L’un des bienfaits de la méditation, c’est qu’elle nous apprend à être à l’aise avec l’inconfort.
Je me souviens d’un moment très simple, mais marquant. J’étais en formation, entouré d’une douzaine de personnes, attablés pour le déjeuner. Je discutais avec deux participants, quand je réalise soudain que tout le monde autour de la table m’écoute. Leur attention m’a pris de court. J’ai eu un blanc. Et mon visage s’est mis à rougir. Beaucoup.
C’est un vieux réflexe chez moi : depuis l’enfance, dès que je suis un peu mal à l’aise, je deviens rouge tomate. Et dans ces moments-là, le réflexe automatique, c’est souvent de fuir l’attention, de détourner la conversation, de chercher à se protéger.
Mais cette fois, j’ai fait quelque chose de différent.
Au lieu de me rétracter, j’ai choisi de rester simplement présent à ce que je vivais. J’ai senti la chaleur sur mon visage, la gêne dans mon corps, le vide dans ma tête.
Et je n’ai pas résisté. Je suis resté là. Juste quelques secondes. Mais cela a suffi. Petit à petit, la tension est retombée, j’ai pu rire de moi-même, dire que j’étais perdu dans mes pensées, et tout est redevenu fluide, naturel.
C’est dans ces instants qu’on découvre que l’inconfort, lorsqu’on l’accepte pleinement, perd une grande partie de son pouvoir.
Ce n’est pas l’inconfort le problème
Le vrai problème, ce n’est pas de rougir, de bafouiller ou de ne pas savoir quoi dire.
Le problème, c’est notre rejet de ces sensations. C’est la crispation qui en découle. Le jugement. Le retrait. Le doute. La perte de confiance.
La méditation nous apprend à faire autre chose : rester présent, même quand c’est désagréable. Même quand c’est flou, inconfortable, fragile. Et à force de pratiquer cela, quelque chose change profondément : notre zone de confort s’élargit.
Ce qu’on découvre en restant avec l’inconfort
On réalise que :
c’est OK de ne pas être parfait,
c’est OK de ne pas avoir toutes les réponses,
c’est OK de ressentir de la gêne, du stress, de la peur,
et surtout, c’est OK de continuer à avancer malgré cela.
On peut parler en public, même avec le cœur qui bat. On peut exprimer un besoin, même avec une voix tremblante. On peut danser, chanter, oser… même si ça fait peur.
Et c’est là que naît une vraie confiance en soi. Pas une confiance basée sur la performance ou l’assurance, mais une confiance enracinée dans notre capacité à rester présent, quelles que soient les sensations du moment.
Une approche proactive
Lorsque j’accompagne une personne, on n’attend pas que l’inconfort surgisse pour apprendre à y faire face.
On s’y prépare dans un cadre sécurisé, bienveillant. On apprend à accueillir ces sensations sans les fuir, à les ressentir dans le corps, à les observer sans jugement. Et à travers cela, on développe une forme de liberté intérieure.
Petit à petit, on arrête de vivre en évitant les situations qui nous mettent mal à l’aise.
On commence à choisir nos actions non pas en fonction de la peur, mais en fonction de ce qui a du sens pour nous.
Et ce changement a un impact immense, pas seulement sur notre bien-être, mais aussi sur notre façon d’être avec les autres. Parce que plus on est à l’aise avec soi, plus on a envie d’aller vers les autres, de s’ouvrir, de créer du lien.
Si tu veux explorer cette voie
Je propose un accompagnement sur 12 semaines pour explorer ces thèmes en profondeur : la méditation, l’accueil des émotions, la relation à l’inconfort, la confiance en soi.
Si cela t’appelle, je t’invite à réserver une séance Exploration. C’est un moment simple, sans engagement, pour faire connaissance et voir si ce programme peut répondre à ton besoin.
Et si tu ressens parfois de la gêne, de l’hésitation, du doute… sache que c’est souvent un bon signe. Cela veut dire que tu es à la frontière de ta zone de confort. Et c’est là, précisément, que la croissance peut commencer.
Découvrez aussi l’exercice EXPIRE 10 pour apaiser le mental en moins de de 10 min : http://tameditation.com
« Beaucoup de calme et une respiration plus ample et plus profonde au fur et à mesure de l’exercice. » – G
Plongez dans un moment de pause, spécialement conçu pour soulager la surcharge mentale et retrouver votre équilibre intérieur. Cette méditation guidée de 16 minutes vous accompagne pas à pas pour :
Relâcher les tensions mentales, en apaisant les pensées envahissantes et le stress du quotidien.
