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Sortir de Sa Zone de Confort

Découvrez dans cette vidéo, l’histoire de Brian Little et comment il a fait pour sortir de sa zone de confort.

Vous allez y découvrir les facteurs qui nous poussent à élargir notre zone de confort et ceux qui la limitent..

Zone de Confort

Zone de Confort sur YouTube

J’aimerais vous demander maintenant si vous le voulez bien de partager dans la zone commentaire quelle est la dernière fois que vous avez dépassé votre zone de confort car vous aviez une bonne raison de le faire, et qu’est ce que vous avez ressenti après l’avoir fait.

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Méditation Introspective Reprendre Confiance en Soi

Le Pouvoir Caché des Introvertis (Vidéo)

Comment briller en société lorsque l’on est introverti ?

Dans cette vidéo nous allons

– Explorer le trait de caractère introverti.

– Parler extraversion et introversion.

– Parler des comportements qui sabotent l’introverti.

– Découvrir ce qu’un(e) introverti(e) doit absolument faire pour avoir une vie sociale plus facile et plus épanouie.

Lien youtube:  vidéo introverti.

Question : qu’avez-vous surtout retenu de cette vidéo ? Merci de participer en postant un commentaire.

Complément: questionnaire introverti

Blog sur les introvertis: Un Monde Pour Les Introvertis

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Bien-être Physique Bienfaits de la méditation Podcast

Les 3 Mythes Concernant Une Bonne Santé

Dans ce podcast vous allez découvrir les 3 mythes concernant la santé. On va voir comment ces 3 croyances contribuent à une vie où l’on ne va pas exprimer notre plein potentiel. Et vous allez découvrir ce que la science nous apprend sur comment améliorer la santé.

Pour écouter et télécharger ce podcast sur itunes: cliquez ici

Mythe 1 : Être en bonne santé = ne pas avoir de symptômes ou de maladies

Réalité : La santé ne se limite pas à l’absence de symptôme.

Mythe 2 : Avoir des symptômes = être en mauvaise santé

Réalité : Les symptômes sont la plupart du temps une réaction saine du corps invitant au changement.

Mythe 3 : On améliore la santé à l’aide des médicaments

Réalité : C’est uniquement à travers des actions proactives que l’on va améliorer notre santé, et non pas en prenant des médicaments.

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Participez :

Dans la zone commentaire, notez quel changement vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui pour améliorer votre santé.

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Sources et références

Harvard School of Public Health (lien)

Neurology April 12, 2005 vol. 64 no. 7 E25-E27 (lien)

OMS Europe : benefits of a balanced diet (lien)

Albert Einstein College of Medicine in New York, Medical News Today (lien)

Jon Kabat-Zinn sur Wikipedia (lien)

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Bienfaits de la méditation

Le Corps et le Mental, Sont-ils Séparables ?

La méditation est attrayante pour ses bienfaits sur le mental et l’émotionnel. Mais ce qui est intéressant, et moins connu, c’est l’effet bénéfique de la méditation sur la santé. En effet, on ne peut pas transformer le mental sans affecter le corps. Découvrons ce que la science nous apprend sur l’intime relation entre corps et esprit, et comment cela nous affecte au quotidien.

Vous avez dit maladie psychosomatique ?

« Mon mal-être physique est d’origine psychologique ». Cette affirmation aurait été accueillie avec beaucoup de scepticisme, voire de moqueries, il y a seulement cinquante ans. Depuis les découvertes de Pasteur et de Koch, le monde médical a longtemps cru que les maladies avaient principalement pour cause un facteur externe (virus, bactérie…) qu’il suffisait de neutraliser à l’aide de la chimie.


Bactéries à l'origine de la tuberculose
Bactéries à l’origine de la tuberculose
Agents Pathogènes

Louis Pasteur découvrit, en 1854, le rôle des micro-organismes. L’Allemand Robert Koch identifia, en 1874, la bactérie associée à l’anthrax chez les moutons. Plus tard, il découvrira que la tuberculose et le choléra sont, chacun, associés à une bactérie spécifique. À la suite de ces découvertes, la médecine cherchera à identifier un micro-organisme pour chaque maladie, et à créer des médicaments capables de contrecarrer l’agent externe.


Si la distinction entre corps et mental trouve son origine chez les Grecs, c’est René Descartes, mathématicien et philosophe, qui aura probablement le plus influencé la culture occidentale sur cette notion. Selon Descartes, le corps fonctionne par des mécanismes autonomes qui sont animés par l’esprit animal. L’âme, quant à elle, reste une entité distincte du corps qui entre en contact avec ce dernier à travers la glande pinéale*. Lorsque l’âme devient consciente de l’esprit animal cela crée la sensation, le corps affectant l’âme. Une action volontaire apparaît lorsque l’âme initie la circulation de l’esprit animal. Dans ce cas, c’est l’âme qui affecte le corps. Si les écrits de Descartes proposent une relation entre corps et âme, le philosophe limite la localisation de l’âme au cerveau (1). Le corps devient la partie animale et la tête, le mental, la partie esprit. Cette théorie de la séparation, spécificité de la culture occidentale, va longtemps affecter la médecine et son approche de la santé.

Aujourd’hui, cependant, les choses changent. Il est en effet de plus en plus admis que l’environnement, l’hygiène de vie ainsi que la disposition mentale d’une personne déterminent son niveau de santé. L’expérience individuelle, mais aussi la science, tendent à confirmer cela.

Lorsque la pensée guérit

La recherche médicale propose une abondance d’études démontrant indirectement l’impact de notre mental sur la maladie. Pour cela, il suffit d’observer ce que l’on nomme l’effet placebo (lire l’encadré), quand une personne,

maladies psychosomatique
Le fonctionnement du corps reflète notre état d’esprit.

croyant recevoir un traitement actif alors qu’on lui donne, par exemple, une pilule remplie d’eau, va observer une amélioration de la condition traitée. En d’autres termes, c’est souvent la croyance d’être soigné qui crée la guérison, indépendamment du produit utilisé. Le docteur Herbert Benson, auteur de Timeless Healing (2) a étudié de près la répercussion des pensées sur la biologie du corps. Dans son livre, il en donne un exemple frappant. Une étude, effectuée par Dr Steward Wolf, a porté sur des femmes enceintes souffrant de nausées. Les chercheurs ont mesuré les contractions associées à la nausée et aux vomissements à l’aide de récepteurs que les femmes ont absorbés. Les patientes ont reçu un traitement qui, leur a-t-on dit, devait soulager leur problème. En réalité, on leur a donné du sirop d’ipéca, un produit à l’effet opposé. En effet, le sirop d’ipéca est un émétique. Couramment utilisé lors d’empoisonnement accidentel, il contient une substance qui induit le vomissement. Étonnamment, dans notre cas, les nausées et les vomissements ont cessé et les contractions sont redevenues normales. Croyant recevoir un médicament bénéfique, les femmes enceintes ont inversé l’impact d’un produit très actif.

L’effet placebo ne se limite pas seulement aux médicaments. Un rapport effectué par la clinique MAYO (3), révèle également l’influence de l’attitude du médecin. En effet, un patient réagit mieux à un produit prescrit par un docteur chaleureux et confiant, qu’au même produit proposé par un docteur distant et peu communicatif.


