Voilà une astuce simple et peu connue pour mieux passer à travers une période de baisse de morale. Vous pourrez l’adopter dès la fin de la vidéo.
Catégorie : Thaïlande
Aucune tache de lumière ne vient percer l’espace noir devant moi. Mes yeux sont pourtant grands ouverts.
Aucun bruit, proche ou lointain, ne se fait entendre. Seul le glissement de l’air dans mes narines vient perturber l’épais silence qui m’entoure.
Je suis allongé. Ou plutôt, je lévite, mon corps n’ayant plus de poids.
Je vous rassure, je ne vous écris pas d’outre-tombe. Je me trouve dans un caisson de flottaison où pendant 60 minutes j’ai été coupé de mes sens.
Découvrez cette vidéo, cette expérience si particulière; celle d’être coupé du monde et se retrouver seul, complément seul, avec soi même.
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J’ai Essayé le Caisson de Flottaison Podcast
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CAISSON DE FLOTTAISON: Aussi appelé caisson d’isolation sensorielle ou caisson de privation sensorielle, le caisson de flottaison est une sorte de cocon clos dans lequel on s’allonge pour flotter dans une solution de sulfate de magnésium (sel d’Epsom) à la température du corps. Aucun stimulus extérieur ne vient solliciter les sens : pas de lumière, pas de son, et une disparition de la sensation de pesanteur. (def. wik)
Vivre le moment présent nécessite de renouveler sans cesse l’attention à ce qui se déroule dans l’instant.
Tant que l’on pédale, on avance sur son vélo. Si l’on s’arrête de pédaler, on finit par ne plus avancer. De même, tant que l’on est attentif à nos ressentis on reste connecté au moment présent et l’on profite de cet état libre de tension. Si l’on perd cette connexion, les sentiments de stress et d’insatisfaction finiront par refaire surface.
Découvrez dans cet épisode comment vivre le moment présent est similaire à faire du vélo.
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Vivre le Moment Présent C’est Comme Faire du Vélo Podcast
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Se reconnecter au moment présent est souvent le moyen le plus efficace pour prendre une décision
Dans cette vidéo, vous allez découvrir:
- Pourquoi il est plus facile de prendre une décision lorsque l’on se reconnecte aux ressentis du moment présent,
- En quoi le besoin de décider cache souvent un sentiment d’insatisfaction,
- L’illusion que quelque chose doit changer en soi ou autour de soi pour nous permettre d’être bien dans le moment présent,
- La jungle de Bangkok.
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Comment Prendre une Décision Podcast
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Si l’on branchait des haut-parleurs à notre mental, on nous prendrait certainement pour des fous. Que l’on le réalise ou pas, notre mental est tout le temps actif. Les pensées se succèdent et se répètent, tout au long de la journée.
Ce langage incessant crée une tension continue en soi, tension qui peut facilement se transformer en stress et en anxiété.
Méditer permet de prendre conscience de ce fonctionnement et de s’en libérer petit à petit. En canalisant l’attention sur la respiration, on va réaliser à quel point notre attention est volatile et aime à se perdre dans les pensées.
Découvrez dans cette vidéo faite à Bangkok en Thaïlande pourquoi nous sommes tous un peu fous. On va voir:
- Le mode de fonctionnement par défaut du mental
- Le rôle du langage
- L’aide que la méditation apporte
- Un jardin exotique en hauteur
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Sommes-Nous Tous Fous? Podcast
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Texto de Dao : « Hier je me suis fait vacciner pour mon voyage en Afrique. Je me sens un peu fatiguée, mais j’ai besoin de sortir. Ça te dit un sushi? »
« Yes! »
J’ai retrouvé Dao dans un centre commercial dans le quartier de Siam à Bangkok. Cet endroit possède un coin japonais avec plusieurs restaurants répondant à tous les goûts: de la cuisine traditionnelle à la fusion expérimentale du sushi (le sushi enrobé de kiwi, ça existe!)
Nous avons tous les deux opté pour un sushi classique. Et on s’est régalé.
Après cela nous sommes allés au quartier « Groove » dans le coin de la jeunesse Thailandaise pour boire un verre et manger un dessert.
Vendredi soir, l’endroit était bondé et saturé des sonos des bars et restaurants. Nous avons tout de même réussi à trouver un endroit offrant un relatif calme où l’on pouvait s’entendre parler.
