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4 Clefs pour Être Attentif

L’impression d’être dans le brouillard, bas en énergie, et fatiguée rendent difficile la concentration. On risque alors d’avoir du mal à maintenir l’attention sur une action ou même sur une réflexion. Il est en effet plus facile – cela ne demande pas d’effort – de rêvasser et de laisser aller les pensées dans tous les sens. Pourtant, pouvoir être attentif est essentiel pour mieux communiquer, pour créer, et pour se ressourcer. On va découvrir 4 conseils pour améliorer l’attention.

Être attentif se prépare

1. Un bon sommeil

Le cerveau ne peut être pleinement attentif que s’il est pleinement réveillé. Or, la personne moyenne manque de sommeil, dormant une heure de moins de ce dont le corps a besoin pour pleinement récupérer. Il est donc essentiel d’adresser la source du manque de sommeil. Toute personne étant unique –  le manque de sommeil peut avoir multiples causes (stress, problème de thyroïdes, dépression, etc.) – c’est à chacun d’essayer d’améliorer la qualité de son sommeil. Essayer d’être attentif lorsque vous êtes en manque de sommeil n’aura généralement pour résultat que d’augmenter votre sensation de fatigue. Donc, commencez par vous occuper de vous, pour mieux dormir.

2. Une posture droite et dynamique

tronc cerebralMaintenir une posture droite informe votre formation réticulaire – un réseau de nerfs dans votre tronc cérébral impliqué dans l’état de vigilance et de conscience – que vous êtes bien éveillé. La formation réticulaire va alors stimuler davantage l’état d’éveil et d’attention. Cela  offre une explication neurologique à la raison pour laquelle la maîtresse d’école lance un « redressez-vous tout le monde! » à une classe où les élèves commencent à somnoler. C’est également pourquoi on médite avec une posture droite. 

3. « Allumez le regard »

C’est une affirmation traditionnellement utilisée pour réactiver notre vigilance et nous ramener pleinement dans le présent. Prenez un instant, et amenez toute votre attention au niveau de vos yeux. Maintenant, amenez votre attention sur ce que couvre votre regard. Puis ressentez votre présence derrière le regard. C’est un moyen simple de sortir d’un état léthargique.

4. Oxygénez-vous

L'oxygène est le fuel du cerveau
L’oxygène est le fuel du cerveau

L’oxygène est au système nerveux ce que l’essence est à votre voiture. Malgré que le cerveau ne représente que 2% de votre poids total, il consomme environ 20% de l’oxygène. En apprenant à mieux respirer, vous allez pouvoir mieux vous oxygéner et permettre à votre cerveau d’être plus facilement attentif. (Découvrir la Respiration Carrée et la respiration abdominale).

Ces 4 clefs vont aider à être attentif plus efficacement et plus souvent. Lequel de ces 4 points vous semble le plus efficace dans votre cas? Merci d’utiliser la zone commentaire ci-dessous pour répondre.

Sources: Buddha’s Brain (New Harbinger Publications) ; photo David Castillo Dominici

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Ce Que Nous Apprennent les Conseils Que l’on Donne à Nos Proches

Il nous est tous arrivé un jour de donner un conseil inspiré à un proche ou à une connaissance. Par ‘inspiré’, j’entends un conseil sincère et percutant à la fois. Un conseil qui vient du cœur et qui semble toucher la source du problème. Et si, ces paroles étaient d’abord pour nous ?  Et si ce conseil que l’on a partagé s’adresse fondamentalement à nous ? Découvrons dans cet article comment notre perception de la situation des autres peut nous aider à mieux comprendre notre vie.

Voyage à Fès et conseil sincère

Il y a quelques années de ça, j’ai été à Fès, au Maroc, pour le festival de musique sacrée. J’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreuses personnes, notamment des chanteurs. Et parmi ces nouvelles rencontres, il y avait une jeune femme avec qui j’ai sympathisé. Lors d’une discussion, elle m’a demandé mon avis sur un problème qui l’a préoccupé. La réponse que je lui ai donnée n’était pas celle qu’elle voulait entendre. Elle se trouvait en effet dans une situation professionnelle difficile, et elle devait faire un choix qui impliquerait des sacrifices. Cela me paraissait évident, et tout en essayant d’être aussi bienveillant que possible je lui donné mon point de vue sur son dilemme.

Une grande claque !

2 semaines plus tard, de retour en France, j’ai repensé à cette discussion. J’ai eu l’impression de me prendre une claque sur le visage ! Le conseil que je lui avais donné s’adressait tout autant à moi, et cela avec grande force.

Je m’éloignais de ce qui m’importait le plus

J’étais, à cette époque, dans une dynamique inconfortable au niveau du travail, et je laissais trainer cette situation depuis plusieurs mois. Mon cabinet s’était agrandi, ainsi que le nombre d’employés, et j’avais des frais de fonctionnement mensuels qui devenaient de plus en plus lourds, et beaucoup de ces frais étaient superflus. Faire fonctionner le cabinet était devenu source de stress. J’avais continué dans ma logique de croissance sans réaliser que je m’éloignais de ce qui m’importait réellement : un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, entre donner et recevoir.

