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Comment Parler en Public Sans Stress

Vous avez peut-être déjà entendu ou lu ça quelque part: « On a plus peur de parler en public que de la mort »?

Selon une étude portant sur 3000 personnes, 41% des répondants ont classé la peur de parler en public (1) en 1re position alors que seulement 19% ont mis en premier la peur de la mort.

Sérieusement?

Si une personne a le choix d’aller dans une salle de conférence bondée ou dans une pièce avec un tigre affamé, je peux vous assurer qu’elle choisira de prendre la parole en public même si elle n’est pas du tout à l’aise dans l’exercice.

Mais cela dit, je comprends que l’on puisse attribuer une notion de terreur à la prise de parole en public. J’ai animé de nombreuses présentations et conférences, et j’ai passé, je dois l’avouer, des moments horribles!

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut dépasser la peur de s’exprimer en public et même y prendre du plaisir.

L’objectif de cet article va être de vous aider à parler en public sans stress en découvrant d’où vient cette peur viscérale et comment faire pour la dompter.

Cet article est long et plein de conseils. Vous pouvez télécharger ici la version pdf (accessible hors-ligne).

Ce dossier s’adresse surtout aux personnes qui souhaitent améliorer leur prise de parole au travail, mais vous verrez que les principes présentés s’appliquent à la plupart des situations où l’on doit s’exprimer devant un groupe de personnes: du discourt de mariage à la présentation corporate.

Ce dossier est organisé en 3 parties:

La première partie: Pourquoi c’est normal de « flipper » avant de s’exprimer en public: ce qui se passe au niveau du cerveau et du corps lorsque de nombreuses paires d’yeux nous regardent.

La seconde partie: Comment dépasser la peur innée de parler en public et comment la méditation introspective va nous y aider.

La troisième partie: Conseils pratiques pour parler en public sans stress.

Écouter l’épisode ou la lire le dossier ci-dessous

Écouter « Comment parler en public sans stress au travail »

Partie I: Pourquoi c’est normal d’avoir peur de prendre la parole en public

Je ne suis pas un orateur inné. Loin de là. Durant mes jeunes années, lorsque je me retrouvais dans un groupe, je maitrisais bien le hochement de tête et l’écoute attentive, mais j’évitais de prendre la parole. Et lorsque je prenais la parole, c’était généralement court, plein de banalités et à peine audible. J’étais tout sauf un orateur.

Et cela n’a pas changé lorsque j’ai fait des études universitaires ou lorsque je suis rentré dans la vie active. Ce qui a changé par contre ce fut la nécessité de faire des présentations et de prendre plus souvent la parole en public.

L’une de mes premières présentations

J’ai fait une partie de mes études universitaires aux États-Unis. L’un des mes cours « Epidemiology: An Introduction » nécessitait de présenter et de débattre des sujets de santé publique. Notre professeur, Dr Boss – un biologiste de formation, la mi-cinquantaine, arborant dans les couloirs de l’uni une casquette avec marqué « The Boss » dessus – était connu pour son exigence et la difficulté de son cours.

Lors des présentations, il n’hésitait pas à interrompre, à challenger voir à se moquer des intervenants.

Et bien sûr vint le jour où ce fut à mon tour de faire ma présentation.

À noter que tout cela se passe en anglais. Langue que je parle plutôt bien, mais qui face à un public devient source de difficulté et de stress supplémentaire.

« La dépression pour les adolescents: situation actuelle et solutions alternatives » était mon sujet.

En m’appelant le professeur a malmené mon nom de famille « Hammer » puis en annonçant le sujet de ma présentation a dit « oh non, encore un qui va nous déprimer. »

Mes jambes m’ont transporté tant bien que mal, entre les rangs de la classe qui devait compter 70 étudiants, jusqu’au pupitre où je posais fébrilement mes papiers.

Mon plan était de lire ma présentation et de terminer au plus vite. Je pouvais sentir battre mon coeur dans mes oreilles, et, à ce stade, tout que j’espérais c’était de ne pas trop rougir.

Malgré le stress, je remarquais au second rang une étudiante, new-yorkaise, connue par toute la fac (du moins par la gent masculine) pour sa beauté et son élégance.

Je crispais la bouche en guise de sourire à mon public et je commençais la lecture de mon exposé. Et l’espace de deux minutes, j’ai cru que j’allais m’en sortir.

Le visage en feu

Puis, la New-Yorkaise leva la main et je m’interrompis, agréablement surpris de son attention à mon exposé, mais aussi inquiet de ce qui allait sortir de sa bouche: « Est-ce qu’il peut parler plus fort, on ne comprend rien. »

Si jusque là, j’avais évité de basculer en mode tomate, je pouvais maintenant sentir mon visage prendre feu, surtout mes oreilles. Je savais que tout le monde dans l’auditoire pouvait voir mon visage devenir rouge écarlate.

J’essayais de parler plus fort, mais la combinaison du stress, de la gorge nouée, de la bouche pâteuse, et de mon accent français rendait ma présentation peu intelligible et je pouvais voir que je perdais rapidement l’attention des personnes présentes.

Ce fut douloureux pour moi et pour les autres étudiants. À cela s’ajoutèrent les questions et les interruptions régulières de Dr Boss. Questions auxquelles je répondais par une ou deux phrases seulement, tant je voulais retourner au plus vite à mon siège.

Le supplice finit enfin par se terminer. Quelques clappements de mains de quelques charitables étudiants, et me voilà de retour assis à ma place.

À ce moment, je crois que j’aurais préféré être dans le ventre d’un tigre plutôt que de ressentir toutes ces émotions qui me traversaient.

Une peur commune

Parler au public n’est pas une expérience agréable, pour moi comme pour beaucoup d’autres personnes, et certainement pour vous aussi si vous lisez cet article.

Nous ne sommes pas seuls.

La peur de parler en public, appelé glossophobie, concernerait, à différents degrés de peur, jusqu’à 75% de la population (2).

Ce sont 3 personnes sur 4 qui éprouveraient un certain degré d’anxiété ou nervosité lorsqu’ils parlent en public. En d’autres termes, c’est la norme de ressentir du stress lorsque l’on doit s’exprimer devant un groupe de personnes.

C’est la norme, car c’est une réaction naturelle du corps.

30 yeux: comprendre la réponse de stress

Pour aller à l’essentiel: parler devant un public c’est se percevoir en danger physique et enclenchait la physiologie de stress, et cela d’une manière inconsciente.

Vous n’êtes pas sûr d’avoir saisi cette dernière phrase? Pas de soucis, on va explorer cela en détail en faisant un saut dans le passé, un grand saut: 6,000 ans en arrière.

Il y a 6,000 ans, Suza, treize ans, évolue dans les vastes pairies de l’Afrique du Nord. Ce qui est aujourd’hui devenu le désert saharien était à l’époque une région tropicale (3) recevant une abondance d’eau et riche d’une végétation luxuriante. Suza s’est un peu éloignée de sa tribu à la recherche de tubercules.

Penchée, les mains dans la terre, elle est trop affairée pour se rendre compte de ce qui sa passe autour d’elle, mais, d’un coup, avec un frisson dans le dos, elle ressent les regards posés sur elle. D’un bond, elle se redresse et se retrouve face à une quinzaine de personnes la regardant fixement.

