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Bienfaits de la méditation Podcast

Mon Opération Chirurgicale

Dans cet épisode, je partage avec vous mon expérience avant et après une opération chirurgicale que je viens d’avoir au niveau du visage.

Je vous parle notamment de l’aide de la méditation pour vivre au mieux cette expérience.

Méditation & Chirurgie

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Communiquer Podcast

N’Ayez Pas Peur d’Insister

Dans Qui ne Demande Pas, Ne Reçoit Pas, je présentais la nécessité de demander malgré l’inconfort que cela peut amener.

Dans ce nouvel épisode, vous allez voir l’utilité d’insister lorsqu’il y a une demande qui nous tient à coeur.

En effet, lorsque l’on se lance dans un nouveau projet ou dans une nouvelle relation, il est souvent nécessaire d’insister, de demander encore et encore. Mais on n’aime pas faire cela! On ne veut pas devenir désagréable.

Découvrez dans cet épisode pourquoi il est nécessaire d’insister pour évoluer et comment faire cela d’une manière intelligente et respectueuse des autres.

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Podcast Psychologie

Syndrome de l’Imposteur

Lorsque l’on se lance dans un nouveau projet qui comporte des interactions avec les autres, on peut parfois ressentir le syndrome de l’imposteur.

Assumer une plus grande responsabilité dans son entreprise, proposer des services payants, ou même parfois commencer une nouvelle relation de couple peut amener avec le sentiment d’être un imposteur, de ne pas être à la hauteur ou assez qualifié pour ce que l’on propose.

On n’est pas sûr de pouvoir répondre à l’attente des autres ou de pouvoir délivrer ce que l’on offre.

Cela peut être une situation inconfortable, car cela nous empêche de nous investir pleinement dans notre nouveau projet ou dans notre nouvelle relation. On risque d’y aller à reculant ou même de s’autosaboter, car l’on ressent un conflit interne.

Comment faire pour dépasser le syndrome de l’imposteur. Vous allez découvrir dans cet épisode les 3 éléments à comprendre pour dépasser le syndrome de l’imposteur.

Vous allez voir que:

  1. C’est naturel et nécessaire de ressentir au début le sentiment de ne pas être à la hauteur.
  2. L’importance d’observer et de continuellement apprendre.
  3. L’importance d’offrir un échange équitable.

Écouter « Le Syndrome de l’Imposteur »

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Persévérer Dans la Méditation Podcast

Comment Persévérer Malgré l’Absence de Résultats

Lorsque l’on souhaite avoir des changements (se sentir moins stressé, perdre du poids) on essaie certaines approches (sport, méditation) mais si les résultats n’apparaissent pas rapidement, on finit par se demander si ces approches sont faites pour nous, si cela va marcher.

Et alors on abandonne trop tôt, on se résigne, ou l’on va chercher une autre méthode.

Écouter « Comment Persévérer Malgré l’Absence de Résultat »

Comment faire pour persévérer malgré le manque de résultat?

C’est ce que l’on va discuter dans cet épisode du podcast.

Vous allez voir que pour persévérer il va falloir changer de point de vue. Au lieu de se focaliser sur le résultat souhaité, on va rechercher à maitriser la technique qui va nous aider à y parvenir.

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Communiquer Méditation Introspective Podcast Reprendre Confiance en Soi

Affirmation de Soi à l’Aide de la Méditation

Comment s’affirmer davantage?

C’est une question qui revient souvent. Je reçois régulièrement des emails de lecteurs et lectrices qui me disent: j’aimerais m’affirmer davantage au travail, j’aimerais que l’on me comprenne, qu’on me respecte, j’aimerais m’exprimer davantage.

Mais malgré leur besoin d’affirmation de soi, ils n’agissent pas dessus. Lorsqu’ils essaient d’exprimer leur point de vue devant leurs collègues ou leur patron, leur gorge se noue et les pensées deviennent confuses.

En d’autres termes, à chaque fois qu’ils essaient d’exprimer ce qu’ils pensent et ressentent vraiment, leur corps et leur mental leur mettent des bâtons dans les roues et leur empêchent de le faire.

Ce qui ajoute à la confusion c’est que la source du blocage est inconsciente.

En effet, une personne qui a du mal à s’affirmer sait bien qu’exprimer son point de vue au travail ne la met pas en danger physique. Pourtant son corps a la même réaction que si elle se trouvait face à une tribu hostile armée jusqu’aux dents: son coeur bat plus vite, sa respiration s’accélère, son corps se tend et elle n’a qu’une envie urgente, celle d’être au plus loin, celle de disparaître, pour ne pas avoir à ressentir ces sensations.