Effet miroir

Les conseils que j’avais donnés à cette jeune femme s’appliquaient parfaitement à mon problème. J’avais un choix à faire et ce choix impliquait d’abandonner des choses auxquels j’étais attaché, mais qui étaient devenues sources de stress. Cela me paraissait désormais si évident que je ne pouvais plus ignorer ma situation. Si bien que dans les 2 mois qui ont suivi, j’ai pris des décisions importantes qui ont réajusté la direction de ma vie professionnelle. Pourquoi n’avais-je pas pris plus tôt conscience de ma condition ? Pourquoi est-il plus facile de voir là où ça bloque dans la vie d’une personne, alors qu’on a souvent du mal à avoir de la visibilité sur notre propre vie ?

Difficile de voir en soi

On traverse parfois des périodes dans notre vie où l’on subit un mal-être sous-jacent sans en comprendre l’origine. Lorsqu’on essaie de creuser, cela fait émerger des doutes, des questionnements et des émotions, et tout cela est souvent désagréable. On va alors préférer remettre ces questions à plus tard, car on ne se sent pas suffisamment d’attaque pour y faire face. Pourtant, il suffirait d’un peu de présence, d’un peu de lucidité pour se dégager de notre enlisement. C’est là que notre rapport aux autres peut être d’une grande aide.

Mettre en lumière notre propre situation en observant celle des autres

Lorsque l’on est face à la vie d’une personne, il est plus facile de mettre le doigt sur la source de son problème. Pourquoi ? Car on n’a pas à gérer la charge émotionnelle que l’on va avoir lorsque l’on va réfléchir à notre propre vie. On pourra voir avec plus d’objectivité les choix qui se présentent à cette personne. De plus, lorsqu’un comportement particulier chez quelqu’un nous saute aux yeux, c’est qu’on porte en soi une dynamique similaire.

On voit chez l’autre ce que l’on porte en soi

On dit souvent que les autres sont notre miroir. En effet, ils vont faire résonner en nous des attitudes que l’on partage avec eux. Une personne en colère va ‘s’accrocher’ avec une autre personne en colère. Une personne triste va être touchée par la tristesse d’une autre. On voit chez l’autre ce que l’on porte en soi.

En conclusion

Lorsqu’on donne un conseil avec compassion, il s’adresse à l’autre, mais aussi à soi même. On s’adresse à la partie en nous qui souffre et qui ne veut pas entendre. La prochaine fois que vous apportez votre soutien à un proche, tourner ses mêmes paroles vers votre vie. Vous serez surpris à quel point, elles seront pertinentes.

Source photo: Redshorts/Corbis

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Résolutions Nouvelle Année, Y-Croyons Nous Vraiment ?

Qui n’a jamais posé, comme à chaque début d’année, ses « bonnes » résolutions, avec, cette fois-ci, la ferme intention de s’y tenir ? Pourtant, immanquablement, tous les ans, nous recommençons. Et si, justement, la démarche ne consistait pas à poursuivre nos résolutions coûte que coûte, mais plutôt à réfléchir à ce que l’on aimerait réellement changer.

Chaque début d’année, nous nous promettons plus ou moins les mêmes choses, nous décidons de changer certaines de nos habitudes, nous nous fixons des objectifs. Mais, pour la plupart d’entre nous, ces souhaits passent rarement le cap de la mi-janvier. J’ai demandé leurs points de vue à deux professionnels en développement personnel, afin de comprendre pourquoi nous sommes si nombreux à faire des projets en début d’année, pourquoi il est souvent difficile d’amener à bout ces résolutions et comment, enfin, rendre tangibles nos aspirations.

Pourquoi avons-nous tendance à prendre des résolutions en début d’année ?

Nicolas Proupain : La fin de l’année calendaire est également la fin d’un cycle biologique. Le solstice d’hiver, le 21 décembre, est la nuit la plus longue et représente le terme d’une année avant la renaissance. Cette « mort » résonne avec la peur inconsciente de notre propre mort et le sentiment de ne pas avoir fait ce qui nous est essentiel. Il n’est alors pas étonnant que de si nombreuses personnes ressentent le besoin de faire des changements au cours de cette période de transition.

Caroline Lambert : Effectivement, la fin d’une année est une date butoir, où beaucoup d’entre nous en profitent pour dresser un bilan du passé. Cela génère également un nouvel élan où l’on va se projeter dans un futur agréable et décider certains changements que l’on aimerait faire.

Pourquoi, dans la majorité des cas, retombe-t-on dans « la routine » avec un certain sentiment d’impuissance ?

N. Proupain : Parce que beaucoup de personnes n’ont pas suffisamment de visibilité sur leurs vraies valeurs. Leurs résolutions naissent de la recherche d’un idéal plutôt que du désir de faire ce qui est important pour eux. On veut faire du sport pour ressembler aux jeunes femmes des magazines, on décide d’arrêter de fumer pour faire plaisir à nos proches, on se promet de passer plus de temps à lire pour être cultivé, et ainsi de suite. En d’autres termes, on s’injecte des valeurs extérieures. Pourquoi agissons-nous ainsi ? Parce que la majorité des gens s’attache au regard des autres dans le souci d’être accepté et aimé, quitte à négliger ce qui important et vrai pour eux. Invariablement, ces changements que l’on veut mettre en place génèrent alors du stress ce qui, dans la plupart des cas, nous amène à y renoncer.