Dao m’expliqua que son voyage en Tanzanie qu’elle faisait à l’occasion de son anniversaire serait aussi pour elle l’opportunité de clarifier ses projets de vie.
« Je crois que je fais une ‘midlife crisis’ (la crise de la quarantaine). Je ne suis plus motivé par mon travail, et je ne suis pas sûre dans quoi m’investir » m’annonça-t-elle entre deux bouchées de sa tarte aux pommes.
Elle allait fêter ses 37 ans, et était aujourd’hui à la tête de deux sociétés.
Je lui ai demandé ce qu’elle aimait particulièrement faire aujourd’hui et quelle activité professionnelle lui permettrait de le faire davantage.
Elle fut incapable de répondre à ma question.
Je lui expliquais alors que le meilleur moyen de savoir où l’on va c’est d’être clair sur ce que l’on a aujourd’hui.
Au lieu de se focaliser sur ce qui ne va pas ou sur ce dont on croit avoir besoin pour être bien, il est utile de porter un regard profond sur ce qui va bien aujourd’hui. Car à partir de cette prise de conscience, il va être bien plus facile de savoir quelle direction donnée à sa vie.
C’est d’ailleurs la première partie du stage en ligne Trouver ma Voie où la participante fait un état des lieux – là où elle dépense son énergie, son temps, son argent…, ce qui lui est facile, la remplit de vitalité…, son lieu de vie, etc. – pour faire remonter à la surface ses valeurs profondes, ce qui l’anime et ce qu’elle aime réellement.
Alors que je lui parle de tout cela, je peux deviner la fatigue dans son regard et dans sa posture. J’ai alors raccroché mon costume d’éducateur pour reprendre une conversation plus légère. Je lui ai dit que ma mère était née en Afrique, au Nigéria plus exactement, et que certains de mes cousins ayant grandi là-bas parlent anglais avec un super accent africain!
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Retranscription du podcast
Avant hier, une patiente a amené avec elle deux belles mangues prêtes à être mangées. Cela fait maintenant 3 semaines que je vois des patients à Bangkok. Et l’un des aspects qui m’a surpris dans le fait de pratiquer la chiropratique en Thaïlande, c’est que le sujet du stress n’est que très rarement évoqué.
Les personnes qui viennent au cabinet parlent volontiers de leurs douleurs physiques, de leur mauvaise posture au travail, de leur surmenage, de leurs chutes ou accidents passés, mais elles ne mentionnent pas le fait d’être stressées.
Lorsque je demande, à travers l’assistante, si elles sont en ce moment inquiètes, dépassées par les évènements, soucieuses… en un mot stressées, l’assistante me regarde avec de gros yeux et elle est gênée de faire la traduction.
Le stress à toutes les sauces
La culture du stress ne semble pas avoir pris en Thaïlande. Cela me change de l’occident où l’on met le stress à toutes les sauces: il y a le stress au travail, le stress d’élever une famille, le stress par rapport aux finances, le stress de savoir ce que l’on veut faire de sa vie. Sans oublier que les informations télé sont anxiogènes, les bouchons en voiture aussi. Et même partir vacances peut s’avérer stressant.
Cela contraste donc avec mes patients Thaïlandais qui ne mentionnent pas le stress, et qui lorsque je leur pose la question, me répondent par le négatif.
Et pourtant lorsque j’examine leur corps, ils présentent les mêmes signes qu’une personne en France faisant face à beaucoup de stress.
Leur respiration est superficielle, les muscles des mâchoires sont tendus et sensibles au toucher, et la posture est fermée. Leur corps présente les signes d’une physiologie de stress.
De plus, ils notent avoir mal un peu partout, à la nuque, aux épaules et au bas du dos. Ils ont du mal à dormir et se réveillent tendus. Là aussi cela correspond à une personne sujette au trio commun au monde moderne: stress, mauvaise posture, sédentarité.
Après plusieurs échecs de communication sur le stress avec mes patients thaïlandais, j’ai essayé une autre approche.
« Non, je ne suis pas stressée »
La patiente aux mangues a la cinquantaine passée et ses principales préoccupations sont son mal au cou et le fait qu’elle n’arrive pas à trouver le sommeil. Elle note travailler dans un bureau « depuis toujours » et s’occuper de sa famille. Je remarque qu’elle a un regard doux et triste.