L’effet placebo – Guérir pour plaire

Placebo vient du latinje plairai, sous-entendu : « je ferai plaisir à qui me soigne ». L’effet placebo est le résultat d’une mesure thérapeutique sans rapport logique avec la maladie, mais agissant si le sujet pense recevoir un traitement actif. Ce concept, utilisé principalement dans le cadre de la recherche, permet de déterminer le « réel » effet d’un médicament ou d’une thérapie par rapport à l’effet associé uniquement à l’autosuggestion. Mais, au-delà de cette utilité pratique, l’effet placebo révèle que le corps est capable de s’autoréguler lorsqu’une personne se trouve dans une certaine disposition mentale et émotionnelle. Des chercheurs en neurologie ont noté que « l’étude de l’effet placebo tend également à démontrer comment le contexte des croyances et des valeurs affectent le fonctionnement du cerveau et, par extension, la santé physique et mentale. »

(Benedetti F, Mayberg HS, Wager TD, et al : « Neurobiological mechanisms of the placebo effect. » The Journal of Neuroscience 2005 ; 25 (45) : 10390.)


« Se rendre malade »

Si nos croyances peuvent affecter notre guérison, il semble qu’elles jouent également un rôle dans notre susceptibilité à tomber malade ? C’est ce que l’on appelle parfois l’effet nocebo. Une intéressante observation a été faite dans un centre d’étude du cœur. Une femme, croyant être sujette à un problème cardio-vasculaire, présente 4 fois plus de chance de mourir d’un problème cardiaque qu’une femme ayant les mêmes facteurs de risque, mais ne pensant pas être exposée à ce type de condition (4). Cela peut alors expliquer pourquoi, au-delà des prédispositions génétiques, une personne ayant un parent souffrant d’un mal particulier présente un plus grand risque de développer la même pathologie.

Lorsque le corps agit sur le mental

Si nos croyances conditionnent notre physiologie, inversement, le corps agit sur le mental et les émotions. Une étude comparative a révélé que la pratique de la course à pied s’avérait plus efficace qu’un antidépresseur dans le traitement de la dépression (5). De plus, certaines approches corporelles de la santé présentent non seulement des bénéfices pour le corps mais aussi, semble-t-il, pour le mental.

Ces observations mènent à la conclusion que le corps et le mental ne sont pas séparés. Ils semblent ne former qu’une seule et même entité, appelée bodymind**, agissant simultanément l’un sur l’autre.


Les molécules d’émotions
Candace Pert est l'auteur du livre à succès "Molecules of Emotion".
Candace Pert est l’auteur du livre à succès « Molecules of Emotion ».

Candace PERT, PhD, neuroscientifique et pharmacologiste, est connue pour sa découverte, en 1970, des récepteurs d’opiacé dans le cerveau. Ces dernières années, ses recherches l’ont conduite à une nouvelle compréhension de la relation entre corps et mental. En effet, le Dr Pert souligne que l’esprit ne semble pas, comme on pouvait le croire, se limiter au cerveau. Elle note que les émotions forment un pont entre corps et esprit. Ces émotions amènent le cerveau, mais aussi l’estomac, les glandes, les muscles et les principaux organes, à sécréter des hormones appelées neuropeptides : les molécules d’émotions. Ces peptides vont ensuite affecter la biologie de l’organisme. Pour Candace Pert, il n’y a pas de séparation entre le corps et l’esprit. Lorsqu’on lui demande l’implication de sa découverte, elle recommande un équilibre quotidien en combinant, par exemple, la méditation et la pratique d’un sport.

Molecules of Emotions, C. PERT, Scribner Book Company.


Face à ces diverses observations, les bienfaits d’une approche globale de la personne apparaissent comme évidents. Le praticien de santé ne peut s’adresser à un mal particulier, sans prendre en compte la personne et son contexte de vie. Similairement, l’individu prend conscience que sa santé tient aussi de sa responsabilité, et qu’il peut agir pour la renforcer. Le corps et l’esprit forment un tout qui ne peut s’épanouir que lorsque l’individu intègre, dans son quotidien, des gestes qui nourrissent le corps comme l’esprit.

Méditer régulièrement sera donc non seulement bénéfique pour reposer l’esprit, cela contribuera à améliorer votre santé physique.

Avez-vous expérimenté la relation entre corps et mental. Par exemple, comment se manifeste le stress chez vous ? Ou bien, avez-vous remarqué un changement dans votre santé physique ou votre vitalité grâce à la méditation ? Merci de partager votre expérience dans la zone commentaire.


Notes et références

Article de M. Hammour initialement publié dans Vitalité et Bien-être, N°4, Sept./Oct. 2006

Graphisme: Fabrice Marziale.

(1) Wozniak Robert H., “Mind and Body : René Descartes to William James”, National Library of Medicine et the American Psychological Association, Washington, 1992.

(2) Timeless healing, Herbert Benson, M.D, Editions Fireside.

(3) Placebo effect : harnessing your mind’s power to heal. Science Daily, 2003.

(4) Voelker Rebecca, “Nocebos Contribute to a Host of Ills.”, Journal of the American Medical Association, 275 N° 5, 1996.

(5) Babyak M. et al, “Exercice treatment for major depression : Maintenance and therapeutic benefit at 10 months”, Psychosomatic Medecine, vol. 62 (5), 2000.

* La glande pinéale est une glande endocrine qui se trouve derrière le front. Elle sécrète la mélatonine lorsqu’il fait sombre permettant l’endormissement. Étant la seule partie du cerveau au centre et, autrefois, pensée (inexactement) comme spécifique à l’homme, Descartes a choisi cette partie du corps comme siège de l’âme.

** Le terme Bodymind (corps/esprit) est de plus en plus utilisé dans la littérature, concernant le développement personnel, mais aussi par certains scientifiques, telle la chercheuse Candace PERT qui a découvert les neuropeptides, les « molécules d’émotions ».

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Apprendre à Méditer

Combien de Temps pour Apprendre à Méditer ?

Lorsqu’on commence à s’intéresser à la pratique de la méditation, on va souvent se poser ces 3 questions : combien faut-il de temps pour apprendre à méditer ? Combien de temps doit durer une séance ? et combien faut-il de temps pour commencer à ressentir les bienfaits ? Je vais essayer de répondre à ces 3 questions.

Combien de temps faut-il pour apprendre à méditer ?