C. Lambert : Dans bien des cas, les résolutions restent du domaine du rêve, plutôt qu’un projet concret. Avant même le 31 janvier, on abandonne notre objectif auquel nous n’avons d’ailleurs jamais vraiment cru : « Si je n’y suis pas arrivé dans le passé, pourquoi le pourrais-je maintenant ? » Il y a trois raisons à ce manque de succès. Tout d’abord, le souhait est rarement suivi d’une mise à l’action. Ceci est souvent dû à des blocages et à des peurs inconscientes. Ensuite, la personne n’est pas efficacement soutenue dans son projet. Enfin, l’individu ne prend pas en compte les obstacles potentiels qui peuvent se présenter.

 Comment faire pour concrétiser un objectif ?

N. Proupain : Les résolutions « non justes » sont souvent associées à l’impression de sacrifice ou d’effort. Alors que, lorsque l’on se lève le matin pour faire des choses qui nous inspirent, que l’on aime, l’action devient naturelle et sans effort, donc sans raison de s’arrêter. L’essentiel est de déterminer ce qui est vrai et juste pour soi, ce que nous aimerions vraiment. L’important n’est pas de savoir comment suivre nos résolutions, mais plutôt d’identifier celles que nous souhaitons réellement vivre. C’est seulement ainsi qu’un changement fondamental peut avoir lieu dans notre vie, et cela bien au-delà de la nouvelle année : celui d’une nouvelle vie.

C. Lambert : Pour qu’une résolution ne reste pas un souhait et se concrétise, il est nécessaire qu’elle suive l’acronyme SMART. L’objectif doit être Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et réalisé dans un certain Timing. Une jeune femme est venue me consulter avec le désir de « changer ma vie car je ne suis pas bien ». Ne sachant pas vraiment quoi faire, elle n’est jamais passée à l’action. De plus, à chaque fois qu’elle entreprenait un changement, la résistance de son entourage, son principal obstacle, l’amenait à douter et à rebrousser chemin. Je l’ai aidée à préciser sa demande. « Je veux changer » est devenu « je veux avoir plus confiance en moi », puis « j’aimerais pouvoir dire non à mes beaux-parents ». En clarifiant d’avantage, un objectif mesurable et atteignable a fait surface : «Je désire créer ma boîte.» C’est ainsi qu’on a pu, avec cette personne, mettre en place de réelles stratégies afin de concrétiser ce souhait.

Article de Moutassem Hammour initialement publié dans Vitalité et Bien-être, Hivers 2007.

Bio

résolution nouvelle annéeNicolas Proupain – Diplômé « Doctor of Chiropractic » aux États-Unis, il exerce la chiropratique en région parisienne depuis 17 ans. Formé également en développement personnel, il présente depuis 12 ans des week-ends abordant la connaissance de soi. Nicolas Proupain est l’auteur du livre « Devenez ce que vous êtes », éditions ESF. Pour plus d’info : www.trouversavoie.com

résolution nouvelle annéeCaroline Lambert – Titulaire d’une maîtrise de science de gestion de finances (Université Paris Dauphine), Caroline Lambert change d’orientation pour faire des études au Parker College (États-Unis), où elle obtiendra son doctorat en chiropratique. Sur les 13 dernières années, Caroline a fait plusieurs formations en développement personnel et, depuis 3 ans, se spécialise, en coaching de vie.

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Relaxation Guidée (Audio)

Dans cette relaxation guidée je vous accompagne vers une détente du corps et de l’esprit. Cela dure environ 10 minutes.

 Quelques directions avant de commencer la relaxation guidée :

  • L’exercice se fait allongé sur le dos. Préférez un tapis de yoga au sol plutôt que le lit.
  • Mettez une couverture sur vous ou gardez la à porter de main pour éviter d’être gêné par le froid.
  • Si vous êtes fragile du bas du dos, vous pouvez mettre un coussin sous vos cuisses.
  • Vous pouvez également mettre un support sous la tête si vous n’êtes pas confortable au niveau de la nuque.

Observation : La partie respiration guidée (1, 2, 3…) deviendra plus facile avec la pratique. Essayez de faire cette relaxation guidée 2 à 3 fois par semaine.

Musique: Illumination of the Heart de C. G. Deuter

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Stress Symptômes : A Quel Point Êtes Vous Stressés ?

Les symptômes physiques, émotionnels et comportementaux du stress

Si nous savons aujourd’hui que le stress affecte notre vie, jusqu’à quel point somme nous touchés par ce ‘mal’ des temps modernes ? On va découvrir dans cet article quels sont nos symptômes du stress et quelle est la première étape vers une meilleure gestion du stress.

