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Comment Développer Sa Créativité ?

Développer sa créativité nécessite un subtil mélange de lâcher-prise et de vigilance, de disponibilité et de concentration. La création n’est pas le fruit de la volonté, elle émerge lorsque l’on est capable de créer suffisamment d’espace en soi pour qu’elle puisse s’exprimer.  Qu’est ce que j’entends par « créer de l’espace en soi » et comment le faire ?

 Faire place à l’inconnu

Écrire, peindre,  créer une chorégraphie, réfléchir à un projet professionnel ou simplement prendre une décision nécessite une certaine créativité. À l’opposé d’un acte machinalement répété –  physique ou intellectuel – où le résultat est connu, l’acte de créer sous-entend un résultat inconnu et nouveau.

Lorsque je m’installe pour écrire un article, j’ai une vague idée des notions que j’aimerais présenter. Je ne vais pas de A à B avec un plan précis comme l’on suivrait une recette de cuisine à la lettre. Je commence avec un certain état d’esprit, un sentiment, une idée, puis j’entreprends d’avancer pas à pas dans le processus d’écriture. L’article se construit à travers moi, plutôt que par moi.

Un mélange de lâcher-prise et de contrôle

Ce processus de création fait appel à un mélange de vigilance et de disponibilité. La vigilance me permet de garder une certaine cohérence dans mon travail. Elle fait appel à mon expérience de l’écriture et à mon envie de présenter le contenu d’une manière simple et logique. Elle donne la structure sur laquelle va se construire le contenu.

Le contenu, quant à lui, émerge d’un état de disponibilité. Je tends « l’oreille de l’esprit » et je me rends disponible à recevoir les idées, les mots et les phrases. Je suis pleinement présent et je ne pense pas au résultat final. C’est ce mélange d’ouverture et de structure qui semble créer l’espace en soi pour pouvoir accueillir de nouvelles idées.

On ne peut pas pourchasser la créativité, on peut juste l’accueillir

Si cet état de disponibilité facilite la créativité, il n’est pas toujours facile à atteindre. Le boucan du mental rend souvent difficile l’écoute vigilante nécessaire à la création. Si l’on a mille choses en tête lorsqu’on s’installe pour créer on risque de rapidement ressentir de la frustration. On risque alors de « forcer » le travail pour finir avec un résultat qui est peu satisfaisant, car pas authentique.

Dans ce cas, il est utile d’apprendre à faire le calme en soi à travers la méditation et l’exercice physique. Cela nous préparera à nous rendre disponibles lorsque c’est nécessaire. Car dans nos quotidiens surchargés, basculer d’un état de tension à un état de créativité nécessite un certain temps. Et comme nous sommes nombreux à en manquer, cette transition se fait difficilement et l’on renonce alors à écrire, à peindre, à créer… Ce qui est fort dommage, car créer est un acte fondamental pour le bien-être de chacun.

 Créer est fondamental pour notre bien-être

Pouvoir exprimer sa créativité est non seulement agréable, c’est libérateur. Lorsque l’on est dans un processus créatif, l’égo, la fierté, et les inquiétudes se dissipent pour laisser place à une joie naturelle. Celle d’agir en harmonie avec notre sensibilité et nos talents.

Pourquoi devons-nous tous utiliser notre puissance créatrice ?… Parce qu’il n’y a rien qui ne rende les gens si généreux, si gais, si vivants, si hardis et si compatissants, si indifférents à la guerre et à l’accumulation d’objets et d’argent.

Brenda Uela (1891 – 1985 ; écrivain et journaliste américaine)

citation créativitéMéditer régulièrement nous permettra de bien plus rapidement basculer dans un état de disponibilité. On pourra alors trouver des créneaux dans sa semaine pour pouvoir exprimer l’énergie unique que l’on porte en soi. L’agréable sentiment d’accomplissement qui naît d’une journée où l’on a exprimé sa créativité nous montre à quel point c’est un acte essentiel à notre bien-être.

Avez-vous apprécié cet article ? Partager vos impressions en répondant à la question : « Pourquoi est-ce important d’exprimer sa créativité »

Photo: Photographe Peter M. Fisher ; Jeune femme confectionnant une bottine dans son atelier.

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Préparer le Mental

Résolutions Nouvelle Année, Y-Croyons Nous Vraiment ?

Qui n’a jamais posé, comme à chaque début d’année, ses « bonnes » résolutions, avec, cette fois-ci, la ferme intention de s’y tenir ? Pourtant, immanquablement, tous les ans, nous recommençons. Et si, justement, la démarche ne consistait pas à poursuivre nos résolutions coûte que coûte, mais plutôt à réfléchir à ce que l’on aimerait réellement changer.

Chaque début d’année, nous nous promettons plus ou moins les mêmes choses, nous décidons de changer certaines de nos habitudes, nous nous fixons des objectifs. Mais, pour la plupart d’entre nous, ces souhaits passent rarement le cap de la mi-janvier. J’ai demandé leurs points de vue à deux professionnels en développement personnel, afin de comprendre pourquoi nous sommes si nombreux à faire des projets en début d’année, pourquoi il est souvent difficile d’amener à bout ces résolutions et comment, enfin, rendre tangibles nos aspirations.

Pourquoi avons-nous tendance à prendre des résolutions en début d’année ?

Nicolas Proupain : La fin de l’année calendaire est également la fin d’un cycle biologique. Le solstice d’hiver, le 21 décembre, est la nuit la plus longue et représente le terme d’une année avant la renaissance. Cette « mort » résonne avec la peur inconsciente de notre propre mort et le sentiment de ne pas avoir fait ce qui nous est essentiel. Il n’est alors pas étonnant que de si nombreuses personnes ressentent le besoin de faire des changements au cours de cette période de transition.

Caroline Lambert : Effectivement, la fin d’une année est une date butoir, où beaucoup d’entre nous en profitent pour dresser un bilan du passé. Cela génère également un nouvel élan où l’on va se projeter dans un futur agréable et décider certains changements que l’on aimerait faire.

Pourquoi, dans la majorité des cas, retombe-t-on dans « la routine » avec un certain sentiment d’impuissance ?

