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Méditation Guidée 10 Minutes

La science nous montre qu’à partir d’une séance quotidienne de 8 à 12 minutes, on va avoir et ressentir les bienfaits de la méditation.

Voilà une méditation guidée de 10 minutes.

Méditation Guidée 10 Minutes

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Ce simple exercice constitue le coeur de la méditation. Réapprendre à canaliser son attention offre de très grands bienfaits agissant aussi bien au niveau du corps, que du mental.

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Se Réaligner Avec le Corps et Ses Ressentis – Méditation Guidée

Dans cette vidéo découvrez l’importance de se réaligner avec le corps et ses ressentis pour vivre le moment présent.

Méditation Guidée : Se Réaligner avec le Corps et Ses Ressentis

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Les Mantras, Bonne Idée?

Les Mantras

Un mantra, « instrument de pensée » en sanskrit,  est une courte formule récitée comme support de méditation. La personne qui médite récite intérieurement son mantra constitué d’une ou de plusieurs syllabes. Ce genre de récitation est une ancienne pratique utilisée dans les traditions de l’Inde, tout comme dans le christianisme et l’islam. Mais dans le cas du mantra, la formule reste secrète. En effet, selon la tradition, un mantra ne peut être donné que par un maître expérimenté.

Il est lié à un enseignement et il est personnalisé à l’étudiant. Selon Maharishi (lire encadré « un yogi controversé »), yogi ayant contribué à développer l’utilisation des mantras et de la méditation transcendantale en occident, méditer en utilisant un mantra est l’essence même de l’enseignement védique (base de l’hindouisme.) Maharishi explique que « ce n’est pas par des actions méritoires ou par la connaissance que l’homme peut se libérer, mais en amenant son esprit en deçà de toutes pensées et actions.

C’est à ce niveau transcendantal que conduit graduellement la méditation.» Il explique que la récitation intérieure du mantra conduit à la conscience de soi. Elle permet de se reconnecter à l’absolu qui est en nous.

Un Yogi Controversé Dans les années 70, Maharishi devint célèbre, grâce aux Beatles qui firent une retraite dans son ashram. Maharishi contribua à faire connaître la méditation transcendantale en occident. Le « gourou » de la méditation transcendantale fût parfois critiqué pour son rapport à l’argent et au pouvoir. En Inde, où il est moins connu qu’en occident, des yogis lui reprochèrent de marchander des mantras. Cependant, même après sa mort, la méditation transcendantale a encore ses adeptes. Parmi elles, des célébrités comme Martin Scorsese, Clint Eastwood et David Lynch. La simplicité de cette pratique explique l’attrait qu’elle continue à avoir.

Où trouver son mantra?

Le mantra doit être transmis par un enseignant expérimenté. Autrement, il n’a aucun ou que très peu d’intérêt. Selon, le lama Arnaud Guétcheu, trouver un mantra sur internet n’a aucun sens. « Un mantra est une petite partie d’un tout infiniment plus vaste » note Arnaud. Pour lui, réciter un mantra sans être initié à tout le corpus des enseignements et pratiques qui l’accompagnent n’a pas beaucoup d’intérêt.

Le lama ajoute que bien que les sonorités ont leurs effets, il faut démystifier les mantras: « Un mantra est surtout un moyen mnémotechnique qui accompagne bien d’autres instructions de méditation. Dans la cadre de la pratique des tantras, un mantra se récite au cœur de nombreuses visualisations qui ont été transmises lors d’initiations et de longs enseignements progressifs. » Vous l’aurez compris utiliser un mantra traditionnel sans l’enseignement qui l’entoure n’offre pas de réel intérêt.

Faire la pleine expérience d’un mantra

Si vous ressentez l’envie d’explorer l’enseignement des mantras, il existe en occident de nombreux lieux où vous pouvez suivre un enseignement traditionnel issu du bouddhisme ou de l’hindouisme. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de l’expérience de personnes ayant déjà fait le chemin, et découvrir des mantras adaptés à votre cheminement. Si vous n’êtes pas prêt à suivre une voie traditionnelle, vous pouvez toujours choisir une formule à réciter intérieurement: un mot de votre choix, une prière, une récitation… Cela vous aidera à canaliser votre attention et vous permettra de progresser dans votre méditation.

