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Apprendre à Méditer Méditation Guidée

Se Réaligner Avec le Corps et Ses Ressentis – Méditation Guidée

Dans cette vidéo découvrez l’importance de se réaligner avec le corps et ses ressentis pour vivre le moment présent.

Méditation Guidée : Se Réaligner avec le Corps et Ses Ressentis

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Paroles de Sagesse Penseurs et Visionnaires Podcast vivre le moment présent

On Ne Peut Pas Être Heureux Demain

« Si l’on cherche à retenir sa respiration, on perd sa respiration » – Alan Watts

Alan Watts (1915-1973), auteur et philosophe, fut l’un des premiers à introduire en occident l’importance de vivre le moment présent. Il a mis en avant un concept simple: poursuivre le bonheur dans le futur est futile, car la joie se vit uniquement dans le moment présent.

Écouter le podcast

Selon Watts, l’homme et la femme moderne veulent s’assurer que le futur soit heureux pour éprouver de la joie aujourd’hui. Il note que beaucoup de personnes s’attachent à leur projection du futur (perçu comme heureux ou malheureux) et que cela affecte leur état au présent. Elles croient en leur idée du futur, car certaines projections sont crédibles: nous allons tous mourir. Cela donne l’illusion que l’idée que l’on se fait du futur est réelle, si réelle que l’on oublie le présent.

Dans l’Eloge de l’insécurité, il écrit:

Nos sens connaissent la réalité pour ce qu’elle est, mais ne connaissent pas le futur. L’intellect quant à lui observe la mémoire, et en l’étudiant, est capable de faire des prédictions. Ces prédictions peuvent être relativement justes, et le futur assume alors un haut degré de réalité. Si haut que le présent perd de sa valeur.

Mais le futur n’est pas encore là, et il ne peut pas être expérimenté en tant que réalité tant qu’il n’est pas présent. Étant donné que ce que nous connaissons du futur est fait de pures abstractions – déductions, projections, suppositions -, il ne peut pas être mangé, ressenti, senti, vu, entendu ou en d’autres termes apprécié.

Poursuivre le futur c’est poursuivre un fantôme qui ne cesse de changer, et plus vite vous le pourchassez, plus vite il file.

C’est pourquoi les affaires de la civilisation sont pressées, pourquoi si peu de personnes apprécient ce qu’elles ont et veulent toujours plus. Le bonheur, ne consiste plus en une réalité solide et substantielle, mais est désormais fait d’abstractions et de choses superficielles comme les promesses, l’espoir et la sécurité.

Dans cet extrait Watts pointe du doigt un dysfonctionnement profond de nos sociétés modernes: On veut s’assurer que demain sera heureux pour se permettre d’être heureux aujourd’hui. Cette quête de la sécurité et de l’assurance d’un meilleur lendemain est la source même de notre insatisfaction.

Le monde est sans cesse changeant et rien n’est garanti. Remettre sa capacité à être heureux aujourd’hui sur un futur hypothétique va être source de frustration et de déception. Attendre d’avoir plus de temps, plus d’argent, ou plus d’amour pour être heureux, c’est s’assurer de vivre dans un état continu d’insatisfaction et de stress.

Plus l’on recherche la sécurité, plus l’on veut s’assurer que « tout va bien se passer », et plus l’on va se crisper et se fermer au présent.

Comme Watts l’illustre bien dans cette phrase: « Si l’on cherche à retenir sa respiration, on perd sa respiration ».

À trop vouloir améliorer notre présent, on risque de le perdre. À trop être dans sa tête, dans son mental et ses projections, on se déconnecte du corps, de nos sens, et de notre capacité à éprouver de la joie.

La véritable joie ne peut se vivre que dans le présent. Demain ne pourra être heureux que si aujourd’hui l’est.

Vous avez aimé cet article et vous pensez que certaines de vos connaissances peuvent l’apprécier? Merci de le partager.

Pour réapprendre à apprécier le moment présent, la méditation est une aide précieuse. Pour faire  votre première méditation, vous pouvez accéder au pack d’introduction (proposée gratuitement) en cliquant ici.

alan-watts-1Alan Wilson Watts, (1915-1973), est l’un des pères de la contre-culture aux États-Unis. Philosophe, écrivain, conférencier et expert en religion comparée, il est l’auteur de vingt-cinq livres et de nombreux articles traitant de sujets comme l’identité individuelle, la véritable nature des choses, la conscience et la recherche du bonheur. Dans ses ouvrages, il s’appuie sur la connaissance scientifique et sur l’enseignement des religions et des philosophies d’Orient et d’Occident (bouddhisme Zen, taoïsme, christianisme, hindouisme). Par ailleurs, il était intéressé par les nouvelles tendances apparaissant en Occident à son époque, et se fit l’apôtre d’un certain changement des mentalités quant à la société, la nature, les styles de vie et l’esthétique. (Wikipedia)

Sources et ref: Maria Popova (Brainpickings); L’éloge de l’insécurité (ed. payot) 

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Livres Podcast

Comment Lire Plus de Livres?

Vous savez que lire est un bon moyen d’apprendre, mais vous n’arrivez pas à le faire régulièrement. Vous aimeriez lire plus souvent et plus efficacement. Comment faire alors pour trouver le temps et la motivation pour lire davantage? C’est une question que je me pose régulièrement.

Écouter Comment Lire Plus de Livres

Retranscription du podcast

Les livres sont de formidables et accessibles moyens d’élargir son point de vue et d’apprendre à travers l’expérience des autres. Les livres ont façonné la manière dont on vit aujourd’hui. Les livres sacrés, les recueils de sciences et de médecine, les essais philosophiques, ou encore les contes et romans populaires ont modelé les cultures d’aujourd’hui.