N. Proupain : Parce que beaucoup de personnes n’ont pas suffisamment de visibilité sur leurs vraies valeurs. Leurs résolutions naissent de la recherche d’un idéal plutôt que du désir de faire ce qui est important pour eux. On veut faire du sport pour ressembler aux jeunes femmes des magazines, on décide d’arrêter de fumer pour faire plaisir à nos proches, on se promet de passer plus de temps à lire pour être cultivé, et ainsi de suite. En d’autres termes, on s’injecte des valeurs extérieures. Pourquoi agissons-nous ainsi ? Parce que la majorité des gens s’attache au regard des autres dans le souci d’être accepté et aimé, quitte à négliger ce qui important et vrai pour eux. Invariablement, ces changements que l’on veut mettre en place génèrent alors du stress ce qui, dans la plupart des cas, nous amène à y renoncer.

C. Lambert : Dans bien des cas, les résolutions restent du domaine du rêve, plutôt qu’un projet concret. Avant même le 31 janvier, on abandonne notre objectif auquel nous n’avons d’ailleurs jamais vraiment cru : « Si je n’y suis pas arrivé dans le passé, pourquoi le pourrais-je maintenant ? » Il y a trois raisons à ce manque de succès. Tout d’abord, le souhait est rarement suivi d’une mise à l’action. Ceci est souvent dû à des blocages et à des peurs inconscientes. Ensuite, la personne n’est pas efficacement soutenue dans son projet. Enfin, l’individu ne prend pas en compte les obstacles potentiels qui peuvent se présenter.

 Comment faire pour concrétiser un objectif ?

N. Proupain : Les résolutions « non justes » sont souvent associées à l’impression de sacrifice ou d’effort. Alors que, lorsque l’on se lève le matin pour faire des choses qui nous inspirent, que l’on aime, l’action devient naturelle et sans effort, donc sans raison de s’arrêter. L’essentiel est de déterminer ce qui est vrai et juste pour soi, ce que nous aimerions vraiment. L’important n’est pas de savoir comment suivre nos résolutions, mais plutôt d’identifier celles que nous souhaitons réellement vivre. C’est seulement ainsi qu’un changement fondamental peut avoir lieu dans notre vie, et cela bien au-delà de la nouvelle année : celui d’une nouvelle vie.

C. Lambert : Pour qu’une résolution ne reste pas un souhait et se concrétise, il est nécessaire qu’elle suive l’acronyme SMART. L’objectif doit être Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et réalisé dans un certain Timing. Une jeune femme est venue me consulter avec le désir de « changer ma vie car je ne suis pas bien ». Ne sachant pas vraiment quoi faire, elle n’est jamais passée à l’action. De plus, à chaque fois qu’elle entreprenait un changement, la résistance de son entourage, son principal obstacle, l’amenait à douter et à rebrousser chemin. Je l’ai aidée à préciser sa demande. « Je veux changer » est devenu « je veux avoir plus confiance en moi », puis « j’aimerais pouvoir dire non à mes beaux-parents ». En clarifiant d’avantage, un objectif mesurable et atteignable a fait surface : «Je désire créer ma boîte.» C’est ainsi qu’on a pu, avec cette personne, mettre en place de réelles stratégies afin de concrétiser ce souhait.

Article de Moutassem Hammour initialement publié dans Vitalité et Bien-être, Hivers 2007.

Bio

résolution nouvelle annéeNicolas Proupain – Diplômé « Doctor of Chiropractic » aux États-Unis, il exerce la chiropratique en région parisienne depuis 17 ans. Formé également en développement personnel, il présente depuis 12 ans des week-ends abordant la connaissance de soi. Nicolas Proupain est l’auteur du livre « Devenez ce que vous êtes », éditions ESF. Pour plus d’info : www.trouversavoie.com

résolution nouvelle annéeCaroline Lambert – Titulaire d’une maîtrise de science de gestion de finances (Université Paris Dauphine), Caroline Lambert change d’orientation pour faire des études au Parker College (États-Unis), où elle obtiendra son doctorat en chiropratique. Sur les 13 dernières années, Caroline a fait plusieurs formations en développement personnel et, depuis 3 ans, se spécialise, en coaching de vie.

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Bien-être Physique Bienfaits de la méditation MBSR

Comment Trouver le Sommeil Grâce à la Méditation

Méditer Pour Mieux Dormir

Une mauvaise nuit de sommeil et le lendemain nous sommes fatigués et plus facilement irritables. Que se passe t-il alors après deux, trois, ou quatre mauvaises nuits ? ou mêmes après plusieurs semaines de sommeil perturbé ? C’est toute notre qualité de vie qui s’en trouve profondément affectée. Un bon sommeil est l’un des piliers pour une bonne santé physique et morale. Méditer régulièrement a le potentiel de nous redonner accès à de bonnes nuits récupératrices. Voilà comment.

 Je dors moins bien qu’à mon habitude

Depuis une semaine, je dors moins bien qu’à mon habitude. Je travaille en ce moment sur la création d’une formation en ligne, et j’ai mille idées qui se bousculent dans ma tête concernant le contenu et la structure de cette formation. Le soir au lit, je ne peux m’empêcher de continuer à y réfléchir. J’ai sommeil et j’ai envie de dormir, mais mon mental continue à sauter avec ferveur d’une idée à l’autre.

Un mental agité nous empêche de dormir

La plupart des problèmes d’insomnie sont associés à la présence d’un mental hyperactif. Certaines personnes ont du mal à s’endormir à causes des pensées qui tournent dans leur tête. D’autres s’endorment rapidement mais se réveillent dans la nuit en train de réfléchir. Très souvent, les pensées génèrent des émotions et parfois de l’anxiété. Cela créé une agitation en soi qui rend l’endormissement très difficile.

 Pensées heureuses ou malheureuses, même problème

Dans mon cas, mon dialogue intérieur n’était pas anxiogène. Au contraire, j’étais pris dans des pensées qui me plaisaient et qui me motivaient. Mais cela créait tout de même une agitation en moi qui m’empêchait de dormir. Après quelques nuits (et des journées au ralenti) de ce régime, j’ai pris conscience que mes pensées pouvaient attendre le lendemain matin et que je préférais dormir d’un bon sommeil. Lorsqu’une fois au lit mon attention repartait dans mes projets, je la rattrapais pour la ramener sur ma respiration, mais sans la brusquer !