Enfin, pour certains, écouter la récitation de certains mantras leur fait beaucoup de bien. Ci-dessous, découvrez la récitation de Om Manu Padme Hum (Jane Winther), qui est un des plus célèbres mantras du bouddhisme. Il est souvent appelé mantra de la grande compassion.

Sources: L’article de François Gauvi paru dans Le Point Référence (aux origines de la méditation) ; Terre de Repos, le blog d’Arnaud Guétcheu.  Illustration en haut de page: le mantra Om Manu Padme Hum en écriture tibétaine.

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7 Mythes de la Méditation

Deepak Chopra nous parle des fausses croyances concernant la méditation

Deepak Chopra, médecin américain d’origine indienne, est l’auteur de plus de 70 livres sur le développement personnel. Il a été parmi ceux qui ont contribué à communiquer les bienfaits de la méditation aux États-Unis. Ci-dessous Deepak nous parle des 7 mythes de la méditation.

Ces idées préconçues sur la méditation constituent souvent des barrières qui empêchent certaines personnes d’essayer la méditation et de profiter des grands bienfaits qu’elle apporte. Découvrons les 7 mythes de la méditation et comment les dépasser.

 Mythe 1: La méditation est très difficile

Ce mythe est dû au fait que l’image de la méditation a été souvent associée à une pratique réservée aux saints hommes, aux ascètes, et aux personnes en profonde recherche spirituelle, qu’elle nécessite de s’y impliquer totalement corps et âme pendant des années pour réussir. Alors qu’en réalité, apprendre la méditation est relativement aisé. Les techniques peuvent être aussi simples que focaliser l’attention sur la respiration ou répéter mentalement un mantra. L’important est de progresser à son propre rythme et de ressentir graduellement les bienfaits associés à cette pratique.

Mythe 2: Il faut faire taire le mental pour avoir une méditation réussie

Cette croyance est une grande cause de frustration. Beaucoup de personnes croient que réussir sa méditation c’est ne pas penser pendant sa séance. En réalité, méditer n’implique pas de stopper nos pensées ou d’essayer de vider l’esprit. Ces deux approches ne peuvent créer que plus de stress et de bruit interne. Il ne s’agit pas d’imposer à l’esprit de ne plus penser, mais plutôt d’observer les moments de silence qui déjà existent dans l’espace entre les pensées.

Lorsque l’on médite, on focalise notre attention sur un objet (la respiration, une image, un mantra) ce qui va permettre à notre esprit de se relaxer dans une conscience silencieuse. Lorsque les pensées surgissent à nouveau (et cela va inexorablement arriver), il ne s’agit pas alors de les repousser et d’y réagir, mais simplement de les observer puis de ramener notre attention sur l’objet de notre méditation. Plus l’on pratique et plus les moments de silence se feront longs.

Mythe 3: Il faut des années de pratique assidue pour recevoir les bienfaits de la méditation

Les bienfaits de la méditation se font sentir rapidement et sur le long terme. La plupart des études scientifiques révèlent une amélioration au bout de quelques semaines. Une importante étude faite par Harvard University et conduite au Massachusetts General Hospital a constaté qu’au bout de seulement 8 semaines de pratique les participants ont vu leur niveau d’anxiété diminuer et ont noté un plus grand sentiment de calme. (Lire aussi temps pour apprendre à méditer)

 Mythe 4: La méditation permet de s’évader

Le but de la méditation n’est pas de s’évader de la réalité, mais au contraire de s’y plonger pleinement. Durant la méditation vous allez plus en profondeur en vous même au-delà du flot incessant des pensées et des habitudes. On peut alors prendre conscience d’une part de soi-même qui est en paix avec le monde autour. Plus l’on pratique, et plus l’on va développer de la clarté sur qui nous sommes et sur le monde dans lequel on évolue.

