscience que ces conditionnements de défenses sont présents, et avoir la motivation de s’en libérer. La première partie de cet article a eu pour but de vous révéler pourquoi vous êtes si sensible face aux regards de vos proches, et de vous donner l’envie de faire un travail d’introspection pour vous libérer de vos vieux réflexes de défense. Comme on l’a vu, ce travail nécessite un effort, et vous pourrez le fournir seulement si vous avez bien intégré l’importance de se libérer de vos conditionnements pour votre bien-être et pour le bien-être de vos proches. Ensuite, vous allez pouvoir plonger en vous pour dénouer l’emprise de ces vieilles peurs qui aujourd’hui n’ont plus de raison d’être.

2) La seconde étape combine un travail de méditation et de questionnement pour se libérer de ses vieux conditionnements. Et c’est que l’on va découvrir plus en détail dans la suite de cet article.

Les mécanismes de défense

Comme nous l’avons vu précédemment, vos mécanismes de défense sont ancrés en vous. Pour les activer, il suffit de repenser à une situation délicate que vous avez avec votre parent. Pensez-y pendant 2, 3 minutes, et vous verrez votre état intérieur changer. Cela peut même rapidement se ressentir dans votre corps (sentiment d’oppression par exemple).

Une des particularités des mécanismes de défense c’est que cela inhibe notre réflexion, notre créativité et notre aptitude à communiquer. Pourquoi? Parce que pour le cerveau, lorsque ces mécanismes de défense sont enclenchés, nous sommes potentiellement en danger, et la priorité est la survie. Le cerveau va alors favoriser ses parties profondes et instinctives (cerveau limbique) au détriment des fonctions cognitives supérieures (créativité, réflexion) qui elles sont trop gourmandes en énergie.

On comprend mieux maintenant pourquoi réfléchir à un problème va généralement créer plus de confusion et d’émotions désagréables. Car cela active de plus en plus fortement nos mécanismes de défense. Et vous avez certainement expérimenté cela: vous pensez et repensez sans arrêt à un problème et au lieu de trouver de l’apaisement, vous augmentez le malaise en vous.

Pour se libérer de ses conditionnements, il va falloir emprunter un autre chemin: celui de l’apaisement d’abord puis de la réflexion ensuite.

Méditer pour faire la paix en soi

L’un des effets de la méditation, c’est qu’elle permet à notre physiologie de passer d’un état de stress à un état de sécurité. En calmant le flot des pensées, on arrête d’alimenter le feu de nos émotions, et on va pouvoir graduellement glisser dans un état de calme et de paix.

Une fois dans cet état, vous allez pouvoir regarder avec plus de lucidité votre situation avec votre proche. Vous allez aussi sentir venir les mécanismes de défense. Puis lorsque ces derniers commencent à prendre possession de votre état, vous pourrez ramener l’attention sur le présent, et vous réinstaller dans un sentiment de paix.

Ce va-et-vient entre méditation et réflexion va permettre de neutraliser nos inquiétudes et nos peurs.

Fragmenter nos mécanismes de défense.

Au lieu de ressentir un mal-être général (au niveau du mental et du corps), vous allez ressentir plus précisément ce qui se passe en vous lorsque le mur de protection s’élève. Par exemple, le fait de réfléchir au problème de votre mère va surtout se ressentir comme une tristesse au niveau du coeur. À cela va s’ajouter des pensées liées à la peur de manquer (finance), etc..

Le fait de voir plus précisément ce qui se passe en vous va permettre de plus facilement neutraliser ces inquiétudes et ces peurs profondes qui vous portez en vous. Par neutraliser, j’entends ramener un état de calme face à une situation donnée ou à une pensée.

