L’un des bienfaits de la méditation, c’est qu’elle nous apprend à être à l’aise avec l’inconfort.
Je me souviens d’un moment très simple, mais marquant. J’étais en formation, entouré d’une douzaine de personnes, attablés pour le déjeuner. Je discutais avec deux participants, quand je réalise soudain que tout le monde autour de la table m’écoute. Leur attention m’a pris de court. J’ai eu un blanc. Et mon visage s’est mis à rougir. Beaucoup.
C’est un vieux réflexe chez moi : depuis l’enfance, dès que je suis un peu mal à l’aise, je deviens rouge tomate. Et dans ces moments-là, le réflexe automatique, c’est souvent de fuir l’attention, de détourner la conversation, de chercher à se protéger.
Mais cette fois, j’ai fait quelque chose de différent.
Au lieu de me rétracter, j’ai choisi de rester simplement présent à ce que je vivais. J’ai senti la chaleur sur mon visage, la gêne dans mon corps, le vide dans ma tête.
Et je n’ai pas résisté. Je suis resté là. Juste quelques secondes. Mais cela a suffi. Petit à petit, la tension est retombée, j’ai pu rire de moi-même, dire que j’étais perdu dans mes pensées, et tout est redevenu fluide, naturel.
C’est dans ces instants qu’on découvre que l’inconfort, lorsqu’on l’accepte pleinement, perd une grande partie de son pouvoir.
Ce n’est pas l’inconfort le problème
Le vrai problème, ce n’est pas de rougir, de bafouiller ou de ne pas savoir quoi dire.
Le problème, c’est notre rejet de ces sensations. C’est la crispation qui en découle. Le jugement. Le retrait. Le doute. La perte de confiance.
La méditation nous apprend à faire autre chose : rester présent, même quand c’est désagréable. Même quand c’est flou, inconfortable, fragile. Et à force de pratiquer cela, quelque chose change profondément : notre zone de confort s’élargit.
Ce qu’on découvre en restant avec l’inconfort
On réalise que :
- c’est OK de ne pas être parfait,
- c’est OK de ne pas avoir toutes les réponses,
- c’est OK de ressentir de la gêne, du stress, de la peur,
- et surtout, c’est OK de continuer à avancer malgré cela.
On peut parler en public, même avec le cœur qui bat.
On peut exprimer un besoin, même avec une voix tremblante.
On peut danser, chanter, oser… même si ça fait peur.
Et c’est là que naît une vraie confiance en soi. Pas une confiance basée sur la performance ou l’assurance, mais une confiance enracinée dans notre capacité à rester présent, quelles que soient les sensations du moment.
Une approche proactive
Lorsque j’accompagne une personne, on n’attend pas que l’inconfort surgisse pour apprendre à y faire face.
On s’y prépare dans un cadre sécurisé, bienveillant. On apprend à accueillir ces sensations sans les fuir, à les ressentir dans le corps, à les observer sans jugement. Et à travers cela, on développe une forme de liberté intérieure.
Petit à petit, on arrête de vivre en évitant les situations qui nous mettent mal à l’aise.
On commence à choisir nos actions non pas en fonction de la peur, mais en fonction de ce qui a du sens pour nous.
Et ce changement a un impact immense, pas seulement sur notre bien-être, mais aussi sur notre façon d’être avec les autres. Parce que plus on est à l’aise avec soi, plus on a envie d’aller vers les autres, de s’ouvrir, de créer du lien.
Si tu veux explorer cette voie
Je propose un accompagnement sur 12 semaines pour explorer ces thèmes en profondeur : la méditation, l’accueil des émotions, la relation à l’inconfort, la confiance en soi.
Si cela t’appelle, je t’invite à réserver une séance Exploration.
C’est un moment simple, sans engagement, pour faire connaissance et voir si ce programme peut répondre à ton besoin.
Tu peux voir les détails ici.
Et si tu ressens parfois de la gêne, de l’hésitation, du doute… sache que c’est souvent un bon signe. Cela veut dire que tu es à la frontière de ta zone de confort. Et c’est là, précisément, que la croissance peut commencer.