 Prendre un enfant par la main

C’est comme avec un enfant qui ne veut pas vous suivre. Il est plus efficace de lui donner de l’espace tout en lui faisant comprendre que l’on est là et qu’il est temps de partir. Ensuite, on peut le prendre par la main et l’amener avec nous sans trop de résistance. C’est beaucoup mieux que de l’arracher à ses jeux en lui disant « aller, c’est l’heure de partir ! ».

De même avec nos pensées, on peut les observer d’une façon bienveillante. « Je sais que tu as hâte d’avancer dans tes projets, mais mieux vaut dormir tôt pour être frais et dispo demain matin ». Ensuite seulement, l’on pourra se caler sur le mouvement de sa respiration.

 Méditer au lit

Cette méditation au lit est très efficace, car elle décroche le mental suffisamment longtemps pour nous permettre de nous endormir. Dans mon cas, quelques respirations conscientes et … dodo. Parfois, je repartais dans mes pensées, mais j’en prenais conscience rapidement. Je revenais alors sur le flot de la respiration et cette fois-ci je m’endormais rapidement.

Le fait que je médite régulièrement a créé les fondations pour pouvoir efficacement décrocher du mental et dans ce cas pouvoir mieux dormir. En effet, la pratique de la méditation favorise la capacité à se détendre. Une analyse de plusieurs études scientifiques sur les effets de la méditation sur l’insomnie montre que méditer améliore considérablement la qualité du sommeil. Voir plus bas pour le résumé de cette analyse.

 De rapides effets sur la qualité du sommeil

Les bienfaits de la méditation concernant le sommeil apparaissent relativement rapidement. Une autre étude publiée dans le journal Neuropsychobiology (2012) a évalué 20 participants sur une période de 8 semaines : 9 d’entre eux méditant déjà depuis des années, et 11 novices ayant suivi une formation sur la méditation pendant 8 semaines. Dans les deux groupes, on a pu observer une diminution du taux sanguin de cortisol (hormone de stress) le matin avec les anciens méditants ayant un taux plus bas. Les novices découvrant la méditation ont constaté une amélioration de leur sommeil après les 8 semaines de méditation.

Note: Découvrez aussi la respiration carrée pour efficacement se détendre avant de se mettre au lit.

 Des adolescents qui dorment mieux

La méditation semble également aider une population fragile émotionnellement : les adolescents. Une étude conduite par Bootzin et Stevens (2005) a été menée auprès de 55 adolescents (âgés de 13 à 19 ans) souffrant de problèmes de sommeil. Pendant 6 semaines, ces adolescents suivirent un programme de méditation. Les auteurs de l’étude ont constaté une amélioration significative dans ces 4 paramètres :

–       Diminution de l’insomnie

–       Moins d’inquiétudes et d’angoisse durant la nuit

–       Amélioration dans la qualité du sommeil

–       Amélioration dans la durée du sommeil

Conclusion

Méditer offre une solution naturelle (immensément plus saine que l’utilisation de somnifère) à un trouble qui concerne occasionnellement un tiers de la population, et chroniquement 10 % de la population*.

S’il y a plusieurs facteurs (problèmes de digestion, apnée du sommeil, impatience dans les jambes, etc.) pouvant perturber le sommeil, dès lors que l’on subit un mental hors de contrôle la nuit, apprendre à méditer va constituer une aide précieuse pour améliorer la qualité de nos nuits et par extension celles de nos journées.

À quoi pensez-vous la nuit ? Travail, relations, projets, décision à prendre, conflit ? Enrichissez cet article en partageant votre expérience dans la zone commentaire.


Les effets de la pleine conscience (MBSR) sur les troubles du sommeil : Revue de la littérature scientifique

The effects of mindfulness-based stress reduction on sleep disturbance: a systematic review.

(PMID:18005910)

Winbush NY, Gross CR, Kreitzer MJ

Department of Family Medicine and Community Health, University of Minnesota, Minneapolis, MN, USA. winbu002@umn.edu

Explore (New York, N.Y.) [2007, 3(6):585-591]

 Introduction : Les troubles du sommeil sont associés à une perte de santé. Certaines réflexions caractérisées par le stress et les inquiétudes peuvent causer, ou contribuer à des problèmes de sommeil. Cette étude a voulu évaluer le fait que le sommeil pouvait être amélioré par la pratique de la pleine conscience (MBSR). Pour cela, une revue de la littérature scientifique sur la méditation et le sommeil a été faite

Résultats : sur 7 études cliniques portant sur l’effet de la méditation sur le sommeil, 3 études ont révélé une légère amélioration du sommeil chez les personnes qui méditent comparé aux groupes contrôles. Les 4 autres études ont observé une amélioration considérable dans la qualité et la durée du sommeil chez les personnes qui ont suivi le programme de méditation.

Conclusion : Il y a des évidences suggérant que la pratique de la pleine conscience était associée à une amélioration du sommeil, et que les pratiquants de MBSR expérimentaient moins de pensées anxiogènes durant la nuit.

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Posture de Yoga Préparer le Corps

Pourquoi Faut-Il S’étirer Pour Pouvoir Mieux Méditer ?

Plusieurs personnes m’ont posé cette question. Ils ne voyaient pas la relation entre l’exercice du corps et la pratique de la méditation. Comment en effet le fait de mettre du mouvement dans les articulations et les muscles du corps peut nous aider à calmer le mental.

Bouger le corps dans sa pleine amplitude offre plusieurs bienfaits

Tout d’abords il nous aide à maintenir confortablement une posture immmobile. Si l’on est tendu musculairement, il devient difficile de rester immobile plus que quelques minutes à la fois. La souplesse des tissus du corps va nous permettre  de nous installer plus confortablement et plus durablement dans la position de notre choix.

Ensuite, les étirements et le yoga (asana) en particulier vont améliorer notre aptitude à la pleine conscience. En effet, les personnes qui font du yoga ont plus de facilité à s’installer dans le moment présent. De plus, le yoga semble diminuer la fragilité au stress ce qui va également nous aider dans notre pratique de la méditation.