Les bienfaits du stress

Mais avant d’énumérer les ‘Stress Symptômes’ découvrons les ‘bienfaits’ du stress. Car notre aptitude à réagir au stress fait partie de la nature humaine. En effet, le stress nous permet de grandir et d’évoluer. Imaginer un enfant qui serait surprotégé : tout le temps au chaud, jamais grondé, isolé des autres enfants. Que se passera-t-il lorsqu’il sera exposé au monde extérieur ? Il y a de fortes chances qu’il tombe facilement malade et qu’il ait du mal à fonctionner dans la société.

Le stress stimule nos ressources en nous poussant à nous adapter

Le stress surgit lorsque notre environnement nous pousse en dehors de notre zone de confort. Cela nous conduit à nous adapter et nous renforce physiquement, mentalement, et émotionnellement. Prenez une personne qui ne fait aucune activité physique et qui passe ses journées dans le canapé face à la télé. Amener la faire une randonné en montagne. Cela va stresser sa respiration, son cœur et ses muscles, et l’expérience risque d’être déplaisante au début. Mais si elle persiste dans ses randonnés, cette personne va graduellement renforcer sa santé physique et probablement aussi sa confiance en elle et sa joie de vivre.

Le stress, les challenges de la vie nous permettent de développer les ressources qu’on porte en soi. Nous venons de voir à quel point le stress est nécessaire pour l’épanouissement de chacun. Pourquoi alors cette force d’évolution est également la cause de nombreuses souffrances physiques et émotionnelles ?

 Les Méfaits du Stress

Lorsque les challenges de la vie deviennent trop importants OU nous éloignent trop de notre nature propre, cela va se répercuter négativement dans notre corps et notre psychisme.

 Trop de stress = usure prématurée

Si se stimuler physiquement est bénéfique, passer des heures à porter des charges et à travailler dans des positions difficiles va stresser notre dos au delà de sa capacité d’adaptation créant ainsi une usure prématurée des articulations. De même, si être challengé au niveau de nos croyances et certitudes est nécessaire pour nous apprendre à vivre avec autrui, subir 8 heures par jour un stress émotionnel risque de considérablement fragiliser notre estime de soi. Donc un stress trop fort ou qui dure trop longtemps finira par créer une ‘usure’ physique, mentale ou émotionnelle. Tout comme un élastique peut subir les stress d’élongation, si on tire dessous trop souvent ou trop fortement il finira par se casser.

Voilà une liste des symptômes dus à un stress trop important. Mettez une croix imaginaire devant chaque symptôme vous concernant. Cela vous donnera une idée du degré auquel vous subissez votre environnement.

 Les symptômes physiques du stress

  • Douleurs et tensions musculaires (surtout au dos et à la nuque)
  • Problèmes digestifs et intestinaux (acidité, ballonnements, douleurs au ventre)
  • Essoufflement et sentiment d’oppression
  • Tachycardie (battement rapide du cœur)
  • Sommeil perturbé
  • Fatigue

Les symptômes émotionnels et mentaux

  • Irritabilité
  • Agitation
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Anxiété et inquiétude sans raisons claires
  • Baisse de la libido ou difficulté à se sentir satisfait sexuellement

Les symptômes comportementaux

  • Consommation accrue de sucrerie, de chocolat, d’alcool, de tabac, de caféines ou encore de drogues
  • Manque de motivation, pas envie de faire des efforts
  • Abus de télévision
  • Peu soucieux des personnes qui se trouvent en dehors du cercle de ses proches

Avez vous plusieurs de ces symptômes ? Il est alors fort probable que votre environnement impose sur vous un stress que vous n’arriver plus à intégrer. Comment faire alors pour mieux gérer votre stress et ainsi moins subir les symptômes qui lui sont associés.

 La première étape vers une meilleure gestion du stress

La première étape consiste à prendre conscience que c’est notre réaction au stress qui prime sur les facteurs de stress. En d’autres termes, il faut se concentrer sur soi et sur notre susceptibilité au stress plutôt que sur les causes de ce stress. Car en effet dans la majorité des cas, vous n’allez pas pouvoir changer votre patron, vos clients, votre partenaire, la circulation ou encore le mauvais temps. La seule chose que l’on puisse changer c’est notre façon de réagir à notre environnement. Très souvent on ne réalise pas à quel point c’est notre perception des évènements qui nous stressent bien plus que les évènements en eux-mêmes. Voilà 3 exemples pour illustrer comment la susceptibilité au stress peut affecter notre façon de réagir à une situation donnée.

 Même stress mais réaction différente

 Mariée, la quarantaine passée

Le premier cas que j’aimerais partager avec vous est celui d’une femme la quarantaine passée. Elle est venue me consulter pour des douleurs chroniques au cou et dans les épaules qui semblaient s’aggraver avec le stress. En plus des soins, je lui ais montré des étirements et des exercices de respiration. Après une  période de 4 semaines, nous avons fait le point. Elle a noté beaucoup moins souffrir de sa nuque et avoir retrouvé une mobilité qu’elle n’avait plus depuis des années. Je lui ensuite demandé si elle avait ressenti des changements au niveau émotionnel. Cette femme plutôt réservée mais très avenante me répondit « Je n’y ais pas vraiment réfléchis. Mais maintenant que vous me posez la question j’ai observé l’autre jour un phénomène qui m’a surprise. Il y a eu un malentendu avec mon mari ce qui arrive souvent et qui a toujours pour résultat de m’inquiéter et de me stresser. Cette fois-ci je ne m’en suis pas inquiéter et au lieu d’éviter tout conflit, j’ai décidé d’en parler avec lui. » « Surprenamment il a réagit bien mieux que je m’y attendais » ajouta t-elle apparemment satisfaite du changement opéré en elle.