Méditation guidée

Faites cet exercice avec moi

Installez-vous confortablement. Si vous êtes sur une chaise, posez les pieds bien à plat sur le sol. Les mains sont posées sur les cuisses. Amenez maintenant votre attention sur la respiration. R ssentez le mouvement de l’air qui glisse dans les narines à l’inspiration, et ressentez le relâchement des épaules à l’expiration. Suivez pendant plusieurs cycles, le mouvement de la respiration.Maintenant que vous êtes installé dans votre corps et présent à vos sensations, amenez votre attention sur le parent qui vous préoccupe en ce moment.Inspirez, et ressentez le calme s’installer en vous. Expirez et laissez aller.
On va maintenant amener à notre attention quelques affirmations à propos de cette personne.
« Je sais que ….. (remplacer par « maman », ou le prénom de la personne) …. est en ce moment même affairé à son quotidien. Elle avance dans sa vie avec ses pensées et ses émotions. Elle a son bagage de soucis et comme toute personne sensible, elle en souffre. Elle a aussi des moments de joies et de légèreté où elle ne semble plus se préoccuper de ses soucis.

Ramenez maintenant votre attention sur la respiration. La respiration prend place d’elle-même sans effort. Juste, observez la succession des inspirations et des expirations. Sentez le ventre qui se gonfle légèrement avec l’inspiration. P rmettez au visage de se détendre avec l’expiration. J inspire et en expirant le front se relâche. J’inspire…. j’expire et la mâchoire se détend.

Je réalise maintenant que malgré la souffrance de cette personne, je peux être là rempli de vie et de vitalité. J’inspire et je remplis ma poitrine, j’expire et je permets au cou et aux épaules de se relâcher.

Je suis content d’avoir pris le temps de me recentrer, car cela m’a fait du bien et je me sens plus détendu.

Cette méditation arrive sur sa fin.Approfondissez l’inspiration. Pendant trois inspirations. Amanez votre attention sur la pièce autour de vous, sur les bruits dans votre environnement, puis lorsque vous serez prêt, ouvrez les yeux avec une expiration.

Merci.

Cette petite méditation a pour but de vous familiariser avec, ce va-et-vient entre état de calme et celui d’inquiétude. Tout en douceur, cela permet de déconditionner vos mécanismes de défense. Si pendant longtemps Proximité parent (ou penser aux parents) = réflexe de défense = malaise + mal-être = réaction de fuite = culpabilité et/ou ressentiment

vous pouvez maintenant désassocier parent et réflexe de défense.

En méditant sur cela, comme l’on vient de faire, vous allez apprendre par l’expérience que penser aux parents n’est pas associé à un danger. Vous allez détourner le mur de protection, voir ses mécanismes, et les désamorcer.

Comment savoir si vous avez réussi?

Lorsque l’on se libère d’un mécanisme de défense envers une personne qui est proche, on va ressentir:

  • Un sentiment de mieux-être sans raison extérieure
  • Plus d’énergie et de vitalité
  • Plus de confiance et l’envie d’aller davantage vers les autres
  • Plus de compassion et d’amour envers nos proches

Un chemin parfois ardu et mini-cours sur 3 jours

Bien entendu, les rapports aux parents sont souvent composés de plusieurs couches de mécanismes de défense, et il est important d’adresser chacune de ses inquiétudes. C’est pourquoi je suis en ce moment en train de travailler sur une série de méditations guidées pour vous aider à adresser les multiples facettes de vos rapports avec vos proches: comment gérer la souffrance d’un parent, comment dépasser le sentiment de culpabilité, comment faire face au ressentiment, comment se libérer du statut de victime, comment gérer la critique, etc.

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Exercice de Relaxation Posture de Yoga

Yoga Égyptien

Découvrez cet exercice de yoga égyptien qui intègre mouvement en respiration. Il aide à approfondir la respiration et contribue à installer une bonne posture verticale.

Exercice de yoga égyptien « l’envol de l’aigle »

Quelques mots sur le yoga égyptien

Selon Xavier Houssin et Sylvie Lemelin, professeurs à l’Institut International de Yoga, « Le yoga égyptien comporte des postures identiques à celles qui nous viennent de l’Inde tels le lotus, le cobra royal, le pont, la charrue. Il présente toutefois toute une variété de postures qui lui sont propres et qui se caractérisent par leur verticalité, leurs qualités rééducatrices de l’axe vertébral ainsi que par le développement de la concentration. »

Ce yoga se pratique en parfaite complémentarité avec d’autres formes de Yoga et avec la méditation.