Pour un petit investissement financier et quelques heures de lecture, on peut avoir accès à un trésor de savoir et de sagesse qui a le potentiel de transformer, pour le meilleur, notre perception du monde. Et lorsque l’on sait que le bonheur est intiment lié à notre perception du quotidien, on comprend l’importance de continuer à lire et à apprendre.

«Comment lire plus?» est une question que je me suis posée bien souvent. À travers divers conseils péchés ça et là, et en expérimentant, j’ai pu observer qu’il y avait 5 « clés » à une lecture abondante et efficace. Depuis que j’ai intégré ces 5 points que l’on va voir ensemble je profite maintenant pleinement des multiples livres qui m’entourent et de ceux qu’il me reste à découvrir.

1. Lire intentionnellement

La première fois que j’ai entendu ce conseil, c’était de la part de Pat Flynn, auteur et blogueur, qui répondait à la question d’un lecteur: comment être plus efficace dans le temps que l’on consacre à étudier. Pat préconisait de lire des ouvrages qui s’appliquent à nos projets du moment.

En ce moment, je travaille sur l’écriture d’un livre sur la méditation pour les personnes qui n’ont pas le temps de méditer. Je lis naturellement des livres sur le sujet de la méditation, et en lisant, je suis attentif aux parties qui pourront enrichir mon projet d’écriture.

Maya Goode, auteure et éditrice, note que cela s’applique aussi à la lecture des romans. Elle lit en observant ses ressentis par rapport aux différents passages du livre: y a-t-il des parties plus fastidieuses, des dialogues particulièrement riches, un langage intéressant… En lisant avec cette intention, cela l’aide à devenir une meilleure écrivaine.

Lire de sorte à appliquer le fruit de sa lecture renforce la motivation d’ouvrir un livre. Cela raccourcit le chemin entre connaissance et application concrète. Cela rend plus tangible l’utilité de passer quelques heures par semaines un livre dans la main.

« Un bon livre est un bon ami. » – J-H Bernardin de Saint-Pierre (Paul et Virginie)

Et même, si en ce moment vous ne travaillez pas sur un projet créatif, le conseil de lire intentionnellement s’applique aussi à la vie de tous les jours. Vous avez peut-être une situation à gérer (un conflit de couple, l’envie de changer de travail, un projet sportif…) et bien, il y a pour presque chaque situation de la vie, des livres qui peuvent vous aider à les traverser plus sereinement.

Et pour ceux et celles d’entre vous qui veulent juste lire des romans pour le plaisir de lire, il faut savoir qu’un bon roman fait grandir et avancer même si votre intention initiale est juste de se divertir. Vous observerez que les livres que vous avez aimés ont un personnage qui évolue dans son environnement, mais qui aussi évolue intérieurement. C’est cette évolution du personnage qui va alors résonner en vous et vous enrichir.

Lire avec l’intention d’utiliser l’expérience de l’auteur va renforcer votre envie de lire. Maintenant, il faut développer l’habitude de lire régulièrement.

2. Lire tous les jours

Oui, il est possible de lire tous les jours. Vous pouvez commencer par 10 minutes de lecture. L’important est de redévelopper l’habitude de lire.

Dans l’article Une Vie Simple, j’abordais l’importance de se débarrasser du superflu pour trouver le temps de faire ce qui est vraiment important pour soi. On a tous des moments dans la journée que l’on peut consacrer à la lecture. Cela nécessitera peut-être de regarder moins de télé, d’apprendre à lire malgré les distractions, ou encore de garder un livre (ou un lecteur numérique) toujours à portée de mains.

En lisant un peu tous les jours, vous retrouverez le goût des livres, et vous aurez naturellement de plus en plus de temps à consacrer à ces moments de découverte.

Ce qui est bien, c’est que tous les supports de lecture – livres, magazines, essais, blog – renforceront votre motivation de lire plus de livres.

3. Lire de tout

J’ai plus appris sur la nature humaine en lisant des romans et des biographies qu’en lisant des ouvrages de psychologies et de développement personnel. Varier le type de ses lectures – romans, non-fictions, journaux, essais, contes, poésie… – permet d’accéder à un spectre bien plus riche d’ouvrages. Lire devient alors une exploration où chaque type d’oeuvre offre une expérience qui lui est unique.

« Qui veut se connaître, qu’il ouvre un livre. » – Jean Paulhan (Eléments)

Lire de tout ne vient pas en contradiction avec le premier conseil qui est de lire intentionnellement. Pour ma part, ce qui m’intéresse est tout ce qui traite de la nature humaine. En addition aux livres sur la spiritualité et la psychologie, j’aime lire le Time magazine qui propose des articles politiques et économiques. Dans ces articles, je peux voir la manifestation macro du comportement humain.

Lire de tout vous permettra peut-être de découvrir de nouveaux genres et sujets qui vous passionneront et vous donneront envie de creuser davantage.

4. Lire avec présence

Vous avez certainement fait cette expérience: vous terminez un paragraphe et réalisez que vous n’avez presque rien enregistré de ce que vous venez de lire. Vous le relisez alors et le même phénomène se répète.

Parfois, l’attention se disperse durant la lecture, et rester concentré sur les mots sur lesquels le regard glisse devient difficile et laborieux. Il arrive même que seulement 5 minutes après avoir ouvert un livre, on se retrouve submergé par le sommeil, et l’on n’arrive pas à poursuivre (commencer!) sa lecture.

Dans les deux cas, il est surtout question d’un manque de concentration. Le mental a tellement l’habitude de sauter d’un sujet à l’autre que le focaliser sur l’objet de sa lecture peut s’avérer être un vrai challenge.

Ce qui va alors beaucoup aider, c’est d’apaiser le mental avant de commencer sa lecture. Un bain chaud, quelques étirements, et/ou une courte méditation (guidée ou libre) vont commencer à calmer le flot des pensées.