Dans le cas de cette femme, le même facteur extérieur (malentendu avec son mari) a occasionné moins de stress en elle car elle a fait un travail sur elle même changeant de la sorte sa susceptibilité à certaines situations. Si dans ce cas, un même événement créé une réaction moins forte, il arrive parfois le contraire. Et c’est que nous allons voir avec ce second exemple.

 26 ans, plus stressé aujourd’hui que jamais auparavant

Il s’agit là aussi d’une personne qui est venue me consulter. Un jeune homme de 26 ans travaillant dans la vente de moto est venu me voir car il souffrait d’une oppression au niveau du plexus solaire (zone se trouvant un peu plus bas que la poitrine). Les examens qu’il avait fait avec son cardiologue n’ont révélé aucune condition cardiaque et son sentiment d’oppression fût attribué au stress. Et effectivement il subissait de plein fouet les effets d’un quotidien stressant. Mais ce qui perturbait le plus ce jeune homme était sa plus grande fragilité face au stress. Il m’expliqua qu’il se sentit paralysé par le stress lors d’une évaluation de manœuvre maritime (il voulait changer d’orientation professionnelle). Il m’indiqua que dans le passé il ne serait jamais autant inquiéter. Mais aujourd’hui un rien semblait le stresser.

Dans le cas de ce jeune homme un même type d’événement créé une plus grosse réaction au stress aujourd’hui que dans le passé. Dans le troisième exemple, on va voir à quel point nous sommes tous différents face au stress.

 Jeune femme ingénieur de 28 ans

Il s’agit là d’une connaissance. Âgée de 28 ans, cette jeune femme, ingénieure de profession, semblait tout le temps subir le poids du monde. Lorsque je l’ai rencontré je fus surpris par sa réaction à la plupart des évènements du quotidien qui me semblait excessive. Tout la stressait. Elle avait un grand mal à prendre des décisions. Mêmes les plus petits choix à faire (aller à la gym ou rester à la maison) la stressaient. Au début je la taquinais et je lui disais souvent qu’elle «  se noyait dans un verre d’eau ! » Mais avec le temps, j’ai réalisé qu’elle vivait une vraie souffrance. Ce stress continu lui causait toutes sortes de problèmes de santé et la rendait malheureuse.

Ces 3 exemples nous montrent à quel point notre perception du monde joue un rôle fondamental sur l’effet que le stress va avoir sur nous. Il s’agit alors de travailler sur soi plutôt que de perdre son énergie à se plaindre des causes externes.

Il est évident que certains facteurs externes (situation au travail, conflit relationnel) polluent notre vie affective et notre bien-être mental. Et qu’un changement externe soit nécessaire. Mais ce qui est intéressant et que j’ai pu observer personnellement et chez de nombreuses personnes, c’est que lorsque l’on fait un travail sur soi même cela finit par affecter les sources externes de stress. Comme par magie, les personnes autour de nous nous semblent moins irritantes et certains de nos problèmes se résolvent d’eux même.

Je vous invite maintenant à partager, dans la zone commentaire ci-dessous, votre expérience avec le stress. Comment il se manifeste chez vous?

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Le Plus Sous Estimé Facteur de Stress

Pourquoi est-il si important de se créer un bon environnement sonore ?

On sait aujourd’hui que le stress est mauvais pour la santé et qu’il crée une crispation du mental qui nous empêche de vivre pleinement le présent. On connaît également les causes du stress : Relations personnelles conflictuelles, insatisfaction au travail, manque d’argent, ou encore manque de temps. Il existe cependant une autre source de stress, souvent sous estimée, mais qui est pourtant tout aussi néfaste : la nuisance sonore.

Une source de stress que l’on ne voit pas arrivé

Le bruit ambiant, lorsque soutenu dans le temps, stresse notre organisme. Plusieurs études dont celle conduite par les médecins Arnold E. et Boggs K. ont révélé que certaine stimulation sonore pouvait faire basculer le corps dans une physiologie de stress (haut niveau de cortisol sanguin). Le bruit de la circulation, de la radio, et de la télé peuvent en effet nous stresser, et cela arrive souvent sans que l’on en ait conscience. Et c’est là l’une des particularités de cette forme de stress, c’est que cela agit insidieusement. C’est-à-dire que souvent le bruit ambiant nous stresse sans qu’on le sache forcément.

Lorsque le bruit des klaxons tapent sur les nerfs

J’ai vécu un an et demi dans la capitale Libanaise. La circulation à Beyrouth est chaotique et l’emploi du klaxon est abusif. Au petit matin je suis généralement réveillé par le vrombissement des voitures, et tout au long de la journée, les bruits de la route enveloppent la ville. De plus, du à une forte urbanisation, les immeubles poussent par dizaines sous les bruits des marteau-piqueurs (la ville manque cruellement d’espace vert créant une source supplémentaire de stress mais cela est un autre sujet !). Ce bruit ambiant est usant pour le corps et l’esprit. J’en ai surtout pris conscience lorsque je quittais Beyrouth pour quelques jours. Lorsque j’y retournais, je pouvais constater que j’avais du mal à me concentrer et que je devenais plus facilement irritable.

