Mathieu Vénisse est le créateur du très populaire site Penser et Agir où il est question de développement personnel par l’action. Mathieu est l’auteur de C’est décidé, je change de vie (éd. Interéditions) qui est présenté comme un itinéraire vers la Liberté, depuis la Zone du Doute jusqu’à la Zone de l’Alignement.
Durant cet entretien, vous allez découvrir :
L’importance de la diète médiatique en ces temps incertains.
L’opportunité de se retrouver confiner.
Les 4 types d’actions que l’on fait au quotidien et celui dans lequel on devrait investir plus de temps.
Diète Médiatique – Entretien avec Mathieu Vénisse
Podcast Diète Médiatique – Entretien avec Mathieu Vénisse
Dana Nammour nous propose 4 clés pour se libérer du stress et renforcer notre vitalité durant cette période de confinement.
Réaliser que ce confinement est une opportunité de faire une pause de nos activités extérieures et revenir à l’intérieur.
L’importance de ne pas céder à la peur, de garder un niveau vibratoire haut à l’aide des pratiques renforçant la présence (respiration consciente, ancrage, méditation)
Éviter de regarder, lire, ou écouter des informationsanxiogènes.
L’importance de l’hygiène diététique pour renforcer le système immunitaire.
Se Libérer du Stress – Entretien avec Dana Hammour
Podcast Se Libérer du Stress – Entretien avec Dana Hammour
L’être humain est un animal social. On a besoin les uns des autres, autant pour notre bien-être physique qu’émotionnelle, surtout durant cette période de crise.
Le malaise que vous pouvez ressentir en ce moment est tout à fait normal. L’être humain est une machine à stresser. C’est ce qui nous a permis de survivre à travers les millénaires. Homo Sapiens (nous) est apparu il y a environ 500,000 ans. Comme tous les autres mammifères, il a développé une attention vigilante à son environnement pour éviter les dangers et optimiser sa survie. Il subsistait à ses besoins à l’aide de la cueillette, de la pêche et de la chasse, en évitant au mieux ses prédateurs et les autres groupes d’humain pouvant être hostiles.
Puis, l’être humain a découvert l’agriculture, il y a 10,000 ans de ça. Cela lui a permis de se sédentariser et de vivre dans des groupes de plus en plus grands.
Ce nouveau fonctionnement a amené un grand avantage de survie et a permis l’expansion de l’humanité. Mais cela a également créé de nouvelles sources de peurs : les épidémies, les années de mauvaises récoltes, et les conflits pour des ressources limitées.
L’être humain n’avait quasiment plus de prédateurs, mais devait alors faire face à ces nouveaux dangers.
UNE PEUR JUSTIFIÉE
Une épidémie pouvait tuer la moitié des habitants. Une année de mauvaise récolte créait des famines avec de nombreux morts et des conflits sanguinaires entre tribus voisines.
Pendant des millénaires, la propagation des maladies (crises sanitaires) et les mauvaises récoltes (crises économiques) résultaient en un grand nombre de morts.
Cette peur de la maladie et de manquer de nourriture est profondément inscrite dans nos gènes.
La crise sanitaire et économique que nous vivons actuellement fait remonter à la surface nos veilles peurs.
PEUR INCONSCIENTE VS ESPRIT RATIONNEL
Vous ressentez peut-être une vigilance accrue. Vous engrangez les informations essayant de déterminer si vous et vos proches êtes potentiellement en danger. C’est un phénomène principalement inconscient. L’être humain est, on l’a vu, programmé pour avoir peur de ce genre de crise.
Il se peut que vous ressentiez aussi en vous une incohérence. D’une part, il y a ce malaise de fond, qui stresse et peut saper le moral. Mais d’autre part, il y a votre esprit rationnel qui comprend que c’est une crise passagère et que la probabilité de mourir de la maladie ou de faim est infime.
Le monde n’est plus ce qu’il était, il y a ne serait-ce que 100 ans. La crise actuelle n’est en rien similaire à la crise de la grippe espagnole (50 à 100 millions de morts) de 1918. L’évolution de la science et de l’équipement médical, le partage de données entre états, les mesures de confinement mises en place, et le maintien de l’ordre dans les états de droit, tout cela va grandement limiter l’impact de la crise que nous traversons en ce moment. L’épidémie a grandement ralenti en Chine suite aux mêmes mesures.
Mais même si rationnellement on comprend que l’on n’est pas en danger de mort, notre inconscient est lui, fortement inquiet.
Si cette inquiétude que vous ressentez est naturelle, il est important de comprendre qu’elle ne reflète pas la réalité.
LÂCHER-PRISE
Vous pouvez vous autoriser à vous détendre. Respirez en ressentant le mouvement d’inspiration suivi de l’expiration. Encore une fois.