Vous pourrez alors plus facilement entrer dans la lecture et rester présent au contenu du livre. Cela, comme tout, se travaille et va s’améliorer avec la pratique. Lorsque j’ai commencé à reprendre goût à la lecture, je lisais rarement plus d’une heure à la fois. Maintenant, je peux passer 3 à 4 heures à lire en faisant des petits breaks.

On a vu qu’un peu de présence et de concentration sont nécessaires pour profiter de sa lecture. Ce qui est intéressant, c’est que la lecture peut devenir elle même un exercice pour renforcer sa présence. Lire peut devenir une forme de méditation.

« Un livre apporte au lecteur sa propre histoire. » – Alberto Manguel (Une histoire de la lecture)

La prochaine fois que vous avez un livre entre les mains, portez l’attention sur votre posture et votre respiration. Puis, sentez le regard qui vient se poser sur les lignes imprimées.  Permettez au sens des phrases de venir à vous et continuez ainsi votre lecture. Au début, cela peut sembler non-naturelle, mais au fils des pages vous verrez qu’il est possible de garder une attention détendue de votre corps et de votre regard, tout en intégrant le contenu de votre lecture.

Lire avec présence vous permettra de mieux assimiler, mais aussi de graduellement lire plus vite tout en maintenant un bon degré de concentration.

Et enfin, prenez du plaisir à lire!

5. Prendre du plaisir à lire

On n’est plus à l’école, et lire n’est plus une contrainte!

Pour mon épreuve orale de français au bac, j’ai eu Le Misanthrope de Molière. Même si j’ai apprécié ce livre, j’en garde un souvenir mitigé, car la contrainte du bac a rendu la lecture beaucoup moins agréable.

Lire un livre est souvent associé à la notion d’effort. Cette notion est d’autant plus marquée lorsque l’on compare la lecture aux activités divertissantes telles que regarder la télé ou surfer le net. Lire comme on l’a vu nécessite un certain degré de concentration. De plus, le plaisir n’est pas aussi immédiat qu’un bon film. Un livre nécessite d’y investir du temps sans être sûr d’avoir un « retour sur investissement.

Et pourtant le plaisir procuré par la lecture d’un bon livre en vaut largement l’effort. S’il faut faire un petit effort pour reprendre l’habitude de lire, la notion de contrainte s’évapore dès qu’on se laisse porter par la magie des mots.

Lisez uniquement ce qui vous plait. Si après avoir lu un cinquième d’un roman, vous n’accrochez pas avec les personnages, arrêtez de lire. Si le langage d’un livre éducatif est opaque et fastidieux à comprendre, arrêter de le lire. Votre temps de lecture est précieux, ne le gaspillez pas sur des ouvrages qui ne vous parlent pas.

Un conseil en plus: Partagez vos lectures

Parlez de vos lectures, offrez des livres. C’est un excellent moyen de partager et de communiquer ce qui est important pour soi.

Les livres sont les cadeaux que j’ai le plus offerts (j’ai dû offrir 20 exemplaires du Pouvoir du moment présent après avoir découvert ce livre en 2000).

En appliquant 2 à 3 de ces clés, je suis certain que vous reprendrez goût à la lecture. Une journée où l’on apprit quelque chose est une journée bien vécue! Comme l’a noté Gandhi: «  Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. »

À vous! Quelle est la clé parmi ces 5 qui vous parle le plus? Quels livres avez-vous le plus aimés?

Merci de participer en laissant un commentaire dans la zone commentaire.

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Gérer le stress Podcast

Changer Votre Regard Sur le Stress Peut Vous Sauver la Vie

« Le stress peut être utile: il vous permet de créer la biologie du courage. » – Kelly McGonigal

Découvrez dans cette vidéo comment changer votre regard sur le stress peut vous sauver la vie.

Version Podcast

Retranscription de la vidéo

Comment gérer le stress en changeant de regard sur le stress

Plus que 5 minutes, et je prends la parole. Je suis enfin seul dans les toilettes du Sheraton de Cannes. Le bruit des discussions s’atténue et je peux presque entendre mon coeur qui bat fort dans ma poitrine. Je passe de l’eau froide sur mon visage et après un « allez, ça va bien se passer », j’ouvre la lourde porte de mon bref refuge, pour me diriger vers la salle de conférence où le public m’attend.

Le stress qui vous donne du courage

J’avais à ce moment-là tous les symptômes du stress, mais pas le genre de stress qui vous gêne et vous paralyse, mais plutôt celui qui vous pousse de l’avant et qui vous donne du courage. Je ne cherchais pas à y résister ou à me calmer, j’en aurais été incapable, mais je me suis plutôt laissé porter par cette bouillonnante énergie en moi.

Et ce que la recherche nous apprend maintenant c’est que cette attitude que j’ai eue à ce moment-là rend le stress beaucoup moins néfaste pour notre santé et notre bien-être. Percevoir le stress comme étant parfois nécessaire et bénéfique, et ne pas y résister semblerait diminuer drastiquement le risque de mortalité lié aux maladies du stress (principalement les maladies cardio-vasculaires).

Une étude (1) effectuée en 2012 à l’université du Wisconsin, et ayant porté sur 30,000 adultes, a demandé aux participants d’évaluer leur degré de stress et leur a demandé s’ils pensaient que le stress leur était néfaste. Parmi toutes les personnes qui ont noté avoir un haut degré de stress, celles qui considéraient le stress comme mauvais ont eu une augmentation de 43% du risque de décès par rapport à la population générale.

Par contre les personnes notant avoir du stress, mais ne le percevant comme étant nocif n’avait pas d’augmentation du risque de mortalité. La perception du stress affecte donc le risque de mortalité. Si l’on perçoit le stress comme étant mauvais, ses effets sur le corps le seront. La question que l’on peut se poser, c’est « est que notre attitude face au stress va changer l’effet qu’a le stress sur l’organisme? »

L’attitude face au stress change les effets du stress

La réponse est oui. Une étude (2) effectuée à l’université d’Harvard, en 2012, montre un phénomène intéressant. Les chercheurs ont observé la fréquence cardiaque et le comportement des artères lorsqu’une personne était soumise à une situation stressante.