Se recentrer sur la respiration, ancrer le moment présent et détendre le corps.
Que vous soyez en fin de journée, pendant une pause ou au réveil, offrez-vous ce moment indispensable pour souffler et recharger vos batteries mentales.
À propos de la méditation :
Durée : 16 min Niveau : débutant à intermédiaire
Aucune expérience préalable requise
Audio apaisant avec fond léger (musique douce ou sons de la nature)
Comment l’utiliser au mieux ?
Installez-vous confortablement, assis ou allongé, dans un endroit calme. Activez la vidéo et laissez-vous guider par la voix et la respiration.
Utilisez des écouteurs pour une immersion totale. Faites de cette pratique un rendez-vous régulier pour apaiser durablement votre mental.
Dans cet article vous pourrez en savoir plus sur la formation Communiquer en Conscience adaptée aux personnes avec TDAH
Qu’est-ce que le TDAH ?
Le TDAH, ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, est un fonctionnement neurodéveloppemental qui affecte la régulation de l’attention, des émotions et de l’activité. Bien plus qu’un simple manque de concentration, il s’agit d’une variation du système nerveux qui implique une sensibilité accrue, une pensée rapide et associative, et une énergie souvent fluctuante.
Ce n’est ni une maladie à guérir, ni une faiblesse à corriger, mais un mode de fonctionnement spécifique qui demande des outils adaptés pour mieux vivre avec, au quotidien.
Quand l’attention explose en tous sens
Les personnes vivant avec un TDAH décrivent souvent une sensation de débordement mental :
des pensées qui s’enchaînent rapidement,
une difficulté à filtrer les distractions,
une surcharge émotionnelle en cas de stimulation excessive,
un sentiment de frustration de ne pas réussir à structurer ou à exprimer ses idées,
une fatigue cognitive importante due à l’hypervigilance constante.
Cela peut entraîner du stress chronique, de l’anxiété, un isolement relationnel ou professionnel, et une perte de confiance.
Une étude du CHU de Lyon (2018) a démontré qu’un protocole de pleine conscience adapté aux adultes TDAH améliore significativement la concentration, diminue l’impulsivité et favorise une meilleure qualité de vie.
Une méta-analyse publiée dans Journal of Attention Disorders (2020) confirme que la méditation de pleine conscience réduit l’inattention et les troubles de l’humeur associés au TDAH.
Des personnalités TDAH en témoignent
Emma Watson a mentionné avoir été diagnostiquée enfant. Elle pratique des exercices de recentrage pour réguler son énergie.
Simone Biles, championne olympique, parle de l’importance de la conscience corporelle pour garder son équilibre mental.
Des tentatives de solution… souvent épuisantes
De nombreuses personnes TDAH essaient des stratégies classiques : Se forcer à rentrer dans les cases, des techniques de productivités, s’isoler (ne pas sortir, dormir), médicaments.
Certaines solutions augmentent la pression en soi. Le mental tourne, le corps s’épuise. Les médicaments aident à l’amélioration de la concentration et à la réduction de l’impulsivité mais avec des effets indésirables fréquents :
Troubles du sommeil
Perte d’appétit, amaigrissement
Palpitations, hausse de la tension artérielle
Maux de tête, nervosité, irritabilité
Effets rebond (aggravation des symptômes en fin de dose)
Ces effets sont généralement dose-dépendants et variables selon les individus.
Avec le TDAH, la difficulté n’est pas le manque d’intelligence ou de volonté. C’est l’accumulation d’injonctions : rester concentré, être calme, faire comme les autres.
Dans tous les cas, il faut une approche globale.
Se reconnecter sans se forcer
Ce qui va aider c’est une approche globale qui intègre la conscience du corps et la capacité à s’exprimer en conscience, à dire librement et clairement ce que l’on pense et ressent.
Quand je travaille avec une personne TDAH, on recherche des espaces en soi de calme et de clarté sans avoir à :
pratiquer des heures de méditation,
adopter une posture rigide ou monastique,
masquer son intensité émotionnelle,
se fondre dans des normes inadaptées.
Il s’agit d’un retour doux au corps, à sa propre temporalité, pour retrouver un peu d’espace intérieur.
Des études récentes montrent que la pleine conscience est une aide précieuse pour les personnes TDAH. Elle permet d’augmenter la capacité d’attention soutenue, de réguler les émotions et de retrouver un ancrage corporel souvent mis à mal.