Cette parenthèse imposée à nos vies peut même devenir une opportunité pour se reconnecter à soi et à ses proches.
Avant cette crise, on passait le plus clair de notre temps à penser notre vie plutôt qu’à vivre notre vie. On peut continuer à faire cela et passer cette période de confinement à nourrir les pensées anxiogènes OU en profiter pour :
se reconnecter à notre corps (pourquoi ne pas essayer le yoga… pleins de vidéo Yoga débutant sur YouTube),
redécouvrir le plaisir de créer (écrire, dessiner, peindre, ou dépoussiérer sa vieille guitare)
ouvrir son attention à de nouveaux domaines (les livres sont supers pour ça, les podcasts aussi, ou encore Ted …)
se redécouvrir : qu’est ce que l’on veut réellement ? Qu’est ce qui m’inspire ? (la méditation introspective permet ce retour vers soi).
J’aimerais conclure en notant que je ne connais, bien entendu, pas les circonstances de chacun d’entre vous. Je réalise que certaines et certains seront plus fortement touchés par cette crise. Mais je sais également que permettre à notre peur primitive de colorer toutes nos pensées (= ruminer les pensées négatives) ne vous sera en rien bénéfique, ni durant cette période de confinement ni en préparation à l’après-crise.
On va passer, ensemble, à travers cette période d’incertitude.
Je continueraidurant cette période de confinement à vous proposer des billets et des épisodes du podcast, ainsi que des ateliers en direct à suivre en ligne. Si cela peut vous aider à vous sentir soutenu et moins seul, j’en serais heureux. Vous pouvez vous inscrire ici pour recevoir toutes les infos : tameditation.com
« On ne se libère pas d’une chose en l’évitant, mais en la traversant. » – Cesare Pavese (poète Italien, 1908-1950)
Après avoir pratiqué la méditation dans la tradition tibétaine pendant plus de vingt ans, Pierre Lançon a l’intuition qu’i doit quitter son centre bouddhiste. Il ressent l’appel du monde naturel.
Il va alors faire plusieurs immersion en solitude dans la nature sauvage. Ces périodes au coeur du vivant vont profondément transformer son rapport au monde. pour Pierre, revenir à la nature, c’est revenir à notre coeur et retrouver notre place au sein du vivant.
Dans cet entretien en trois partie, Pierre relate son cheminement : sa vie dans le centre bouddhiste, son départ, et ses retraites solitaires dans la forêt. Découvrez son livre Méditer dans la nature (ed. Méditer Aujourd’hui) où il partage des recommandations pour préparer au mieux ce retour au coeur dans le monde naturel.
Pierre Lançon est enseignant supervisé de méditation de pleine conscience (MBSR) et accompagnateur en montage. Avec plus de vingt ans de pratique de la méditation dont quatre années en retraite fermée, Pierre enseigne la méditation depuis 2006.
Après avoir pratiqué la méditation dans la tradition tibétaine pendant plus de vingt ans, Pierre Lançon a l’intuition qu’i doit quitter son centre bouddhiste. Il ressent l’appel du monde naturel.
Il va alors faire plusieurs immersion en solitude dans la nature sauvage. Ces périodes au coeur du vivant vont profondément transformer son rapport au monde. pour Pierre, revenir à la nature, c’est revenir à notre coeur et retrouver notre place au sein du vivant.
Dans cet entretien en trois partie, Pierre relate son cheminement : sa vie dans le centre bouddhiste, son départ, et ses retraites solitaires dans la forêt. Découvrez son livre Méditer dans la nature (ed. Méditer Aujourd’hui) où il partage des recommandations pour préparer au mieux ce retour au coeur dans le monde naturel.
Pierre Lançon est enseignant supervisé de méditation de pleine conscience (MBSR) et accompagnateur en montage. Avec plus de vingt ans de pratique de la méditation dont quatre années en retraite fermée, Pierre enseigne la méditation depuis 2006.
Après avoir pratiqué la méditation dans la tradition tibétaine pendant plus de vingt ans, Pierre Lançon a l’intuition qu’il doit quitter son centre bouddhiste. Il ressent l’appel du monde naturel.
Il va alors faire plusieurs immersion en solitude dans la nature sauvage. Ces périodes au coeur du vivant vont profondément transformer son rapport au monde. pour Pierre, revenir à la nature, c’est revenir à notre coeur et retrouver notre place au sein du vivant.
Dans cet entretien en trois partie, Pierre relate son cheminement : sa vie dans le centre bouddhiste, son départ, et ses retraites solitaires dans la forêt. Découvrez son livre Méditer dans la nature (ed. Méditer Aujourd’hui) où il partage des recommandations pour préparer au mieux ce retour au coeur dans le monde naturel.