Chez les personnes qui percevaient le stress comme mauvais, les battements du coeur s’accéléraient et les artères se rétrécissaient. Alors que chez les personnes qui avaient intégré que le stress était utile, les battements du coeur s’accéléraient également, mais le diamètre des artères ne changeait pas. On sait aujourd’hui que le problème avec le stress c’est le rétrécissement des artères qui va augmenter la tension artérielle avec le risque de développer une hypertension chronique et les maladies cardio-vasculaires qui vont avec. Et l’on vient juste de voir qu’accepter le stress c’est éviter ce rétrécissement des artères et diminuer ainsi les risques au niveau du coeur.

Accepter et s’ouvrir au stress

Concrètement qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Disons que vous vous retrouvez dans une situation stressante. Vous devez par exemple, comme moi il y a quelques années, prendre la parole en public. Vous allez commencer à sécréter plus de cortisol, le coeur va battre plus vite, les mains vont devenir moites, la gorge s’assèche, et vous développez donc les symptômes du stress. Si vous percevez cela comme un problème, comme la manifestation d’une anxiété ou de la peur, vous risquez de lutter contre ce phénomène, de vivre cela comme une faiblesse ou comme une tare.

Au niveau du corps, cela va se manifester par une crispation interne et par un rétrécissement des artères. Or on l’a vu, lorsque l’on ressent du stress, c’est dû à une situation particulière qui nécessite une grande vigilance, et le coeur qui bat plus vite c’est pour amener plus de sang qui lui est porteur d’oxygène à tout le corps qui risque d’en avoir besoin.

Si l’on reste dans une attitude d’ouverture, les artères restent dilatées et le sang peut circuler librement amenant avec lui l’énergie nécessaire à tout le corps. Si au contraire, on subit le stress, et l’on veut lutter contre ses manifestations, les artères se rétrécissent et le coeur continue à pomper avec force. Et d’un point de vue mécanique, cela risque d’abimer le coeur et les artères. Imaginez un tuyau d’arrosage que vous serrez. La pression de l’eau va être bien plus importante. De même, lorsque ce phénomène arrive, les parois des artères vont s’abimer à cause de la pression et le coeur risque de grossir – on appelle cela une hypertrophie du coeur -, car il doit travailler de plus en plus dur pour envoyer à tous le corps, surtout lorsque l’on est stressé.

En conclusion

Qu’est-ce que vous pouvez retenir de cela? C’est que d’une part, le stress est parfois nécessaire pour nous aider à faire face une situation particulière. Il nous permet d’avoir l’énergie et le courage de sortir de notre zone de confort. Kelly McGonigal, qui est psychologue et conférencière, résume bien cela en disant « Le stress est utile: il vous permet de créer la biologie du courage. »

Le stress est donc parfois nécessaire. Et deuxièmement, ne pas résister aux mécanismes du stress et plutôt surfer dessus est le meilleur moyen de ne pas subir ces effets néfastes. Cela bien sûr ne veut pas dire qu’on doit s’arrêter de travailler sur la gestion du stress et sur le mental qui est souvent la plus grande source de stress. Mais, lorsque l’on fait face à une situation nouvelle, ressentir un certain degré de stress est naturel. Comprendre et accepter cela diminuera sérieusement les risques de maladies.

Je me suis donc retrouvé face au public, un micro dans les mains, et j’ai parlé pendant une trentaine de minutes. Cela fut le coup d’envoi d’un programme sur plusieurs jours que j’avais organisé dans le sud de la France. Ma présentation s’est très bien passée. Maintenant, encore lorsque je dois prendre la parole en public, j’ai une petite montée de stress, mais je ne m’inquiète pas, car je sais que c’est mon corps qui est là pour me soutenir.

Sources & références: (1) Keller, Litzelman, Wisk et al. 2012, University of Wisconsin, School of Medecine and Public Health ; (2) Jamieson, Nock and Mendes, 2012, Harvard University Department of Psychology ; Kelly McGonigal (TedTalk)

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Hygiène de vie Podcast

Une Vie Simple: Comment Se Libérer du Superflu

“La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.” – Platon

Écouter « Une Vie Simple »

Plus je médite et suis attentif à mes ressentis, et plus ma vie semble se simplifier. Cela ne veut pas dire que j’en fais moins, mais plutôt que je passe plus de temps à faire ce qui est important pour moi.

Régis Carlo, coach et auteur, relate une expérience similaire. Durant les 5 années qui ont suivi son arrêt maladie, il a graduellement simplifié sa vie. Régis a petit à petit éliminé le superflu pour le remplacer par des actions bénéfiques.

Il a diminué le temps passé devant la télé, arrêté la cigarette et l’alcool, modifié son alimentation. Il a pu alors se concentrer sur le sport, la méditation et un travail qui lui permettait de s’exprimer. Régis note qu’aujourd’hui « la simplicité m’apporte plus : plus de bien-être, plus d’activités passionnantes, plus de joies, plus de liberté, plus de choix. »

Se libérer du superflu pour retrouver une vie simple

Simplifier sa vie c’est investir du temps et de l’énergie dans ce qui nous permet de nous épanouir en évitant ce qui nous pèse.

Trop souvent, notre journée est remplie par des actions qui nous dérobent de notre vitalité: regarder les nouvelles du soir sources d’anxiété, se perdre dans les réseaux sociaux, critiquer ou se plaindre des autres, manger ce que l’on a toujours mangé (même si cela ne nous convient pas), passer la plus grande partie de sa journée en position assise (de la table de déjeuner, au bureau, à la voiture, au canapé devant la télé), etc.