Une étude a voulu évaluer de plus prés les bienfaits spécifiques au yoga. Car en effet, la plupart des exercices physiques offrent des bénéfices au niveau physique et mental. En quoi étirer le corps avec conscience est différent des autres exercices physiques ?

Etude sur les bienfaits du yoga

L’étude a observé un groupe de personnes âgées de 18 à 65 ans participant à des cours de yoga ou suivant des cours de fitness. Les facteurs observés étaient l’état de santé général, le bien-être psychologique, la dépression, l’anxiété, la perception de stress, et la pleine conscience. Les résultats de l’étude ont révélé que les élèves de yoga et ceux du fitness avaient les mêmes bienfaits au niveau de la perception d’anxiété et de dépression. Par contre, les personnes pratiquant le yoga présentaient moins de douleurs articulaires et de maux de tête que ceux pratiquant les exercices de musculation et d’endurance. De plus, les élèves de yoga présentaient également de meilleurs résultats en terme de pleine conscience.

Étirer son corps avec conscience va nous aider à maintenir une position immobile pour méditer et cela va entraîner notre pleine conscience.

Le yoga étant en pleine expansion à travers le monde, vous devriez trouvez sans trop de mal un studio de yoga près de chez vous.

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Comment Méditer Podcast Préparer le Corps Préparer le Mental

Relaxation Guidée (Audio)

Dans cette relaxation guidée je vous accompagne vers une détente du corps et de l’esprit. Cela dure environ 10 minutes.

 Quelques directions avant de commencer la relaxation guidée :

  • L’exercice se fait allongé sur le dos. Préférez un tapis de yoga au sol plutôt que le lit.
  • Mettez une couverture sur vous ou gardez la à porter de main pour éviter d’être gêné par le froid.
  • Si vous êtes fragile du bas du dos, vous pouvez mettre un coussin sous vos cuisses.
  • Vous pouvez également mettre un support sous la tête si vous n’êtes pas confortable au niveau de la nuque.

Observation : La partie respiration guidée (1, 2, 3…) deviendra plus facile avec la pratique. Essayez de faire cette relaxation guidée 2 à 3 fois par semaine.

Musique: Illumination of the Heart de C. G. Deuter

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Apprendre à Relativiser Hygiène de vie

Mes 3 Habitudes Pour Garder la Tête Hors de L’Eau

Dans cet article qui participe à la création d’un ouvrage sur les « Habitudes pour être zen » (voir plus bas), j’aimerais partager avec vous 3 actions qui m’aident à garder la cap surtout lorsque je traverse des périodes turbulentes. Ces actions sont devenues des habitudes car sur les années j’ai pu voir à quel point elles contribuaient à me garder centré. J’espère qu’en découvrant ces 3 habitudes qui m’aident à rester zen vous aurez vous aussi envie de les essayer.

Si aujourd’hui mon quotidien est plutôt serein, cela bien-sûr n’a pas toujours été le cas. J’ai eu des périodes dans ma vie (et il n’y a pas si longtemps que ça) où chaque matin je me levais avec milles choses dans la tête et le soir je me recouchais avec le sentiment de n’en avoir pas fait assez. Durant ces périodes propices au stress, j’ai continué à faire des actions qui je savais me faisaient du bien. Je suis persuadé que cela a contribué à limiter considérablement ces symptômes dus au stress qui peuvent nous pourrir la vie : mal au dos, agitation, anxiété, et sommeil perturbé pour n’en citer que quelques uns. La première de ces actions est de m’étirer 15 minutes tous les jours.

 Première habitude : 15 minutes (ou plus) d’étirement chaque jour

S’étirer 15 minutes tous les jours peut sembler assez anodin. Pourtant cette habitude est pour moi la plus importante des trois pour diminuer les effets du stress. Généralement je fais au réveil des salutations au soleil (série de postures de yoga) et il m’arrive le soir de faire des étirements au sol pour relâcher le bas du dos.

 Les bienfaits

Depuis que c’est devenu pour moi une habitude de m’étirer au quotidien je ne ressens pas ou que très peu les tensions musculaires que l’on a souvent durant les périodes de stress. Et cela j’ai pu le vérifier lorsque je négligeais de faire mes étirements pendant plus de 3 jours à la suite. Je ressentais alors raideur dans le bas du dos, nuque et épaule douloureuses, et un inconfort général dans le corps.

De plus, ces étirements sont devenus pour moi un baromètre de mon état de stress. Si le matin, en débutant l’exercice je me sens pressé et je ne suis pas présent avec les mouvements du corps, alors cela m’indique que je suis un peu trop ‘speed’. J’essaie alors de me recentrer sur la respiration et les postures, et très souvent cela suffit à me calmer. Cela me permet alors de bien mieux démarrer la journée.

Une observation sur cette habitude : Si aujourd’hui je m’étire quasiment tous les jours, il m’arrive encore de sauter une journée ou de bâcler une séance. Il ne s’agit pas se mettre la pression car pour qu’une action devienne une habitude il faut de temps.

Conseil pratique :

Allez suivre quelques cours de yoga ou de stretching. Vous pourrez ensuite poursuivre vos cours (si vous avez le temps et les ressources, c’est la meilleure option) ou bien continuer votre pratique à la maison. Il ne faut généralement pas plus de 3 à 4 cours pour intégrer les mouvements de base. Vous n’avez pas besoin de reproduire le cours chez vous. Il vous suffit de faire ces quelques mouvements qui vous font du bien.

En plus de faire mes étirements, j’ai pris l’habitude de noter régulièrement sur un carnet mes pensées et mes questions.

 Seconde habitude : Mettre sur le papier mes pensées

Cela fait maintenant des années que je garde à porter de main un carnet sur lequel je note mes humeurs du moment. J’ai une boite à chaussures rempli à rebord de petits carnets Rhodia noircis par mes pensés. J’y note mes projets, mes doutes, mes questions existentielles ou pratiques (acheter un iPad ou un kindle ?) !