Selon ce que l’on entend par méditer la réponse va différer. Si méditer veut dire ressentir le moment présent, la notion de temps disparaît. En effet, chaque instant que nous vivons se déroule dans le moment présent. Basculer notre attention vers l’instant présent ne nécessite pas de temps, c’est un acte immédiat. Eckhart Tolle, qui est l’auteur du Moment  Présent, insiste sur ce fait : on n’a pas besoin de temps pour vivre le moment présent. Dès vos premières séances de méditation, vous allez ressentir ces moments (mêmes courts) de présence et de pleine conscience.

josh-kaufman-01Ensuite, si par méditer on entend être capable de maintenir cet état de présence, cela va nécessiter un entraînement qui va se dérouler sur le temps. Un important obstacle à ressentir le moment présent est le bavardage mental. La tendance à continuellement réfléchir étant fortement développée chez la femme et l’homme modernes, il va falloir réapprendre à observer silencieusement ce qui est. Comme pour tout apprentissage, cela nécessite de la répétition sur une certaine période de temps. Combien de temps faut-il pour s’entraîner ? Cela dépend de chacun. Mais Josh Kaufman, auteur et enseignant spécialisé dans l’acquisition de nouvelles compétences, note qu’il faut moyenne 20 heures pour intégrer un nouveau  savoir-faire (ou savoir-être). Si l’on y travaille 30 minutes par jour cela correspond à 6 semaines. Josh Kaufman ajoute que le début est le plus dur, car l’on n’est pas sûr de pratiquer correctement ce qui peut rapidement devenir frustrant et décourageant. Mais si l’on persiste à travers ce premier obstacle, la courbe d’apprentissage augmente rapidement durant ces premières 20 heures. Ensuite, il s’agit d’approfondir et de graduellement améliorer la qualité de sa pratique, et cela c’est vrai se fait sur le long terme.

Pour résumer la réponse à la première question, ressentir le moment présent est instantané si l’on est guidé correctement, et il faut en général 4 à 8 semaines pour apprendre à focaliser son attention pendant la durée de sa séance de méditation. Au vu des nombreux bienfaits associés à cette pratique, investir 20 à 30 minutes par jour pendant un peu plus d’un mois pour apprendre à méditer en vaut largement l’effort. Découvrons maintenant comment bien de temps méditer ?

Combien de temps doit durer une séance de méditation lorsqu’on débute ?

Concernant la durée d’une séance, la voie du milieu semble être la meilleure à suivre. « Méditez suffisamment longtemps pour progresser, mais n’exagérez pas » note Bhante Gunaratana, auteur et moine bouddhiste. Commencer par des séances de 10-15 minutes est un bon début. Initialement, il est difficile de rester plus longtemps, car la posture immobile peut devenir vite inconfortable et la concentration n’est pas encore entraînée.

En progressant, vous allez pouvoir graduellement méditer plus longtemps. Généralement au bout d’une année de pratique régulière, une personne devient capable de s’asseoir sans trop de mal pendant une heure complète.

apprendre meditationIl est à noter que la pratique de la méditation n’est pas une forme d’ascétisme. Ressentir et dépasser la douleur n’est pas le but de la méditation. Développer la pleine conscience l’est. Il est vrai que certaines douleurs sont inévitables, surtout au niveau des jambes let parfois du dos lorsque l’on médite en posture birmane ou en demi-lotus. Cependant, ne vous forcez pas à souffrir une douleur importante juste pour pouvoir méditer plus longtemps. Surtout au début de votre pratique, travaillez avec vos limites et progressez à votre propre rythme.

Il est utile de décider de la durée minimum de votre méditation avant de commencer. Autrement, vous risquez d’interrompre votre séance dès le premier inconfort. Utiliser un minuteur pour éviter de regarder votre montre. Même si l’on décide d’un minimum, il y aura des jours où cela sera difficile de s’y tenir (fatigue physique, forte agitation mentale). Dans ce cas, faites comme même votre séance même si elle sera plus courte qu’à l’habituel. Parfois, même 10 minutes de méditation peuvent suffire à nous ressourcer.

Combien de temps méditer avant d’en ressentir les bienfaits

La durée pour ressentir les bienfaits concorde avec celle pour apprendre à méditer : 4 à 8 semaines. La plupart des études scientifiques qui ont porté sur la méditation ont révélé des changements physiologiques/ émotionnels/ comportementaux au bout de 6 semaines de pratique en moyenne.

apprendre a mediter-01Une importante méta-analyse (évaluation de 64 études scientifiques ayant portées sur la méditation de pleine conscience) publiée dans le Journal of Psychomatic Research a conclu que 6 semaines (durée moyenne : certaines études ont utilisé un programme de 4 semaines, d’autres de 8 voir 10 semaines) de pratiques de la méditation permettaient une amélioration dans de nombreux aspects de la vie. D’un point de vue mental/émotionnel, les personnes qui ont médité ont vu une amélioration de leur moral (moins de dépression), une diminution de l’anxiété, une meilleure aptitude à gérer les difficultés, et un plus grand équilibre affectif. Au niveau physique, méditer était corrélé avec une diminution des symptômes chroniques, et une diminution des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire (hypertension).

Il est à noter que les premiers bienfaits peuvent se faire ressentir au bout de 2 semaines parfois même dans la première semaine de pratique. Cela va dépendre de chacun, mais ce qu’il faut retenir c’est que l’effort initial sera relativement rapidement récompensé.

Ces durées (pour apprendre et pour ressentir les bienfaits) devraient vous encourager à commencer. Car même si les débuts peuvent être difficiles, surtout si l’on a un mental très actif, passé ce cap initial, les premiers bienfaits vous encourageront à continuer et à persévérer sur la durée.

Certaines études qui ont utilisé des encéphalogrammes (pour mesurer l’activité du cerveau) ont montré que plus l’on avait derrière soi des heures de méditation, plus notre cerveau fonctionnait d’une manière saine et harmonieuse.

Engagez-vous sur seulement 1 mois de méditation, et découvrez par vous-même les bienfaits.

Sources et références

Josh Kaufman: It takes 20 hrs to learn a skill

Mindfulness-based stress reduction and health benefits: A meta-analysis

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Apprendre à Méditer

Peut-on Apprendre à Méditer Seul ?

Vous êtes nombreux à être attiré par la méditation, car vous ressentez que cela peut vous faire du bien. Vient alors la question « Est-ce que je peux apprendre à méditer seul(e) ? » Car si la méditation est simple dans son principe (observer ce qui est sans jugement), sa mise en pratique nécessite de la persévérance et de la régularité. Peut-on faire face aux difficultés de cette pratique millénaire, seul chez soi, ou doit-on apprendre auprès d’un enseignant ? On va regarder ces deux options de plus près.

Apprendre à méditer seul : La première barrière

Lorsque l’on commence à expérimenter avec la méditation, la principale question que l’on se pose, c’est « est-ce que je médite correctement ? Je ne suis pas sûr de ce que je dois ressentir. » On va se dire « je suis assise, et j’ai, c’est vrai, des moments de calme et de pleine présence, mais j’ai surtout des moments où le bavardage mental accapare toute mon attention. »

« Est-ce que je dois faire quelque chose de différent ? Ou bien, est-ce que je dois persévérer et éventuellement pourrais-je de mieux en mieux observer l’instant présent ? » sont des réflexions partagées par beaucoup d’entre vous.

Dans un quotidien chargé, investir du temps dans une activité sans être sûr de pouvoir progresser peut être rapidement décourageant. À ce stade, vous pensez toujours que la méditation peut vous aider, mais, faute de direction claire, vous mettez en arrêt l’exploration de cet art.

Comment alors faire pour persévérer dans cette pratique qui a le potentiel de grandement améliorer la qualité de votre vie ?