Si vous expérimentez quelque de chose de similaire, si vous ressentez le besoin d’être écouté, mais sans savoir comment faire, on va voir comment dénouer cette situation.

Écouter « Affirmation de Soi à l’Aide de la Méditation »

Retranscription de l’audio ci-dessous…

On va voir comment mettre en lumière ce qui se cache derrière la difficulté à s’exprimer et à s’affirmer.

Pour cela on va faire une méditation introspective. C’est un exercice qui consiste à s’aider de la méditation pour « regarder à l’intérieur de soi » et dénouer les blocages que l’on porte en soi.

Lorsque je travaille en individuel avec une personne, on commence par une courte méditation guidée pour se mettre dans un état de calme et de présence.

Juste prendre conscience de son assise, de sa posture… de sa respiration…du mouvement de l’abdomen… de la poitrine… avec chaque respiration.

Une fois que l’on se sent plus centré et bien présent, on va pouvoir commencer la méditation introspective.

Le travail de méditation introspective consiste à demander ‘pourquoi?’ autant de fois que nécessaire, à plonger en soi tout en maintenant un certain degré de présence.

Chaque personne est unique, et les réponses seront légèrement différentes dans votre cas. Mais le but de cet épisode est de vous montrer comment cet exercice fonctionne et vous donner quelques clés pour libérer l’affirmation de soi.

Quelle est la croyance derrière la peur de s’affirmer?

Commençons par ce que l’on sait: lorsque je dois m’exprimer devant un groupe de personne, je veux que cela s’arrête au plus vite, donc j’ai tendance à dire des banalités ou ce que l’on attend de moi. Ou encore, je mets de filtres lorsque je m’exprime. Je ne m’autorise pas à dire simplement ce que je pense et ce que je ressens.

Si je cherche à exprimer ce que je ressens vraiment (par exemple  mon désaccord lors d’une réunion de travail ou mon intérêt pour une personne) cela bloque, les mots ne me viennent pas, et si j’essaie de me forcer je perds de plus en plus mes moyens.

Pourquoi?

Note: « Pourquoi? » est une question que l’on va continuellement se poser. Cela permet d’éclairer de plus en plus intensément notre monde intérieur, cela permet d’aller plus en profondeur.

Car si j’exprime clairement ce que je veux ou ce que je pense, je m’expose à un jugement, à un refus ou à un rejet. En évitant de m’exprimer, je remets à plus tard la décision.

Pourquoi?

Car je préfère attendre d’être plus expérimenté, plus informé, plus séduisant, plus …. pour exprimer ce que je pense et veux vraiment.

Pourquoi? Qu’est-ce que cela veut dire?

Cela veut dire qu’il n’y a que dans le futur que je peux obtenir ce que je souhaite (par exemple: être avec quelqu’un qui m’aime, avoir plus de responsabilités au travail, avoir plus de clients, plus de paix intérieure..) Il n’y a que dans le futur que je serais assez bien pour obtenir ce que je souhaite.

Qu’est-ce que cela veut dire?

Cela veut dire qu’aujourd’hui je ne peux avoir ce que je souhaite vraiment. En d’autres termes je ne m’autorise pas à ressentir de la joie dans le moment présent.

Pourquoi?

À ce stade, il est utile de penser à une situation concrète. Essayez de vous souvenir de la première fois que vous avez étouffé votre expression, que vous n’avez pas dit ce que vous pensiez ou ressentiez, et dans le processus vous avez perdu une opportunité d’obtenir ce que vous souhaitiez vraiment.

Cela peut être de ne pas avoir exprimé votre intérêt à une personne qui pourtant vous plaisait beaucoup.

Pourquoi? Dans cette situation quel aurait été le problème avec le fait d’obtenir ce que vous souhaitiez vraiment?

Est-ce pour ne pas décevoir un parent?

Certains parents sont possessifs et veulent rester la principale source d’affection et de sécurité pour leurs enfants. Car ils fonctionnement avec la croyance que sortir du noyau familial c’est se mettre en danger.

Vivre une satisfaction ailleurs, c’est en quelque sorte trahir ses parents.

Inconsciemment on attend de se libérer des parents pour pouvoir exprimer et vivre ce que l’on souhaite réellement, c’est pourquoi on croit que cela ne peut venir que dans le futur.

S’exprimer c’est décevoir, c’est se mettre en danger

La croyance qu’on vient de mettre en lumière c’est:

Exprimer et obtenir ce que l’on souhaite c’est décevoir et faire souffrir nos parents. On souhaite inconsciemment leurs disparitions pour nous laisser le champ libre et en même temps on ne veut pas les voir partir, car on les aime. On s’accommode de cela en pensant que leur mort et l’obtention de ce que l’on souhaite viendront dans le futur… on repousse sans cesse à plus tard cette possibilité.