Son coeur s’accélère, ses pupilles se dilatent, et tout son corps se crispe. Son être est figé, sa respiration arrêtée, et le temps lui semble suspendu. Puis dans un éclair de lucidité, elle leur fait volte face et se lance dans le passage étroit qui la sépare de sa tribu. Elle cours à s’en exploser le coeur et les poumons pour retourner auprès des siens.

Suza aurait pu être enlevée, violée, tuée ou peut-être laissée saine et sauve. Mais, elle ne pouvait pas prendre le risque d’en savoir plus sur l’intention du groupe rencontré. Son corps a choisi pour elle privilégiant la chance de survie.

À cette époque, faire face à plusieurs paires d’yeux inconnus pouvait signifier une mort violente.

Cette information – être le centre d’attention est potentiellement dangereux – est encodée dans les gènes de Suza, car elle l’a reçu de ses ancêtres et cette information génétique elle l’a transmise à ses enfants et aux générations suivantes jusqu’à nous.

Ce qu’il faut noter ici, c’est que c’est un mécanisme inconscient. C’est un fonctionnement du cerveau limbique (système limbique), que l’on partage avec tous les mammifères, qui utilise les émotions pour optimiser la survie.

Si vous savez que vos collègues de travail ne vont pas d’un coup sortir des lames pour vous couper en lamelles, votre cerveau limbique, lui, préfère ne pas prendre de risque et va enclencher le mécanisme de défense  (le même que le corps de Suza a enclenché face au danger) lorsque vous êtes face à eux.

Le coeur qui bat fort et vite, la bouche pâteuse, le corps raide, les idées confuses, toutes ces manifestations sont dus à la physiologie de stress.

Physiologie de stress (aussi appelée réponse de stress et physiologie de défense)

Le corps optimise la chance de survie en mettant toutes ses ressources au service de la fuite et de l’attaque. Les muscles se raidissent, le sang afflue vers les jambes et les bras, le transit intestinal se met en pause (d’où la bouche pâteuse), le cerveau limbique prend les rênes et le cortex préfrontal (qui fait partie du néocortex) responsable, entre autres, de la construction d’idées, fonctionne au ralenti (d’où les idées confuses).

La réponse de stress est inconsciente lorsque l’on est face à un public et elle va être plus ou moins importante selon chaque personne.

La mauvaise nouvelle

La mauvaise nouvelle c’est qu’il n’est pas possible de se raisonner hors de cette réponse instinctive. On a beau se motiver, dire que ça va aller, qu’il n’y a rien à craindre, ou encore utiliser des techniques du type « imagine ton auditoire en sous-vêtement », tout cela ne marche pas!

Lorsque l’on est confronté à la situation, c’est le brouillard qui s’installe dans la tête et l’on perd nos moyens. Tous les beaux discours du monde ne vont pas arrêter le flot hormonal causé par notre système limbique.

C’est le cerveau primitif qui prend le pouvoir et le cerveau intellectuel, celui qui est censé nous rassurer et nous aider à assurer la présentation, est bâillonné et incapable de nous aider.

La bonne nouvelle?

La bonne nouvelle c’est qu’il va être possible de diminuer, en amont, l’intensité de cette réponse de stress. Et grâce à cela être plus à l’aise et garder ses moyens (son intelligence, son humour) lorsque l’on doit s’exprimer devant un groupe de personnes.

On va voir dans la seconde partie de cet article, comment faire pour dépasser la réponse initiale et instinctive de peur lorsque l’on est face à un public. On verra, comment, entre autres, une pratique simple de la méditation va être très utile.

Partie II: Comment dépasser la peur innée de parler en public et comment la méditation introspective va nous y aider.

En 2012, j’ai assisté à une conférence d’un chercheur canadien sur le lien entre hormones et émotions. La rencontre a eu lieu dans un amphithéâtre rempli à craquer. Toutes les places assises étaient prises et aux entrées et dans les couloirs les gens sont tenaient debout. Il devait y avoir plusieurs centaines de personnes venues assister à cette conférence.

J’étais avec ma tante, son amie qui est enseignante et un groupe de 3 étudiants. Nous étions assis dans le centre de l’amphithéâtre avec une vue dégagée sur la scène.

Give me the mic!

Après la conférence qui fût passionnante, le chercheur proposa de faire une session question / réponse. Il invita l’auditoire à participer à la discussion.

Après 5 secondes d’hésitation, ma main droite s’éleva dans l’air. Mes compagnons de conférences tournèrent tous la tête d’un air surpris. Le microphone mis un certain temps à parvenir jusqu’à ma place. Je pouvais sentir mon battre mon coeur dans ma poitrine, mais il n’y avait pas de crainte.

« Humm, humm » ma voix craquela un peu avant de résonner dans les enceintes de la salle. Je remerciais d’abord le conférencier pour sa présentation puis je posais ma question. Question qui sembla plaire au chercheur qui y répondit volontiers. À nouveau je réagissais à sa réponse. Il répondit, puis une fois terminé, me remercia pour ma participation. Et l’on passa le microphone à la personne suivante.

En repartant, je remarquais que je semblais soudainement plus intéressant à mes compagnons. Prendre la parole en public et être à l’aise en le faisant est comme un super-pouvoir!  C’est quelque chose que l’on a tendance à admirer ou à envier chez celui ou celle qui l’a.

Qu’est-ce qui s’est passé entre le fiasco de ma présentation à l’uni et cette prise de parole volontaire à cette conférence?

Comment suis-je aller de Mr face de tomates à Mr « donner moi le mic! »?

Bonne question.

Il y a d’abord la pratique de la méditation et il y a aussi entre ces 2 évènements des dizaines peut-être même des centaines de présentations et conférences que j’ai animées.

Commençons par la pratique de la méditation.

À noter que je vais vous parler de méditation – méthode que je pratique et que je crois être l’une des approches les plus efficaces et utiles à utiliser au quotidien -, mais il existe de nombreux autres moyens de parvenir au même résultat.

Ma découverte de la méditation

Mon objectif initial n’était pas de me mettre à la méditation, mais simplement de mieux vivre mon anxiété.

L’anxiété pour faire simple est un système de défense qui a tendance à s’enclencher facilement. Exprimer ses émotions et risquer de se faire rejeter, parler en public, aller à la confrontation … tout cela me faisait basculer en physiologie de défense.

Et avec cette physiologie de stress venaient les sensations désagréables de tensions ou de danger sous-jacent, et la perte de mes moyens.

Je ne vais pas ici vous parler de tout mon parcours, mais je vais vous donner la version courte:

Méditer m’a permis de diminuer ma réponse de stress. Cela a augmenté ma tolérance à ce qui auparavant me faisait perdre mes moyens.

En d’autres termes, méditer m’a permis d’élargir ma zone de confort.

Zone de confort

Lorsque l’on est dans sa zone de confort, le corps bascule rarement en physiologie de stress. Pour la plupart d’entre nous, regarder Netflix en mangeant une pizza se trouve dans la zone de confort. Cela ne nous stresse pas.

Sortir de sa zone de confort, comme parler en public ou confronter une figure d’autorité, va enclencher à différents degrés d’intensité la physiologie de stress.

Élargir sa zone de confort c’est pouvoir faire plus d’activités, avoir plus d’interactions sans pour autant utiliser la réponse de stress, ou du moins, avoir une réponse de stress beaucoup moins intense et moins handicapante.

(Voir aussi cette vidéo sur comment sortir de sa zone de confort).