Source: Le yoga égyptien: une pratique millénaire pour l’Homme d’aujourd’hui. Et merci à Josiane Delaporte-Digard de m’avoir fait découvrir cet exercice.

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La Pleine Conscience

5 Leçons de Pleine Conscience

1. Soyez là où vous êtes

Quand vous prenez une douche, vérifiez que vous êtes bien dans la douche. Il se peut que vous soyez déjà à une réunion de travail. Peut-être même que la réunion entière est dans la douche avec vous.

2. S’installer dans son corps

Que diriez-vous de vous installer dans votre corps avec la sensation d’être simplement en vie, l’espace d’un instant, ou cinq minutes à la fin de la journée; de rester étendu sur le lit, voire assis à ne rien faire, le soir ou au lever du jour, avant même que vous ne sortiez du lit?

3.Accepter ce qui est

Acceptation ne signifie pas, quels que soient les efforts d’imagination qu’on déploie, résignation passive. Bien au contraire, il faut énormément de courage et de motivation pour accepter ce qui est – en particulier quand ce n’est pas à notre goût – et pour travailler le plus consciemment et le plus efficacement possible sur notre situation, avec les ressources à notre disposition, pour établir des liens de sagesse avec ce qui est – ce qui peut signifier, à un moment donné, atténuer, guérir, rediriger ou changer ce qui peut être changé.

4. S’entendre penser

Lorsqu’on commence à s’ouvrir au calme et au silence, on est stupéfait d’entendre uniquement ses propres pensées, qui peuvent être plus bruyantes, plus dérangeantes et plus distrayantes que tout bruit extérieur.

5. Arriver à accepter

Guérir, c’est arriver à accepter les choses telles qu’elles sont, plutôt que de s’acharner à vouloir qu’elles soient telles qu’elles étaient, ou telles que l’on voudrait qu’elles soient pour se sentir en sécurité ou pour que les choses se passent à notre manière.

Et une dernière pour le plaisir

Se souvenir

S’accueillir chez soi est avant tout une question de souvenir, de reconquête de ce que nous sommes déjà et que nous méconnaissons depuis trop longtemps, parce que nous avons été emportés – en apparence seulement – de plus en plus loin de chez nous, bien que jamais plus loin que ce souffle et ce moment.

Ces leçons sont tirées de Méditer, 108 leçons de pleine conscience, de Jon Kabat-Zinn aux éditions Marabout.

Lire aussi Les Origines de la Pleine Conscience.

Un autre livre que je vous recommande: Traces de Lumière de Faouzy Skali.

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Comment Lutter Contre la Fatigue?

La clef pour lutter contre la fatigue est d’apprendre à se reposer. Cela peut paraître simple, mais l’on sous-estime souvent les effets bénéfiques de quelques minutes de repos à travers sa journée. Se reposer efficacement est un art que trop de personnes ont oublié. Lionel Vernois, devenu expert du repos, nous donne des conseils pratiques pour apprendre à mieux récupérer tout au long de sa journée. Après avoir écouté cette entrevue, vous n’aurez qu’une envie, redécouvrir les bienfaits d’une courte sieste.

Comment Lutter Contre la Fatigue avec Lionel

Dans cette interview, vous allez découvrir

– Comment Lionel a réussi à dépasser la sévère fatigue dont il souffrait à cause d’une maladie auto-immune.

– Les erreurs à éviter pour réussir sa sieste.

– Pourquoi il faut éviter de faire des siestes de plus de 20 minutes.

– Comment gagner plusieurs heures en fin de journée.

– Et beaucoup d’autres conseils pour lutter contre la fatigue en réapprenant à bien se reposer.

Voir Comment Lutter Contre la Fatigue? sur YouTube.

Si vous avez des questions pour Lionel, vous pouvez les poser dans la zone commentaire ci dessous.

LionelLionel Vernois a plusieurs casquettes: chercheur en physique (Docteur de l’INSA), entrepreneur, certifié en Hypnose Ericksonienne, et papa des deux jeunes enfants! Il a créé le blog nos-projets-personnels.com pour partager ses idées et les enrichir en interagissant avec ses lecteurs.