Rejoindre un groupe de méditation

Apprendre la méditation auprès d’un enseignant ou d’un maître offre de nombreux avantages. Votre enseignant pourra vous guider en s’adaptant à vos difficultés. Il pourra répondre à vos questions et vous aider à dépasser vos doutes. De plus, un groupe de méditation offre une structure à votre pratique (horaires fixes, durée de méditation, séances récurrentes) ce qui va aider à établir une routine et à persévérer dans la durée. Apprendre la méditation avec d’autres personnes permet également de se soutenir mutuellement. On s’engage auprès des autres, et cela est bien souvent, plus efficace que de poursuivre son chemin tout seul.

En addition à tous ces bénéfices, méditer auprès de personnes ayant plus d’expérience que nous dans cette pratique va nous faire progresser au-delà des paroles et des actes. En effet, il y a un phénomène miroir qui va faire que l’état de calme et présence de votre enseignant / maître va déteindre sur vous. Ce phénomène est un vaste sujet que je vous présenterais dans un futur article, mais pour résumé simplement, l’état émotionnel/énergétique d’une personne peut affecter celui d’une autre, en positive comme on négative

Nous sommes des éponges

En tant que praticien de santé, je suis amené à rencontrer des personnes dans divers états d’êtres. Je me souviens d’une jeune femme qui passait par un moment difficile dans sa vie. Plus elle me parlait, et plus je ressentais un serrement dans mon plexus solaire avec la sensation de me vider de mon air. J’ai ressenti physiquement son état d’anxiété.

De même, mais à l’opposé du spectre des ressentis, être auprès d’une personne centrée et sereine favorise ces états en nous. J’ai eu l’opportunité d’être en la présence de personnes considérées comme des sages (En France et en Inde), et leur présence a, c’est vrai, créé en moi un vaste sentiment de paix.

Méditer auprès d’une personne qui est plus enracinée dans le présent que nous le sommes, va nous aider à ressentir puis à reconnaître cet état de présence en nous. Cela constitue à mon avis, le principal avantage à méditer auprès d’un enseignant.

Si apprendre à méditer auprès d’un enseignant peut sembler être la meilleure voie à suivre, cela n’est pas toujours possible ou même désirable. En effet, il y a 3 principales raisons qui empêchent de nombreuses personnes à suivre ce chemin.

Les 3 obstacles à rejoindre un groupe de méditation

1. Pas prêt ou désireux de rejoindre un groupe de méditation

Voilà le premier et principal obstacle à rejoindre un groupe de méditation. Beaucoup s’intéressent à la méditation sans pour autant avoir envie de s’investir auprès d’un enseignant, dans une association ou dans un ashram.

 Méditer en groupe offre de nombreux avantages, mais pour beaucoup, c’est une direction qu’ils ne sont pas encore prêts ou désireux de suivre. (photo du Toronto Body Mind)
Méditer en groupe offre de nombreux avantages, mais pour beaucoup, c’est une direction qu’ils ne sont pas encore prêts ou désireux de suivre. (photo du Toronto Body Mind)

Vous êtes nombreux à être plus à l’aise à l’idée d’explorer seul cette pratique. C’est d’ailleurs pourquoi un blog comme celui-ci ou les livres traitant de la méditation sont souvent la première porte d’entrée vers cette pratique.

 2. Quel type de méditation choisir ?

Le second obstacle est la difficulté à choisir un groupe qui nous correspond

Il existe de nombreuses structures d’initiation à la méditation. Il y a des écoles qui enseignent les méthodes traditionnelles issues de l’Orient, tel la méditation Vipassana et Za Zen. Il existe également des structures qui offrent une approche pragmatique de la méditation dépourvue des notions de spiritualité telle MBSR (Mindufulness Based Stress Reduction). Il y a la possibilité de faire des retraites de plusieurs jours, voire même de plusieurs mois dans un ashram. Devant tous ces choix, la personne s’intéressant à la méditation risque d’être intimidée, de ressentir parfois de la méfiance, et elle va préférer attendre d’en apprendre davantage avant de s’investir dans une direction ou une autre.

3. Difficultés logistiques et financières

Enfin, la troisième difficulté à rejoindre un groupe de méditation est logistique et financière. Si les groupes de méditation se développent un peu partout dans le monde, beaucoup de villes (surtout de petites et moyennes tailles) n’offrent pas des cours de méditation. Il devient alors compliqué de suivre un cours régulièrement ci ce dernier nécessite de faire une grande distance en voiture chaque semaine. L’aspect financier peut également être un frein. S’il existe des formations gratuites, la plupart sont payantes, et certaines, tel MBSR nécessite un investissement de plusieurs centaines d’euros.

Ces 3 raisons empêchent beaucoup d’entre vous de rejoindre un groupe de méditation.

Peut-on alors apprendre à méditer sans aide?

Si l’on décide de ne pas aller physiquement suivre des cours de méditation, peut-on tout de même apprendre à méditer ? Selon mon expérience, oui, car apprendre la méditation ce n’est pas apprendre à faire quelque chose de nouveau. C’est redécouvrir ce que vous savez déjà. Vivre l’instant présent est un acte que vous vivez continuellement. Il suffit maintenant d’observer volontairement cette expérience en amenant l’attention sur nos ressentis, sur notre respiration, sur nos pensées.  Donc, il ne s’agit pas de faire quelque chose de différent, mais plutôt de reconnaître ce qui est déjà en nous.

Parfois, la lecture d’un paragraphe dans un livre, une simple discussion, ou la lecture d’un témoignage peuvent suffire à réveiller en nous la conscience du moment présent.

Apprendre à méditer chez soi est possible si l’envie est réellement présente.
Apprendre à méditer chez soi est possible si l’envie est réellement présente.

La seule nécessitée pour faire cette découverte est, semble-t-il, de garder en soi une âme d’explorateur ou d’exploratrice… de vouloir, au fond de soi, évoluer sur son chemin de vie.

Que l’on soit seule chez soi à étudier ou auprès d’un enseignant, la vie semble nous apporter ce dont on a besoin pour progresser.

Pour résumer, « Peut-on apprendre à méditer seule ? » Oui, il est possible de reconnaître l’instant présent si l’on se donne suffisamment d’espace (temps, ouverture d’esprit). En commençant à se familiariser avec l’expérience de la méditation, on développera une plus grande confiance en soi et il sera alors plus facile de rejoindre, si on le désire, un groupe de méditation. On saura en effet choisir avec plus de confiance ce qui va nous correspondre.

Si vous découvrez la méditation et voulez apprendre à pratiquer chez vous, lisez des livres, explorez les articles de ce blog et des autres sites qui portent sur la méditation. Ce que vous lirez finira par résonner en vous et vous permettra de progresser dans votre pratique.

Enfin, vous pouvez également rejoindre l’école Méditer Aujourd’hui.

Avez-vous appris à méditer seul ? Si c’est le cas merci d’enrichir cet article en partageant votre expérience dans la zone commentaire ci-dessous. Comment avez-vous appris ? Quelles ont été les difficultés ? Merci !