Lorsque l’on diminue la sensibilité au stress, on va naturellement augmenter notre zone de confort pour éventuellement y inclure la prise de parole en public.

Comment la méditation diminue la sensibilité au stress

La plus grande source de stress n’est pas un animal sauvage à l’affût dans un buisson ou une tribu hostile, comme ce fût le cas pendant des millénaires. Non, aujourd’hui, la plus grande source de stress est… notre langage interne.

Les pensées affectent nos émotions et notre physiologie.

Si Fabrice se fait réprimander par son supérieur au travail, et qu’au retour de chez lui il ressasse la situation et la perçoit comme injuste. Son discours interne sur cet évènement va causer une réponse de stress.

Son corps va, au niveau hormonal et neurologique, réagir de la même façon que s’il se trouvait face à un danger physique.

La reconnaissance sociale (participer dans la société, être accepté par ses pairs et par l’autorité) tout cela est associé à une nécessité de survie.

En effet, il n’y a pas si longtemps de cela, quelques centaines d’années en arrière, se faire rejeter par sa tribu ou par sa communauté pouvait vouloir dire mourir de faim.

Dans le cas de Fabrice, au niveau inconscient, pensait à sa situation de travail entretien la peur de l’exclusion et avec elle la physiologie de stress. Plus Fabrice ressasse avec ses pensées ce qui s’est passé, plus il crée des émotions de frustration, de colère, d’injustice, et plus il enclenche le mécanisme de survie: la physiologie de stress.

Nos pensées sont aujourd’hui la principale source de la réponse de stress.

On est devenu des pros du stress

Plus l’on rumine et plus l’on va stresser. Et plus l’on stresse, plus l’on devient efficace dans cela.

La réponse de stress implique comme on l’a vu le cerveau limbique, qui va stimuler les glandes surrénales qui vont sécréter du cortisol, hormone qui va agir sur le métabolisme et le mettre en mode alerte.

Plus l’on stresse, plus le circuit neurologique/hormonal devient efficace. Le corps devient un pro du stress. À la moindre contrariété, au moindre challenge, la réponse s’enclenche et on bascule en mode de stress.

Imaginez une personne qui a régulièrement tendance à stresser, qui doit maintenant faire une présentation en public. Sa réponse de stress va tout de suite passer dans le rouge et elle va perdre tous ses moyens.

« Il m’est arrivé un jour de m’effondrer, littéralement. Je devais prendre la parole pour un colloque professionnel et à quelques secondes de monter sur la scène, je suis tombée dans les pommes », témoigne Pauline, 34 ans, cadre supérieur dans une entreprise de téléphonie (4).

Le stress accumulé peut littéralement nous couper les jambes.

Respirez un grand coup.

Il y a de l’espoir. Il est possible d’inverser la tendance, d’augmenter la tolérance aux situations perçues comme stressantes.

Mais il va falloir travailler en amont. Comme on l’a vu, ce n’est pas à 5 minutes d’une présentation que l’on va pouvoir apprendre à calmer le corps et le mental.

Pour limiter la réponse de stress, il va falloir diminuer le flot de pensées qui la nourrissent et l’entretiennent.

Méditer réduit le stress, c’est la science qui le dit

La pratique de la méditation est pour cela très efficace.

Plusieurs centaines d’études ont été faites sur l’utilité et l’efficacité de la méditation pour réduire la réponse de stress. En essence, les personnes qui méditent ne seraient-ce que 12 minutes par jour notent bien mieux gérer le stress.

Voilà quelques exemples d’études faites sur ce sujet.

La méditation nous apprend à prendre du recul par rapport à nos pensées. Cela crée de l’espace entre pensées et émotions. On apprend graduellement à moins nourrir le stress à travers le flot de nos pensées qui sont souvent compulsives et répétitives.

Cela permet de maintenir un état de paix et de confiance. À noter qu’il est bien entendu plus facile de commencer dans la sécurité et dans le confort de chez soi. Cet apprentissage du calme intérieur va ensuite se répercuter sur les autres aspects de notre vie.

Tout comme le stress renforce le stress, le calme développe le calme. On peut graduellement devenir un expert du calme, et le maintenir à un certain degré même lorsque l’on fait des actions plus inconfortables.

Méditer est plus simple que l’on le croit. Si vous n’avez jamais médité, vous pouviez accéder ici à un « pack de découverte » pour réussir votre première méditation.

Devenir moins réactif face aux situations auparavant stressantes

Le simple fait de méditer quelques minutes par jour va graduellement réentraîner votre cerveau et vous rendre plus résistant aux situations stressantes (moins réactif). Cela vous permettra d’élargir votre zone de confort.

Et cela aidera à avoir une réponse de stress moins élevée et handicapante la prochaine fois que vous prendrez la parole en public.

Vous pouvez donc décider d’arrêter de lire ici cet article, commencer à méditer, et pouvoir ainsi parler plus facilement en public.

Ou bien, restez avec moi et allons encore un peu plus loin.

Parlons de confiance en soi.

La confiance en soi

La confiance en soi est un sujet à part entière, mais cela est intiment lié à la discussion en cours.

Ce que l’on perçoit comme un manque de confiance est simplement lorsque l’on se retrouve dans une situation où la physiologie de défense s’enclenche fortement et l’on perd ses moyens.

Cela peut-être lorsque l’on parle en public, lorsque l’on doit aborder des inconnus, lorsque l’on doit « se vendre », lorsque l’on doit exprimer son affection, etc.

Tout ce qui est perçu en dehors de notre zone de confort et qui déclenche une réponse de stress est considéré comme un domaine où l’on manque de confiance.

Si comme on l’a vu apprendre à calmer les pensées va globalement diminuer la réponse de stress, il va aussi être utile d’identifier les pensées qui génèrent la plus forte réaction de défense.

Pourquoi se sentons-nous plus stressés et moins à l’aise dans certaines situations ou interactions?

Cela est dû à des peurs inconscientes souvent liées à l’éducation et aux expériences passées qui vont être réveillées lorsque l’on se retrouve dans certaines situations.

Pour en savoir plus sur comment la méditation introspective peut vous aider à identifier et à désamorcer ces peurs et blocages inconscients, vous pouvez recevoir ici tous les détails ainsi que la version pdf de ce dossier.

Pour récapituler

– Avoir un certain degré de peur de parler en public est naturel. C’est une peur inscrite dans nos gènes qui s’enclenche de manière instinctive.

– Se raisonner ne marche pas, car la réponse de stress prend le dessus.

– Il est possible de diminuer l’intensité de la réponse de stress en apprenant à moins nourrir le stress de pensées compulsives.

– La méditation et toutes les approches qui amènent un apaisement du flot des pensées vont permettre de diminuer l’intensité de la réponse de stress.

Découvrons maintenant, dans la 3e et dernière partie de cet article, quelques conseils pratiques pour la prise de parole au travail.

Partie III: Conseils pratiques pour parler en public sans stress

Voilà quelques conseils pratiques pour la prise de parole au travail. Les deux premiers adressent le recentrage vers soi.

1) Préparation en amont

Comme nous l’avons vu, méditer chez soi, régulièrement, va être un bon moyen d’augmenter la tolérance au stress. Mais cela doit se faire à l’avance et régulièrement. Décider de faire quelques exercices de respiration juste avant une présentation ne va pas suffire. Pour reprogrammer votre seuil de stress, cela va se faire sur une période de 4 à 8 semaines selon la plupart des études MBSR portant sur l’effet de la méditation sur la gestion du stress. En gros, le plus tôt vous commencez le mieux cela sera.