L’un des auteurs de cette étude, Jhon Alexander Moreno, définit d’abord la pleine conscience comme :
un état où on va porter notre attention de façon intentionnelle au moment présent sans juger et seulement en se centrant sur l’expérience qui se déploie instant après instant.
Il explique que les gens atteints de TDAH ont, comme principal symptôme, un problème d’attention et de régulation émotionnelle. Jhon Alexander Moreno précise qu’ils peuvent avoir d’autres problèmes de santé mentale, comme l’anxiété ou la dépression.
Il y a une réduction de symptôme d’inattention et une réduction, une diminution de l’hyperactivité, une diminution des symptômes dépressifs et une diminution de toutes les problématiques exécutives.
Une étude du CHU de Lyon (2018) a démontré qu’un protocole de pleine conscience adapté aux adultes TDAH améliore significativement la concentration, diminue l’impulsivité et favorise une meilleure qualité de vie.
Ce que permet cette reconnexion
Une régulation plus naturelle des émotions,
Moins de tension physique (souvent stockée au niveau du ventre ou du plexus),
Une meilleure récupération mentale,
Une capacité à dire ce que l’on pense sans se crisper ou « exploser ».
Une approche adaptée : formation Communiquer en Conscience
Pendant des années, mon mental suractif générait des douleurs au ventre et minait ma confiance. À l’extérieur, j’étais perçu comme calme, appliqué, de bonne humeur… mais à l’intérieur, je vivais une tension continue. Être « moi », c’était un effort. Je n’osais pas m’exprimer pleinement.
Ce qui m’a permis de sortir de cette spirale : apprendre à mon corps à lâcher prise. Ne plus chercher mentalement comment aller bien, mais redevenir présent à mon corps. Apaiser le mental, libérer les blocages du plexus, me reconnecter au cœur.
UNE MÉTHODE EN TROIS PILIERS
Fruit de 25 ans de pratique, l’approche intégrée repose sur l’alignement de :
La tête (clarté d’esprit) : méditation de pleine conscience
Le plexus solaire / ventre (libération émotionnelle) : approche somato-émotionnelle et exercices corporels
Le cœur (connexion intérieure) : coaching de vie pour clarifier ses valeurs et dépasser ses croyances limitantes, méditation introspective
Cet alignement permet de se reconnecter à soi, de retrouver sa voix — sans passer par de longues thérapies ou des heures hebdomadaires de méditation.
Réduire l’agitation mentale et le stress associé passe par une approche incarnée, qui agit directement sur le corps.
Pour voir comment cet accompagnement peut s’adapter à votre situation, planifiez un rendez-vous EXPLORATION, gratuit et sans engagement, via la page du programme.
Une méthode pensée pour les personnes TDAH
3 mois d’accompagnement individuel
1h par semaine
Accessible à distance
Axes : tête (clarté), cœur (émotions), plexus (ancrage)
Des bénéfices concrets
Meilleure gestion de l’énergie,
Moins de culpabilité face à l’agitation,
Expression plus fluide,
Moins de tensions dans les relations.
Et surtout cela va permettre aux personnes TDAH d’exprimer leur grand potentiel.
Principales forces des personnes TDAH
Hyperfocus & créativité Capacité à entrer dans un état de concentration profonde et à générer des idées originales (source).
Résilience & audace Capacité à rebondir après les échecs, à explorer et à oser .
Pensée non conventionnelle Tendance à penser « hors des sentiers battus », résolution de problèmes par la pensée associative (source).
Intelligence relationnelle & humour Grande capacité à établir le lien, chaleur humaine, humour .
Ce que dit la recherche
Une étude de 2023 révèle que les adultes TDAH valorisent leur pensée peu conventionnelle, leur énergie et leur résilience comme atouts personnels (source).
L’impulsivité et la curiosité souvent associées au TDAH auraient été des avantages évolutifs, utiles pour explorer de nouveaux territoires
Ces personnalités avec TDAH …
Par exemple :
Emma Watson a mentionné avoir été diagnostiquée enfant. Elle pratique des exercices de recentrage pour réguler son énergie.
Simone Biles, championne olympique, parle de l’importance de la conscience corporelle pour garder son équilibre mental.
La méditation de pleine conscience aide à observer les associations d’idées (si riches chez les TDAH) sans s’y perdre, à choisir où poser son attention, à concrétiser sa créativité et à communiquer avec efficacité.