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La Joie de Méditer

 

Version texte ci-dessous:

Il y a un peu plus d’un an, j’ai eu l’opportunité d’écrire un article pour le magazine Yoga International. C’est ainsi que j’ai découvert l’enseignement du fondateur de cette revue, Swami Rama. J’ai aimé sa vision simple de la méditation. Ce qui suit est un résumé de ce qu’il appelle « La joie de méditer ».

La méditation peut vous apporter quelque chose d’unique. Cela vous permet de découvrir qui vous êtes. Depuis l’enfance, vous avez appris à examiner et à comprendre le monde extérieur, mais personne ne vous a appris à regarder en vous et à comprendre l’esprit et ses différents états. Tant que vous n’apprendrez pas à vous connaître et à atteindre un équilibre interne, vous n’arriverez pas atteindre vos objectifs même si vous savez agir efficacement dans le monde extérieur. La méditation est le moyen d’atteindre cet équilibre interne. C’est le simple processus d’apprendre à vous connaître tel que vous êtes vraiment.

La racine latine du mot méditation est similaire à la racine de médical et implique le sens de « s’occuper de » ou « de prêter attention à » quelque chose. Dans la méditation, vous prêter attention à votre soi le plus profond (un aspect qui vous est souvent inconnu). Ce niveau de conscience est plus profond que les processus de réflexion, d’analyse, de rêverie, ou d’expérience des émotions et des souvenirs. La méditation implique une silencieuse attention interne qui est à la fois focalisée et relâchée. Il n’y a rien de difficile ou de pénible à créer cette attention interne. En effet, vous trouverez que le processus de méditer est reposant pour l’esprit. Cependant, au début, la plus grande difficulté est que l’esprit n’a pas été entraîné à créer cette attention interne.

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Être là simplement

Il est utile de mettre en place une routine pour votre pratique de la méditation. Tout comme vous mangez à certains moments de la journée et anticipez avec plaisir ce moment, vous pouvez également développer l’habitude de méditer au même moment chaque jour. Tout votre être – votre corps, souffle et esprit- approchera avec plaisir le moment de méditer.

Se poser dans l’immobilité

La première chose que vous devez apprendre est de rester immobile. Cela débute avec un corps immobile assis dans une posture de méditation avec la tête, la nuque et le buste droits. En vous asseyant de la sorte, vous allez devenir conscient des obstacles du corps : muscles tendus, douloureux, tremblement, et inconfort articulaire. Ces obstacles surgissent parce que le corps n’a pas été entraîné à rester immobile. Nous sommes habitués à bouger dans le monde extérieur de plus en plus vite, mais personne ne nous a appris à rester immobiles. Pour apprendre cela, vous devez avoir une pratique régulière et ponctuelle, en prenant la posture de méditation au même endroit et au même moment chaque jour. Cette étape, même si elle semble basique, reste essentielle. Autrement, vous n’allez pas pouvoir cueillir les fruits de la méditation.

Trouver un espace, peu encombré et peu exposé au bruit, où vous ne serez pas dérangé. Asseyez-vous par terre sur un coussin ou sur une chaise avec un bon support, avec le dos droit et vos yeux fermés. Puis amener votre attention sur votre corps et permettez à vos muscles de se relaxer, mais tout en gardant un corps droit. Prenez votre temps et appréciez le relâchement des tensions de votre corps. La méditation est l’art et la science de lâcher-prise, et ce lâcher-prise commence avec le corps puis évolue vers les pensées.

Observez la respiration

Une fois que le corps est détendu et en paix, amenez votre attention sur la respiration. Observez quelle partie de votre corps bouge lorsque vous respirezmediter sans essayer de contrôler le mouvement respiratoire. Au début la respiration peut être irrégulière, mais elle va devenir graduellement plus fluide et équilibrée, sans pauses ni à-coups.

Permettez-vous d’expérimenter votre respiration d’une manière ouverte. N’essayez pas de la contrôler ou de la changer. Suivez pleinement le mouvement du souffle jusqu’il n’y ait plus de distinction entre vous et la respiration. Durant ce procédé, de nombreuses pensées feront surface dans votre esprit : « Est-ce que je suis en train de bien le faire ? Quand est-ce que cela va se terminer ? Peut-être que j’aurais dû fermer la fenêtre. J’ai oublié d’appeler un tel. Mon dos me fait mal. » Des centaines de pensées peuvent survenir au-devant de votre conscience, et chaque pensée suscitera une réponse : un jugement, une action, l’envie d’explorer la pensée plus loin, ou encore la tentative de se débarrasser de cette pensée.

À ce stade, si vous observez ce processus au lieu de réagir à chaque pensée, vous allez prendre conscience à quel point le mental est agité. Il vous tourne et retourne dans tous les sens comme vous le faites durant une nuit où vous avez du mal à vous endormir. Si vous payez attention à ces pensées lorsqu’elles font surface, sans y réagir, et si vous y réagissez observez votre réaction, et bien ces pensées ne pourront pas vraiment vous déranger. Il faut se rappeler que ce n’est pas les pensées qui vous affectent, mais plutôt votre réaction à ces pensées.  Donc si une pensée surgit, observez là, ne lui résistez pas et ne la nourrissez pas… elle finira par passer.  Vous pourrez ensuite ramener votre attention sur les mouvements de la respiration.

Ne pas réagir

La méditation vous apprend à observer ce qui se passe en vous sans y réagir, et cela fait toute la différence. Cela vous libère du mental et de son agitation. Et dans cette nouvelle liberté, vous pouvez redécouvrir qui vous êtes au-delà du tumulte du mental. Vous expérimentez alors une joie profonde et un sentiment de satisfaction, vous expérimentez un soulagement et une relaxation interne, malgré les bruits du monde extérieur. Ce répit est la base pour trouver la paix en soi.

joie de méditer

Se libérer d’un trop plein

La méditation est un moyen pratique pour vous calmer, pour vous libérer de vos jugements et pour voir ce qui est, d’une manière claire et ouverte. C’est un moyen d’entraîner l’esprit pour ne plus être distrait et happé par l’agitation du mental. La plupart des gens associent le calme avec la passivité, mais la paix qui naît de la méditation libère de l’énergie. Les soucis et les préoccupations dilapident votre force et votre vitalité. La méditation libère l’énergie bloquée par votre stress mental. Vous pourrez alors vous investir pleinement et avec attention sur l’action de votre choix. Grâce à cela, les personnes qui méditent apprennent plus rapidement et plus facilement.

Soyez patient et pratiquez régulièrement. Chaque action a une réaction. Il est impossible pour vous de méditer et de ne pas en ressentir les bienfaits. Vous n’allez peut-être pas tout de suite observer les bienfaits, mais doucement et graduellement vous êtes en train de vous libérer des conditionnements de l’inconscient, et cela vous aidera plus tard. Si vous plantez une graine aujourd’hui, vous n’allez pas récolter les fruits le lendemain, mais éventuellement vous le ferez. Cela prend du temps pour voir des résultats. Soyez doux avec vous même.

