Est-ce qu’en ce moment vous avez tendance à procrastiner ?
Vous avez des projets que vous remettez sans cesse à plus tard, ou des tâches qui trainent depuis bien trop longtemps ?
Et à chaque fois que vous essayez de vraiment vous y mettre, que vous vous mettez un coup de pression, vous vous videz de votre vitalité et de votre motivation, comme un ballon se dégonfle lorsqu’il est pressé.
Tout d’abord, j’aimerais vous dire que se forcer à agir ne marche généralement pas. Tout ce que vous allez obtenir est un cocktail de déception et de frustration avec un soupçon de culpabilité.
Et à force d’avoir de faux départs, on se sent découragé et bloqué.
Je connais bien ça.
Moi, ce qui m’a finalement aidé, c’est d’avoir appris à négocier avec mon inconscient.
Lorsque je veux mettre en place un changement qui nécessite plus de rigueur dans un domaine de ma vie, je dois lâcher du mou dans un autre domaine de ma vie.
Si j’arrive maintenir un équilibre global entre rigueur et souplesse, cela devient beaucoup plus facile de mettre en place des changements et de se libérer de la tendance à procrastiner.
C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet épisode.
Vous allez voir que :
Mon enseignant de méditation est parfois bien rigide !
La dynamique rigidité / souplesse et leur impact dans les sociétés à travers le monde.
Comment appliquer un bon équilibre rigueur / lâcher-prise pour aller de l’avant dans ses projets.
Je n’en sais rien. Les idées sont simplement des points de départ. Ils finissent toujours par évoluer sur le papier. Dès que je commence à travailler, d’autres (idées) remplissent mon crayon. Pour savoir ce que tu vas dessiner, tu dois commencer à dessiner. Ce que je capture malgré moi m’intéresse plus que mes propres idées*.
Picasso donne ici un conseil simple pour libérer sa créativité : commencer à créer… agir, se mettre en mouvement, observer et ajuster.
Le mental, équipé uniquement de concepts et d’abstraction, ne peut donner qu’un point de départ, peut-être une direction.
Mais c’est ensuite à travers tout notre être que la vraie créativité peut se libérer. Créer implique un plongeon à travers nos sens dans le moment présent.
La créativité c’est une rencontre entre notre monde intérieur et celui de l’extérieur. Cette confluence entre sensations et matières module non seulement ce que l’on touche, mais aussi notre sensibilité.
L’acte de créer librement nous permet de mettre en lumières des facettes inattendues de notre expérience du monde. La créativité permet donc de partager, mais aussi de découvrir. Et élargir ainsi notre monde intérieur est profondément satisfaisant.
C’est pourquoi Picasso a dit : ce que je capture malgré moi m’intéresse plus que mes propres idées.
Le conseil de Picasso ne s’applique pas qu’aux arts.
La prochaine fois que vous serez face à une page blanche, ou à une prise de décision, n’en demandez pas trop à votre mental. Il ne peut que vous montrer là où commencer.
Saviez-vous que la méditation aide à remettre le mental à sa place, à comprendre ses limites. On découvre que l’on ne peut pas tout résoudre ou contrôler à travers la réflexion. « Moins de pensées, plus d’actions ! » à écrire sur un post-it.
Voilà une autre suggestion. Faites l’exercice Expire10. C’est un bon moyen d’apaiser le mental en moins de 10 minutes.
Une participante a écrit : « Cet exercice détend bien. J’ai pu visualiser les chiffres de façon irrégulière, mais j’étais bien concentrée sur eux. »
Une autre a noté: « J’ai adoré cette reconnexion au souffle. »
Franco-américaine, Marie-Pierre Dillenseger est une spécialiste des arts stratégiques chinois appliqués (Yi Jing, art de la guerre, synchronicité, analyse spatiale, décodage temporel) qu’elle pratique depuis 25 ans.
Renaud Richet est naturopathe, coach et formateur.
C’est après la perte de son grand-père des suites de plusieurs récidives de cancers que Renaud a ressenti vraiment le besoin de comprendre ce qui affecte l’état de santé physique et mentale.
Il se forme alors en tant que naturopathe, et il partage aujourd’hui sa passion pour la santé naturelle, notamment à travers sa chaîne YouTube.
Durant cet échange, on a exploré :
Le lien entre naturopathie et bien-être émotionnel.
Comment développer une plus grande conscience du corps.
Un conseil alimentaire simple mais profondément bénéfique.
On passe de plus en plus de temps sur nos smartphones. Cela affecte notre posture et notre capacité à être dans le moment présent.
Dans cette vidéo, on va voir une astuce pour moins subir la contrainte physique et mentale liée à l’utilisation excessive de nos petits écrans intelligents.
Si vous êtes accro au smartphone et si vous souhaitez prévenir une posture avachie, vous allez voir dans cet épisode :
Ce qu’est la condition text-neck et pourquoi elle affecte de plus en plus de personne.
Le rôle de la posture dans notre capacité à être dans le moment présent.
Une astuce simple pour moins subir l’utilisation de notre smartphone.