Il nous est tous arrivé, sans prévenir, d’être envahi par une pensée négative. Cela peut commencer de manière anodine : on pense à une personne avec qui la relation est tendue, à un souvenir douloureux, ou à un événement futur qui nous stresse. La pensée s’infiltre doucement, presque furtivement, dans notre esprit.
Et puis, comme souvent, notre attention est détournée. Une tâche, une notification, une discussion… On ne pense plus activement à cette idée. Pourtant, elle est toujours là, en arrière-plan. Elle agit comme une teinte subtile, mais persistante, qui colore notre humeur : tristesse, inquiétude, tension… On sent que quelque chose pèse, sans forcément savoir quoi.
Le piège des pensées non conscientes
Le danger de ces pensées, c’est qu’elles continuent à influencer notre état intérieur, même une fois « oubliées ». Elles parasitent notre tranquillité, comme une application ouverte qui vide la batterie de notre esprit sans que l’on s’en rende compte. Et tant qu’on ne les identifie pas, tant qu’on ne les confronte pas, elles restent actives.
Ouvrir la fenêtre de l’esprit
Alors, comment s’en libérer ? Comment « ouvrir la fenêtre » pour aérer l’esprit ?
La réponse tient en un mot : présence.
Revenir ici, maintenant. Respirer. Lever les yeux de l’écran. Ressentir ses pieds posés au sol. Écouter les bruits autour de soi. Voir vraiment ce qui nous entoure, au lieu de simplement passer à travers. Ce retour à l’instant présent, aussi simple soit-il, a un effet presque magique : il rafraîchit notre mental, comme un courant d’air frais dans une pièce étouffante.
C’est dans cette pleine conscience, ce contact direct avec la réalité, que la pensée parasite va pouvoir naturellement s’estomper.
Un geste intérieur simple, mais puissant
Prendre ce moment pour revenir à soi n’a rien de compliqué, mais demande un petit effort d’attention. Il ne s’agit pas d’un grand exercice de méditation, mais d’un geste intérieur, accessible à tout moment de la journée.
En ouvrant cette fameuse « fenêtre », on cesse d’être prisonnier de ce qui nous ronge silencieusement. On retrouve un état plus neutre, plus calme, où la tension se relâche. C’est là que commence la vraie liberté mentale.
Offre-toi un moment de calme et de sérénité avec cette séance de 30 minutes d’affirmations positives accompagnées de musiques apaisantes.
Idéal pour se détendre, relâcher le stress, et cultiver un état d’esprit positif. Respire profondément, détende-toi, et laisses les paroles bienveillantes nourrir ton esprit.
À écouter :
Avant de dormir
Pendant une pause détente
Pour commencer ou terminer la journée en paix
Méditation en direct pour retrouver la sérénité – Chaque dimanche à 18h00 : http://tameditation.com
Tu as du mal à aborder certains sujets au travail, dans ta relation amoureuse ou dans un autre aspect de ta vie ?
Tu as peur de te retrouver dans une situation délicate ? Que cela se retourne contre toi ?
Je connais bien cette situation : ressentir qu’on a besoin d’exprimer certaines choses mais avoir peur de se tromper.
Cela peut devenir très frustrant, car on peut subir une situation qui ne nous convient pas sans savoir comment exprimer notre point de vue.
APPRENDRE À ÊTRE À L’AISE
Ce qui m’a beaucoup aidé, et qui s’est avéré assez simple, c’est de ne plus chercher quoi dire, mais plutôt d’apprendre à être à l’aise avec le silence. Ne pas se précipiter ou se forcer à parler, mais être simplement présent.
Voilà ce que j’entends par là.
Quand on cherche quoi dire ou comment le dire (par exemple, comment exprimer un sujet délicat à son/sa partenaire, demander une augmentation au travail…), cela génère du stress en nous.
C’est normal. On s’expose à un refus ou à un conflit, et notre cerveau n’aime pas ça. Il va donc nous bloquer en mettant notre corps en physiologie de stress.
QUAND LE CERVEAU/CORPS DIT NON
Tu connais cette sensation de ne pas trouver ses mots, d’éviter les sujets qui fâchent, de remettre sans cesse à plus tard. C’est ton corps/cerveau en physiologie de stress qui freine des quatre fers.
Et plus on réfléchit à la situation, plus notre corps dit : « non, non, non. »
CHANGER LA PHYSIOLOGIE DU CORPS
La solution qui a fonctionné pour moi, c’est de suspendre la réaction de stress sans chercher à aller plus loin.