Mythe 5: Je n’ai pas assez de temps pour méditer

Je connais des hommes et des femmes occupés à la maison et au travail qui réussissent à méditer tous les jours et cela depuis 25 ans. Et vous pouvez le faire également si vous faites de la méditation une priorité. Si vous avez l’impression que votre emploi du temps est trop chargé, rappelez-vous que quelques minutes de méditation par jour sont mieux que de ne pas méditer. Je vous encourage à ne pas délaisser votre séance, car il est trop tard ou, car vous vous sentez fatigué.

Paradoxalement, lorsque nous commençons à méditer régulièrement, nous avons actuellement plus de temps. La respiration et le rythme cardiaque ralentissent, la pression artérielle diminue, et le corps sécrète moins d’hormones de stress. Tous ces symptômes qui auparavant nous donnaient la sensation de « manquer de temps. » Méditer permet de gagner en productivité en agissant plus efficacement et moins en tension.

 Mythe 6: La méditation nécessite de suivre des croyances spirituelles ou religieuses

La méditation est une pratique qui nous amène au-delà des bruits incessants des pensées vers une zone de calme et de silence. Cela ne nécessite pas de suivre un système de pensée spécifique, et beaucoup de personnes de religions différentes pratiquent la méditation sans aucun conflit avec leurs croyances. La méditation peut donc se pratiquer sans aucun rattachement à une école de pensée, religieuse ou spirituelle.

 Mythe 7: Je suis censé vivre une expérience transcendantale grâce à la méditation

Certaines personnes sont déçues de ne pas vivre d’expériences fortes (visions, sensation de libération) lors de leurs premières séances de méditation. Alors que c’est vrai que la méditation peut apporter un sentiment de béatitude et de profonde paix, les bienfaits de cette pratique se feront surtout ressentir durant le reste de la journée. Méditer nous permet d’être plus présents à ce que l’on vit, d’être plus créatifs et de ressentir davantage de compassion pour les êtres autour de nous.

J’espère que la découverte de ces 7 mythes vous aidera à dépasser votre résistance à méditer, et vous permettra ainsi de profiter des grands et profonds bienfaits de cette pratique millénaire.

Source: article de Deepak Chopra publié dans le Huffington Post.

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Comment Méditer Debout

La méditation debout est une posture de méditation facile d’accès. On va découvrir en 6 étapes comment méditer en position debout. Vous trouverez en fin d’article la version pdf que vous pourrez ouvrir et imprimer.

Les 6 étapes de la posture de méditation debout

1. La tenue

Habillez-vous confortablement en évitant un pantalon qui serre trop le ventre. Vous pouvez faire l’exercice pieds nus ou avec des chaussures. Si vous avez tendance à avoir mal dans le bas du dos, il est préférable de garder les chaussures aux pieds.

2. L’endroit

Trouver un endroit au calme pour pratiquer. Initialement il est plus facile de méditer à l’intérieure. Mettez-vous face à une fenêtre pour avoir la vue dégagée (dans la mesure du possible.) En améliorant votre capacité de concentration, vous pourrez plus tard méditer dehors en plein air et profiter pleinement de la nature.

mediterdebout1-013. La position

Les pieds sont écartés de la largeur du bassin (espacés environ d’une main ouverte) et sont parallèles (les orteils pointent droit devant). Relâchez légèrement l’arrière des genoux pour permettre au bassin de se relaxer vers le bas et pour vous permettre de ressentir votre poids sur les pieds comme si vous veniez de monter à cheval.

4. Le regard

Regardez droit devant vous, et permettez aux muscles du visage de se détendre. Ressentez votre crâne, votre mâchoire et votre nuque. Permettez-leur de se relâcher avec une expiration.

5. Levé de mains

Avec une inspiration, permettez aux mains de s’élever devant vous. Elles vont s’arrêter là où c’est confortable. Cela peut être à la mediterdebout2-01hauteur du nombril ou peut-être plus haut devant la poitrine. Les mains sont relâchées et les doigts pointent les uns vers les autres sans se toucher. Les coudent flottent sur les côtés mettant de l’espace dans les aisselles.

6. Respiration

Approfondissez l’inspiration et ressentez l’expansion de la poitrine. Les épaules restant relâchées et éloignées de la nuque. Après quelques inspirations profondes, permettez à la respiration de renter dans un cycle sans effort d’inspiration et d’expiration.