Et même lorsque les parents ne sont plus de ce monde, leurs souvenirs et l’envie de ne pas trahir leurs mémoires nous font entretenir cette croyance.

Cela résulte en une incapacité à exprimer ce que l’on souhaite, à s’affirmer pleinement.

Tout cela bien sûr se déroule sous le radar de notre conscience, et mettre en lumière ces croyances c’est pouvoir s’en libérer.

Car on réalise que les croyances:

«  sortir du noyau familial c’est se mettre en danger »

« Trouver de la satisfaction ailleurs c’est décevoir et faire souffrir ses proches »

ne sont plus adaptées à notre vie d’adule ou sont carrément fausses.

En effet, dans la majorité des cas, s’affirmer, s’épanouir et obtenir ce que l’on souhaite réellement rendra heureux nos proches, car ils nous verront heureux.

Mais tant que l’on a pas fait cette exploration intérieure, notre fonctionnement par défaut va être de brider l’expression de soi. Tant qu’il y a une association qui est faite entre s’exprimer librement et se mettre en danger, notre corps va nous freiner et nous empêcher de le faire. Il va se mettre en mode de survie et on va alors percevoir la situation comme dangereuse et à fuir.

Car encore une fois, inconsciemment, s’exprimer > c’est > risquer d’obtenir ce que l’on souhaite  > c’est > risquer de sortir du noyau familial > c’est > se mettre en réel danger.

Comme on l’a vu dans les épisodes précédents, cette croyance (rester dans le noyau familial au lieu d’exprimer son individualité) est héritée de nos ancêtres et elle répondait à une époque à une nécessité de survie.

Mais cette croyance comme de nombreuses autres que l’on porte en soi ne sont plus adéquates aujourd’hui, et il suffit de les mettre en lumière pour le comprendre et s’en libérer.

Ce travail de méditation introspective que l’on vient de faire sur la résistance à l’affirmation de soi devrait déjà vous donner quelques explications sur votre difficulté à vous affirmer.

Mais comme l’on est tous uniques, la raison de votre blocage peut-être différent. C’est la raison pour laquelle, je propose, de faire ce travail en session individuel. Vous pouvez en savoir en allant sur la page Méditation Introspective.

Dans les épisodes suivants sur le thème Méditation Introspective, on verra comment se libérer d’autres croyances qui nous limitent et nous empêchent de nous épanouir.

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Méditation Introspective Podcast

Identifier Nos Contradictions Pour Aller de l’Avant

Dans cet épisode de la série Méditation Introspective, on va voir comment nos contradictions nous indiquent les blocages inconscients à mettre en lumière.

On va voir dans l’épisode d’aujourd’hui comment savoir quels sont les aspects de notre monde intérieur sur lesquels l’on doit méditer, sur lesquels l’on doit réfléchir en profondeur, pour pouvoir continuer notre évolution personnelle.

Écouter « Identifier Nos Contradictions Pour Aller de l’Avant »

Ou lire la retranscription ci-dessous…

« Que travailler lors de ma retraite spirituelle? »

Il y a seulement quelques jours, je discutais avec une amie qui me disait qu’elle allait faire une retraite de 4 jours sur l’île de Koh Samui dans le sud de la Thaïlande.

Yoga, méditation, et discussions avec une guide au nom newage « Eve Angels » seront au programme.

Je lui ai demandé si elle avait une attente particulière par rapport à cette retraite, si elle souhaitait éclaircir certains aspects de sa vie.

« Je ne sais pas encore sur quoi travailler, mais j’aimerais donner du sens à cette retraite, » me répondit-elle.

Je lui ai alors suggéré de regarder du côté de ses contradictions, car ils la pointeraient vers des croyances, des systèmes de pensées, qui la bloquent.

Suivre la fumée

Nos contradictions sont la fumée du feu qui nait de la friction entre nos aspirations profondes et nos peurs limitantes.

Il suffit de suivre la fumée pour découvrir là où l’on a besoin de mettre en lumière certaines croyances.

Qu’est-ce qu’une contradiction?

Voilà quelques exemples de contradictions internes:

  • J’aimerais trouver l’amour, mais je ne m’ouvre pas à l’affection d’un/d’une autre.
  • J’aimerais gagner plus d’argent, mais je n’aime pas la société de consommation.
  • Je veux m’affirmer davantage, mais je n’aime pas exposer ce que je ressens.
  • Je veux recevoir davantage, mais sans donner davantage.