Il s’agit simplement d’apprendre à se sentir détendu lorsque l’on pense à son patron (ou à la situation qui bloque). En essence, changer la physiologie de son corps en passant du mode « stress » au mode « ça va, c’est cool, je suis en sécurité. »
Bonne nouvelle : pour changer sa physiologie, on n’a pas besoin d’être un moine méditant 10 heures par jour dans un temple himalayen.
Note : Tu as peut-être vu ces moines capables d’augmenter la température de leur corps pour sécher sur leur torse nu un vêtement mouillé alors qu’il fait 5 degrés ! Pas besoin de cela pour transformer le fonctionnement du cerveau et du corps.
Tu peux rapidement réduire la physiologie du stress en :
Respirant en étant attentif à l’air frais qui glisse dans tes narines
Posant les mains sur ton ventre pour le sentir bouger avec la respiration
Redressant ta posture et en relâchant tes épaules
En étant attentif aux ressentis du corps, on diminue la physiologie du stress.
UN ÉTAT DE RELAXATION FAVORISE UNE EXPRESSION LIBRE
Apprendre à rester connecté à son corps et au moment présent, même lorsqu’on pense à une situation habituellement source de stress, permet progressivement de s’ouvrir et de s’autoriser à dire ce que l’on pense et ce que l’on ressent.
ELLE VEUT UNE AUGMENTATION
J’ai accompagné une personne qui appréhendait de demander une augmentation à son employeur. Elle avait un tas de pensées conflictuelles :
« Je mérite plus. » « Je n’ai pas eu assez de résultats. » « Oui, mais j’ai 10 ans d’expérience. » « Oui, mais je n’ai qu’un an d’ancienneté… »
Plus elle y pensait, plus cela augmentait son anxiété.
Nous avons d’abord travaillé sur comment revenir dans les sensations du corps pour calmer l’agitation du mental. Une fois qu’elle a réussi à se stabiliser dans une présence calme et attentive, nous avons évoqué la situation.
Les pensées liées à son patron recréaient du stress en elle, mais elle était désormais capable de rapidement revenir à son souffle et à un état de relaxation.
Après un mois, elle a demandé un entretien avec son patron. Elle s’est sentie à l’aise, le trouvant même sympathique, et a pu exprimer clairement ce qu’elle souhaitait.
Elle m’a confié qu’elle n’avait obtenu qu’une partie de l’augmentation demandée ainsi que d’autres avantages, mais qu’elle était surtout satisfaite d’avoir pu dire librement ce qu’elle retenait en elle depuis des mois.
SUIVI PARTICULIER
La méditation et l’introspection permettent d’accéder à un état de présence et de clarté d’esprit. On voit plus clairement ce que l’on souhaite exprimer et on acquiert la confiance nécessaire pour le faire.
Plonger en soi pour dire ce que l’on pense est un acte de courage. Cour-Age, dans le sens Agir selon son Cœur.
Jean Jaurès l’a dit simplement :
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire. »
Méditer nous aide à écouter notre cœur, dont le délicat langage est souvent perdu dans le vacarme du mental. Cela nous donne accès au courage de s’exprimer.
Parfois, peut-être en ce moment même, tu te sens bloqué dans ton travail, ta relation ou un autre aspect de ta vie. Au lieu d’agir et d’avancer, tu réfléchis, tu ignores ou tu te divertis.
J’HÉSITE
Cela m’arrive aussi. Je suis dans les starting-blocks, prêt à foncer, mais j’attends encore.
J’attends d’avoir plus de clarté sur la direction à donner à mes efforts. Ou, si je suis honnête, je me demande surtout si ça va marcher, si c’est le bon choix, si l’effort à fournir me permettra d’obtenir ce que je souhaite.
Est-ce que cette situation t’est familière ? Tu dois agir dans une direction, mais tu ne sais pas si cela va résoudre ton problème, si cela va te rapprocher de ton but.
Lorsque cela m’arrive, voilà ce que je fais : je commence à agir.
FAIRE LE PREMIER PAS
Je fais le premier pas, même si je ne suis pas motivé, puis le deuxième, le troisième… J’avance sans trop me soucier du résultat final.
Cette « stratégie » offre des bienfaits immédiats :
Si ce n’est pas la bonne direction, je le sais assez vite, bien plus vite que si j’avais continué à réfléchir.