2) Apprendre à s’ancrer au corps

Pour ramener le calme en soi, s’ancrer au niveau des sensations du corps va être d’une grande aide. À la maison, la pratique de la méditation (ou du yoga, du tai-chi) va vous habituer à garder l’attention focalisée sur les ressentis du corps. Cette capacité va être très bénéfique lorsque vous vous retrouverez en dehors de votre zone de confort.

Quand on ramène l’attention au niveau du corps, on calme le flot des pensées et l’on indique au cerveau que l’on est en sécurité. Juste avant et durant la présentation vous pouvez alors:

– Ressentir le mouvement de l’abdomen lors de la respiration

– Prendre conscience de votre posture, relâcher les épaules, redresser la tête

– Ressentir vos mains posées sur le pupitre

Tout ce qui va amener votre attention sur votre corps vous aidera à vous calmer.

Découvrons maintenant l’importance de la préparation d’une intervention publique.

3) Être clair sur l’objectif de son intervention

Pourquoi faites-vous cette présentation? Est-ce pour vendre un service, pour présenter votre idée, pour faire un compte rendu?

L’un des enseignants en communication avec qui j’ai étudié suggère d’utiliser ce qu’il appelle une « préconclusion » dans l’introduction de la présentation. Au lieu d’attendre la fin du discours pour faire son offre, il est important d’être clair et transparent dès le début. Cela vous gagnera le respect et l’attention de votre audience.

Cela peut ressembler à cela,

Bonjour et bienvenue à cette présentation.

Aujourd’hui j’aimerais vous parler de l’importance de la posture pour votre santé,

on va voir le lien qu’il y a entre le dos et le système nerveux.

On verra ensuite comment certains exercices combinés à des soins chiropratiques permettent de retrouver une posture saine et dynamique.

(préconclusion) Mon souhait c’est qu’à la fin de cette présentation vous compreniez l’importance de faire évaluer la bonne santé de votre posture et de votre colonne vertébrale. Et vous aurez à la fin de l’heure, la possibilité de prendre un rendez-vous.

Dans cet exemple, l’intention de la présentation est d’amener les personnes présentes à comprendre l’importance de faire évaluer leur posture et de prendre un rendez-vous pour le faire.

Cela est clairement indiqué dans l’introduction. Votre auditoire appréciera votre transparence et le fait que vous respectiez leur intelligence. Cela vous permettra aussi d’être plus détendu, car vous n’avancerez plus avec un agenda caché.

4) Apprenez par coeur votre introduction

Les premières minutes d’une présentation vont être cruciales. Elles vont soit vous permettre d’être de plus en plus à l’aise, soit vous faire basculer en mode de stress et vous faire perdre vos moyens.

Ne prenez pas de risque. Apprenez par coeur votre ouverture. Répétez autant de fois que nécessaire pour que cela soit fluide, dynamique, et naturel.

Voilà la structure que j’ai l’habitude d’utiliser.

Je commence par dire bonjour, par les remercier d’être là.

Puis j’indique en une à deux phrases le sujet de la présentation: « Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de …. »

Je cite en 3 à 4 points ce que je vais présenter et j’inclus ma préconclusion.

Ensuite, j’enchaîne avec:

« Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais vous poser 3 questions, combien d’entre vous ………, levez la main. Merci. etc. »

« Vous êtes au bon endroit! Commençons par …. »

Et j’enchaîne avec le premier point de la présentation.

Toute cette ouverture, je l’apprends par coeur et je l’a répéte pour que cela devienne super fluide.

Commencer de la sorte une présentation, avec dynamisme et confiance, est le meilleur moyen de ne pas stresser.

5) Créer une connexion avec votre public

J’ai travaillé et pratiqué en France, aux États-Unis, au Liban, en Thaïlande. Et dans tous ces endroits sauf la Thaïlande, j’ai animé des conférences et des ateliers santé.

Lorsque j’ai décidé d’ouvrir un cabinet à Beyrouth au Liban, j’ai organisé à partir de la France une conférence à Beyrouth. La conférence avait lieu 2 jours après mon arrivée. J’avais confié la préparation à une amie thérapeute qui avait trouvé le lieu et géré la logistique.

Je n’avais pas idée du nombre de personnes qui allaient être présentes et j’étais un peu nerveux avant cette première présentation dans ce nouveau pays.

J’arrivais une heure avant, sur les lieux de la conférence, pour pouvoir me préparer. Puis, lorsque les premiers invités sont arrivés, au lieu de rester à l’arrière du podium à relire mes notes ce qu’habituellement je faisais, j’ai décidé d’aller à leur rencontre pour me présenter et échanger quelques mots. Juste quelques mots par personne: « Bonsoir je m’appelle, Moutassem Hammour, je vais animer la présentation de ce soir. Vous n’avez pas eu de trop de mal à trouver? » J’ai ainsi accueilli personnellement plus de 40 personnes.

Puis l’heure venue, je suis monté sur le podium, et avant de commencer la présentation, en mettant le micro-cravate, j’ai continué à échanger quelques mots ça et là, à saluer et à diriger vers les sièges vides, les derniers venus.

Lors de mon introduction, j’ai mentionné certaines des personnes présentes.

« Merci à tous d’être là. Je sais que certains d’entre vous viennent de loin comme ce charmant couple qui vient d’une ville voisine. »

Le fait de connecter avec son audience va détendre l’atmosphère. Souvent, lorsque l’on stresse on a tendance à se refermer sur soi, à éviter les regards, à se mettre en retrait. C’est l’opposé qu’il faut faire.

Simplement regarder les personnes présentes dans leurs yeux, leur sourire, permet de créer une connexion avec toute l’audience. Il suffit de connecter avec une ou deux personnes présentes, pour que toute l’audience se sente plus proche de vous. Cela aide aussi à se faire des alliés.

Si vous faites cela, certains membres de l’audience vous soutiendront dans les passages difficiles. Il m’est arrivé d’avoir des participants belligérants qui confrontaient chacun de mes points, ou d’autres qui n’avaient pas envie d’être là et qui me le faisaient savoir. Dans ces moments-là, les alliés dans l’audience vous souriront et vous soutiendront par leur présence bienveillantes.

De plus, poser des questions simples tout au long de la présentation est un bon moyen de garder une belle connexion avec son audience.

C’est d’ailleurs, aujourd’hui l’aspect que je préfère lorsque je dois m’exprimer en public.

Enfin, le dernier conseil que j’aimerais vous donner, c’est soyez vulnérable.

6) Être vulnérable

Partager avec son audience sa crainte ou sa difficulté peut être une grande aide pour moins stresser lors d’une présentation publique.

Comme nous l’avons vu, presque tout le monde a un certain degré de stress à l’idée de s’exprimer en public. Cela veut dire que c’est aussi le cas pour la plupart des personnes présentes à votre discours.

Lorsque l’on met en mot sa vulnérabilité, l’audience va résonner avec cela. La plupart présents peuvent comprendre et ressentir notre difficulté.

Bien entendu, il ne s’agit pas de commencer une présentation en disant « J’ai pas envie d’être là. Je suis super stressé. Bouchez-vous les oreilles et fermez les yeux. »

Comme notez plus haut, vous devez préparer votre introduction au mieux en l’apprenant par coeur, et bosser en amont le reste de votre présentation. C’est la moindre des choses à faire lorsque l’on demande à un groupe de personnes de nous écouter pendant 1 heure.