 Les bienfaits

C’est fou comme passer une heure dans un café à gribouiller mon carnet me fait du bien. J’ai le sentiment de vider le trop plein de ma tête sur le papier. Cela me permet d’organiser mes idées et surtout de ne pas avoir à y penser sans cesse. L’autre bénéfice à mettre ses pensées sur le papier est que cela permet de mieux relativiser le quotidien. En relisant mes carnets je peux voir avec le recul comme on passe facilement d’une période d’optimisme à une période d’inquiétude ou vice versa. Prendre conscience de ces changements d’humeurs me permet de rester un peu plus centré. Si par exemple je suis dans une période un peu trop enthousiaste relire mes carnets m’aide à garder les pieds sur terre.

 Conseil pratique

Identifier le meilleur moyen pour vous de vider votre tête. Si pour moi c’est à travers l’écriture, pour d’autres cela peut être le dessin ou encore la peinture. L’idée est de transposer nos questionnements, nos ambitions et nos doutes sur un support pour soulager le mental. Trouver quelque chose de simple et de pratique (de la gouache et un carnet, plutôt que de la peinture à huile et des canevas), comme ça, lorsque vous ressentirez le besoin de lâcher un peu de vapeur, vous pourrez le faire facilement.

En plus de m’étirer et d’écrire sur mes carnets, j’ai pris l’habitude de faire une sortie nature au moins une fois par semaine.

 Troisième habitude : Passer du temps dans la nature

Depuis de nombreuses années, j’essaie de faire deux sorties natures par semaine. Cela peut être faire une randonnée durant le week-end, aller m’asseoir une petite heure dans un parc entre midi et deux, ou encore me promener sur le bord de mer. Cela m’apaise et me ressource.

J’ai réalisé à quel point passer du temps dans la nature était important lorsque je n’ai plus pu le faire. J’ai vécu à Paris et à San-Francisco, et dans ces deux villes j’ai pu continuer à faire des escapades natures, mais lorsque j’ai vécu à Beyrouth (j’y ai passé un an et demi) cela est devenu plus difficile. Il n’y a quasiment pas d’espaces verts à Beyrouth, et sortir de la ville est compliqué surtout lorsque l’on n’a pas de voiture. Pendant un temps, la solution que j’avais trouvé était d’aller sur le campus de l’université américaine. Sur plusieurs hectares le campus était boisé et parsemé de banc ce qui était idéal pour une une coupure nature. Mais dû à une nouvelle régulation l’accès était devenu plus difficile aux non étudiants. Ne pouvant plus aller flâner dans le parc du campus, il m’est arrivé de passer un mois sans voir de verdure. Lorsqu’après je réussissais à aller en montagne et à la campagne je pouvais ressentir dans tout mon être que l’être humain n’est pas fait pour vivre loin de la nature.

Bienfaits et conseil pratique

Faites l’effort d’organiser une sorti nature au moins une fois par semaine. On s’habitue rapidement au milieu urbain et beaucoup de personnes préfèrent rester le week-end devant la télé pour se ‘reposer’. Mais se reposer sans se ressourcer ne sert pas à grand chose car on retourne au travail toujours aussi fatigué. Alors que passer du temps en plein air auprès des arbres permet de se revitaliser. Cela fait du bien au corps et au mental. En France et au Canada, on a la chance d’avoir une très belle nature, profitons en !

Voilà donc mes 3 habitudes qui m’aident à rester zen malgré le stress du quotidien. Ces actions m’aident également dans la pratique de la méditation en préparant le terrain.

Pensez vous pouvoir adopter vous aussi l’une de ces 3 habitudes ? Avez-vous déjà des actions que vous faites régulièrement et qui vous aident à rester cool ?

Merci de les partager avec nous dans la section commentaire.

Cette article participe à l’événement interblogueurs « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien » organisé par le blog Habitudes Zen.

Si vous avez aimé mon article cliquez ici pour voter pour lui !

Voila la liste des autres participants. Elle est longue mais vous y trouverez de très bon sujets:

3 habitudes indispensables pour rester zen au quotidien aux Philippines, par Thierry PINGAULT du blog Vivre à Mindanao – Philippines pour changer de vie.

Quand on se noie dans un verre d’eau, on a pied !, par Lucia CANOVI du blog Marre de la vie ?.

3 techniques pour atteindre tous ses objectifs de manière zen, par Sylvain Wealth du blog Millionnaire Zine.

Et si ma vie au Costa Rica m’avait changé ? Mes 3 conseils pour être zen dans sa vie, par Vincent Varenne du blog Vert Costa Rica.

3 habitudes pour être Zen …et le rester toute la journée !, par Valérie Bitton du blog Eilat french Connection The Blog.

3 Habitudes pour vivre mieux !, par Isabelle Nicloux du blog Ranger sa maison.

Mes 3 astuces pour être un photographe Zen au quotidien!, par Patrick Louiche du blog Comment apprendre la photo.

Mes 3 habitudes pour trader sans stresser, à domicile, par Cédric Froment du blog E-devenir Trader.

3 habitudes scientifiquement prouvées à adopter d’urgence pour mieux gérer votre stress, par Virginie Daupeyroux du blog Vie productive.

3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien quand on est entrepreneur web, par Yves Raben du blog Top conseils santé et bien être.

3 habitudes pour être zen au quotidien quand on a un boulot qu’on quitterait direct si l’on gagnait à l’Euro Millions !, parEdwige du blog So Bien être.

3 techniques pour rester zen au quotidien avec les enfants, par Michaëla Avventuriero du blog Jeux et compagnie.

3 habitudes pour devenir un étudiant zen, par Cindy Thiers du blog Apprendre à apprendre! par Nomadity.

3 habitudes indispensables pour rester zen face à la nourriture, par Pascale Carré du blog Je reste Zen.

3 habitudes quotidiennes antistress à cultiver, parJulie Deschenes du blog Zénitude, un art de vivre.

L’union fait le zen, par Philippe Chevaux du blogApprendre sur soi et avancer.

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?, par Hannah Sembely du blog Forme santé idéale.

Trois habitudes pour rester zen, par Maman Dessine du blog Mon enfant dessine.