On fait ces actions par habitude, et bien souvent on n’a même pas conscience que ces choix faits au quotidien nous empêchent d’être bien et d’être heureux. La première étape pour simplifier votre vie va être d’identifier ce qu’il y a à changer.

“La simplicité est la sophistication suprême.” – Léonard de Vinci

Un regard honnête sur votre quotidien

Si vous le voulez bien, faites cet exercice avec moi. Prenez une feuille de papier et un stylo et notez les grandes lignes de comment se déroule une de vos journées habituelles.

Maintenant, sur le papier entourez les parties ou les actions qui selon vous ne vous soutiennent pas dans votre développement personnel. Cela peut concerner votre alimentation, ce que vous faites de votre soirée, votre attitude au travail, etc.

Ensuite, il ne va pas s’agir d’arrêter ces actions, mais plutôt de les remplacer, dans la mesure du possible, par des activités que vous appréciez et qui vous font du bien. Il est plus facile de remplacer une mauvaise habitude par une bonne, que de vouloir simplement la supprimer de votre vie. Voilà l’exemple de Mathilde, mère célibataire d’un adolescent de 13 ans.

Mathilde veut jouer au piano

Mathilde appréhende le moment dans la journée où son fils est couché, et où elle se retrouve seule devant la télé. Elle zappe d’une chaîne à l’autre sans rien regarder en particulier jusqu’à tard le soir. Elle s’endort souvent sur le canapé pour se réveiller une heure plus tard. Mathilde n’arrive ensuite plus à retrouver le sommeil, et elle ressasse alors sa situation difficile et ses problèmes financiers.

Elle a conscience que passer ses soirées de la sorte n’est pas bénéfique, mais elle continue à le faire par habitude. Jusqu’au jour où un ami lui a trouvé un piano pour une modique somme.

Enfant, Mathilde avait pris des cours, et elle en avait gardé un riche souvenir. Cela faisait longtemps qu’elle entretenait l’idée de s’y remettre, mais cela ne s’était pas fait.

Le piano que lui avait trouvé son ami était un piano électrique à touche lourde. Il offrait les mêmes sensations qu’un piano classique, mais avait l’avantage de pouvoir accueillir un casque audio. Le soir même, Mathilde s’est installée sur le banc ajusté à sa taille, le casque sur les oreilles, et elle a commencé à jouer. Ses doigts avaient perdu de leurs dextérités, mais taper sur les touches, entendre le son clair et pur de chaque note, lui a tout de suite procuré un grand plaisir.

Rapidement, jouer au piano est devenu un rituel. Une fois son fils couché et la cuisine rangée, Mathilde s’installe sur son banc avec une tisane à porter de mains, et commence à jouer. Elle prend un plaisir naturel à se laisser porter par la musique chaque soir devant son piano.

Ses nuits se sont améliorées et les ruminations qui entretenaient un sentiment d’anxiété ont considérablement diminué. Elle a toujours du mal à boucler ses fins de mois, mais elle note que malgré cela la vie lui semble plus agréable et moins compliquée.

Une dynamique vertueuse

Simplifier sa vie c’est remplacer petit à petit les activités qui ne nous sont pas bénéfiques par d’autres qui le sont. Comme le note Régis Carlo, « la simplicité, c’est faire un choix ferme de ne pas se remplir de ce qui nous vide ». Et on peut commencer par petit bout: trouver 10 minutes par jour pour méditer, snacker sur une poignet de fruits secs plutôt que sur une barre chocolatée, éteindre la télé une heure plus tôt et aller au lit avec un livre, etc. Ces petits changements vont avoir un effet vertueux et faciliter la mise en place de changements plus importants.

“La simplicité n’est pas un but dans l’art, mais on arrive à la simplicité malgré soi en s’approchant du sens réel des choses.” – Constantin Brancusi (Catalogue de l’Exposition de New-York)

Vivre une vie plus simple c’est arrêter de faire des choix qui nous éloignent de notre nature profonde et qui rendent le quotidien bien plus compliqué. La simplicité ce n’est pas d’en faire moins, mais plutôt d’agir plus à partir du coeur. Comme le dis Swâmi Râmdâs, « La simplicité de la vie est le signe de la vraie prospérité. »

Quel petit changement pouvez-vous faire dès cette semaine pour simplifier votre vie? Utilisez la zone commentaire pour participer à la discussion.

Sources: photo illustration (c) Kai ; evene.lefigaro.fr ;  Mon Yoga Virtuel

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3 questions à Article invité

Damien, 20 ans, découvre la méditation

Je me présente Damien je suis âgée de 20 ans. J’adore le sport je pratique le cross fit et le foot depuis des années. Je voulais vous présenter mon rapport avec la méditation et les arts bouddhistes en général dans cet article que le site « Pratiquer la méditation » m’a permis d’écrire.

Quelle a été votre plus importante prise de conscience ?

Quand j’étais encore en apprentissage j’avais un travail que j’adorais d’ailleurs j’ai continué dans cette branche. Mais mon environnement de travail ne me plaisait pas. Je me plaisais de moins en moins là-bas. J’ai commencé à tomber malade de plus en plus souvent. Comme je tombais souvent malade et que je ne me sentais vraiment pas à ma place, je me suis dit que ces deux choses étaient liées. Donc que je tombais malade non pas à cause des microbes, mais de mon état d’esprit qui dégringolais. J’ai ensuite changé d’entreprise ou je me sens maintenant beaucoup mieux et en parallèle je me suis dit que si mon cerveau pouvait décider que je tombe malade alors en le maîtrisent je pourrais peut-être accroître mes capacités mentales et physiques c’est pourquoi j’ai commencé à m’intéresser à la méditation

Quel est votre rituel le plus essentiel au quotidien ?