Mais si en cours de présentation vous avez un moment difficile, c’est tout à fait ok de le faire savoir aux participants présents.

Lors d’une conférence, durant une session question/réponse, j’ai eu un blanc devant une question. Mon cerveau semblait patiner, et j’étais incapable de formuler une pensée ou une réponse cohérente.

Au bout de quelques longues secondes de silence, au lieu de paniquer, j’ai dit à la personne m’ayant posé la question et à toutes les autres présentes:

« C’est une question importante. Mais là, je vous avoue que j’ai un blanc. J’ai accumulé de la fatigue et je n’ai plus le jus pour vous faire une réponse satisfaisante. Si vous le voulez bien, je reviendrais plus tard vers vous avec la réponse, mais maintenant, on va continuer avec … » et j’ai poursuivi avec le programme de la présentation.

Faire un aveu de sa difficulté ou de son stress permet de relâcher la vapeur. Au lieu de maintenir la tension pour assurer, on relâche en montrant sa vulnérabilité. Très souvent, ce simple interlude permet de retrouver le peps et la confiance.

Voilà donc ce qui conclut mes quelques conseils pour parler en public sans stresser.

Si aujourd’hui la prise de parole en public peut vous sembler terrifiante, sachez que l’application des conseils présentés vous permettra de devenir bien plus à l’aise et même de prendre du plaisir dans l’exercice.

Et je sais de quoi je parle! Comme vous l’avez vous je suis passé de « Non! Tout sauf ça » à « Passer moi le microphone! »

J’espère que cet article vous donnera l’envie d’appliquer les conseils offerts et de rapidement voir les bienfaits lors vos présentations publiques.

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez télécharger ici la version pdf de cet article qui contient des sections complémentaires.

Si vous des questions, ou souhaitez réagir à ce dossier, je serais ravi d’avoir votre retour. Cela se passe ci-dessous, dans la zone commentaire!

Pour continuer

Voilà maintenant une liste de liens utiles pour complémenter et approfondir cet article:

Méditation et relaxation

Comment faire la respiration abdominale

Comment faire la respiration carrée pour rapidement se détendre

Confiance en soi

Les 3 mythes de la confiance en soi

Qu’est-ce que la confiance en soi

Sources et références

  1. Sunday Times par tureussiras.com
  2. Wikipedia
  3. Today Tamu
  4. L’Express

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3 questions à Article invité Podcast

Méditer Pour Se Retrouver – Témoignage de Nathalie après un an de méditation

Nathalie est rédactrice en chef du site Bonheur et Santé. Elle partage avec nous son bilan après un an de pratique quotidienne.

« Je vous adresse, aujourd’hui, mon bilan sur mon année de méditation ! Mes ressentis, mon vécu et ma situation spirituelle actuelle, après cette expérience. »

Écouter la lecture du témoignage

Une remise en question ; une prise de conscience

La méditation a été une grande prise de conscience sur de nombreux sujets. Cette pratique ouvre l’esprit et offre une meilleure perception des choses – ressentis, vécus, émotions…

J’ai vécu une grande ouverture d’esprit, essentiellement sur moi-même, car la méditation est un travail sur soi, un travail de conscience. Un chemin à parcourir pour trouver son « moi » profond, ainsi que, peut-être, sa raison d’être.

Ce qui a été le cas pour moi.

Il me semble avoir trouvé ma raison d’être, ce qui est un immense changement dans une vie !

Plus à l’aise avec moi-même, je me fais plus confiance et suis plus sûre de mes intuitions ainsi que mes envies.

Ce voyage intérieur m’a ouvert les portes de ma confiance en moi, cela m’a changé – et me change encore – la vie !

La méditation m’a été d’une grande aide pour de nombreuses peurs, ou questionnements, qui me retenaient. Me retenaient, parce que certaines questions sont tellement fortes que j’avais du mal à me les sortir de l’esprit.

Libérée de mes peurs, de mes angoisses, je vis aujourd’hui de manière plus sereine, car ce voyage au fond de moi-même m’a rasséréné et m’a apaisé.

Le changement le plus notable ? La gestion de ma colère !

Il m’est très facile de gérer ma colère, ou même mes emportements, grâce à la pratique de la méditation, qui m’a offert une plus grande patience, et une meilleure compréhension de moi-même et de ceux que je côtoie.

Mon rituel le plus essentiel au quotidien

Méditer apporte la sérénité, mais pas seulement ! Elle amène également à faire le point sur sa vie, et à réfléchir sur certains rituels destinés à améliorer la qualité de vie.

Le yoga, par exemple, permet un meilleur accomplissement des gestes et du travail de la journée, car il permet de se recentrer sur soi. Il s’agit, en fait, d’un exercice de méditation de quinze minutes accompagné de mouvements de yoga basiques, pour se détendre.

A vous de voir quand vous souhaitez effectuer ce rituel, si vous le choisissez !

Pour ma part, c’est plutôt le matin que le soir, car cela m’apaise et me détend avant de commencer la journée. Mon quotidien se déroule dans les meilleures conditions, avec une meilleure perception de mes intuitions ainsi que de la manière dont je vois chaque chose.

Je gagne donc en qualité de travail !

Le soir, il est évident que l’on y gagne une meilleure qualité de sommeil et une détente après la journée. Il est tout à fait possible d’envisager de faire ces exercices le matin et le soir, cela offre, en plus, la possibilité de faire quelque chose pour soi deux fois par jour.

Quoi qu’il en soit, il est toujours excellent de se recentrer sur soi, on obtient une concentration affinée et une plus grande acuité des choses.

J’ai découvert ce rituel à la suite d’une discussion qui a failli me faire perdre mon calme, j’étais dans un état de grande nervosité, aussi ai-je pensé que la méditation me ferait du bien, mais j’avais besoin d’extérioriser certaines choses.

J’ai donc allié la méditation au yoga. Les musiques zen m’ont également aidé à apaiser cette tempête qui s’agitait au fond de moi.

J’ai observé le bien que cela m’avait fait, et j’ai aussitôt résolu de faire de cet exercice un rituel quotidien, afin de gagner en harmonie avec mon entourage et être, de cette manière, moins atteignable.

Il est rare que je remette en question ce rituel, car le bien qu’il me fait et qu’il apporte à ma vie sont deux choses dont j’ai un besoin immense. En outre, il n’est pas si compliqué de se dégager un quart d’heure de solitude par jour pour effectuer ce rituel !

Il s’agit surtout de veiller à prendre le temps de le faire, chaque matin, et donc de mettre un réveil. Je souhaite que cet exercice se fasse dans le plus grand calme, de préférence pendant que je suis parfaitement seule. J’ai ainsi une concentration bien plus élevée, ainsi que l’assurance de ne pas risquer d’être dérangée.

Mettre tout cela en place met un peu de temps, mais on s’y fait, après quelques tests bien entendu !

L’important est de la désirer et de tout faire pour parvenir à mettre en place le rituel.

Ma plus grande appréciation dans ma vie

La méditation est une pratique qui ouvre les portes de la spiritualité, elle apporte donc beaucoup de gratitude envers beaucoup de choses.