S’il y a un raccourci dans le monde du développement du personnel, s’il y a un moyen de rapidement se sentir mieux, c’est celui-ci : ouvrez votre posture.
Améliorer sa posture permet d’être moins stressé, plus en forme et plus en confiance. Vraiment.
Et il est possible d’améliorer sa posture en moins d’une minute.
Qu’est-ce qu’une posture ouverte et comment y parvenir ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans cette vidéo.
J’ai hésité à parler de ce que j’ai vécu et continue à vivre en ce début d’année. Car c’est encore frais et chargé émotionnellement. Mais après réflexion, j’ai décidé de le faire car je sais que d’ici six mois à un an, j’oublierais une partie des émotions que je vis actuellement et des réflexions que j’entretiens.
J’ai donc voulu partager « à chaud » ce que j’ai vécu en ce début d’année, car je pense que cela fera écho chez beaucoup d’entre vous.
Pour résumé, mon père a eu une forme sévère du covid qui a entraîné une série de complications donnant à lieu à 7 semaines en réanimations qui ont abouti au pire scénario, le décès de mon père.
Dans cette vidéo (extraite de la dernière séance de l’école Méditer Aujourd’hui), je vous partage cette expérience et l’élément essentiel qui m’a grandement aidé (et qui continue à m’aider) durant cette période éprouvante.
Cet élément m’a permis de vivre plus calmement et plus en confiance ces moments stressants et douloureux.
Si aujourd’hui, vous faites face à la perte d’un proche, à une rupture douloureuse, ou à une grande période de stress, cet épisode est fait pour vous.
Pour les autres, je vous recommande aussi de regarder cette vidéo, car c’est un rappel de la préciosité de la vie.
Il était une fois un roi qui avait promis une grande récompense à l’artiste qui saurait saisir à travers une peinture la paix la plus parfaite. Bien des artistes s’y essayèrent. Le roi admira et observa tous les tableaux, mais il ne s’en trouva que deux qui lui plurent vraiment et il lui fallut choisir entre ces deux-là.
Le premier représentait un lac très calme comme un parfait miroir où se reflétaient tranquilles, les montagnes environnantes. Sur ces montagnes, on voyait un ciel très bleu avec des nuages blancs. Tous ceux qui regardaient ce tableau estimaient que vraiment il reflétait la paix parfaite.
Le deuxième tableau, lui aussi représentait des montagnes, mais on les voyait chaotiques et déchirées. Au-dessus d’elles, un ciel en colère donnait naissance à une violente averse avec tonnerres et éclairs. On apercevait en bas de la montagne un torrent d’eau jaillissante qui grondait. Rien de paisible dans tout cela.
Mais quand le roi eut observé le tableau, il vit derrière la cascade, un arbuste délicat qui poussait au coeur d’un rocher. Dans cet arbre, il y avait un nid. Là dans le grondement de la violente chute d’eau un petit oiseau était tranquillement installé au milieu de son nid … la paix parfaite.
Le roi choisit le deuxième tableau et il expliqua à ses sujets la raison de son choix :
La paix ne signifie pas que l’on se trouve dans un endroit dénué de bruit , de problèmes, de dur travail ou de douleur. La paix signifie que malgré tout cela, nous restions calmes dans nos coeurs. Tel est, je pense, le vrai sens de la paix.
Peut-on se libérer des pensées parasites ? Ces pensées qui reviennent sans cesse et qui nous font chavirer dans un état d’inquiétude et de mal-être.
Vous savez, ces images et paroles du mental qui surgissent au pire moment – le soir juste avant de s’endormir, le matin lorsque l’on ouvre les yeux -, pour venir picorer notre être de l’intérieur.
Le genre de pensées que l’on peut tenir à distance un certain temps – à l’aide d’une séance de relaxation, d’un appel avec une amie ou d’une bonne série télé -, mais qui finissent par toujours revenir avec force et vengeance.
Oui, ces pensées. Peut-on s’en libérer ?
C’est ce que j’aimerais explorer avec vous dans cet épisode.
Je vous comprends. Vous êtes épuisé de réfléchir encore et encore à (cochez la bonne case), () votre relation de couple, () vos relations au travail, () votre situation financière, () vos problèmes familiaux, () vos douleurs et maladies, () votre solitude, () un proche qui souffre, …
Ces pensées vous plongent dans un état de stress et de confusion. Elles vous épuisent et ruinent votre moral. Vous allez alors essayer de les éviter en vous distrayant (télé, smartphone, ménage …) ou en vous faisant un shot d’hormones (dopamine, adrénaline, et endorphine à l’aide du sport, alcool, ou médicament) pour masquer l’agitation intérieure.
Le problème avec l’évitement des pensées anxiogènes est qu’elles vont continuer, en arrière-plan, à saper votre niveau d’énergie.