La méditation vous amènera à un état de joie interne. Vous pensez peut-être que le plaisir vient du contact avec les objets du monde, mais il y a une joie interne plus profonde que vous n’avez pas encore goûté. Lorsque l’on apprend à rester immobile et à observer ce qui se passe en nous grâce à la méditation, nous atteignons la plus grande de toutes les joies. Toutes les autres joies du monde sont passagères, mais la joie de la méditation est immense et éternelle.

Swami Rama est un yogi, enseignant et humanitaire. Il a fondé The Himalayan Institute et Yoga Internationnal. 

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Comment Méditer Vipassana

Méditer Yeux Ouverts ou Fermés ?

« Faut-il méditer les yeux ouverts ou fermés ? » est une question qui revient souvent sur le blog et dans la formation Méditer Aujourd’hui.  C’est une question légitime qui survient lorsque l’on commence à méditer. Est-il en effet préférable de méditer les yeux ouverts ou plutôt de les garder fermés ? Je vais partager avec vous le rationnel pour chacune des deux options pour que vous puissiez décider celle qui vous conviendra le mieux. Je partagerais également mon approche lorsque je médite.

Si l’on se tourne vers les enseignements traditionnels pour découvrir la réponse à notre question, on va vite découvrir que les avis diffèrent.

En effet, la méditation Vipassana préconise la plupart du temps de méditer les yeux fermés, alors que dans la tradition zen, les yeux doivent rester légèrement ouverts durant la méditation.

Méditer les yeux ouverts.

Le risque de méditer les yeux fermés est de s’assoupir. Méditer les yeux ouverts permet de rester vigilant et attentif. De plus, selon certains enseignants, cela permet de mieux faire le lien entre la séance de méditation et la vie de tous les jours.

Je pratique Vipassana et je garde habituellement les yeux fermés. Cependant, j’ai pratiqué des marches méditatives avec le regard fixé, et d’autres formes de méditation avec mes yeux vers le bas avec un regard détaché. L’avantage de pratiquer parfois avec les yeux ouverts, c’est que cela semble permettre une meilleure connexion (une transition plus naturelle) entre la vie sur et en dehors du coussin de méditation. Si l’un des buts de la méditation est de développer un état de présence continu, méditer de temps en temps les yeux ouverts peut aider. – Greg

Il y a la tendance à rechercher uniquement un état de relaxation profonde lorsque l’on médite. Mais cela n’aide pas à développer la pleine conscience. Méditer les yeux légèrement ouverts permettra de rester pleinement attentif au présent. – Murali

Pourtant pour beaucoup de personnes méditer les yeux ouverts semble plus difficile et moins naturel.

Méditer les yeux fermés

Selon Sadhguru, un maître enseignant la méditation, méditer les yeux ouverts est difficile, car la stimulation visuelle risque de distraire l’esprit. De plus, pour certaines personnes, tenter de garder les yeux ouverts crée une crispation malvenue surtout lorsqu’on commence la méditation. Fermer les yeux permet de plus facilement canaliser son attention sur le flot de la respiration.

Pour moi la tendance à m’endormir est beaucoup plus importante lorsque j’essaie de méditer les yeux ouverts. – Murdock

Je pratique le Zen, et dans le Zen garder les yeux ouverts est recommandé. Même si je comprends que cette pratique nécessite d’être attentif aux évènements externes et internes, j’ai remarqué que ma concentration était bien meilleure les yeux fermés. Avec les yeux ouverts, je me laisse distraire par les stimuli visuels. Je ne peux m’empêcher de laisser fuir le regard, et mes yeux ne sont pas détendus. Après 20 minutes, je sens une fatigue considérable dans les yeux.  Avec les yeux fermés, je ne ressens pas l’envie de dormir, mais au contraire un fort état de concentration et de détente à la fois. – Steve

Y a-t-il une meilleure option ?

Non, l’importante est de développer notre état de pleine conscience. C’est à vous à expérimenter les deux options. Si vous méditez, les yeux fermés, les paupières sont fermés sans crisper le front (comme lorsqu’on dort). Évitez de méditer les yeux fermés après un gros repas, car cela risque d’augmenter le risque de somnoler ou de rêvasser. Pour la même raison, attention à ne pas surchauffer la pièce dans laquelle vous pratiquez.

Méditer les yeux mis ouverts nécessite de garder le regard bas posé à une distance entre 1 et 2 mètres. Le regard reste détaché et ne fixe rien en particulier.

Méditer les yeux fermés puis les ouvrir

Il est également possible d’alterner dans une même séance yeux ouverts et yeux fermés. Personnellement, je commence ma séance les yeux fermés. Cela me permet de revenir vers moi, et de graduellement m’installer dans un état de calme attentif. Au bout d’une quinzaine de minutes, j’ai remarqué un phénomène intéressant. C’est que mes yeux avaient une tendance naturelle à légèrement s’ouvrir. Sans rien perdre de ma connexion au moment présent et au flot de ma respiration, je continue à méditer avec les paupières à peine ouvertes. Il m’arrive parfois de refermer les yeux quelques minutes plus tard.

Je sais que je ne suis pas seul à observer cette alternation entre paupières ouvertes et fermées durant une séance de méditation. Je vous invite à vous aussi observer votre tendance naturelle et à expérimenter avec les deux options.

Avez-vous déjà une préférence ? Si oui, merci de partager votre expérience dans la zone commentaire ci-dessous.

Sources

Image : Photographe : Paul Liebhardt. Photo prise à Varanasi en Inde. (Corbis, ID : 42-47350170)

Témoignages : The Beginner’s Mind / Sadhguru

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Méditation et Yoga pour Enfant

Méditation Pour Enfant? La Réponse en 5 Photos

Dans cette vidéo on va découvrir en 5 photos les bienfaits de la méditation pour les enfants.

Version texte de la vidéo

1) Un papa et son fils méditent

Hayden Kelly, 10 ans, pratiquant la méditation.
Hayden Kelly, 10 ans, pratiquant la méditation.

Andrew Kelly, de Boston (E.U) note que lui et son fils de 10 ans, Hayden, méditent ensemble depuis que Hayden a 7 ans. Chaque matin avant l’école, père et fils s’installent sur des coussins les jambes en tailleur, les yeux fermés, et observent l’expansion de leur poitrine avec chaque respiration.

« Nous méditons 12 minutes, car 12 est son chiffre préféré », explique Andrew.

Il ajoute que pratiquer la pleine conscience permet au cerveau de se détendre et de se concentrer sur ce qui se passe dans l’instant.

Il a créé un programme appelé les Boston Buddha où il enseigne la méditation aux enfants à l’école.

Tout comme ce papa de Boston, de plus en plus d’adultes ayant expérimenté les bienfaits de la méditation cherchent à la partager avec les enfants.

L’une des plus célèbres de ces personnes à promouvoir la méditation pour les enfants c’est Goldie Hawn.

2) Programme méditation

Goldie Hawn, entourée d'enfants lors d'une rencontre MindUp
Goldie Hawn, entourée d’enfants lors d’une rencontre MindUp

Goldie Hawn, actrice américaine, a créé un programme MindUp qui a été suivi à ce jour par 150 000 enfants à travers le monde.

La célèbre active note avoir passé les dernières 10 années à étudier le fonctionnement du cerveau auprès de neurologistes et psychologues pour mettre au point son programme.