Je ressens, depuis le début de cette pratique, une intense gratitude envers la Vie elle-même, la chance qu’il y a à être en vie et je la remercie chaque jour pour cela. Il est vrai qu’il s’agit là d’une chose que l’on trop souvent tendance à prendre pour acquise, et cela change le regard que l’on a sur la vie lorsque l’on la regarde différemment. Ainsi, j’apprécie au plus haut point l’amour de mes proches, que je ressens de façon décuplée.

Je voudrais que chacun trouve sa voie, sa raison d’être et de vivre, afin de se rendre compte de la chance infinie qu’il y a à vivre, à être et à pouvoir réaliser des choses que l’on aime. Car, quand l’on s’aperçoit de cela, on sait mieux apprécier ce que nous apportent nos proches, nos amis, famille…

Et c’est une chance inestimable.

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Podcast

« Il Faut Positiver » – Ces conseils qui ne fonctionnent pas

Dans ce second épisode de la série ces conseils qui ne fonctionnent pas, on va découvrir un conseil que l’on entend régulièrement: « Il faut positiver »

Si cela est parfois nécessaire d’avoir un regard positif sur ce qui se passe dans notre vie, vouloir tout le temps positiver risque de nous couper de la réalité.

Dans certaines circonstances, amener notre attention sur le négatif et vivre pleinement cette expérience va être tout aussi important.

C’est ce que l’on va découvrir dans cet épisode.

Écouter « Il Faut Positiver » – Ces conseils qui ne fonctionnent pas

Si comme on vient de le voir dans cet épisode positiver tout le temps ne fonctionne pas, il y a des moments où cela est bénéfique de positiver. Dans Intérioriser le Positif en 3 Étapes, vous verrez comment bien positiver!

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Podcast Reprendre Confiance en Soi

« Reste-toi Même » – Ces conseils qui ne fonctionnent pas

Dans ce premier épisode de la série ces conseils qui ne fonctionnent pas, on va explorer un conseil que l’on a tous entendu un jour ou peut être même donné: « Reste-toi même! »

Les amis, la famille savent que nous sommes pleins de ressources et de qualité et qu’il suffirait que l’on reste soi-même pour que tout se passe au mieux.

Un rendez-vous amoureux? Un entretien d’embauche? Une présentation à faire en public?

Pas de soucis, il suffit de rester soi pour que cela se passe au mieux. Mais est-ce vraiment le cas? Est-ce que s’entendre dire « reste toi-même » fonctionne?

C’est ce que l’on va voir dans cet épisode.

Écouter « Reste-toi Même » – Ces conseils qui ne fonctionnent pas

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Apprendre à Relativiser Podcast

Créer de l’Espace en Soi

Voilà un conseil pour l’année à venir: créer de l’espace en vous.

Nos pensées par rapport aux situations que l’on vit déterminent nos émotions. Nos émotions déterminent nos actions qui elles génèrent des résultats. En d’autres termes, nos pensées dessinent notre vie.

Pour amener un changement significatif dans la qualité de sa vie, il va falloir prendre du recul par rapport à ses pensées. Cela permettra de voir si nos ‘histoires’ par rapport à ce que l’on vit sont justes ou pas, si le résultat de ces histoires nous convient ou pas.

Créer de l’espace en soi c’est prendre du recul par rapport à qui l’on croit être et par rapport à notre lecture du monde. C’est pouvoir avoir plus d’options, plus de liberté sur comment vivre sa vie.

Découvrez dans ce premier épisode de l’année 2018 pourquoi et comment faire de l’espace en soi.

Écouter Créer de l’Espace en Soi

Pour en savoir plus sur comment les pensées affectent les émotions, c’est ici.

Voilà quelques suggestions pour se libérer des pensées anxiogènes.

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Méditation Guidée Podcast

Spécial Noël 2017

Nous y sommes! Fin 2017.

Quels que soient votre confession, vos traditions ou l’endroit où vous vivez sur la planète, c’est une période de renouveau: une année arrive à son terme et une nouvelle s’apprête à commencer.

C’est l’occasion de regarder en arrière sur l’année écoulée et vers l’avant sur ce que l’on souhaite pour le nouvel an.

C’est ce que j’ai voulu faire dans ce nouvel épisode du podcast.

A la fin de l’épisode, vous trouverez une méditation guidée qui je pense sera une belle façon de terminer ensemble l’année 2017!

Écouter l’épisode Spécial Noël 2017

Liens mentionnés dans cet épisode:

Méditation Introspective

Mon Intervention Chirurgicale

Elfe faisant des bêtises

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Apprendre à Relativiser Méditation Introspective Podcast

Méditation Introspective Pour Se Libérer de Ses Obstacles

Méditation introspective pour se libérer de ses obstacles et obtenir ce que l’on souhaite

Vous souhaitez obtenir un changement dans votre vie, au niveau personnel ou professionnel, mais vous ressentez qu’il y a une résistance en vous.

Dans cette vidéo, j’aimerais vous expliquer comment la méditation introspective peut vous aider à vous libérer de vos blocages internes.

Cela est une introduction aux séances individuelles proposées en ligne.

Même si vous ne souhaitez pas faire de séance individuelle, cette vidéo révèle un aspect peu connu de notre monde intérieur, mais essentiel pour une vie plus sereine et satisfaisante.

Ecouter Méditation Introspective Pour Se Libérer de Ses Obstacles

Regarder Méditation Introspective Pour Se Libérer de Ses Obstacles

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Gérer le stress Podcast

Comment Se Libérer des Pensées Anxiogènes

Cet épisode est en réponse au commentaire d’une lectrice du blog, Dorothée, qui note:

Personnellement, mon souci sont des pensées récurrentes qui génèrent de l’anxiété. Des pensées dont je n’arrive pas à me débarrasser. Je vis effectivement essentiellement dans le passé et l’appréhension du future.

Je suis bien consciente que tous mes symptômes physiques tels que: fatigue, insomnies, anxiété ne sont générés que par mes pensées. Malheureusement, c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à m’en débarrasser. Je rêverais de retrouver l’insouciance de ma jeunesse.

Dans cet épisode on va voir comment moins subir les pensées qui entretiennent les sentiments de stress et d’anxiété.

Écouter Comment Se Libérer des Pensées Anxiogènes

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Voir la vidéo Comment Se Libérer des Pensées Anxiogènes sur YouTube.

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Méditation Introspective Podcast

Les Affirmations, Utiles ou Pas?

Vous avez peut-être essayé les affirmations pour vous sentir mieux ou pour faire face à des challenges.

Ces affirmations sont ces phrases que l’on se répète pour se mettre dans le bon état d’esprit.

Voilà quelques exemples que l’on peut trouver sur les sites de développement personnel:

« La peur n’est qu’une émotion, elle ne peut pas me retenir »

« Aujourd’hui je suis prête à échouer pour réussir »

ou encore

« Je mets ma confiance en mon guide intérieur »

« Mon coeur plein de gratitude est un aimant qui attire plus de tout ce que je peux désirer. »

Si le sens de ces affirmations est en effet intéressant et potentiellement bénéfique, les répéter sans les avoir au préalable validées par vos ressentis ne va généralement pas être utile.

Dans cet épisode du podcast, on va découvrir ce qui fait qu’une affirmation « marche » ou pas.

Écouter « Les Affirmations, Utiles ou Pas? »

Lien mentionnés dans le podcast:

Lire la suite de la retranscription de l’épisode…

L’un des enseignants et auteurs que j’ai suivi et que j’apprécie grandement est le Dr John Demartini. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur la psychologie et la connaissance de soi.