Conflit interne entre 2 forces

Ces contradictions et ces incohérences en soi naissent d’un conflit interne entre 2 forces.

D’une part, il y a une envie, une aspiration à agir, à s’exprimer, à créer quelque chose et d’autre part il y a une peur, liée à une croyance, qui bloque l’action.

Si l’envie est consciente, vous savez, par exemple, que vous aimeriez pouvoir vous affirmer davantage, la peur elle est dans l’ombre entre conscience et inconscience.

Cette peur est rattachée à une croyance, qui comme on l’a vu dans l’épisode précédent (Comment Se Libérer des Ancêtres), est héritée de notre famille/culture et qui porte en elle une dynamique de survie.

Mettre en lumière cette croyance et la peur qui l’accompagne c’est voir qu’elle est illusoire.

Prenons un exemple concret

Parmi les situations de contradictions que j’ai évoquées précédemment, on va prendre:

« J’aimerais m’affirmer davantage, mais je n’aime pas exprimer ce que je ressens. »

L’aspiration: « M’affirmer davantage »

C’est une situation qui revient souvent. Je reçois régulièrement des emails de lecteurs et lectrices qui me disent: j’aimerais m’affirmer davantage au travail, j’aimerais que l’on me comprenne, qu’on me respecte, j’aimerais m’exprimer davantage.

Ici, l’aspiration est claire, celle de pouvoir être vu et compris par les autres.

La peur: sensation viscérale

Malgré que l’envie soit claire, la personne n’agit pas dessus. Lorsqu’elle essaie d’exprimer son point de vue devant ses collègues et son patron, sa gorge se noue et ses pensées deviennent confuses.

Lorsqu’elle essaie d’exprimer son désaccord auprès de son/sa partenaire, elle finit par s’effacer ou se mettre en colère, mais elle est incapable d’exprimer calmement ce qu’elle ressent.

En d’autres termes, à chaque fois qu’elle essaie de s’affirmer son corps et son mental lui mettent des bâtons dans les roues et l’empêchent de le faire.

Ce qui ajoute à la confusion et qui crée cette impression de contradictions c’est que la source de la peur est inconsciente.

La peur est toujours viscérale. Elle se manifeste au niveau du corps. Et elle semble illogique pour le mental.

Cette même personne sait bien qu’exprimer son point de vue au travail ne la met pas en danger physique. Pourtant son corps a la même réaction que si elle se trouvait face à une tribu hostile armée jusqu’aux dents: son coeur bat plus vite, sa respiration s’accélère, son corps se tend et elle n’a qu’une envie urgente, celle d’être au plus loin, celle de disparaître, pour ne pas avoir à ressentir cette peur viscérale.

On vient de voir que l’envie est consciente alors que la source de la peur est inconsciente.

Pour dénouer cette situation et permettre à cette personne de suivre son aspiration, celle de pouvoir s’exprimer librement et sans peur, il va falloir mettre en lumière ce qui se cache derrière cette peur.

En effet, derrière ces peurs irrationnelles se cache généralement une croyance qui est associée à un comportement perçu comme nécessaire à la survie et hérité de nos ancêtres.

Il va falloir mettre en lumière cette croyance pour pouvoir désamorcer la peur qui l’accompagne.

Dans le prochain épisode sur la série Méditation Introspective, je vous montrerais un exemple concret de ce travail. On verra ce qui se cache derrière la difficulté à s’affirmer.

Nous avons donc vu aujourd’hui que pour savoir quel sujet creuser en soi, pour savoir où cela bloque et ce que l’on a besoin de libérer, il suffit de regarder du côté de nos contradictions.

À chaque fois qu’une aspiration, qu’une envie profonde n’arrive pas à se manifester, et cela sur des années, cela indique généralement qu’il y a un blocage inconscient qu’il va falloir mettre en lumière.

Pouvez-vous identifier vos plus grandes contradictions – vous vous sentez bloqué, mais sans savoir pourquoi – et les mettre en mots? Vous pouvez si vous le souhaitez partager cela dans la zone commentaire.

On verra dans le prochain comment la méditation introspective fonctionne en prenant l’exemple de la difficulté à s’affirmer, à exprimer ce qui est important pour soi, et en allant à la source de ce problème.

Pour être sûr de recevoir le prochain épisode, il vous suffit d’aller sur cette page et vous inscrire.

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Méditation Introspective Podcast

Se Libérer du Poids des Ancêtres

Cet épisode est le premier d’une série sur la Méditation Introspective.