Regarder Méditer Dans la Nature – Pierre Lançon – Ep. 1/3
Méditer Dans la Nature – Pierre Lançon – Ep. 1/3 Podcast
Pierre Lançon est enseignant supervisé de méditation de pleine conscience (MBSR) et accompagnateur en montage. Avec plus de vingt ans de pratique de la méditation dont quatre années en retraite fermée, Pierre enseigne la méditation depuis 2006.
Bienvenue à ce nouvel épisode de Méditation Introspective.
La méditation introspective permet d’exprimer ce que l’on pense et l’on ressent dans le moment présent.
C’est une approche qui permet une meilleure connaissance de soi, qui permet de clarifier ce qui est réellement important pour nous, et qui permet également d’avoir plus de confiance dans notre capacité à exprimer nos sentiments et nos idées.
Pour en savoir sur l’apprentissage de cette méthode, il vous suffit d’aller sur le lien meditationintrospective.com.
L’exercice proposé dans cet épisode consiste à ressentir le sentiment de tristesse sans chercher à le fuir ou à lutter contre. En s’autorisant à ressentir pleinement notre tristesse, on va graduellement se libérer de son emprise.
Si vous ne comprenez pas pourquoi vous êtes souvent triste et si vous percevez ce sentiment comme un fardeau, cet exercice vous fera du bien.
L’important avec ces exercices est de bien resté connecté au moment présent lorsque l’on répond aux questions. C’est ainsi que l’on pourra aller au-delà de nos conditionnements pour voir ce qui se passe réellement en soi.
La méditation introspective ça permet de se reconnecter à ce qui nous fait vibrer, à ce que l’on a envie de vivre et de partager avec les autres.
Si aujourd’hui vous ressentez ce besoin de mieux vous connaître pour ensuite pouvoir vous ouvrir davantage aux autres. Je vous invite à vous inscrire sur meditationintrospective.com.
Ça vous permettra de recevoir les prochains exercices en vidéo pour continuer à pratiquer chez vous. Cela vous permettra également d’en savoir plus sur le programme de Méditation Introspective. Ce programme se compose de rendez-vous individuels où l’on fera ensemble ces exercices de méditation introspective.
J’ai été interviewé il y a quelques semaines par Thierry Henry sur les bienfaits de la méditation pour les entrepreneurs.
J’ai parlé des 3 étapes essentielles à tout changement. Que l’on soit dans la création d’un projet professionnel ou dans un changement de vie au niveau personnelle, il va être important de développer ces 3 aptitudes :
Développer l’habitude de se reconnecter au moment présent
Apprendre à réfléchir en gardant un ancrage dans nos ressentis.
S’exprimer avec présence.
Développer ces 3 qualités va permettre de :
Mieux gérer le stress lié au changement.
Voir plus clair en soi et prendre des décisions avec plus de confiance.
Exprimer avec efficacité et bienveillance ce qui est important pour soi.
Dans cet extrait de mon entretien avec Henry, je présente ces 3 étapes pour changer de vie.
Rechercher l’approbation c’est se conformer à l’attente des autres, en commençant par celle de ses parents. L’enfant introverti va chercher à faire plaisir, à bien se comporter, pour éviter les situations de conflits. Au lieu d’exprimer ce qu’il ressent, il va dire et faire ce que l’on attend de lui.
Ce rapport aux autres continue souvent durant l’âge adulte. On prend l’habitude d’agir à partir de l’extérieur plutôt qu’à partir de soi. On se comporte de façon à être apprécié, aimé et respecté, en s’alignant sur l’attente des autres.
Cette première stratégie peut parfaitement fonctionner pendant un temps. On peut en effet être populaire et avoir de la réussite dans certains aspects de sa vie.
Mais cette stratégie va avoir deux conséquences.
À force d’agir à partir des attentes des autres, on ne va plus savoir ce que l’on souhaite réellement.
À force d’inhiber l’expression de soi, on va perdre la capacité d’exprimer clairement et avec bienveillance, ce que l’on pense et ressent.
Ces deux dynamiques risquent de renforcer les sentiments de stress et d’insatisfaction : le stress, dû à un rapport aux autres qui nous coute de plus en plus en énergie ; l’insatisfaction de ne pas pouvoir être compris.
La continuité de cette première stratégie est de celle d’endosser pleinement un rôle.
STRATÉGIE 2 : ENDOSSER UN RÔLE
La deuxième stratégie est une extension de la première. C’est de créer un cadre où l’on sera accepté et apprécié.