« Nous apprenons aux enfants à faire des pauses cerveau, car chaque cerveau a besoin d’un break de temps en temps, et nous savons que la méditation permet de développer un cerveau plus fort » note l’actrice lors d’un entretien avec ABCNews.

Elle ajoute que « découvrir ces méthodes de pleine conscience et de relaxation à un jeune âge, permettra ensuite aux enfants d’en profiter toute leur vie. »

Et effectivement de plus en plus d’études scientifiques révèlent les bienfaits de la méditation pour les enfants.

3) Méditation et Recherche

Séance de méditation en école primaire
Séance de méditation en école primaire

Une étude conduite à UCLA a révélé que les enfants en classes primaires qui pratiquaient la méditation de pleine conscience pendant 30 minutes deux fois par semaine avaient une amélioration dans leur comportement, et de meilleurs résultats dans les tests faisant appel à la mémoire et à la concentration par rapport aux enfants non-méditants.

Une étude conduite sur 3000 enfants au San Francisco Unified School District a révélé une impressionnante amélioration dans les résultats scolaires. De plus le taux de retenues et d’expulsion a diminué pour ces enfants.

L’un des bienfaits les plus nets de la méditation pour les enfants, c’est de les canaliser surtout lorsqu’ils sont très actifs.

4) Hyperactivité et méditation

Enfant hyperactif suivant un cours de méditation en Inde.
Enfant hyperactif suivant un cours de méditation en Inde.

Une étude conduite par les docteurs Kratter Jonathan, et Hogan John, a porté sur 24 enfants ayant eu un diagnostic d’hyperactivité et de trouble de l’attention. Les enfants furent répartis en un groupe de contrôle et un groupe de méditation.

Ceux dans le groupe de méditation étaient suivis individuellement pendant 20 minutes, deux fois par semaine, pendant 6 semaines. Les enfants s’asseyaient les yeux fermés, respiraient doucement et répétaient  un mot d’abord à haute voix puis mentalement.

La durée de ces séances était au départ de 2 minutes puis est montée graduellement jusqu’à 8 minutes. Au bout des 6 semaines les enfants dans le groupe méditation. Eurent une nette diminution dans leur degré d’impulsivité et une meilleure aptitude à la concentration.

5) Méditation Enfant ?

La méditation est-elle utile pour les enfants?
La méditation est-elle utile pour les enfants?

Vivre le moment présent semble être une aptitude innée chez les enfants pour quoi alors leur apprendre à méditer ?

Les enfants aujourd’hui sont exposés à plus de stress que leurs parents pourraient penser. Un enfant sur cinq aurait des inquiétudes par rapport à ce qui se passe dans da vie. Et selon le rapport annuel de l’American Psychological Associtation. Plus de 30% manifestent des symptômes associés au stress comme la difficulté à dormir. Cette tendance on la retrouve dans la plupart des pays occidentaux.

La méditation est non seulement bénéfique pour améliorer le bien-être des enfants aujourd’hui, elle sera pour eux un outil précieux pour grandir sainement dans un monde en perpétuel changement.

Que faire ?

Si vous êtes parents, tonton ou tante, si vous travaillez avec des enfants, ou simplement si vous aimez les enfants, apprenez à méditer. Un adulte qui médite est la meilleure façon d’initier un enfant à l’art de vivre le moment présent. Ensuite, vous pourrez utiliser les outils adaptés aux enfants pour leur apprendre à faire le calme en eux  et à se ressourcer.

Avez-vous médité auprès de votre enfant (ou aimeriez-vous le faire) ? Si oui, partager votre expérience dans la zone commentaire.

Sources:

– Dossier méditation sur ABCNews

– Association de Goldie Hawn: MindUp

Vidéo jeune hyperactif en Inde.

Commentaires sur la page Facebook.

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Reprendre Confiance en Soi

Faire un Choix

Une prise de décision ne se fait pas toujours au niveau intellectuel. Contrairement aux pratiques courantes, il ne s’agit pas de seulement peser le pour et le contre de tel ou tel choix, car cela ne suffit pas. Pour prendre une décision importante, il est nécessaire de poser la question puis de laisser émerger la réponse en soi.

Je suis trop indécise

À travers les emails et les commentaires que je reçois sur le blog, un souci semble souvent revenir, la difficulté de prendre une décision : « Je suis trop indécise », «  j’ai des choix importants à faire et je n’ai pas trouvé de technique pour m’aider à faire le meilleur choix pour moi » , « Je suis télescopé par pleins de choses en ce moment et il est nécessaire de retrouver la sérénité pour faire les bons choix. »

Dos au mur

Devoir faire un choix peut en effet s’avérer difficile et source de stress, surtout lorsque les conséquences de notre décision peuvent profondément affecter notre vie. Face à un dilemme, beaucoup de personnes vont préférer le statu quo, en d’autres termes ne pas prendre de décision.  S’il est possible d’éviter un certain temps de devoir faire un choix, la vie finit éventuellement par nous mettre dos au mur, et un choix doit être pris. Que faisons-nous alors?

Comment prend-on une décision et pourquoi ça ne marche pas ?

Lorsque confronté à la nécessité de faire un choix (est-ce que je quitte mon conjoint ? Est ce que je change de carrière ? est-ce que je prends cet appartement ?), on a tendance à analyser la situation, à peser le pour et le contre, et à se projeter dans le futur pour déterminer si ce choix nous rendra plus heureux ou plus malheureux. Mais voilà, cette approche ne marche pas et elle génère encore plus de stress. Pourquoi?

La peur de perdre ce que l’on n’a pas encore

Car notre capacité de projection est très limitée. On peut s’imaginer aller de A à B puis vers C en espérant que C soit un résultat bénéfique. Mais une personne sait au fond d’elle-même qu’il y a de multiples facteurs en jeux, et elle n’est pas sûre de pouvoir atteindre C ou même si C la rendra réellement plus heureuse (ou moins malheureuse). Elle va alors refaire le scénario dans sa tête, et cela va créer un sentiment d’espoir et de motivation rapidement suivie par celui d’anxiété (« et si ça ne marche pas ? »). Il est dit que le sentiment d’anxiété vient principalement de la peur de perdre ce que l’on n’a pas encore.

Pour résumer, utiliser la réflexion pour faire un choix est difficile, car à chaque fois que l’on va repenser à la décision que l’on doit prendre cela va créer des hauts et des bas émotionnels qui vont accentuer le sentiment de confusion et d’indécision.

Faire le point, mais pas décider

Le but du mental n’est pas de décider. Il est de mettre sur la table tous les éléments de notre quotidien puis de poser les questions. Par exemple une personne va observer sa situation actuelle au travail et dans ses relations sociales et affectives, puis elle va se poser la question « qu’est-ce j’aimerais transformer dans ma vie? »

Neurosciences et historien de l’art

Ensuite, il suffit de faire le calme en soi (ne plus réfléchir sans cesse à votre situation), puis laisser venir la réponse. Car plus d’informations n’aident pas à faire un choix. Cela peut sembler contre-intuitif, mais pourtant les neurosciences confirment ce fait. Vous avez déjà maintenant tous les éléments nécessaires pour faire votre choix.