Zen en trois solutions !, par Maryse du blog Bricole et Parlotte.

3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien, par Solip du blog Inspired Melodies.

3 habitudes pour un couple zen, par Michaël du blogMon couple heureux.

3 astuces pour être un acteur zen, par Eymeric du blog Devenir acteur.

3 trucs pour être zen au quotidien, par Mikael Plasse du blog Wikoaching.

3 Habitudes Simples Pour Être Zen Avec Son Alimentation (1/3), par Jérémy du blog Simple To Fit.

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Stress Symptômes : A Quel Point Êtes Vous Stressés ?

Les symptômes physiques, émotionnels et comportementaux du stress

Si nous savons aujourd’hui que le stress affecte notre vie, jusqu’à quel point somme nous touchés par ce ‘mal’ des temps modernes ? On va découvrir dans cet article quels sont nos symptômes du stress et quelle est la première étape vers une meilleure gestion du stress.

Les bienfaits du stress

Mais avant d’énumérer les ‘Stress Symptômes’ découvrons les ‘bienfaits’ du stress. Car notre aptitude à réagir au stress fait partie de la nature humaine. En effet, le stress nous permet de grandir et d’évoluer. Imaginer un enfant qui serait surprotégé : tout le temps au chaud, jamais grondé, isolé des autres enfants. Que se passera-t-il lorsqu’il sera exposé au monde extérieur ? Il y a de fortes chances qu’il tombe facilement malade et qu’il ait du mal à fonctionner dans la société.

Le stress stimule nos ressources en nous poussant à nous adapter

Le stress surgit lorsque notre environnement nous pousse en dehors de notre zone de confort. Cela nous conduit à nous adapter et nous renforce physiquement, mentalement, et émotionnellement. Prenez une personne qui ne fait aucune activité physique et qui passe ses journées dans le canapé face à la télé. Amener la faire une randonné en montagne. Cela va stresser sa respiration, son cœur et ses muscles, et l’expérience risque d’être déplaisante au début. Mais si elle persiste dans ses randonnés, cette personne va graduellement renforcer sa santé physique et probablement aussi sa confiance en elle et sa joie de vivre.

Le stress, les challenges de la vie nous permettent de développer les ressources qu’on porte en soi. Nous venons de voir à quel point le stress est nécessaire pour l’épanouissement de chacun. Pourquoi alors cette force d’évolution est également la cause de nombreuses souffrances physiques et émotionnelles ?

 Les Méfaits du Stress

Lorsque les challenges de la vie deviennent trop importants OU nous éloignent trop de notre nature propre, cela va se répercuter négativement dans notre corps et notre psychisme.

 Trop de stress = usure prématurée

Si se stimuler physiquement est bénéfique, passer des heures à porter des charges et à travailler dans des positions difficiles va stresser notre dos au delà de sa capacité d’adaptation créant ainsi une usure prématurée des articulations. De même, si être challengé au niveau de nos croyances et certitudes est nécessaire pour nous apprendre à vivre avec autrui, subir 8 heures par jour un stress émotionnel risque de considérablement fragiliser notre estime de soi. Donc un stress trop fort ou qui dure trop longtemps finira par créer une ‘usure’ physique, mentale ou émotionnelle. Tout comme un élastique peut subir les stress d’élongation, si on tire dessous trop souvent ou trop fortement il finira par se casser.

Voilà une liste des symptômes dus à un stress trop important. Mettez une croix imaginaire devant chaque symptôme vous concernant. Cela vous donnera une idée du degré auquel vous subissez votre environnement.

 Les symptômes physiques du stress

  • Douleurs et tensions musculaires (surtout au dos et à la nuque)
  • Problèmes digestifs et intestinaux (acidité, ballonnements, douleurs au ventre)
  • Essoufflement et sentiment d’oppression
  • Tachycardie (battement rapide du cœur)
  • Sommeil perturbé
  • Fatigue

Les symptômes émotionnels et mentaux

  • Irritabilité
  • Agitation
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Anxiété et inquiétude sans raisons claires
  • Baisse de la libido ou difficulté à se sentir satisfait sexuellement

Les symptômes comportementaux

  • Consommation accrue de sucrerie, de chocolat, d’alcool, de tabac, de caféines ou encore de drogues
  • Manque de motivation, pas envie de faire des efforts
  • Abus de télévision
  • Peu soucieux des personnes qui se trouvent en dehors du cercle de ses proches

Avez vous plusieurs de ces symptômes ? Il est alors fort probable que votre environnement impose sur vous un stress que vous n’arriver plus à intégrer. Comment faire alors pour mieux gérer votre stress et ainsi moins subir les symptômes qui lui sont associés.

 La première étape vers une meilleure gestion du stress

La première étape consiste à prendre conscience que c’est notre réaction au stress qui prime sur les facteurs de stress. En d’autres termes, il faut se concentrer sur soi et sur notre susceptibilité au stress plutôt que sur les causes de ce stress. Car en effet dans la majorité des cas, vous n’allez pas pouvoir changer votre patron, vos clients, votre partenaire, la circulation ou encore le mauvais temps. La seule chose que l’on puisse changer c’est notre façon de réagir à notre environnement. Très souvent on ne réalise pas à quel point c’est notre perception des évènements qui nous stressent bien plus que les évènements en eux-mêmes. Voilà 3 exemples pour illustrer comment la susceptibilité au stress peut affecter notre façon de réagir à une situation donnée.

 Même stress mais réaction différente

 Mariée, la quarantaine passée

Le premier cas que j’aimerais partager avec vous est celui d’une femme la quarantaine passée. Elle est venue me consulter pour des douleurs chroniques au cou et dans les épaules qui semblaient s’aggraver avec le stress. En plus des soins, je lui ais montré des étirements et des exercices de respiration. Après une  période de 4 semaines, nous avons fait le point. Elle a noté beaucoup moins souffrir de sa nuque et avoir retrouvé une mobilité qu’elle n’avait plus depuis des années. Je lui ensuite demandé si elle avait ressenti des changements au niveau émotionnel. Cette femme plutôt réservée mais très avenante me répondit « Je n’y ais pas vraiment réfléchis. Mais maintenant que vous me posez la question j’ai observé l’autre jour un phénomène qui m’a surprise. Il y a eu un malentendu avec mon mari ce qui arrive souvent et qui a toujours pour résultat de m’inquiéter et de me stresser. Cette fois-ci je ne m’en suis pas inquiéter et au lieu d’éviter tout conflit, j’ai décidé d’en parler avec lui. » « Surprenamment il a réagit bien mieux que je m’y attendais » ajouta t-elle apparemment satisfaite du changement opéré en elle.