Lors de la première séance, sa nuque et son dos étaient tendus. Sa respiration était faible et lorsque je lui ai demandé de respirer plus profondément elle a dû forcer et solliciter les épaules pour pouvoir le faire.
Allongée avec ses yeux fermés, je pouvais voir le rapide mouvement de ses yeux. Elle notait se sentir en confiance avec moi, mais je voyais qu’elle avait du mal à se détendre, à laisser aller.
Après la séance, je lui ai demandé si elle avait tendance à beaucoup réfléchir surtout le soir avant de dormir, si elle avait du stress en ce moment.
C’était une supposition de ma part, mais je ne prenais pas trop de risque, car elle présentait tous les signes d’une personne anxieuse.
Elle me répondit avec un sincère sourire: « non ».
Je me suis demandé si l’assistante avait bien fait la traduction, mais je n’ai pas insisté.
J’ai alors décidé d’approcher cela sous un autre angle. À sa seconde visite, je lui ai expliqué qu’elle n’était pas suffisamment à l’écoute de son corps, qu’elle devait réapprendre à être attentive à ses sensations pour éviter d’accumuler à nouveau les tensions, et que j’étais là pour l’aider à faire cela.
Cette explication semble avoir mieux été comprise. La visite d’après elle a noté avoir bien fait les exercices que je lui avais montré, qu’elle dormait mieux et se sentait moins endolorie … et elle m’a offert deux belles mangues.
En y réfléchissant, ce que l’on appelle le stress en occident n’est pas autre chose qu’une déconnexion de nos ressentis.
Le stress: tension entre nos ressentis et nos choix
Le stress indique la tension qui se crée entre nos ressentis et la demande extérieure. Si vous ressentez le besoin de dormir, mais par obligation vous vous forcez à vous lever tôt cela est source de stress. Si votre corps a besoin de bouger et vous lui imposez 4 heures de suite en position assise, c’est du stress. Si vous ressentez le besoin de vous isoler, mais vous êtes contraint de participer à un meeting, c’est aussi du stress.
À chaque fois qu’il y a 2 forces opposées – ce que l’on ressent et ce que l’on doit faire -, on éprouve du stress. Et plus l’opposition est grande, plus le stress est durement vécu.
Nous vivons à une époque où les ressentis du corps sont mis de côté, car nous nous imposons d’agir selon ce que la société attend de nous (ou plutôt ce que l’on croit que la société attend de nous).
Cela est tellement devenu la norme, que notre capacité à ressentir les messages subtils du corps ne fonctionne plus comme elle le devrait. On néglige nos ressentis et on agrandit le gouffre entre nos besoins et nos actions. Et ce n’est que lorsque le corps arrive à bout et qu’il se manifeste à travers ses signaux d’alarme (tensions, douleurs, symptômes) que l’on est forcé d’y prêter à nouveau attention.
L’expérience du stress est avant tout interne
En occident, en associant le stress à toutes les activités du quotidien, on risque de croire que la cause est extérieure. Pourtant le ressenti du stress reste avant tout dû à une incapacité à ressentir notre corps (et nos émotions, notre intuition) et à agir en accord avec nos ressentis.
Réapprendre à tourner l’attention vers soi sera le meilleur moyen de gérer le stress. On saura alors quels changements sont nécessaires pour diminuer la tension entre nos besoins et nos actes du quotidien.
À noter que cela ne voudra pas forcément dire tout changer, mais faire des adaptations simples qui feront une grande différence sur la santé et le niveau de vitalité. Par exemple se lever régulièrement pour marcher et s’étirer lorsque l’on passe sa journée en position assise. Cela peut sembler évident, mais trop peu de personnes le font, car elles sont si peu attentives à leur corps.
En conclusion
La tension que l’on ressent en soi, et qu’en occident on appelle stress, est avant tout le résultat d’un désaccord entre nos besoins et nos choix du quotidien. Pour connaitre nos besoins et pour savoir ce qui nous fait bien, il faut pour cela réapprendre à être attentif à nos ressentis. Seulement alors pourra-t-on nous adapter intelligemment (sans sacrifier notre bien-être) à un environnement changeant et plein de challenges.
Si le sujet de la conscience du corps vous intéresse:
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