Durée

Pour une méditation de 10 minutes environ :

Au bout de 3 à 5 minutes, permettez aux mains de revenir près du corps l’une dans l’autre. Puis maintenez cette nouvelle position 5 à 7 minutes.

Ouvrir la version pdf de Comment Méditer Debout

Découvrez plus d’article sur Comment Méditer.

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Combien de Temps pour Apprendre à Méditer ?

Lorsqu’on commence à s’intéresser à la pratique de la méditation, on va souvent se poser ces 3 questions : combien faut-il de temps pour apprendre à méditer ? Combien de temps doit durer une séance ? et combien faut-il de temps pour commencer à ressentir les bienfaits ? Je vais essayer de répondre à ces 3 questions.

Combien de temps faut-il pour apprendre à méditer ?

Selon ce que l’on entend par méditer la réponse va différer. Si méditer veut dire ressentir le moment présent, la notion de temps disparaît. En effet, chaque instant que nous vivons se déroule dans le moment présent. Basculer notre attention vers l’instant présent ne nécessite pas de temps, c’est un acte immédiat. Eckhart Tolle, qui est l’auteur du Moment  Présent, insiste sur ce fait : on n’a pas besoin de temps pour vivre le moment présent. Dès vos premières séances de méditation, vous allez ressentir ces moments (mêmes courts) de présence et de pleine conscience.

josh-kaufman-01Ensuite, si par méditer on entend être capable de maintenir cet état de présence, cela va nécessiter un entraînement qui va se dérouler sur le temps. Un important obstacle à ressentir le moment présent est le bavardage mental. La tendance à continuellement réfléchir étant fortement développée chez la femme et l’homme modernes, il va falloir réapprendre à observer silencieusement ce qui est. Comme pour tout apprentissage, cela nécessite de la répétition sur une certaine période de temps. Combien de temps faut-il pour s’entraîner ? Cela dépend de chacun. Mais Josh Kaufman, auteur et enseignant spécialisé dans l’acquisition de nouvelles compétences, note qu’il faut moyenne 20 heures pour intégrer un nouveau  savoir-faire (ou savoir-être). Si l’on y travaille 30 minutes par jour cela correspond à 6 semaines. Josh Kaufman ajoute que le début est le plus dur, car l’on n’est pas sûr de pratiquer correctement ce qui peut rapidement devenir frustrant et décourageant. Mais si l’on persiste à travers ce premier obstacle, la courbe d’apprentissage augmente rapidement durant ces premières 20 heures. Ensuite, il s’agit d’approfondir et de graduellement améliorer la qualité de sa pratique, et cela c’est vrai se fait sur le long terme.

Pour résumer la réponse à la première question, ressentir le moment présent est instantané si l’on est guidé correctement, et il faut en général 4 à 8 semaines pour apprendre à focaliser son attention pendant la durée de sa séance de méditation. Au vu des nombreux bienfaits associés à cette pratique, investir 20 à 30 minutes par jour pendant un peu plus d’un mois pour apprendre à méditer en vaut largement l’effort. Découvrons maintenant comment bien de temps méditer ?

Combien de temps doit durer une séance de méditation lorsqu’on débute ?

Concernant la durée d’une séance, la voie du milieu semble être la meilleure à suivre. « Méditez suffisamment longtemps pour progresser, mais n’exagérez pas » note Bhante Gunaratana, auteur et moine bouddhiste. Commencer par des séances de 10-15 minutes est un bon début. Initialement, il est difficile de rester plus longtemps, car la posture immobile peut devenir vite inconfortable et la concentration n’est pas encore entraînée.

En progressant, vous allez pouvoir graduellement méditer plus longtemps. Généralement au bout d’une année de pratique régulière, une personne devient capable de s’asseoir sans trop de mal pendant une heure complète.

apprendre meditationIl est à noter que la pratique de la méditation n’est pas une forme d’ascétisme. Ressentir et dépasser la douleur n’est pas le but de la méditation. Développer la pleine conscience l’est. Il est vrai que certaines douleurs sont inévitables, surtout au niveau des jambes let parfois du dos lorsque l’on médite en posture birmane ou en demi-lotus. Cependant, ne vous forcez pas à souffrir une douleur importante juste pour pouvoir méditer plus longtemps. Surtout au début de votre pratique, travaillez avec vos limites et progressez à votre propre rythme.