UN ORDINATEUR QUI FAIT DES SIENNES
Il y a 4 ans, j’ai travaillé en tant que chiropraticien pendant un an à Bangkok. Mes journées et semaines étaient bien remplies. Je n’avais qu’une heure le matin et une heure le soir pour continuer à animer le podcast Pratiquer la Méditation. Pendant ce temps, je devais écrire le sujet, enregistrer l’audio, faire le montage, publier…
Autant dire que je devais travailler efficacement pour pouvoir publier régulièrement. Et au tout début de cette période, mon ordinateur a commencé à faire des siennes. Il surchauffait (la chaleur de la Thaïlande n’aidant pas) et tournait au ralenti me freinant dans mon élan.
Dans un café à Bangkok (2017), tôt le matin, avant de commencer au cabinet.
N’ayant pas le temps de trouver la cause du problème, j’augmentais la climatisation et j’essayais d’avancer au mieux sur mes épisodes.
La surchauffe de l’ordinateur persistait et ralentissait de plus en plus la machine. N’ayant plus le choix, j’ai pris un dimanche après-midi pour essayer de trouver la cause du problème.
Après une mâtinée entière à lire les forums et à tester différentes hypothèses, j’ai trouvé la source du problème : un logiciel défectueux qui fonctionnait dans l’ombre sollicitant fortement le processeur de l’ordinateur. Cela faisait surchauffer l’ordi qui, par mesure de protection, ralentissait alors toutes ses fonctions.
Nos pensées parasites sont similaires à ce logiciel énergivore. Elles tournent en arrière-plan et elles usent notre énergie.
Les ignorer ne fonctionne pas.
Tout comme pour mon ordinateur, il va falloir adresser le problème au lieu de l’éviter ou de le masquer.
EXPOSER LES PENSÉES PARASITES AU MOMENT PRÉSENT
Pour commencer à se libérer des pensées parasites et retrouver ainsi de la disponibilité mentale et émotionnelle – oh si importante pour les prises de décision, pour l’expression de sa créativité et pour la connexion à autrui -, il va falloir exposer ces pensées au moment présent.
Et pour cela, on va se concentrer sur la nature la plus réelle (perçue à travers l’expérience) de ces pensées : les ressentis et sensations du corps.
On associe souvent les pensées à des abstractions, à des formes intangibles qui flotteraient dans le cerveau. Mais si l’on y regarde de plus près, on peut voir que les pensées sont très similaires au sens du corps : on revoit des scènes, on entend un langage, on revit des sensations.
Exposer les pensées parasites au moment présent, c’est se connecter à leur essence : émotions et sensations corporelles.
Faisons cela maintenant.
EXERCICE : PENSÉES PARASITES > RESSENTIS DU CORPS
Ramenez à vous ces pensées, ces scénarios qui habituellement vous stressent. Laissez, quelques instants, libre court à votre mental.
Maintenant, assis le corps droit, quelles émotions ces pensées amènent-elles ?
Colère, frustration, inquiétude, tristesse … ?
Où et comment ressentez-vous ces émotions dans votre corps ?
Une sensation d’oppression dans la poitrine ? Un noeud au niveau du plexus ? Une contraction de la nuque ? Une bouffée de chaleur … ?
Restez si possible quelques instants avec ces sensations. Si des images et des paroles reviennent à votre esprit, regardez-les et entendez-les avec présence.
Et puis reconnectez-vous avec l’expression la plus fondamentale de ces pensées : les sensations et ressentis du corps.
Exposer ainsi nos pensées parasites au moment présent va graduellement inverser leurs effets négatifs. Au lieu de nous déconnecter de l’expérience de l’instant (en crispant notre attention sur ce qui nous fait peur), ces pensées vont devenir une passerelle vers le moment présent.
Plus l’on va revenir dans le moment présent et plus l’on aura la possibilité de se détendre, de se ressourcer, et de retrouver notre vitalité.
Si auparavant pensées négatives > émotions inconfortables > plus de pensées négatives > plus d’émotions d’inconfortables.
Maintenant
pensées négatives > émotions inconfortables > ressentis du corps > retour dans le présent > possibilité de détente.
POUR RÉSUMÉ
Pour se libérer des pensées parasites, il ne s’agit pas de les fuir, ni de les résoudre avec plus de pensées, mais plutôt de passer à travers.
Passer à travers, c’est les vivre pleinement dans le moment présent en se reconnectant à leur nature fondamentale : les sensations et ressentis du corps.
C’est au début inconfortable, car l’on va ressentir pleinement les émotions et les tensions du corps, mais si l’on reste avec, on va, petit à petit, accéder à un état de détente.
Exposer les pensées négatives au moment présent est l’un des piliers de la méditation introspective. En séance individuelle, je peux voir que cela aide le/la participant-e à passer un palier important dans sa capacité à retrouver un état de confiance et de paix.
Ne plus être à la merci de ses pensées anxiogènes, c’est profondément libérateur. Cela permet d’accéder à nouveau à toute notre vitalité.
Si aujourd’hui, vous vivez une situation chronique créant des pensées parasites, sachez qu’il est possible de vous sentir beaucoup mieux.
Comme on vient de le voir, pour cela l’on doit exposer nos pensées/croyance au moment présent en se reconnectant à la nature de ces pensées : les ressentis et sensations du corps.
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