Une personne va par exemple mettre en avant son rôle (son métier, son statut de parent, son art) dans son rapport aux autres. Elle va porter son expertise ou son rôle dans la société comme un masque lui évitant d’exprimer ce qu’elle ressent ou pense réellement.
Si c’est plus souvent le personnage – la maman, le professionnel, l’artiste, l’intellectuel, le spirituel, l’écologiste …. – qui s’exprime au lieu de la personne, cela indique que c’est une stratégie d’évitement.
On utilise notre expertise, notre rôle dans la société, pour avoir l’approbation et l’amour des autres.
Mais, mettre un masque d’expertise – et même si cela peut nous amener de la reconnaissance et du succès – va créer encore plus de décalage entre ce que l’on ressent et ce que l’on exprime.
Enfin, la troisième stratégie utilisée pour naviguer les relations sociales et personnelles (et le stress qu’elles peuvent créer), résulte d’un désenchantement avec la seconde.
La personne va remettre en question son rôle : « suis-je juste une maman ? », « Est-ce que c’est le bon métier pour moi ? », « Suis-je dans le bon endroit pour pouvoir être compris ? » …
Cette remise en question peut venir d’un sentiment d’insatisfaction avec le quotidien ou peut survenir suite à un changement dans les circonstances de vie.
Par exemple, une femme qui ne s’exprime qu’à travers son rôle de maman va se retrouver déstabilisée lorsque ses enfants quitteront le domicile.
La troisième stratégie va alors consister à trouver un nouveau rôle.
STRATÉGIE 3 : TROUVER SA VOIE
Depuis que je travaille dans le milieu de la santé et du mieux-être (en 2000, j’ai ouvert mon premier cabinet de chiropratique), j’ai pu constater un besoin croissant chez les personnes que j’accompagnais, celui de trouver sa voie.
« Quelle est ma raison d’être ? Quels sont mes talents ? Que suis-je censé contribuer au monde ? » sont des questions qui reviennent souvent.
On peut développer l’idée qu’une fois que l’on aura trouvé sa place dans le monde, alors tout sera bien plus facile; que l’on n’aura plus besoin de se forcer ou de faire des efforts. Il suffirait de trouver sa voie pour que les autres puissent me comprendre et me soutenir dans mes projets.
Cette troisième stratégie consiste donc à rechercher la bonne voie professionnelle, les bonnes personnes reflétant les mêmes valeurs que nous, la bonne personne pour une relation amoureuse, etc.
Le problème avec cette stratégie, c’est que c’est une extension de la seconde. On remplace un rôle par un autre. On recherche l’environnement (la bonne personne, le bon travail, la bonne communauté) qui va nous accepter, celui qui va nous permettre de nous épanouir.
Ces trois stratégies vont contribuer à nous aliéner à notre propre sensibilité. On va graduellement perdre de la clarté sur ce qui nous inspire réellement et l’on va aussi ne plus savoir comment exprimer ce que l’on pense et l’on ressent.
La bonne nouvelle c’est que prendre conscience de ces fonctionnements est une première étape importante vers le changement.
Si aujourd’hui vous avez conscience qu’il y a un décalage entre votre monde intérieur et votre environnement extérieur, c’est que vous n’êtes plus en train d’agir et de choisir uniquement à partir de l’extérieur comme vous avez pu le faire durant l’adolescence ou vos années de jeune adulte.
Si aujourd’hui, vous ressentez la nécessité de vous affirmer davantage pour votre bien-être et votre épanouissement, et cela même au risque d’aller à l’encontre de l’attente des autres, c’est que vous êtes probablement prêt à abandonner ces trois stratégies pour explorer une nouvelle voie.
Une voie qui vous permet de voir bien plus clair en vous et d’exprimer avec efficacité et bienveillance votre vision du monde.
Cette nouvelle voie consiste à agir à partir de soi plutôt qu’à partir des attentes (imaginées ou réelles) des autres. Cela nécessite de devenir plus attentif au moment présent pour sortir de nos automatismes de pensées. La pratique de la méditation de pleine conscience (exercices disponibles ici) est la première étape dans ce processus de retour vers soi. Puis la méditation introspective va permettre d’approfondir ce travail et libérer graduellement l’expression de soi.
Et cela va changer en profondeur la qualité de nos relations et par extension la qualité de notre vie : plus de confiance (moins de stress) et plus de joie !
Si vous employez une ou plusieurs des trois stratégies – rechercher l’approbation, endosser un rôle, rechercher sa voie -, vous pouvez faire avec moi une séance découverte pour voir comment la méditation introspective peut vous être bénéfique. Planifier ici une séance découverte.
Si vous avez des questions ou souhaitez réagir sur ces trois stratégies, laissez un commentaire ci-dessous !
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