Il est utile de décider de la durée minimum de votre méditation avant de commencer. Autrement, vous risquez d’interrompre votre séance dès le premier inconfort. Utiliser un minuteur pour éviter de regarder votre montre. Même si l’on décide d’un minimum, il y aura des jours où cela sera difficile de s’y tenir (fatigue physique, forte agitation mentale). Dans ce cas, faites comme même votre séance même si elle sera plus courte qu’à l’habituel. Parfois, même 10 minutes de méditation peuvent suffire à nous ressourcer.

Combien de temps méditer avant d’en ressentir les bienfaits

La durée pour ressentir les bienfaits concorde avec celle pour apprendre à méditer : 4 à 8 semaines. La plupart des études scientifiques qui ont porté sur la méditation ont révélé des changements physiologiques/ émotionnels/ comportementaux au bout de 6 semaines de pratique en moyenne.

apprendre a mediter-01Une importante méta-analyse (évaluation de 64 études scientifiques ayant portées sur la méditation de pleine conscience) publiée dans le Journal of Psychomatic Research a conclu que 6 semaines (durée moyenne : certaines études ont utilisé un programme de 4 semaines, d’autres de 8 voir 10 semaines) de pratiques de la méditation permettaient une amélioration dans de nombreux aspects de la vie. D’un point de vue mental/émotionnel, les personnes qui ont médité ont vu une amélioration de leur moral (moins de dépression), une diminution de l’anxiété, une meilleure aptitude à gérer les difficultés, et un plus grand équilibre affectif. Au niveau physique, méditer était corrélé avec une diminution des symptômes chroniques, et une diminution des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire (hypertension).

Il est à noter que les premiers bienfaits peuvent se faire ressentir au bout de 2 semaines parfois même dans la première semaine de pratique. Cela va dépendre de chacun, mais ce qu’il faut retenir c’est que l’effort initial sera relativement rapidement récompensé.

Ces durées (pour apprendre et pour ressentir les bienfaits) devraient vous encourager à commencer. Car même si les débuts peuvent être difficiles, surtout si l’on a un mental très actif, passé ce cap initial, les premiers bienfaits vous encourageront à continuer et à persévérer sur la durée.

Certaines études qui ont utilisé des encéphalogrammes (pour mesurer l’activité du cerveau) ont montré que plus l’on avait derrière soi des heures de méditation, plus notre cerveau fonctionnait d’une manière saine et harmonieuse.

Engagez-vous sur seulement 1 mois de méditation, et découvrez par vous-même les bienfaits.

Sources et références

Josh Kaufman: It takes 20 hrs to learn a skill

Mindfulness-based stress reduction and health benefits: A meta-analysis

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Peut-on Apprendre à Méditer Seul ?

Vous êtes nombreux à être attiré par la méditation, car vous ressentez que cela peut vous faire du bien. Vient alors la question « Est-ce que je peux apprendre à méditer seul(e) ? » Car si la méditation est simple dans son principe (observer ce qui est sans jugement), sa mise en pratique nécessite de la persévérance et de la régularité. Peut-on faire face aux difficultés de cette pratique millénaire, seul chez soi, ou doit-on apprendre auprès d’un enseignant ? On va regarder ces deux options de plus près.

Apprendre à méditer seul : La première barrière

Lorsque l’on commence à expérimenter avec la méditation, la principale question que l’on se pose, c’est « est-ce que je médite correctement ? Je ne suis pas sûr de ce que je dois ressentir. » On va se dire « je suis assise, et j’ai, c’est vrai, des moments de calme et de pleine présence, mais j’ai surtout des moments où le bavardage mental accapare toute mon attention. »

« Est-ce que je dois faire quelque chose de différent ? Ou bien, est-ce que je dois persévérer et éventuellement pourrais-je de mieux en mieux observer l’instant présent ? » sont des réflexions partagées par beaucoup d’entre vous.