J’ai assisté à plusieurs week-ends de son programme. Et il a parlé régulièrement de l’utilité d’utiliser des affirmations.

L’une des affirmations qu’il utilise depuis qu’il est adolescent et qu’il nous a recommandé d’utiliser est: « I’m a genius and I apply my wisdom » (« Je suis un génie et j’applique ma sagesse »)

Après ce week-end, j’ai commencé à me répéter régulièrement « I’m a genius and I apply my wisdom. » J’ai tenu 2, 3 jours puis j’ai arrêté. Car c’était juste des mots que je répétais, mais qui ne résonnaient pas en moi.

Une affirmation qui n’a pas été comprise et validée par notre système de croyances devient comme une incantation magique: des mots que l’on répète sans en saisir et en ressentir le sens profond, en espérant que par magie ils nous rendent plus confiants, plus heureux et plus prospères.

Pour moi cela n’a pas marché.

Une affirmation qui nous est donnée de l’extérieur ne va généralement pas être d’une grande aide.

Cela ne veut pas pour autant dire que les affirmations sont inutiles ou inefficaces. Elles ont en effet le potentiel de nous garder dans le bon état d’esprit, de nous motiver et nous aider à faire face aux obstacles.

Mais ces affirmations doivent venir de nous. Elles doivent émerger d’une exploration de notre monde intérieur.

Lorsque l’on fait une méditation introspective, c’est-à-dire que l’on se met dans un état de calme et de disponibilité et que l’on commence à regarder de plus près nos pensées, nos croyances, nos contradictions, nos inquiétudes, que l’on creuse pour mieux les comprendre, ce travail d’introspection va amener des prises de conscience que l’on pourra ensuite résumer en une phrase qui deviendra une affirmation.

Lorsque personnellement je fais ce travail de méditation introspective ou que j’accompagne une personne lors d’un RDV individuel, une prise de conscience va émerger. Prise de conscience qui pourra se résumer en quelques mots qui seront ensuite un rappel de cette nouvelle compréhension.

Voilà un exemple concret.

Dans un précédent épisode du podcast intitulé « Persévérer malgré le manque de résultats » j’avais creusé ce qui se cache derrière ce problème et comment faire pour le dépasser.

En essence, voilà ce que cela avait donné: la première question c’est pourquoi c’est difficile de persévérer si l’on n’a pas de résultat rapides.

Parce qu’enfant, on apprend qu’il suffit de faire pour être récompensé. On fait le travail demandé et on reçoit un bon point.

Adulte, on entretient cela d’une manière plus ou moins consciente. On se dit « Si je fais l’effort, je dois être récompensé. »

Si l’on creuse cette croyance « si je fais l’effort je dois être récompensée » on peut voir que cela ne marche pas comme ça.

C’est comme si une personne souhaite acheter un objet pour 20€ alors qu’il coute 200€, et qui se dit « parce que j’ai donné 20€ je dois le recevoir ».

Cela ne marche pas comme ça. Pourtant on fait la même chose. On est prêt à donner tant pour recevoir ce que l’on souhaite et lorsque ce n’est pas suffisant, on est surpris de ne pas recevoir le prix de nos efforts.

Par exemple: faire 30 minutes de sport par jour pendant 5 jours et s’attendre à voir des résultats sur sa perte de poids.

La prise de conscience dans cet exemple c’est que l’on reçoit proportionnellement à ce que l’on donne et non pas proportionnellement à ce que l’on désire.

Je comprends alors que je dois peut être donner plus, mieux et peut être plus longtemps pour recevoir ce que je souhaite. Donner ça peut être du temps à la gym; de la concentration au travail, de l’attention à une personne, etc.

Et pour persévérer mon focus doit non pas être le désir du résultat, mais plutôt l’envie de m’améliorer dans ma capacité de donner, car cela va augmenter mes chances de recevoir.

Cette méditation introspective sur le « problème » « j’ai du mal à persévérer » à amener 2 prises de conscience qui peuvent se résumer par:

Ce que je reçois est proportionnel à ce que je donne

et

j’ai aujourd’hui l’opportunité de m’améliorer dans cette action et de me rapprocher de ce que je souhaite vraiment;

Ces 2 prises de conscience deviennent 2 affirmations qui vont être d’une grande utilité.

Car la prochaine fois que le matin je me lève un peu fatigué et peu motivé, et que je me demande si faire un nouveau podcast est vraiment nécessaire… que je me demande si c’est vraiment efficace pour développer mon activité. Je n’aurais pas besoin de tout remettre en question et de creuser à nouveau le sujet de l’utilité de cet effort.

Il me suffira de me dire

« Ce que je reçois est proportionnel à ce que je donne »

Je peux dormir plus ou bien travailler sur ce qui me tient à coeur et avancer dans les projets.

À cela j’ajoute

«Moutassem, tu as l’opportunité de continuer à t’améliorer et tu sais que c’est le meilleur moyen de recevoir ce que tu souhaites vraiment.»

Ces 2 affirmations sont des raccourcies qui lient le problème à ma solution. Elles permettent de délier rapidement et efficacement une situation de blocage.

Utiliser les affirmations de la sorte est efficace et bénéfique.

La prochaine fois que vous aurez une prise de conscience, que vous comprenez mieux un de vos comportements, essayez de mettre cela en une phrase simple à retenir.

Cette phrase pourra devenir l’une de vos affirmations.

On peut avoir des affirmations pour le travail, la santé, le rapport aux autres.

Ce sont des concentrés de connaissance et d’expérience qui ne viennent pas de l’extérieur, mais de votre sagesse intérieure.

Ce que l’on a vu dans cet épisode,

les affirmations pour êtres efficaces doivent venir de notre monde intérieur

Elles sont un moyen simple et efficace de retrouver le bon état d’esprit.

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Devenir 4X Plus Productif

On va voir dans cet épisode comment être bien plus productif. Le titre indique quatre fois, cela peut être deux fois ou dix fois plus productif selon l’action entreprise et selon votre situation.

Mais si vous comprenez et appliquez le principe que l’on va découvrir, votre productivité augmentera exponentiellement.

Ecouter « Devenir 4X Plus Productif »

Retranscription de l’épisode

Tout d’abord, pourquoi vouloir augmenter sa productivité?

Je reçois régulièrement des emails de personnes qui notent qu’elles aimeraient commencer à méditer, mais elles n’arrivent pas à trouver le temps de mettre cette habitude en place.

Nous avons tous le même nombre d’heures dans une journée, pourtant certaines personnes semblent en faire beaucoup plus que d’autres: avoir une famille, une entreprise, faire du sport, méditer, etc.

Alors que d’autres personnes luttent simplement pour garder la tête hors de l’eau et n’arrivent pas à mettre en place de nouvelles activités.

Comment faire pour être plus productif? Pour se libérer du temps pour pouvoir faire ce que l’on aime?

Un moyen pour faire cela est d’appliquer la loi de Pareto qui dit que 20% de ce que l’on fait amène 80% de nos résultats.

Vilfredo Pareto, un économiste italien de la fin du 19e a remarqué que 80% des terres en Italie étaient possédées par 20% des Italiens.

En regardant de plus près, il a observé que cette distribution inégale se retrouvait dans tous les domaines de la société.