En cette rentrée, j’aimerais vous proposer une série d’épisodes sur l’importance de regarder profondément en soi pour se libérer de ses blocages et pour accéder à ses ressources.

On verra comment la méditation introspective va aider à mieux comprendre nos blocages, nos contradictions, nos peurs, notre stress et nos désirs insatisfaits.

Et on verra aussi comment cela aidera aussi à libérer les qualités, les ressources, et les forces que l’on porte en soi.

Écouter « Se Libérer du Poids des Ancêtres »

Ou lire la retranscription ci-dessous…

Méditation introspective, qu’est ce que cela veut dire?

L’introspection c’est l’acte de regarder en soi, d’observer nos pensées et nos ressentis. La méditation permet de faire cela plus facilement. Car l’on va pouvoir maintenir notre attention plus pleinement, plus longtemps sur des aspects de notre fonctionnement interne qui sont généralement flous et peu connus.

Êtes-vous prêt à plonger dans cette exploration?

On va parler du poids inconscient de l’héritage familial, des croyances que cela engendre et de comment faire pour les dépasser.

Ma part d’ombre

Personnellement, j’ai longtemps fonctionné avec une grande part d’obscurité en moi.

Ici, obscurité n’est pas utilisée pour illustrer quelque chose de mal ou de négatif, mais simplement comme absence de lumière et de connaissance. Car comme on va le voir, mettre en lumière nos fonctionnements internes, c’est pouvoir les voir et les comprendre.

Une part de cette obscurité interne m’empêchait de voir une grande incohérence en moi: celle de vouloir recevoir sans donner.

Comme un enfant gâté qui a l’impression que tout lui est dû, j’ai longtemps cru qu’il suffisait de vouloir pour recevoir.

Être un bon garçon

Je suis fils d’émigrés. Mes parents ont dû quitter à contrecœur leur pays en guerre. Ils ont vécu leur nouvelle vie en Europe comme une douloureuse séparation.

Ils se sont fermés sur eux-mêmes, sur leur culture et leurs traditions. Très tôt, j’ai appris qu’il fallait adopter les règles familiales et se méfier de l’extérieur. J’ai découvert qu’il me suffisait d’être un « bon garçon » pour recevoir une abondance d’amour et de soutien, qu’exprimer ou même ressentir des idées étrangères risquait de faire souffrir mes proches.

J’ai longtemps entretenu cette croyance. Dans le monde « extérieur » – à l’école, en tant qu’adulte-, je croyais qu’il suffisait d’être une bonne personne pour recevoir ce que l’on souhaite. Mais la réalité fut autre: les filles qui me plaisaient n’étaient pas intéressées par moi, les interviews ne se concluaient pas par une embauche, l’argent ne venait pas facilement.

Mon problème c’est que je voulais recevoir sans donner. Je faisais cela de manière inconsciente, car je ne savais pas donner.

Incapable de donner

On ne peut, en effet, donner que ce que l’on a. Et la seule chose que l’on a, qui nous est propre, c’est notre perception unique du monde, c’est notre individualité.

Être capable de donner c’est être capable d’exprimer nos ressentis et nos pensées avec authenticité.

Or, pour moi, s’exprimer était associé au fait de faire souffrir mes proches. Enfant, j’avais appris que faire ce que l’on attendait de moi était plus important que d’exprimer ce que je ressentais.

Adulte, j’ai gardé cette croyance qu’il était plus important de faire plaisir que d’être vrai, et en ne donnant que du paraitre, du superficiel je recevais la même chose en retour.

Lorsque j’ai mis en lumière cette croyance erronée – pour être aimé, il faut faire plaisir plutôt que s’affirmer -, j’ai pu, peu à peu, m’en défaire.

Aujourd’hui, je sais que s’exprimer avec authenticité et avec implication, en d’autres termes s’affirmer, est ce que l’on a de plus précieux, de plus vrai à offrir.

Ce changement de comportement a donc nécessité une mise en lumière de cette croyance profondément ancrée en moi. Voir clairement ce mode de fonctionnement m’a permis de réaliser qu’il n’était maintenant plus adapté pour moi en tant qu’adulte et qu’il m’empêchait d’exprimer pleinement mon individualité.

Ce que l’on vient de voir est un exemple d’une mise en lumière d’une croyance limitante et néfaste et des changements que cela peut apporter.

On possède tous notre lot de croyances dont on ne perçoit que le bout, mais dont la plus grande partie reste dans l’obscurité.

Ces croyances deviennent comme des chaînes qui nous rattachent à de vieilles peurs familiales et qui nous empêchent de nous épanouir en tant qu’individu créateur de sa vie.