Je détestais lire, mais ma prise de conscience ma forcer à lire plus et franchement ce n’est pas si terrible il faut juste trouver ce qui nous intéresse de plus j’ai dû apprendre à méditer et personnellement je n’ai pas beaucoup de temps du coup je fais de la méditation guidée en regardant des vidéos sur YouTube cela me prend entre 10 et 15 minutes et cela me permet de bien mettre mon corps et mes muscles en mode off ce qui fait beaucoup de bien.

Petite technique : Je faisais de grosses insomnies et j’ai donc essayé de méditer juste avant de me coucher et depuis je dors un peu mieux.

Comme je suis très jeune, je ne peux pas trop en parler avec mon entourage, car mes amis trouvent que ce n’est pas utile. J’ai de la chance quand même, car ma sœur la pratique aussi et nous pouvons partager cela ainsi que notre passion pour le sport ce qui me permet de ne pas me sentir comme trop spécial.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre vie ?

Je suis content d’avoir une bonne forme physique et de nouveau une santé mentale comme je l’avais avant. Mais aussi très heureux d’avoir trouvé un lieu de travail où je pourrais pratiquer le métier qui me plaît dans la joie et la bonne humeur.

J’espère que je pourrais grâce à cet article initié des jeunes à la méditation, car il trouve souvent que c’est ridicule. Pour ma part je ne m’arrêterais plus de méditer.

Suite à la découverte de la méditation j’ai décidé d’ouvrir un site dédié à cet art spirituel

Vous y trouverez des statues Bouddha  et des portes encens Bouddha.

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Apprendre à Relativiser Communiquer La Compassion

Relation Toxique, Comment Gérer?

Comment gérer une relation toxique, comment faire face à une personne qui nous pèse et qui nous empêche d’être bien et de nous épanouir?

Dans cette vidéo, vous allez découvrir quelles sont LES 2 QUESTIONS QUE L’ON DOIT SE POSER lorsque l’on a à gérer une personne toxique.

Gérer Une Relation Toxique

Gérer une Relation Toxique (podcast)

Retranscription de la vidéo Relation Toxique

Comment gérer une relation toxique, comment faire face à une personne qui nous pèse et qui nous empêche d’être bien, de nous épanouir?

Cet épisode est en réponse à plusieurs questions qui m’ont été posées par des lectrices et des participants à la formation Méditer Aujourd’hui.

Bonjour, j’aime vos podcasts qui sont très « pratico-pratiques » je trouve. Merci! J’ai une question suite à l’écoute de votre podcast: comment gérer le conflit en 3 étapes. Personnellement, lorsque je me retrouve dans une situation de conflit, j’essaye de ne jamais dire des choses blessantes (même si elles me paraissent vraies et que je les entends dans ma tête), à l’autre, afin de ne pas exacerber sa colère et rester dans une communication saine, même s’il y a un désaccord. Mais voilà, l’autre ne fait pas forcément la même chose. Et lorsque cette personne (collègue, inconnu, ami ou conjoint) commence à dire des choses méchantes étant à court de mots et laissant son égo prendre le pouvoir de la communication, je me retourne face à un dilemme… jusqu’à quel point peut-on lâcher prise et ne pas réagir à ce que l’autre nous dit en cherchant à nous blesser?

Que faire lorsque l’on est confronté et obligé de travailler avec une personne qui ne fait pas confiance. Et cherche à trouver la faut. Enfin une mauvaise personne quoi! L’affronter ou laisser couler ?

Et le 3e cas c’est une situation de couple compliquée.

Effectivement, comment faire pour gérer une personne difficile, une personne toxique, avec qui on a du mal à communiquer, à se faire comprendre.

Qu’est qu’une personne toxique?

Une personne toxique c’est une personne qui va affecter notre état d’être, car on a des liens, plus ou moins forts, avec elle. Ça peut être un collègue de travail, un conjoint(e), ou encore un membre de sa famille.

Une personne toxique, cela ne veut pas forcément dire qu’elle est malveillante ou qu’elle veut nous manipuler. Dans la majorité des cas, c’est une personne qui souffre, et qui communique sa souffrance: une personne qui passe par un épisode de dépression, qui manque de confiance en elle, qui a beaucoup de stress, ou encore qui n’a jamais appris à bien communiquer.

L’état de mal-être d’une personne toxique risque alors de se répercuter sur notre propose état.

Comment faire gérer une relation toxique?

Vous aujourd’hui, vous êtes peut être dans une dynamique de développement personnel, vous commencez à méditer, à faire un travail sur vous et vous êtes en face de quelqu’un qui n’est pas du tout dans la même dynamique. Il peut y avoir 2 préoccupations par rapport à cela.

La première, c’est de se demander comment être bien, comment pouvoir s’épanouir lorsque l’on est sans cesse au contact d’une personne qui nous plombe.

Et deuxièmement, comme la mentionné la personne qui a posé la question sur comment gérer une personne qui ne nous respecte pas, on peut se dire « si moi je développe de la tolérance, de la patience et de la bienveillance envers une personne qui est colère, qui ne respecte pas ou ne voie même pas mon point de vie, est-ce que je ne risque de me faire bouffer, qu’on abuse de moi, de ma tolérance.

Dans les 2 cas, lorsque l’on est face à une personne toxique, il y a un moment où l’on va se poser la question: comment gérer cette relation?

La réponse à cette question, comme c’est bien souvent le cas lorsqu’il s’agit d’améliorer de notre vie, ça va être de transformer notre perception par rapport à cette relation. Et on verra en détail par ce que j’entends par changer de perception.

Car en faisant cela on va pouvoir mieux prendre du recul – mentalement, émotionnellement – par rapport à cette personne et ensuite pouvoir prendre les bonnes décisions.

On va voir cela plus en détail.

On va découvrir les 2 questions qu’il faut se poser pour pouvoir transformer notre perception, et j’en ai déjà un peu parlé dans l’épisode concernant la gestion d’un conflit.