Dans le cas de cette femme, le même facteur extérieur (malentendu avec son mari) a occasionné moins de stress en elle car elle a fait un travail sur elle même changeant de la sorte sa susceptibilité à certaines situations. Si dans ce cas, un même événement créé une réaction moins forte, il arrive parfois le contraire. Et c’est que nous allons voir avec ce second exemple.

 26 ans, plus stressé aujourd’hui que jamais auparavant

Il s’agit là aussi d’une personne qui est venue me consulter. Un jeune homme de 26 ans travaillant dans la vente de moto est venu me voir car il souffrait d’une oppression au niveau du plexus solaire (zone se trouvant un peu plus bas que la poitrine). Les examens qu’il avait fait avec son cardiologue n’ont révélé aucune condition cardiaque et son sentiment d’oppression fût attribué au stress. Et effectivement il subissait de plein fouet les effets d’un quotidien stressant. Mais ce qui perturbait le plus ce jeune homme était sa plus grande fragilité face au stress. Il m’expliqua qu’il se sentit paralysé par le stress lors d’une évaluation de manœuvre maritime (il voulait changer d’orientation professionnelle). Il m’indiqua que dans le passé il ne serait jamais autant inquiéter. Mais aujourd’hui un rien semblait le stresser.

Dans le cas de ce jeune homme un même type d’événement créé une plus grosse réaction au stress aujourd’hui que dans le passé. Dans le troisième exemple, on va voir à quel point nous sommes tous différents face au stress.

 Jeune femme ingénieur de 28 ans

Il s’agit là d’une connaissance. Âgée de 28 ans, cette jeune femme, ingénieure de profession, semblait tout le temps subir le poids du monde. Lorsque je l’ai rencontré je fus surpris par sa réaction à la plupart des évènements du quotidien qui me semblait excessive. Tout la stressait. Elle avait un grand mal à prendre des décisions. Mêmes les plus petits choix à faire (aller à la gym ou rester à la maison) la stressaient. Au début je la taquinais et je lui disais souvent qu’elle «  se noyait dans un verre d’eau ! » Mais avec le temps, j’ai réalisé qu’elle vivait une vraie souffrance. Ce stress continu lui causait toutes sortes de problèmes de santé et la rendait malheureuse.

Ces 3 exemples nous montrent à quel point notre perception du monde joue un rôle fondamental sur l’effet que le stress va avoir sur nous. Il s’agit alors de travailler sur soi plutôt que de perdre son énergie à se plaindre des causes externes.

Il est évident que certains facteurs externes (situation au travail, conflit relationnel) polluent notre vie affective et notre bien-être mental. Et qu’un changement externe soit nécessaire. Mais ce qui est intéressant et que j’ai pu observer personnellement et chez de nombreuses personnes, c’est que lorsque l’on fait un travail sur soi même cela finit par affecter les sources externes de stress. Comme par magie, les personnes autour de nous nous semblent moins irritantes et certains de nos problèmes se résolvent d’eux même.

Je vous invite maintenant à partager, dans la zone commentaire ci-dessous, votre expérience avec le stress. Comment il se manifeste chez vous?

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Gérer le stress Préparer le Corps

Respirer pour Gérer son Stress

4 mouvements pour accompagner la respiration

Ces 4 exercices vont permettre de :

– Se détendre au bureau ou à la maison.

– Relâcher les épaules et les trapèzes.

– Améliorer l’amplitude respiratoire.

– Se préparer à une séance de méditation.

En les pratiquant régulièrement vous constaterez :

– Amélioration de la respiration

– Une meilleure flexibilité dans les épaules et le haut du dos

– Trois à quatre fois dans la journée vous prenez spontanément quelques respirations profondes ce qui va diminuer l’effet du stress.

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Bienfaits de la méditation Podcast

Méditer : Mais Pourquoi S’En Donner la Peine ? (audio)

La réponse sans détours d’un moine bouddhiste et philosophe

homme qui médite

Méditer n’est pas facile. Cela prends du temps et de l’énergie. Cela nécessite également de faire preuve de persévérance et de discipline. C’est certainement beaucoup plus facile de se relaxer devant la télévision. Alors pourquoi s’en donner la peine ? Pourquoi utiliser notre temps et énergie alors que l’on pourrait faire quelque chose de plus facile, de plus agréable ? Voilà la question que nous pose Bhante Gunaratana, moine bouddhiste originaire du Sri Lanka.

Insatisfait chronique

Selon ce moine qui est également philosophe (voir sa bio plus bas) la réponse est simple. Nous devons apprendre à vivre dans le présent car nous sommes humain. Car à cause de notre condition d’humain, nous portons en nous un inhérent sentiment d’insatisfaction. On peut le supprimer de notre conscience un certain temps ; on peut se distraire pendant des heures, mais éventuellement le sentiment d’insatisfaction revient toujours, et souvent lorsqu’on s’y attend le moins. Tout d’un coup, sans raison apparente, on se redresse et on réalise que quelque chose ne va pas dans notre vie.

Et si il y avait un autre moyen de vivre?

On prend soudainement conscience que l’on avance dans la vie en essayant de limiter les dégâts et que c’est globalement la seule chose que l’on puisse faire. On sauve les apparences et de l’extérieur on semble bien se débrouiller. Et même lorsque le doute nous submerge on continue à prétendre que c’est ok. On garde pour soi ces moments inconfortables car l’on sait qu’éventuellement on sera suffisamment occupé pour ne pas avoir à y penser. Mais malgré cela, au fond de soi, on a conscience qu’il y a une autre façon de vivre, une façon plus saine d’appréhender le monde, de vivre plus pleinement.