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Être Positif: 3 Étapes pour Intérioriser le Positif

Les regrets du passé et les soucis du futur accaparent une bonne partie de l’attention. On pense à tout ce que l’on a à faire, et on s’agace de tout ce que l’on n’a pas pu faire. Si ces sentiments font partie du quotidien de la plupart d’entre nous, il est possible de les remplacer graduellement par des sentiments d’appréciation et de bien-être. Au lieu d’être régulièrement en mode stress, il est possible de s’installer dans un état positif, sans pour autant perdre la lucidité face aux demandes du quotidien. Voilà en 3 étapes comment intérioriser et faire grandir le sentiment de bien-être.

Être positif en 3 étapes

1. Transformer les faits positifs en expériences positives

De bonnes choses arrivent tous les jours autour de nous, mais cela passe souvent sous le radar de notre attention. Et même, lorsque l’on a conscience d’un évènement positif, on ne l’intègre généralement pas à notre ressenti. Une personne peut nous rendre service, on finalise un projet, on fait une bonne séance de sport et … on laisse passer ces évènements sans vraiment en ressentir les bienfaits. La première étape consiste donc à activement rechercher les bonnes choses de la journée, même les petites choses: le sourire d’un enfant, le support d’un proche, la douceur du soleil, un bon plat, une belle musique, un souvenir agréable, etc. Amenez toute votre attention sur cet évènement agréable, puis plongez pleinement dedans.

2. Plongez dans ce sentiment positif

Une fois que vous avez amené votre attention sur un évènement agréable, restez-y! Gardez l’attention dessus pendant 5, 10 mêmes 20 secondes. Plus longtemps vous maintenez votre attention sur cet évènement, plus vous ressentirez des émotions agréables, plus vous stimulerez certaines neurones et renforcerez leurs connexions, et la plus forte sera la mémoire de ce sentiment  (Etude Lewis 2005).

Par exemple, si vous repensez à une interaction agréable que vous avez eue avec une personne qui vous est chère (une discussion, une étreinte), gardez vos pensées dessus. Observez également vos émotions et les sensations au niveau du corps comme une chaleur réconfortante au niveau de la poitrine.

SOLEIL pratiquerlameditation SOPHIE KA VISUELLE

En vous focalisant sur vos émotions et sur les ressentis au niveau du corps, vous allez créer de la dopamine. Cette hormone permet de plus facilement garder l’attention sur une expérience agréable et renforce les connexions nerveuses associées au sentiment positif. À chaque fois que vous plongez dans un sentiment positif, vous renforcez votre capacité à vous sentir bien.

Enfin, soyez pleinement présent.

3. Soyez pleinement présent

Cette étape consiste à simplement être présent. Une fois que vous avez plongé dans le sentiment de bien-être, ressentez le mouvement du souffle. Vous n’avez plus besoin de maintenir votre attention sur le souvenir agréable. Débranchez le mental, et restez là présent aux sensations du corps. 

Un enfer du paradis

Cet exercice en 3 étapes est aussi simple qu’il est efficace. Notre attitude (négative ou positive) est le résultat de là où l’on met notre attention. Si on se focalise sur le stress et les contraintes du quotidien, on apprend à notre cerveau à se concentrer sur le négatif, et il devient très bon dans cela. Si au contraire, on se concentre au quotidien sur le positif, notre cerveau apprendra à mieux reconnaître les bonnes choses de notre vie, et l’effet secondaire c’est que l’on sera bien plus souvent heureux qu’insatisfait. 

Un enseignant m’a dit un jour qu’on peut faire un paradis de l’enfer, et un enfer du paradis selon notre perception du monde. Je ne peux pas changer le monde, mais je peux choisir de me focaliser sur les bonnes choses autour de moi. Depuis que je le fais, je suis bluffé par l’abondance de bienfaits que le monde m’offre au quotidien. 

Est-ce que vous vous concentrez plus souvent sur le négatif ou sur le positif de votre vie?

Sources: Buddha’s Brain, ed. New Harpinger ; illustration par Sophie Ka Visuelle.