La nuisance sonore sévit également en France, et pas seulement dans les grandes villes. Une jeune femme vivant dans une petite ville du sud a subit pendant 6 mois des travaux en face de chez elle. Elle souffrait d’un début de dépression qui s’est aggravé à cause du bruit incessant venant du chantier. Son médecin lui a confirmait que son exposition à tout ce bruit l’a fragilisé.

Un mal aux formes multiples

Si les bruits de la circulation et des travaux sont des sources évidentes de nuisance sonore, il existe d’autres sources plus discrètes mais également néfastes. La télé continuellement allumée en est une. Une personne qui ne cesse de parler en est une autre. Toute source de bruit de fond qui mobilise une partie de notre système nerveux assez longtemps risque de nous faire saturer. L’important reste alors d’agir pro-activement et de ne pas attendre de ressentir les effets négatifs.

Créer le bon environnement sonore

Si on a l’habitude de regarder la télé tous les soirs, faire un break quelques soirs par semaines s’avérera très bénéfiques pour notre santé mais également pour la communication avec nos proches. On peut mettre une musique douce dans le fond. On évitera la radio dont les interruptions publicitaires peuvent êtres irritantes. Si vous ne pouvez pas diminuer la nuisance sonore (voisins bruyants, travaux dans la rue, ..) faites un break nature. Une demi-journée de marche dans la nature permettra de diminuer les effets néfastes accumulés au cours de la semaine (Cela fait d’ailleurs partie de Mes 3 Habitudes Pour Garder la Tête Hors de L’Eau).

Lire aussi Méditation Profond en Silence … Pas Toujours Possible.

Il est intéressant de noter que les bruits de la nature tout comme la musique inspirée (celle qu’on aime et qui nous touche) vont avoir l’effet opposé et nous faire du bien. Comment savoir si une ambiance sonore est bonne ou mauvaise ? J’ai personnellement constaté que lorsque je lis un livre, si je suis interrompu par le bruit (voir agacé) c’est que ce bruit ne me convient pas : son de la télé, la circulation. Si au contraire j’oublie le fond sonore lorsque je lis (musique que j’aime, bruits des vagues, chant des oiseaux) c’est qu’il me fait du bien. A chacun alors de créer un environnement sonore qui va diminuer le stress et nous faire du bien.

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Comment les Pensées Affectent Nos Émotions ?

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Réfléchir, oui, mais avec modération !

Ce vendredi, en fin de journée j’ai ressenti un certain mal-être. Ce n’était pas un sentiment précis et je ne savais pas pourquoi ces émotions inconfortables s’installaient en moi. Surtout que cela faisait quelque temps que je me sentais bien et plein d’énergie. Pourquoi alors ce coup de blues ?

En y réfléchissant un peu, j’observais que cela avait commencé après la lecture d’un carnet datant d’un an sur lequel j’avais écrit mes pensées du moment. Cela m’avait replongé dans le passé et je ne pouvais m’empêcher de repenser aux choix que j’avais faits ces 12 derniers mois. J’ai également cogité sur le futur et sur ce que j’en espérais.

Avec mon ‘carnet de réflexion’ à Saint-Vallier-de-Thiey (06)
Réfléchir, oui, mais avec modération !

Le lendemain, par moment, je reprenais mes pensées. Je me suis senti agité avec le besoin de trouver une solution, de mieux planifier les 6 mois à venir. Alors que j’avais prévu d’aller faire une rando, je préférais y renoncer, car je ne me sentais pas assez en forme. Finalement, dimanche en fin de journée, je me suis retrouvé seul. Je décidais d’utiliser ce précieux temps pour faire le point et organiser mon futur. Mais alors que je m’apprêtais à allumer l’ordi, je pris clairement conscience que je n’en avais pas envie, que là n’était pas la solution. Je sortis le tapis de yoga pour faire quelques postures suivies d’une séance de 15 minutes de méditation. Je fis ensuite une vingtaine de minutes de posture de yoga de récupération, puis à nouveau je m’installais sur mon coussin de méditation pendant 25 minutes.

J’ai très bien dormi cette nuit, et ce matin je me suis réveillé ressourcé et de très bonne humeur. Cet épisode du week-end fut pour moi un rappel de ce que je savais déjà : les pensées ont le pouvoir d’affecter nos émotions. On peut se rendre malheureux alors que globalement tout va bien.

Le pouvoir des pensées sur nos sentiments

Nos pensées affectent nos émotions. Si une personne pense à une situation difficile – par exemple à une personne avec laquelle elle est en conflit – son corps va physiologiquement réagir. Le rythme respiratoire se modifie, les battements cardiaques s’accélèrent, les glandes surrénales sécrètent du cortisol, et la personne va être submergée par les émotions. Elle pourra ressentir de la colère, de la frustration, de la peur ou encore de la tristesse. Toutes ces modifications surgissent à cause des pensées. Il suffit de modifier ou d’arrêter nos pensées pour transformer notre état d’être.