Dans un quotidien chargé, investir du temps dans une activité sans être sûr de pouvoir progresser peut être rapidement décourageant. À ce stade, vous pensez toujours que la méditation peut vous aider, mais, faute de direction claire, vous mettez en arrêt l’exploration de cet art.

Comment alors faire pour persévérer dans cette pratique qui a le potentiel de grandement améliorer la qualité de votre vie ?

Rejoindre un groupe de méditation

Apprendre la méditation auprès d’un enseignant ou d’un maître offre de nombreux avantages. Votre enseignant pourra vous guider en s’adaptant à vos difficultés. Il pourra répondre à vos questions et vous aider à dépasser vos doutes. De plus, un groupe de méditation offre une structure à votre pratique (horaires fixes, durée de méditation, séances récurrentes) ce qui va aider à établir une routine et à persévérer dans la durée. Apprendre la méditation avec d’autres personnes permet également de se soutenir mutuellement. On s’engage auprès des autres, et cela est bien souvent, plus efficace que de poursuivre son chemin tout seul.

En addition à tous ces bénéfices, méditer auprès de personnes ayant plus d’expérience que nous dans cette pratique va nous faire progresser au-delà des paroles et des actes. En effet, il y a un phénomène miroir qui va faire que l’état de calme et présence de votre enseignant / maître va déteindre sur vous. Ce phénomène est un vaste sujet que je vous présenterais dans un futur article, mais pour résumé simplement, l’état émotionnel/énergétique d’une personne peut affecter celui d’une autre, en positive comme on négative

Nous sommes des éponges

En tant que praticien de santé, je suis amené à rencontrer des personnes dans divers états d’êtres. Je me souviens d’une jeune femme qui passait par un moment difficile dans sa vie. Plus elle me parlait, et plus je ressentais un serrement dans mon plexus solaire avec la sensation de me vider de mon air. J’ai ressenti physiquement son état d’anxiété.

De même, mais à l’opposé du spectre des ressentis, être auprès d’une personne centrée et sereine favorise ces états en nous. J’ai eu l’opportunité d’être en la présence de personnes considérées comme des sages (En France et en Inde), et leur présence a, c’est vrai, créé en moi un vaste sentiment de paix.

Méditer auprès d’une personne qui est plus enracinée dans le présent que nous le sommes, va nous aider à ressentir puis à reconnaître cet état de présence en nous. Cela constitue à mon avis, le principal avantage à méditer auprès d’un enseignant.

Si apprendre à méditer auprès d’un enseignant peut sembler être la meilleure voie à suivre, cela n’est pas toujours possible ou même désirable. En effet, il y a 3 principales raisons qui empêchent de nombreuses personnes à suivre ce chemin.

Les 3 obstacles à rejoindre un groupe de méditation

1. Pas prêt ou désireux de rejoindre un groupe de méditation

Voilà le premier et principal obstacle à rejoindre un groupe de méditation. Beaucoup s’intéressent à la méditation sans pour autant avoir envie de s’investir auprès d’un enseignant, dans une association ou dans un ashram.

 Méditer en groupe offre de nombreux avantages, mais pour beaucoup, c’est une direction qu’ils ne sont pas encore prêts ou désireux de suivre. (photo du Toronto Body Mind)
Méditer en groupe offre de nombreux avantages, mais pour beaucoup, c’est une direction qu’ils ne sont pas encore prêts ou désireux de suivre. (photo du Toronto Body Mind)

Vous êtes nombreux à être plus à l’aise à l’idée d’explorer seul cette pratique. C’est d’ailleurs pourquoi un blog comme celui-ci ou les livres traitant de la méditation sont souvent la première porte d’entrée vers cette pratique.

 2. Quel type de méditation choisir ?

Le second obstacle est la difficulté à choisir un groupe qui nous correspond

Il existe de nombreuses structures d’initiation à la méditation. Il y a des écoles qui enseignent les méthodes traditionnelles issues de l’Orient, tel la méditation Vipassana et Za Zen. Il existe également des structures qui offrent une approche pragmatique de la méditation dépourvue des notions de spiritualité telle MBSR (Mindufulness Based Stress Reduction). Il y a la possibilité de faire des retraites de plusieurs jours, voire même de plusieurs mois dans un ashram. Devant tous ces choix, la personne s’intéressant à la méditation risque d’être intimidée, de ressentir parfois de la méfiance, et elle va préférer attendre d’en apprendre davantage avant de s’investir dans une direction ou une autre.