Quelles sont ces 2 questions qu’il faut se poser lors d’une relation toxique

I. Quelle est l’utilité de cette relation?

Parfois on subit tellement la négativité, le mal-être de cette personne qu’on ne voit pas d’autres alternatives à une coupure ou à une solution miracle. On espère presque que la personne disparaisse de notre vie ou qu’elle change pour qu’elle puisse nous comprendre, nous apprécier, nous aimer à nouveau.

Mais cela n’arrive que très rarement. La réalité c’est que cette personne est pour l’instant dans votre vie et qu’elle ne va probablement pas changer du jour au lendemain.

La question qu’il faut alors se poser c’est qu’elle est l’utilité d’une telle relation, c’est d’essayer d’avoir une vision plus globale.

Une autre façon de poser la question, c’est de se demander quelles seraient les conséquences si vous cassez définitivement cette relation.

Si par exemple,vous êtes en conflit avec un collègue de travail, vous pouvez quitter votre travail pour résoudre ce problème.

Mais quelles seraient les conséquences d’un tel choix ?

Si vous êtes dans une relation amoureuse compliquée, vous pouvez partir, mais à quel prix?

Ce qui est important c’est de réaliser que c’est votre choix d’entretenir cette relation.

Je peux vous donner l’exemple d’une femme, qu’on va appeler Fabienne, la cinquantaine passée et que j’ai suivi dans mon cabinet chiropratique. Elle était dans une relation compliquée avec un homme. Cet homme était divorcé, mais il continuait à très régulièrement voir cette ex-femme. Cet homme soufflait le chaud et le froid à Mathilde, et bien sûr c’était difficile pour elle, car elle ne savait pas à quoi s’en tenir.

Quand je lui ai demandé le bon côté de cette relation ou l’utilité de cette relation. Elle m’a expliqué que cela lui permettait de vivre dans un plus grand appartement, qu’elle a appris un métier grâce à lui, et que malgré la situation compliquée il y avait encore de bons moments.

L’idée c’est d’élargir le champ de vision qui a tendance à se focaliser sur le problème et voir la globalité de la situation dans laquelle s’inscrit votre relation avec cette personne.

C’est de réaliser que si vous êtes peut-être tombé dans cette relation compliquée par hasard, ou malgré vous, mais c’est vous qui aujourd’hui choisissez d’entretenir cette relation avec cette personne.

J’insiste sur ce point, car beaucoup de personnes se positionnent en tant que victime par rapport à une relation toxique, elles ont l’impression d’être impuissante, et elle subisse la situation en attendant que l’extérieur change pour ne plus en souffrir.

Mais voilà l’extérieur, les autres ne vont pas agir spontanément dans votre intérêt. Il n’y a que vous qui pouvez agir sur cela. Comme on l’a vu, vous faites le choix d’entretenir cette relation et vous pouvez aussi faire le choix de transformer votre rapport à l’autre.

J’ai insisté sur ce point, car se positionner en tant que victime, remettre la responsabilité de son bine-être sur l’extérieur sur les autres, cela ne marche pas.

La bonne nouvelle, c’est qu’on pas de besoin de changer l’autre, pour améliorer cette relation, mais plutôt de développer plus de confiance en soi, plus de clarté sur ce que l’on attend de cette relation.

II. Où se trouve la bonté de cette personne « toxique »?

Pour agir avec plus de confiance et de clarté, il faut commencer par ressentir de la compassion envers cette personne. Vous allez me dire attend Moutassem, cette personne me plombe depuis des mois voir des années, et tu me dis de ressentir de la compassion pour elle.

La réponse est oui, et je vais faire de mon mieux pour expliquer pourquoi le fait de ressentir de la bienveillance, de la compassion envers les autres est ce qui va nous permettre d’agir avec confiance et fermeté.

Mais avant ça, découvrons comment ressentir de la compassion envers l’autre.

Vous mettre à la place de la personne avec qui vous êtes en conflit.

Imaginez être cette personne, imaginez comment étaient ses parents avec elle lorsqu’elle était enfant, son éducation, la culture dans laquelle elle a grandi.

Et même si vous connaissez que très peu cette personne qui peut être un voisin, un patron, ou un client, vous pouvez faire cet exercice.

Utilisez les indices à votre disposition – son allure, sa façon de parler, son apparence physique – pour imaginer son passé et sa perspective des choses.

Il est utile de comprendre que le comportement de cette personne est lié à toute une vie faite d’expériences diverses, et on peut même aller plus loin, à la vie de ses parents. Chacun d’entre nous est modelé par notre vécu et on filtre l’expérience du monde à travers un certain conditionnement.

Lorsqu’une personne agit d’une certaine façon avec vous, ne le prenez pas personnellement. Votre comportement et votre façon d’être sont juste des éléments déclencheurs qui mettent en route son comportement qui est conditionné sur toute une vie et qui n’a rien à voir avec vous.

Prendre ce recul est une attitude que l’on peut développer avec un peu de pratique. Cela permet d’avoir des relations plus apaisée et plus mature,et c’est aussi un précurseur au sentiment de compassion.

Pour résumé, mettez-vous dans les chaussures de cette personne et dites-vous qu’elle agit de la sorte non pas à cause de vous, mais parce qu’elle est aujourd’hui cette personne qui a été modelée par les expériences de sa vie.

Vous connectez aussi à l’enfant qui est en lui ou en elle.

Pourquoi le fait de ressentir de la compassion va vous aider à agir avec confiance?

La compassion permet de moins subir une relation toxique

Lorsque l’on ressent de la compassion, on élargit le champ de notre attention. On n’est plus uniquement focalisé sur soi, sur ce qu’on ressent, sur notre inconfort, on intègre l’autre dans notre champ d’intérêt.