Avec vous remarqué cet intéressant phénomène ?

Une réflexion interne (par ex : « il faut que je gère ce problème ») génère une certaine inquiétude en vous.  Puis, votre attention est accaparée par autre chose, et vous oubliez la raison de votre inquiétude. Vous avez le souvenir du malaise, mais il n’est plus là, et vous essayez de vous remémorer la source de votre inquiétude. Lorsque vous la retrouvez, «ah oui, il faut que j’appelle cette personne.. », les sentiments d’inconforts reviennent. Les pensées (notre dialogue interne) affectent nos sentiments et nos émotions. Faut-il alors ne plus penser ?

Bien entendu, nos capacités à réfléchir, à analyser, à anticiper constituent une part fondamentale de notre humanité. Le problème n’est pas l’outil, mais comment on l’utilise. J’ai souvent lu (et écrit) que l’homme et la femme occidentaux sont surtout dans leur tête et pas assez dans leur corps. Ils sont dans la réflexion plutôt que dans le ressenti. En d’autres termes, on réfléchit trop ! Et cela a un effet cumulant.

Le poids des pensées

Une personne réfléchit à sa situation et cela résulte dans un sentiment de mal-être et d’inquiétude. En espérant apaiser son inconfort, elle va chercher des solutions… en pensant davantage. Ce qui va avoir pour résultat de générer encore plus de doutes et de questionnements. Je connais certaines personnes qui ne peuvent pas s’arrêter de s’inquiéter. Elles pensent sans cesse à leur situation, aux choix qu’elles doivent faire. On a vraiment l’impression qu’elles portent le monde sur leurs épaules. Tristement, cela se traduit par tous ces symptômes que l’on associe au stress : problème cardiaque, surpoids, mal de dos, et dépression pour n’en citer que quelques-uns.

Lorsqu’il est temps de décrocher

Oui, il est bien de réfléchir à sa situation et de faire le point, mais faisons-le d’une manière équilibrée et intelligente. Voilà plusieurs signes qui indiquent qu’on abuse de cet outil que sont nos pensées :

– Plus on réfléchit plus le sentiment de mal-être et d’inquiétude augmente. Si cela arrive, il est temps de décrocher. Passer à une autre activité et ne revenez à votre réflexion que lorsque vous vous sentirez mieux émotionnellement.

– On tourne en rond, et les réponses ne viennent pas. Parfois on se pose 1000 fois la même question et au lieu d’une réponse claire, c’est une confusion grandissante qui prend place. Stop. Reposer une mille et unième fois cette même question ne servira à rien. Fermez le dossier et laissez mûrir. Il est connu que la réponse vient souvent lorsqu’on s’arrête de chercher.

-On ressasse le passé. Si vous rejouez sans cesse dans votre tête la scène de la veille en vous disant j’aurais dû dire ou faire ça, ou si vous analysez chaque parole échangée pour comprendre pourquoi la personne a agi ainsi, c’est un voyant rouge. Surtout lorsque vous commencez à ressentir un sentiment d’injustice ou de la culpabilité, vous savez qu’il est temps de décrocher.

J’ai bien conscience que ce n’est pas facile d’arrêter le train de ses pensées, surtout lorsque ce dernier a pris beaucoup d’élan. Mais comprendre que nos pensées sont souvent à l’origine de notre mal-être devrait nous motiver à chercher à régulièrement lâcher prise. Le sport, la création (musique, bricolage, ..), le yoga et la méditation offrent d’excellents moyens d’arrêter le flot incessant de nos pensés. Cela fera du bien au corps, apaisera nos sentiments, et cela permettra également de reprendre nos pensées avec une perspective nouvelle et bien plus fraîche.

Plus on persévère dans cette démarche plus cela devient naturel de calmer le mental pour se ressourcer. Durant ce week-end, j’ai pu constater l’effet des pensées sur mon ressenti. Mais j’ai surtout apprécié qu’une partie de moi ait su intuitivement qu’il était temps d’arrêter le dialogue interne. Cela s’est fait facilement et relativement rapidement. Dans le passé,  je pouvais vivre plusieurs semaines de stress avant de réaliser qu’il était temps de lâcher prise. C’est avec gratitude que je constate aujourd’hui la présence d’une plus grande vigilance (envers les pensés sources de stress) qui est, je pense, le résultat d’une pratique régulière de la méditation. En espérant que mon expérience de ce week-end vous soit utile.

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Pourquoi Chanter Librement Nous Fait Autant de Bien

Interview de Déborah Bellevy : Harmonie du corps et de l’esprit par le chant

Les vibrations de la voix constituent un moyen efficace pour canaliser son attention. Que soit à travers « Om », un mantra ou encore une prière, faire vibrer sa voie permet de capter son attention, de décrocher du mental pour s’installer plus facilement dans la méditation.

Le chant constitue également un moyen de vivre le présent. Il nous est tous arrivé de chanter à fond dans la douche, la voiture, ou en public pour les plus confiants ! On se fait plaisir et cela fait du bien. On respire mieux après et on se sent plus détendu.