3. Difficultés logistiques et financières

Enfin, la troisième difficulté à rejoindre un groupe de méditation est logistique et financière. Si les groupes de méditation se développent un peu partout dans le monde, beaucoup de villes (surtout de petites et moyennes tailles) n’offrent pas des cours de méditation. Il devient alors compliqué de suivre un cours régulièrement ci ce dernier nécessite de faire une grande distance en voiture chaque semaine. L’aspect financier peut également être un frein. S’il existe des formations gratuites, la plupart sont payantes, et certaines, tel MBSR nécessite un investissement de plusieurs centaines d’euros.

Ces 3 raisons empêchent beaucoup d’entre vous de rejoindre un groupe de méditation.

Peut-on alors apprendre à méditer sans aide?

Si l’on décide de ne pas aller physiquement suivre des cours de méditation, peut-on tout de même apprendre à méditer ? Selon mon expérience, oui, car apprendre la méditation ce n’est pas apprendre à faire quelque chose de nouveau. C’est redécouvrir ce que vous savez déjà. Vivre l’instant présent est un acte que vous vivez continuellement. Il suffit maintenant d’observer volontairement cette expérience en amenant l’attention sur nos ressentis, sur notre respiration, sur nos pensées.  Donc, il ne s’agit pas de faire quelque chose de différent, mais plutôt de reconnaître ce qui est déjà en nous.

Parfois, la lecture d’un paragraphe dans un livre, une simple discussion, ou la lecture d’un témoignage peuvent suffire à réveiller en nous la conscience du moment présent.

Apprendre à méditer chez soi est possible si l’envie est réellement présente.
Apprendre à méditer chez soi est possible si l’envie est réellement présente.

La seule nécessitée pour faire cette découverte est, semble-t-il, de garder en soi une âme d’explorateur ou d’exploratrice… de vouloir, au fond de soi, évoluer sur son chemin de vie.

Que l’on soit seule chez soi à étudier ou auprès d’un enseignant, la vie semble nous apporter ce dont on a besoin pour progresser.

Pour résumer, « Peut-on apprendre à méditer seule ? » Oui, il est possible de reconnaître l’instant présent si l’on se donne suffisamment d’espace (temps, ouverture d’esprit). En commençant à se familiariser avec l’expérience de la méditation, on développera une plus grande confiance en soi et il sera alors plus facile de rejoindre, si on le désire, un groupe de méditation. On saura en effet choisir avec plus de confiance ce qui va nous correspondre.

Si vous découvrez la méditation et voulez apprendre à pratiquer chez vous, lisez des livres, explorez les articles de ce blog et des autres sites qui portent sur la méditation. Ce que vous lirez finira par résonner en vous et vous permettra de progresser dans votre pratique.

Enfin, vous pouvez également rejoindre l’école Méditer Aujourd’hui.

Avez-vous appris à méditer seul ? Si c’est le cas merci d’enrichir cet article en partageant votre expérience dans la zone commentaire ci-dessous. Comment avez-vous appris ? Quelles ont été les difficultés ? Merci !

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Les 3 Résistances à la Méditation

Vous êtes nombreux à noter avoir des difficultés à persévérer dans vos séances de méditation. Il y a 3 types de résistances qui risquent d’affecter la régularité de votre pratique. Découvrons dans cet article, qui s’inscrit dans la série comment méditer, quels sont ces obstacles et comment les contourner.

1. Mauvaise disposition

C’est l’heure à laquelle vous méditez habituellement. Vous avez beaucoup de choses en tête, ou vous n’êtes simplement pas d’humeur. L’idée même de devoir vous asseoir pendant 20 minutes vous irrite. Que faire ? Faites tout de même votre séance. Parfois, il suffit de quelques respirations conscientes pour dissiper votre mauvaise humeur. Et même si cela prend plus de temps, mieux vaut faire remonter à la surface la tension que vous avez accumulée, que de la porter en soi pendant plusieurs heures.