Des moments passagers

C’est vrai que par moment la vie semble nous réussir. Notre travail se passe au mieux, on tombe amoureux, ou encore on voyage et on découvre des choses nouvelles. La vie prend alors une forme plus riche masquant le sentiment d’insatisfaction. On se dit « Ca y est, j’ai réussi. Maintenant, je suis heureux » Mais, même ces périodes finissent par s’estomper. Tout ce qui nous reste alors sont des souvenirs et le sentiment qu’à nouveau quelque chose ne va pas.

Y a-t-il quelque chose qui ne va pas avec moi?

On se demande alors pourquoi on n’arrive plus à être heureux, et l’on espère que le futur nous amènera à nouveau de la joie de vivre. La vie est similaire à des montagnes russes émotionnelles où l’on se retrouve souvent en bas, plein de lassitude, en espérant remonter vers des jours meilleurs.

Cette inaptitude à être bien dans sa vie peut même vous agacer. Y a-t-il quelque chose qui ne vas pas avec vous ? Êtes vous incapable de vivre heureux ? Non. Vous êtes simplement humain. Et vous souffrez de la même condition qui affecte chaque être humain. C’est un monstre à plusieurs têtes que l’on porte en soi : stress continu, manque de compassion envers les autres (même les personnes les plus proches), sentiments refoulés, impatience, intolérance, et un sentiment continu d’insatisfaction. Quoi que l’on fasse il y a une petite voix dans le fond de sa tête qui dit « c’est pas encore assez. J’ai besoin d’avoir plus. Il faut que ça soit mieux. Il faut que j’en fasse plus. »

« Et seulement si »

La vie semble être un perpétuel combat, un effort continu pour éviter toutes ces choses qui peuvent mal se passer. Et comment gérons-nous cela ? On reste coincé dans le « et seulement si » syndrome. Si seulement je gagnais mieux ma vie, si seulement je rencontrais une personne qui m’aime vraiment, si seulement je pouvais perdre ces 10 kilos en trop, et ainsi de suite. Mais d’où vient cette façon étrange de penser qui nourrit continuellement notre insatisfaction, et surtout, que pouvons nous y faire ?

Transformer notre façon d’appréhender le monde

Cette façon de penser vient d’un conditionnement du mental. Ce sont des habitudes de pensées qui se sont accumulées sur les années pour former un nœud géant. Cette boule de nœud aujourd’hui limite considérablement notre liberté de penser et nous garde bloquer dans une vision étriquée de la vie où le sentiment de manque domine sur le reste. Il s’agit alors de délier petit nœud après petit nœud en y portant notre pleine conscience.

Tout comme notre façon de voir le monde s’est construite petit à petit, il s’agit maintenant de graduellement ramener la lumière sur nos mécanismes de pensées. Méditer devient alors un outil précieux pour transformer notre insatisfaction chronique en sentiment de gratitude envers la vie et de compassion envers les autres.

Voilà donc selon le maître Bhante Gunaratana pourquoi méditer en vaut l’effort.

Lire aussi Les Origines de La Pleine Conscience.

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Bio: Bhante Gunaratana a été ordonné moine bouddhiste à l’âge de 12 ans au Sri Lanka. A partir de ces 20 ans, en 1947, il commence à voyager pour participer à des missions humanitaires notamment en Inde et en Malaisie, et pour enseigner les principes du bouddhisme. En 1968 il va aux États-Unis sur l’invitation de l’une des principales organisations bouddhistes dans le pays, dont en 1980 il prend la présidence. Plus tard, il obtiendra son doctorat en philosophie, et il enseignera à l’Université de Georgetown. Il fondera ensuite un monastère dans l’ouest virginie où sont organisé des retraites. Aujourd’hui encore Bhante Gunaratana voyage à travers le monde pour animer des conférences sur le bouddhisme et la méditation.

Photo de Zefa

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Méditation et Yoga pour Enfant

L’Exercice de la Petite Fourmi

Exercice de méditation pour les enfants

La méditation qui est en pleine expansion en occident s’invite petit à petit dans l’univers des enfants. Et ce ne sont pas seulement les enfants de parents qui méditent qui en profitent. Le milieu scolaire s’ouvre peu à peu à cette pratique. Aux Pays-Bas, le ministère de l’Éducation a décidé de former le corps enseignant à une pratique de pleine conscience promut par la psychologue Eline Smet. En France, la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin a créé 5 ateliers de pleine conscience dans un établissement scolaire à Marseille. Voilà un des exercices qu’elle propose dans ses ateliers.

La promenade de la petite fourmi

Dans les protocoles de MBSR (Réduction de stress basée sur la pleine conscience) le balayage corporel des doigts de pied au sommet de la tête, qui consiste à focaliser son attention successivement sur chaque partie du corps, reste un aspect central à cette pratique. Pour les petits, cela peut être plus difficile de les canaliser pendant ce balayage. L’exercice de la petite fourmi est donc une variante que nous propose la psychologue Jeanne :

Le principe en est simple : l’enfant est allongé les yeux fermés. Vous commencez alors à lui raconter la promenade de la petite fourmi qui, partie de son gros orteil droit, en passant par chaque parcelle du corps, remonte progressivement jusqu’au sommet du crâne. Vos décrivez en détail l’ascension de cette petite fourmi qui chatouille entre les orteils, se faufile entre les poils des jambes, entend un vacarme souterrain important lorsqu’elle passe au-dessus du cœur, glisse sur le menton, se fait surprendre par le souffle sorti des narines, etc. Ces descriptions attirent l’attention de l’enfant sur ses sensations corporelles et maintiennent cette attention tout au long de l’exercice. Laissez libre cours à votre créativité pour imaginer toutes les aventures sensorielles de cette fourmi se promenant sir le corps de votre enfant.

Il est utile de noter que guider votre enfant de la sorte vous permettra également de glisser dans la pleine conscience. Tout le monde profitera donc de cet amusant exercice !

Ressources

– Source de cet article : le magazine Cerveau & Psycho qui dans son n°52 (Juil-Août 2012) propose un dossier sur la méditation.

– Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne, est la fondatrice des centres Cogito’Z, centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires.

Définition de MBSR