Et dès qu’on est moins focalisé sur notre malheur, on va sortir de notre mode défensive. Parce que lorsque l’on est seulement connecté à notre souffrance, à nos problèmes, on entretient un mécanisme de défense. Ce mécanisme de défense, c’est quelque chose qui nous garde en retrait, et qui nous empêche de nous exprimer avec confiance.

C’est un vaste sujet le lien entre mode de défense et manque de confiance, et je vous invite à lire la série de 3 articles Reprendre confiance en soi, que je mettrais sur la page de cet épisode.

Mais ce que vous pouvez retenir aujourd’hui, c’est lorsque l’on n’est plus uniquement focalisé sur soi, on va être moins sur la défensive, plus clair sur ce qui est important pour soi et capable de l’exprimer.

Mon exemple: à chaque fois que j’ai été en conflit, qu’une personne m’agacer, plombait mon moral, ce n’est que lorsque j’arrivais à mettre un peu à sa place, que j’essayais d’avoir son point de vue, que j’arrivais à me sortir de cette relation toxique. Tout se suite cela permet d’être moins vulnérable, moins réactif à l’attitude de l’autre personne,

cela aide à sortir de cette espèce de brouillard dans lequel on peut être lorsque l’on est dans une relation lourde et compliquée,

et du coup cela m’aider à percevoir les choses d’une manière claire, et me permettait de mieux communiquer mon point de vue.

Et très souvent, cela contribue à changer l’autre, même si ce n’est pas l’objectif initial. La personne en face, lorsque l’on est plus dans la compassion et moins dans la défensive, et bien cette personne elle aussi a tendance à être moins sur la défensive et plus ouverte.

C’est pas toujours le cas, parfois la personne est tellement prise dans son mode de fonctionnement qu’il n’y a pas d’échange, mais au moins si vous ressentez de la bienveillance cela vous rendra moins vulnérable.

Ressentir de la compassion c’est le meilleur moyen de moins subir cette personne.

On a vu que tout d’abord il fallait prendre conscience que l’on n’est pas une victime et qu’on est responsable de notre bien-être, et que c’est seulement nous, vous, qui pouvez agir pour votre mieux-être.

Et deuxièmement on a vu que ressentir de la compassion c’est la première étape pour moins subir l’autre et pour voir plus clairement dans quelle direction on veut amener cette relation.

Alors bien sûr, il est évident, que certaines relations soient tellement imbriquées dans notre vie, que cela ne va pas être facile ou se faire du jour au lendemain.

Mais plus la relation est compliquée et chargée émotionnellement et plus l’opportunité de vous faire du bien est grande.

Il faut savoir qu’en général on attire certaines personnes dans sa vie, car elles résonnent avec certaines parties de notre personnalité et de notre inconscient.

Si une personne est particulièrement toxique pour vous, c’est qu’elle appuie sur certains boutons dans votre être qui sont particulièrement sensibles.

Comprendre qu’est ce que cette relation vous apporte, vous mettre dans les chaussures de cette personne, essayez de vraiment communiquer avec elle vous permettra d’apprendre beaucoup sur vous même.

Liens
– Article Comment Gérer un Conflit
– Série Confiance en Soi

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Vlog

Après 11 Jours de Jeûne!

Dans cette vidéo je retrouve un ami, Christoph, qui vient de sortir d’un jeûne de 11 jours.

Pour en savoir plus sur le jeûne intermittent, écoutez ici le podcast que j’ai fait avec Jérémy Anso (du blog Dur à Avaler).

Voir toutes les vidéos du Vlog en cliquant ici.

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Penseurs et Visionnaires

S’Autoriser À S’Ennuyer

« L’ennui fait le fond de la vie, c’est l’ennui qui a inventé les jeux, les distractions, les romans et l’amour. » – Miguel de Unamuno (Brouillard)

S’Ennuyer

Seth Godin est considéré comme l’un des papes du marketing moderne. Il avance l’idée que l’on a tous quelque chose à contribuer. Seth, qui est l’auteur de 18 ouvrages à succès, pense que l’on porte en soi une sensibilité et une créativité qui ne cherchent qu’à s’exprimer. Et pour permettre cette expression, il préconise de s’autoriser à s’ennuyer.

Ne rien faire permet, selon lui, le développement de la créativité. À l’opposé Seth affirme que se distraire sans arrêt empêche la personne de créer et de produire. Je pense comme Seth que nous passons beaucoup (trop?) de temps à nous distraire sur nos téléphones portables, devant la télé, ou en tournant les pages d’un magazine.

Plus de temps morts

On n’a quasiment plus de temps sans rien faire. On dégaine notre smartphone au moindre « temps mort » et l’on se laisse porter par les posts Facebook, les vidéos sur YouTube, les échanges et commentaires … Tout ce temps passé à consommer du contenu qui au mieux est distrayant, au pire est anxiogène, nous éloigne de notre monde intérieur.

« Surtout, ne pas confondre tristesse et ennui. » – Jules Renard (Journal 1893 – 1898)

S’autoriser à s’ennuyer, c’est permettre une pause où les idées et les aspirations peuvent à nouveau éclore en soi. La prochaine fois que vous vous retrouverez dans la salle d’attente du dentiste, à la caisse du supermarché, ou dans votre salon sans personne autour, ne faites rien. Autorisez-vous ce moment de flottement. Cela sera peut-être le premier pas vers l’élaboration d’un projet qui aura du sens pour vous et qui enrichira considérablement votre vie.

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Vlog

Un Choix Difficile

Ça y est ! Je suis de retour en France !

Dans cette vidéo je fais le point sur mon mois passé à Bangkok.

Vous avez fait un choix difficile dans le passé et aujourd’hui vous êtes heureuse d’avoir pris cette décision? Partagez votre expérience dans la zone commentaire.

Et si aujourd’hui vous avez du mal à prendre une décision, je vous invite à écouter ma discussion avec le psychologue Marc Vachon sur comment prendre une décision.

Retrouvez toutes les vidéos du Vlog ici >>