Puis dans les années 30, Joseph Juran, un ingénieur travaillant pour General Motors (principal constructeur de voiture) remarqua que la loi 20/80 s’appliquait aussi à de nombreux autres domaines.

Il vit par exemple qu’une poignée d’erreurs dans le montage d’une voiture causait le plus de dégât.

Au lieu de chercher à résoudre toutes les possibles fautes d’assemblages, ce qui coutait cher et prenait du temps, Juran convainquit les responsables de GM d’adresser en priorité ces 4 ou 5 erreurs causant le plus de problèmes.

Cela a permis à GM d’avoir beaucoup moins de problèmes avec le produit final, la voiture, et cela à moindre coût.

Comment appliquer la loi Pareto à votre vie?

Cela commence par comprendre que 20% de ce que vous faites amène 80% des résultats. À noter que 20/80 est une estimation. Parfois c’est 5% de nos actions qui amènent 90% de nos résultats.

Cela est aussi vrai pour les problèmes. Une personne peut travailler avec 10 collègues, mais 1 collègue va lui causer la majorité de son stress.

C’est la loi du résultat disproportionné. Passer 2 heures à travailler sur ce qui est important générera 80% de résultats alors que travailler 8 heures sur ce qui est secondaire ne générera que 20% de résultat.

L’important va être d’identifier ce qui a le plus grand potentiel de résultat et de se concentrer dessus.

Mais nous sommes trop peu nombreux à le faire. Pourquoi? Car ces 20% d’activité sont souvent les plus difficiles ou inconfortables à entreprendre. On va préférer passer notre temps à faire ce qui apporte le moins de résultats, mais qui est facile à faire.

Je peux vous donner mon exemple, car pendant plusieurs années, j’étais à mes dépens, un expert dans la non-productivité!

Je passais mon temps à faire des activités qui généraient peu de résultats. Je passais le plus gros de mon à générer peu de résultats, au lieu de me concentrer sur les actions qui pouvaient m’amener de bien plus importants changements.

Concrètement?

Lorsque je me suis installé en tant que chiropraticien en avril 2000, mon objectif comme tout jeune praticien de santé était de me faire connaître et de développer ma patientèle.

J’ai alors décidé de travailler sur la création d’un pamphlet papier expliquant mon activité.

Je passais des heures à travailler sur la mise en page, sur les illustrations, sur le choix des couleurs…. Je me souciais de détails que j’étais le seul à remarquer.

Dans une semaine je pouvais passer 15 heures à travailler sur de tels détails. Et bien entendu, les résultats en terme de nouveaux patients par rapport à tout ce temps passé à peaufiner ma newsletter était négligeable. 15 heures pour rendre une newsletter plus jolie ne généraient pas plus de patients.

À l’opposé de cela si j’avais passé seulement 2 heures dans la semaine à aller à la rencontre d’autres professionnels de la santé et des commerçants, pour me présenter et pour expliquer mon activité les résultats auraient été bien plus importants.

15 heures à rendre plus jolie une brochure pouvait m’amener 1 nouveau patient par moi, alors que  2 heures de networking pouvaient en générer 10.

Dans cet exemple 90% de mon temps m’amenait 10% de résultats alors que 10% de networking m’aurait apporté 9 fois plus de résultats.

Si mon intention réelle était de développer mon activité, pourquoi alors passer aurait de temps à faire quelque chose d’aussi peu efficace, et négliger ce qui pouvait aider grandement mon objectif?

Parce que cela est plus facile et plus simple de travailler face à un ordinateur que d’aller à la rencontre d’inconnus qui est bien plus inconfortable et en dehors de ma zone de confort.

Les 20% d’actions qui amènent le plus de résultats sont souvent les plus difficiles à mettre en place, et c’est pourquoi on passe tant de temps à faire ce qui est facile, mais n’amène pas ou peu de résultats.

On a l’impression d’être bien occupé, d’avoir des journées remplies, et c’est vrai qu’on les remplit d’activités, mais pas des activités les plus productives.

Après mes premières années de travail, j’ai finalement compris et intégré la loi de Pareto à mon travail.

Maintenant à chaque fois que j’entreprends un projet, je prends le temps de bien réfléchir à quelles actions sont prioritaires et me permettront d’avancer au mieux.

J’utilise une question que j’ai découverte dans le livre The One Thing. L’auteur, Jay Papasan, nous invite à régulièrement nous poser la question suivante: « Quelle est l’activité que je peux entreprendre aujourd’hui et qui facilitera tout le reste pour l’obtention de mon objectif? »

En d’autres termes, comment optimiser mon temps en le consacrant sur l’activité qui aura le plus de levier? Comment maximiser les résultats par rapport au temps investi?

Vous allez peut-être me dire, «  je comprends, bien comment cela s’applique au monde de l’entrepreneuriat, mais moi j’ai un travail de 9 à 5, et j’ai des enfants à la maison le soir. En quoi la loi de Pareto peut m’aider? »

La loi 20/80 s’applique également à votre travail. Par exemple, un petit nombre d’activité ou d’interactions vous cause le plus de stress. Vous vous dites peut-être l’ambiance de travail est terrible, mes collègues me stressent. Mais si vous regardez de plus près, sur tous vos collègues ce sont peut-être une à deux personnes qui vous causent le plus gros du stress.

Voir et comprendre cela vous permettra d’adresser le coeur du problème. Au lieu de vous soucier de gérer votre rapport à vos autres collègues, vous devriez vous focaliser sur la personne vous causant le plus de stress. Car si vous réussissez à gérer la situation avec cette personne, c’est 80% de votre stress au travail qui va disparaitre.

Mais comme on l’a vu, on a tendance à repousser la tâche importante, car elle est souvent inconfortable.

Comprendre la loi de Pareto donne la motivation d’adresser la situation inconfortable, car on réalise que cela permettra d’avoir d’importants résultats.

De même, à la maison, passer 45 minutes avec votre enfant en étant pleinement présente – 100% avec lui, sans regarder votre téléphone ou faire autre chose en même temps – apportera à vous et à lui bien plus de satisfaction que si vous passez 3 heures avec lui tout en vous occupant de milles autres choses.

Comprendre et appliquer la loi de Pareto, c’est vivre davantage en conscience.

C’est prendre conscience que beaucoup de nos actes, on les fait par habitudes, et qu’il est possible, en sortant un peu de notre zone de confort, d’agir d’une manière plus intentionnelle et beaucoup plus efficace.

Non seulement on va gagner en productivité, en accomplissant plus en moins de temps, on va gagner en qualité de vie. Car c’est gratifiant de faire des actions à fort levier et de voir des résultats positifs.

Les personnes qui accomplissent beaucoup, qui ont du succès et qui pour autant garde une bonne vitalité et une bonne humeur, ne travaillent pas forcément plus d’heures que les autres. Ils remplissent leurs journées d’activité choisies en conscience et en accord avec leurs valeurs et leurs objectifs.

Quelles sont les 2, 3 activités qui vous aideront le plus efficacement à obtenir ce que vous souhaitez?

Quelle est la situation qui vous cause aujourd’hui le plus gros de votre stress?

Je vous invite à réfléchir à ces 2 questions pour identifier les actions les plus importantes à entreprendre pour améliorer la qualité de votre vie.

Et pour continuer à explorer le sujet de la productivité et de la persévérance, je vous recommande cette vidéo « Mon Astuce Productivité ».