Chanter (en paroles ou simplement faire des vocalises) fait vibrer notre corps, et lorsque l’on est présent, on peut ressentir une agréable harmonie. Le chant offre aussi un moyen efficace de relâcher les tensions accumulées dues au stress surtout celles au niveau de la gorge et de la poitrine et du plexus solaire.

Déborah Bellevy, ancienne soprano à l’opéra de Monaco, a pris conscience au cours de sa carrière du potentiel bienfaisant du chant. Elle a mis en place des cours pour apprendre à ses élèves à se recentrer grâce à leur voix.

J’ai rencontré Déborah il y a quelques années pour faire une formation avec elle. J’ai suivie des cours hebdomadaires sur plusieurs mois, et des années après j’en ressens encore les bénéfices dans ma gestion du souffle et l’expression de ma voix. Durant cette période j’ai interviewé Déborah pour le magazine Vitalité et Bien-être.

Regarder la vidéo avec Déborah Bellevy.

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Un Exercice Pour Muscler Sa Concentration

Compter de 1 à 10, puis de10 à 1…facile ? Pas tant que ça !

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Cet exercice est très efficace pour renforcer sa concentration. Il consiste à compter silencieusement dans sa tête de 1 à 10. Faire quelques séries. Puis décompter de 10 à 1. Plutôt simple vous allez me dire. Le principe est effectivement simple mais la pratique comme vous allez le découvrir risque de vous surprendre.

Comment faire l’exercice

Installez vous confortablement. Inspirez par le nez et en expirant comptez dans votre tête 1. On inspire à nouveau, puis en expirant on compte 2. Ainsi de suite jusqu’à 10. Recommencez à partir de 1.

Si au cours du comptage vous avez un petit doute. 5 ou 6 ? Reprenez depuis 1. Le moindre petit doute, et vous revenez à 1. Est-ce un timide « mmmm 6 ?»  ou un 6 affirmé. Dans le doute, on revient à un. Si vous marquez un temps d’arrêt (on retient son souffle) c’est qu’il y a un soupçon de doute… on revient à 1.

Après 3 ou 4 série de 1 à 10. Vous allez maintenant décomptez de 10 à 1. Cela évidemment sera un peu plus difficile. Et là aussi, au moindre doute on revient à 10.

Observations

Lorsque je pratique cet exercice, je suis souvent surpris à quel point l’esprit peut facilement s’évader. Voilà un exemple. Je commençais à décompter de 10 à 1. J’ai fais une première série. Puis à nouveau 10 en expirant, 9, 8, 7, 8.. oups. Il a suffit d’une furtive image (de la course à pied que j’avais fait la vieille au soir) qui s’est présentée à mon esprit pour me faire perdre le fil. Il m’est arrivé aussi d’aller jusqu’à « 13 » avant de le réaliser…

Ce simple exercice peut amener un sentiment de frustration. Très bien ! C’est que l’attention se muscle. La frustration est la conséquence de notre esprit qui résiste l’habitude de rêvasser. L’esprit veut partir dans tous les sens mais on résiste tant bien que mal pour le garder sur 7, 6 , 5… Comme pour tout exercice, plus on le pratique, plus on s’améliore. Ce simple exercice est donc un excellent moyen de renforcer notre capacité de concentration.

Au début le rythme risque d’être saccadé. « Un, deuuuux, trois, mmm quatre,.. » Ce qui peut aider c’est durant l’expiration de rallonger le ‘son’ (dans sa tête) du chiffre. J’inspire, j’expire avec un « uuuuunnnnnnnnnn », j’inspire, j’expire avec un « deuuuuuuuuuux », et ainsi de suite.

Variation

Une variation que l’on peut utiliser lorsque l’on décompte de 10 à 1. C’est d’inspirer « dix », puis d’expirer « neuf », d’inspirer « huit », puis d’expirer « sept »,… jusqu’à expirer « un », puis à nouveau d’inspirer « 10 », etc.. Si vous gardez l’attention sur l’exercice vous allez toujours expirez « un ».

Je vous laisse tester cet exercice. Faites quelques séries de 1 à 10, puis des séries de 10 à 1. Soyez aussi exigeant avec vous même que vous le désiriez. Vous pouvez au moindre petit doute reprendre au départ, ou bien vous dire « allez c’est bien un ‘ cinq ‘ » et continuer.

Cependant, l’exercice devient vraiment intéressant si on joue le jeu. Comme cité plus haut, à certain moment cela risque de créer un sentiment de frustration, ou bien de la confusion : « 10 », « 9 », « 8 », puis on part dans 5 minutes de rêvasserie et ensuite « ah oui, je fais un exercice là ! ». Mais Il arrivera un moment où l’exercice sera agréable (peut-être pas la première fois que vous le pratiquerez) et c’est lorsque l’attention sera portée par la respiration et le comptage, et que vous n’aurez plus à lutter pour la canaliser. Cela indiquera que vous reprenez en mains les rennes de votre concentration ce qui est, comme vous le découvrirez à travers ce blog, l’un des actes les plus bénéfiques que l’on peut faire pour soi et pour les autres.