L’agitation interne (ce sentiment de « il faut que tu fasses quelque chose ») se dissipe.
Je me sens à nouveau disponible pour les autres aspects de ma vie.
J’apprends et je me rapproche de mon but.
ET SI ON N’Y ARRIVE PAS ?
Cette approche du « premier pas » aide, mais parfois on se sent tellement bloqué qu’on a du mal à le faire. Dans ce cas, il est utile de trouver une troisième voie.
Se sentir indécis vient souvent de deux choix conflictuels.
J’Y VAIS OU JE N’Y VAIS PAS ?
Par exemple, on veut quitter son travail parce qu’on a perdu sa motivation ET on a besoin de ce travail pour payer les factures.
On peut avoir ces deux pensées qui tournent en boucle dans la tête, l’une nous poussant en avant et l’autre nous retenant en arrière. Résultat : on ne bouge pas et la pression augmente en nous.
LA TROISIÈME VOIE
Ce qui va alors aider, c’est de trouver une troisième voie. Une voie de non-résistance qui nous permettra de faire bien plus facilement le premier pas.
Pour accéder à cette troisième voie, il faut arrêter de jouer au ping-pong dans sa tête (« je veux mais je ne veux pas, je veux mais je ne veux pas… ») et laisser émerger une nouvelle direction.
Dans l’accompagnement que je propose, c’est la partie introspective de la méditation. D’abord, se reconnecter au corps, puis explorer les pensées récurrentes, leur donner de l’espace. Entre les idées habituelles, laisser émerger une solution qui permet d’agir et d’avancer.
La personne est souvent surprise de voir avec quelle clarté une réponse peut se présenter.
J’ai accompagné deux personnes qui vivaient ce dilemme : « je quitte mon travail ou je reste ? », subissant un stress continu.
UN REGARD NEUF
En les guidant à travers une méditation introspective, l’une d’elles a trouvé une solution : demander à passer à 80 % (temps partiel) pour avoir du temps et commencer à explorer un projet qui lui tenait à cœur. L’autre personne a réalisé qu’elle souhaitait se former et a trouvé une formation qui a été acceptée par son entreprise.
S’il n’y a pas de réponse unique, la troisième voie est celle qui permet de se libérer de cette sensation de blocage et de commencer à agir.
Les personnes qui prennent un rendez-vous découverte le font généralement pour voir comment réduire leur stress et leur fatigue mentale.
En commençant à pratiquer, elles découvrent souvent que leur tendance à trop ruminer est en partie due à des situations qui créent un sentiment de blocage et d’indécision.
Apprendre à trouver une troisième voie permet de se sentir bien plus détendu et redonne confiance en soi, en sa capacité à décider et à agir.
On se sent moins passif, on retrouve sa motivation, ainsi que plus d’énergie et d’enthousiasme.
RENDEZ-VOUS DÉCOUVERTE
Si tu souhaites en savoir plus sur la manière dont la méditation peut t’aider à sortir d’une situation « bloquée » (relationnelle, professionnelle ou autre), je propose actuellement un rendez-vous découverte.
Tu peux prendre ton rendez-vous ici (et voir une vidéo expliquant comment réduire le stress et retrouver de la sérénité).
Ce rendez-vous découverte, qui est gratuit, te donne l’opportunité d’identifier plus clairement les pensées qui génèrent en toi le plus de stress.
Parfois, on se sent stressé d’une manière générale par rapport au travail, à sa santé, à une relation…
Il est alors utile d’analyser plus précisément où ça bloque. C’est bénéfique, car en t’aidant à identifier le langage intérieur qui crée le plus de stress, tu pourras agir dessus.
Faire un rendez-vous découverte pour en savoir plus sur l’accompagnement particulier. Tu peux voir ici les disponibilités du planning >>
– Le cadeau empoisonné de nos ancêtres qui contribue aujourd’hui aux états de stress et d’inquiétude
– L’antidote à ce poison
– Une mise en application à l’aide d’une séance de méditation guidée
Rejoindre le groupe Pratiquer la Méditation : http://tameditation.com
Calmer le dialogue intérieur, ralentir les ruminations mentales, aident à apaiser le coeur et ses inquiétudes. Le silence en soi permet également de renouer avec la part en nous qui vibre en harmonie avec la vie.
Je pense qu’apprendre à retrouver le silence intérieure, à être là dans son corps plutôt qu’uniquement dans sa tête, est ce qui va avoir l’impact le plus profond et radical sur notre qualité de vie.
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