Ces croyances inconscientes ont plusieurs attributs, elles sont:

  • héritées de notre famille
  • fondées sur un besoin de survie
  • limitantes et parfois destructives

L’héritage familial

On grandit tous dans un environnement particulier. Cet environnement modèle notre perception du monde. Ce que j’entends par héritage familial ce sont les valeurs et croyances, conscientes et inconscientes, auxquelles l’enfant est exposé. Ce sont les croyances des parents, de la famille, des ancêtres, du village, du pays, de la religion et des anciennes croyances.

Toutes ces influences créent chez l’enfant les notions de bien et de mal, de souhaitable et de néfastes.

Plus profondément, ces croyances, coutumes et traditions, émanent avant tout d’une nécessité de survie.

La suprématie de la survie

Pendant l’immense majorité de son existence, l’être humain s’est principalement soucié de sa survie: manger suffisamment et ne pas se faire manger.

Il a découvert qu’en vivant en groupe ses chances de survie étaient plus importantes.

Les groupes sont devenus de plus en plus grands et ils ont nécessité la création de règles communes pour optimiser la survie.

La morale, les systèmes politiques et économiques, les religions, l’éthique, les traditions, les us et coutumes, les royaumes, les nations ont tous à leur origine la nécessité de survie des individus du groupe: manger suffisamment et éviter de mourir d’une mort violente.

La culture familiale porte en elle ces systèmes basés sur la nécessité de survie, mais comme on va le voir, ces systèmes ne sont pour la plupart plus appropriés à notre époque ou à l’évolution de l’être humain.

Anciennes peurs et croyances obsolètes

Si je reprends l’exemple de mes parents qui considèrent l’adhésion aux valeurs de la famille plus importante que l’expression individuelle. Mes parents ont hérité cela des leurs, qui l’ont hérité des leurs et ainsi de suite. Et il y a 200 ans, ce mode de fonctionnement était en effet nécessaire pour la survie des membres d’une famille.

Le groupe était plus important que l’individu. Un fils ne pouvait prendre le risque de suivre une voie différente de celle de ses proches. Le fils de paysan devenait paysan, le fils de religieux devenait religieux, le fils d’artisan devenait artisan.

Partir suivre une carrière d’artiste comprenait le risque de se retrouver à la rue, sans le sou, et les risques de mourir de faim, de froid, de maladie ou de violence étaient décuplés.

À cette époque, exprimer son individualité portait un réel de risque de mort.

De même, il y a 200 ans, une jeune femme qui décidait de partir avec un homme du village voisin contre l’avis de ses parents risquait de raviver de vieilles querelles et causer la mort de plusieurs personnes.

Les systèmes hérités de nos ancêtres avaient à une époque une vraie utilité de survie.

Or aujourd’hui, un fils de médecins qui décide d’arrêter ses études au lycée pour devenir un chanteur risque de décevoir ses parents, mais il ne se met pas en danger de mort.

Une jeune femme ou un jeune homme qui décide de se marier en dehors de sa communauté va faire froncer les sourcils des plus anciens, mais ne va généralement pas déclencher une succession de règlements de compte sanglants.

Mais malgré cela, au niveau inconscient on continue à attribuer à ces croyances un danger de mort, et l’on ressent une réelle angoisse lorsque l’on cherche à confronter ou à dépasser ses héritages familiaux et culturels.

Qu’est ce que l’on a vu dans cet épisode

L’héritage familial, culturel, social nous limite de l’intérieur. Si à une époque ces règles étaient nécessaires à la survie, elles le sont de moins en moins aujourd’hui, et il va falloir s’en libérer pour continuer notre évolution personnelle.

On va voir dans les prochains épisodes comment la mise en lumière de ces croyances nous permettra de les dépasser.

On verra que lorsque l’on observe de plus près nos croyances, que l’on creuse pour voir ce qui se cache derrière, on découvre que ces croyances reposent sur la peur de mourir, sur la peur de se retrouver seul.

On verra aussi que la mise en lumière d’une croyance nous en libère, car l’on comprend au niveau intellectuel, mais surtout l’on ressent au niveau corporel, que le danger n’est pas réel, que c’est juste l’écho de la mémoire de nos anciens et de leurs peurs primitives.

On verra aussi d’une manière plus spécifique comment la méditation introspective nous aidera à faire face à notre manque de confiance et à nos incohérences du type:

  • J’aimerais trouver l’amour, mais je ne m’ouvre pas à l’affection d’un/d’une autre.
  • J’aimerais gagner plus d’argent, mais je n’aime pas la société de consommation.
  • Je veux m’affirmer davantage, mais je n’aime pas exposer ce que je ressens.
  • Je veux recevoir davantage, mais sans donner davantage.
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Comment Méditer Podcast

Est-Ce Que Je Médite Correctement?