Un passionnant ouvrage ‘Blink’ conduit par Malcolm Gladwell illustre scientifiquement le fait que les décisions importantes sont prises non pas intellectuellement, mais intuitivement. L’un des personnages étudiés fut Bernard Berenson, un célèbre historien de l’art. Spécialiste de la Renaissance italienne, il était connu pour sa capacité à identifier un faux tableau. Lorsqu’il se trouvait face à une fausse œuvre, il avait très rapidement un ressenti viscéral qui lui disait « attention, il y a quelque chose qui ne va pas ». Berenson était incapable d’expliquer objectivement pourquoi. Certes, il possédait de grandes connaissances dans son domaine, mais sa décision d’identifier une peinture comme étant une usurpation ne venait pas de l’observation précise des coups de pinceau, des pigments utilisés ou autres signes révélateurs. Elle surgissait naturellement en lui au bout de quelques courts instants. Et son intuition s’avérait être juste dans l’immense majorité des cas lorsqu’une analyse plus poussée était opérée.

Vous avez en ce moment même tous les éléments pour faire votre choix. Malgré votre indécision et vos doutes, une partie de vous sait avec certitude et sérénité ce qui vous attire en ce moment. Il s’agit maintenant de l’écouter.

Julie et le Sage

Imaginer une jeune femme partie en randonnée. Arrivé à un village, on lui parle d’un personnage étonnant, «un sage», qui donne, à qui veut l’entendre, de précieux conseils. Intriguée, la jeune femme qu’on va appeler Julie, décide d’aller à sa rencontre pour lui exposer sa situation. Arrivée au lieu indiqué, Julie y est accueillie par le sourire d’un homme dont elle a du mal à deviner l’âge. Encouragée par cet accueil bienveillant, Julie s’installe près de notre homme. Elle lui parle alors de sa vie, de ses difficultés et de ses dilemmes. L’écoute attentive du sage la pousse à continuer. Au bout d’un moment Julie marque une pause attendant un commentaire ou une question, mais l’homme installé en tailleur ne semble rien n’avoir à dire. Julie reprend alors son monologue, pensant que son compagnon a besoin d’en connaître davantage pour pouvoir s’exprimer. Quelques minutes plus tard, elle lui demande ce qu’il pense de sa situation. Le sage ne s’exprimant toujours pas, Julie décide de lui préciser quelques points supplémentaires.

Cela fait maintenant plus d’une heure et demie que Julie parle, et devant l’absence de conseils du sage, elle finit, un peu déçue, par reprendre son chemin. La compagnie de cet homme est certes agréable pensa-t-elle, mais il ne pourra pas l’aider à résoudre ses problèmes de femme citadine.

Le sage quant à lui attendait simplement que Julie soit prête à l’écouter. Il attendait qu’elle fasse le calme en elle pour qu’elle puisse l’entendre. Mais à chaque fois qu’il s’apprêtait à parler, la jeune femme repartait dans son analyse de la situation.

On pose les questions, mais on n’écoute pas les réponses

Tout comme Julie, on ne s’arrête pas de parler… mais avec nous-mêmes. Nous reposons les mêmes questions encore et encore, nous ressassons les données jusqu’à épuisement. Pourtant, nous avons un sage – notre intuition – à portée de main, toujours prêt à nous conseiller, il suffit juste de l’écouter.

Écouter ne veut pas dire attendre impatiemment une réponse. Pour entendre la réponse, il faut faire le silence en soi suffisamment longtemps. Il faut se réajuster à notre écoute interne pour pouvoir entendre la petite voix en nous. Mais si l’on repart sans cesse dans notre dialogue mental, il est très difficile de percevoir la juste réponse.

Faire le calme en soi n’est pas chose facile surtout dans une société où l’on a développé et renforcé le besoin de contrôler et de se protéger. Comment faire alors ?

 Méditer sur notre point de rencontre

La méditation est un moyen efficace pour retrouver notre capacité à écouter notre intuition. Si vous êtes face à une décision à prendre, posez la question puis concentrez-vous sur une partie de votre corps, celle qui semble le plus attirer votre attention. Amenez toute votre attention dessus et ressentez les mouvements d’expansion et de rétraction avec chaque respiration. Faites 10-15 respirations conscientes, puis écouter ce qui se passe en vous. Il se peut que vous repensiez à votre situation et que les questions ressurgissent, c’est normal. À nouveau, faites une série de respirations conscientes. Puis à nouveau, soyez attentif à vos ressentis. Il se peut alors que vous ressentiez que vous penchez vers une direction (vers un choix) plus qu’un autre.

Comme pour tout, la pratique régulière va être essentielle pour améliorer votre capacité à « ressentir » le bon choix. J’aimerais également noter que les réponses qui « surgissent » consistent rarement à tout chambouler (quitter son travail du jour au lendemain, partir à l’étranger..). Ce sont plutôt des petites actions que vous devez prendre – vous le saviez déjà au fond de vous —, mais que vous remettiez sans cesse à plus tard.

Perspectives nouvelles

Si vous faites correctement cet exercice, vous allez vous sentir apaisé. Car vous saurez que vous n’avez pas besoin de tout comprendre ou de tout prévoir. Qu’il suffit de se concentrer sur une action à la fois. Parfois lorsque l’on va de A à B, de nouvelles perspectives se présentent. Des perspectives que l’on n’aurait pas pu prévoir ou imaginer.

Derniers mots

Je pratique régulièrement cet exercice et je suis parfois surpris par les réponses. Mais à chaque fois que j’accepte de ne pas chercher à contrôler et que je me concentre sur une action à la fois, je me sens bien mieux, plus productif, et ma vie me correspond de plus en plus.

J’ai également constaté que les personnes qui vivent de leur passion utilisent une forme ou une autre de cet exercice.  Dr John Demartini, auteur à succès et psychologue, note qu’avant chaque conférence qu’il donne, il s’isole, s’allonge sur le dos, et pose la question « Qu’est-ce qui est important pour moi de communiquer aujourd’hui ? » et il laisse venir la réponse. Ces conférences qui font souvent plus de deux heures semblent durer 30 minutes tellement elles sont passionnantes et inspirées. James Altucher, homme d’affaire et auteur, note dans son dernier livre Choose Yourself « Lorsque je me réveille, dans la pénombre, je demande « qui dois-je aider aujourd’hui ?”

Ne sous-estimez pas cette simple, mais fondamentale notion : une fois la question posée, rien à ne sert d’y repenser sans cesse, laissez venir la réponse. Vous la connaissez déjà, il faut juste faire le silence pour pouvoir l’entendre.

J’espère que cet article vous donnera envie d’essayer de lâcher prise la prochaine fois que vous aurez un choix à faire.

J’aimerais vous demander maintenant de participer à la discussion en notant dans la zone commentaire ci-dessous, comment réagissez-vous habituellement lorsque vous êtes face à une décision difficile ?

Ecoutez aussi le podcast #33: Comment Développer Son Intuition

Note et référence

Image de Jose Cuellar

Malcolm Gladwell’s Blink

John Demartini

James Altucher’s Choose Yourself