Vous pouvez régler le minuteur sur un temps plus court qu’à l’habituel. Si une fois dans votre méditation, vous ressentez l’envie de rester plus longtemps, vous pourrez le faire. L’important est de ne pas prendre l’habitude de sauter une séance à chaque fois que l’on ne se sent pas d’humeur, car cela risque de devenir une habitude et vous risquez alors de décrocher complètement.

2. Trop de pression

La seconde raison qui cause une résistance face à notre pratique, c’est de se mettre trop de pression. Vous avez peut-être lu sur ce blog ou ailleurs que la régularité des séances était un élément fondamental pour progresser. Vous avez alors organisé votre planning pour pouvoir méditer chaque jour une vingtaine de minutes. Et cela est effectivement important pour pouvoir profiter des bienfaits de la méditation. Le problème apparaît lorsque l’enthousiasme laisse place à un sentiment de contrainte. Cela peut se transformer en colère contre soi-même ou même contre la pratique elle-même. On risque alors de se dire que la méditation ne marche pas, qu’elle n’est pas faite pour nous.

Si vous commencez à ressentir une obligation à méditer suivie d’un sentiment de frustration et de culpabilité lorsque vous sautez une séance, c’est qu’il est temps de repenser le ‘focus’ de votre méditation. Méditer n’est pas une obligation.

Parfois, on se dit « il faut que je médite, pour être une meilleure personne ; pour le bien de ma famille ; pour l’humanité ; pour la planète » Et c’est vrai que méditer régulièrement nous permettra de vivre plus en accord avec nous-mêmes et avec le monde autour de nous. Mais la véritable méditation ne vient pas d’un sentiment de devoir, mais d’un sentiment d’amour. Amour pour soi, amour pour les autres, et amour pour la vie.

Méditer c’est une manière de témoigner notre gratitude pour la vie, en lui portant toute notre attention.  C’est comme avec un enfant, pour lui transmettre notre amour, il suffit d’être pleinement présent avec lui. Lorsqu’on médite à partir des sentiments d’amour et d’appréciation, il n’y a pas de contrainte ou d’obligation. Il est utile de régulièrement raviver ces sentiments pour persévérer dans notre pratique.

3. Vouloir récolter les fruits avant l’ouvrage

La troisième résistance vient d’un facteur plus insidieux que les deux précédents, car il s’immisce dans notre pratique sans qu’on puisse le voir arriver. Voilà comment cela se passe généralement. On commence la pratique de la méditation, et l’on va en ressentir certains bienfaits. Cela ouvre les portes vers de grandes perspectives. On se dit que ça fait beaucoup de bien, et qui si on médite régulièrement, on va se sentir de mieux en mieux. Cette projection nous est agréable et nous paraît bien réelle. Après tout, si on a réussi à faire quelques séances avec succès, on devrait sans mal pouvoir continuer.

Mais vient le jour, où un soir (ou une mâtinée), on n’a pas envie de méditer. On se dit alors que ce n’est pas grave, car nous sommes encore connectés à notre agréable projection. On pense méditer le lendemain, mais la même chose se passe. Puis petit à petit, on prend conscience que rien n’est acquis et qu’il y a encore tout à faire pour ressentir à nouveau le sentiment de quiétude que l’on a pu avoir. Cela peut suffire à nous décourager et à nous faire décrocher de notre pratique. C’est d’ailleurs souvent à cause de ce troisième obstacle que beaucoup de personnes commencent à méditer pendant quelques jours, apprécient l’expérience, mais finissent par abandonner. Quelques mois plus tard, on retente l’expérience.

Prendre conscience de ces 3 facteurs de résistance va nous aider à persévérer dans notre pratique. Vous pouvez également lire l’article comment allier persévérance et lâcher-prise.

source photo: Mike Watson/moodboard/Corbis

Participez

Quelle est pour vous la plus grande résistance ? Comment allez-vous faire pour la gérer ? Merci d’utiliser la zone commentaire pour partager votre expérience ! Cela sera bénéfique pour tout le monde.