« Comment savoir si je médite correctement? » est une question qui revient très souvent lorsque l’on commence la méditation.

Comment en effet savoir si l’on est « dans le vraie » comme le demande Anais, une participante au cours Méditer Aujourd’hui.

Ou encore Alban, participant lui aussi au cours Méditer Aujourd’hui,  qui se demande s’il médite correctement ou si c’est juste de la relaxation qu’il est en train de faire.

Découvrez le réponse dans l’épisode de cette semaine.

Écouter « Est-Ce Que Je Médite Correctement? »

Découvrez plus d’articles sur comment méditer.

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Podcast vivre le moment présent

Mon Astuce Pour Vivre le Moment Présent

« Ce qui assombrit la vie, c’est moins le poids du présent que le regret du passé et la préoccupation de l’avenir. On n’est heureux, enfant, que parce qu’on les ignore ; homme, que quand on les oublie. » – Eugène Marbeau dans Remarques et pensées (1901)

Écouter « Mon Astuce Pour Vivre le Moment Présent »

Dans cet épisode, vous allez découvrir un moyen simple pour revenir, régulièrement, tout au long de sa journée, au moment présent.

Je vous invite à essayer cette astuce pendant les 24 heures qui viennent et à revenir noter dans la zone commentaire votre expérience.

Sources: Musique Buddha Nature de Deuter, Citation mon-peome.fr

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Podcast vivre le moment présent

Devenir un(e) Guerrier(e) : Apprendre à agir tout en lâchant prise

« Chaque fois que le dialogue cesse, le monde s’évanouit et des facettes extraordinaires de notre personnalité font surface, comme si elles avaient été profondément gardées par nos paroles. »

L’action dans le lâcher-prise est un concept qui résume bien la double nécessité à laquelle la femme et l’homme moderne doivent faire face: celle d’agir avec entrain et conviction tout en gardant un certain recul.

Écouter Apprendre à Agir Toute En Lâchant Prise

Dans la cadre de la pratique de la méditation, j’avais déjà dans un précédent article parlé du subtil équilibre entre persistance et lâcher-prise. Découvrons ici, comment apprendre à agir sans se perdre dans l’attente des résultats, est essentiel dans tous les aspects de la vie. Découvrons comment devenir un guerrier ou une guerrière.

Le guerrier de l’action juste

La première fois que j’ai été exposé à la notion de guerrier en tant que voie de développant c’est en découvrant le travail de Carlos Castaneda (voir profil plus bas). Cette notion de guerrier est associée au chamanisme – tradition issue de sociétés proches de la nature comme les habitants de la Sibérie, les Amérindiens d’Amérique, les peuples d’extrême Asie ou encore les aborigènes d’Australie – qui considère l’acte de vivre en présence comme étant une finalité en soi. Le guerrier est celui qui agit du mieux qu’il peut sans s’inquiéter du fruit de ces actes.  

Ce guerrier-là n’est pas en guerre contre les autres, mais en lutte contre la complaisance qu’il porte en lui. Ce sentiment qui nous fait désirer le résultat avant l’acte et qui nous fait souffrir lorsque nos désirs ne sont pas satisfaits.

Dans son parcours initiatique Carlos Castaneda a appris, auprès du chaman Yaqui Don Juan, ce que veut dire être un guerrier, un « homme de connaissance ».

carlos castanedaCarlos Castaneda (1925-1998), originaire du Pérou, est un jeune ethnologue et anthropologue de l’Université de Californie qui voulait consacrer sa thèse aux plantes hallucinogènes du Mexique. Il rencontre un vieux sorcier yaqui qui entreprend de lui faire comprendre les raisons de sa curiosité. C’est le début d’une longue initiation destinée à faire de l’apprenti un « homme de connaissance ». Castaneda interrompt son expérience au bout de quatre ans et en tire la matière de son premier livre, L’herbe du Diable et la petite fumée. Puis, persuadé de l’importance décisive de l’enseignement du sorcier, Castaneda revient près de lui. Castaneda publiera les années suivantes plusieurs ouvrages (par certains considérés comme romanesques) relatant ses prises de conscience au cours de son parcours.

Dans son parcours auprès de son enseignant yaqui appelé Don Juan, Carlos est à maintes reprises exposé à ce qu’est un guerrier.

Pour Don Juan « ce qui importe pour un guerrier c’est de parvenir à la totalité de soi-même. » Il faut travailler sur soi pour développer du « pouvoir personnel » pour parvenir à vivre en pleine lucidité.

Don Juan fait souvent la distinction entre l’homme « moyen », celui qui n’a pas encore développé suffisamment de pouvoir personnel et de discernement, et le guerrier.

L’homme moyen cherche la certitude dans les yeux d’un spectateur et nomme cela confiance en soi. Le guerrier cherche à être impeccable à ses propres yeux et appelle cela humilité. L’homme moyen est suspendu à son semblable, tandis que le guerrier n’est suspendu qu’à lui-même.

Développer le pouvoir personnel c’est développer la capacité de vivre en conscience en se libérant des préjugés et des peurs inconscientes. La personne qui augmente son pouvoir personnel est celle qui peut appréhender le monde avec un regard neuf libéré des attentes.

Tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes, repose sur notre pouvoir personnel. Si nous en avons suffisamment, il suffira peut-être d’un simple mot pour que le cours de notre vie change. Mais si nous n’avons pas assez de pouvoir personnel, on aura beau nous révéler la sagesse la plus magnifique, cette révélation ne fera pas une sacrée différence.

Mais pour qu’une personne décide de développer son pourvoir personnel, encore faut-il qu’elle soit consciente qu’un changement est nécessaire.

Un guerrier débute avec la certitude que son esprit n’est pas équilibré; puis, à force de vivre avec une maîtrise de soi et une lucidité totales, mais sans hâte ni contrainte, il fait vraiment de son mieux pour acquérir cet équilibre.

Pour acquérir cet équilibre, l’apprenti guerrier doit faire taire le dialogue interne et se libérer ainsi de ses conditionnements et de ses habitudes qui le limitent.

Chaque fois que le dialogue cesse, le monde s’évanouit et des facettes extraordinaires de notre personnalité font surface, comme si elles avaient été profondément gardées par nos paroles. Tu es comme tu es parce que tu te dis à toi-même que tu es ainsi.

Prendre conscience de son dialogue interne c’est également prendre conscience que notre perception de la réalité est limitée par ce dialogue. Pour pouvoir voir, et l’on pourrait remplacer voir par développer la pleine conscience, il faut regarder au-delà des idées préconçues et vivre l’expérience à travers notre être.

Le dialogue intérieur est ce qui te donne une base. Le monde est comme ceci ou comme cela parce que nous nous disons à nous-mêmes qu’il est comme ceci ou comme cela.

Voir n’apparait que lorsque le guerrier est capable d’interrompre le dialogue intérieur.

Comme l’explique, Don Juan, la personne en quête de sens doit adopter les bons comportements jusqu’à ce qu’ils portent leurs fruits. Selon le sorcier Yaqui les hommes sont tous victimes de leurs complaisances et de leurs croyances, et seul un comportement exemplaire pourra les libérer.

Nous sommes tous victimes des mêmes mystifications. La seule façon de les surmonter est de persévérer dans le comportement du guerrier. Le reste vient tout seul.

Qu’est-ce que le reste? lui demanda Carlos.

La connaissance  et le pouvoir. Les hommes de connaissances possèdent les deux. Cependant aucun d’eux ne peut dire comment il les a acquis. La seule chose qu’ils savent c’est qu’ils ont continué à agir comme des guerriers et qu’à un moment donné tout a changé.

Le but pour Don Juan est de vivre pleinement la vie. Dans d’autres traditions, on parlerait de vivre au moment présent. Mais l’objectif reste le même: faire pleinement l’expérience de la vie qui nous est donnée.

L’expérience véritable est d’être un homme, et ce qui compte c’est d’être en vie; le petit détour que nous sommes en train de prendre maintenant, c’est la vie. La vie en soi est suffisante, elle s’explique de soi-même et elle forme un tout. Un guerrier comprend tout ça et vit en conséquence.

Le guerrier agit en étant pleinement présent sans se laisser distraire par ses désirs et ses attentes. Il est dans une action portée par l’attention. Il agit avec entrain alors même qu’il a lâché prise.

Que l’on soit parent, artisan, employé, ou artiste … on peut agir tel un guerrier en s’impliquant pleinement dans chaque action. Peu importe le résultat, l’important est de donner le meilleur de soi-même: être totalement présent dans chacun de nos actes.

Pour an savoir plus sur le parcours de Carlos Castaneda, je vous recommande de lire Histoires de pouvoir dont sont tirés les extraits cités dans cet article.

Sources: Photo haut de page de Arman Zhenikeyev / Histoire de pouvoir de Carlos Castenada (ed. folio) 

Note: Article initialement publié en juin 2015, enrichit d’une version audio en septembre 2017.

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