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Sophrologie Définition : Entretien avec Rawad, Sophrologue

Définition de la Sophrologie

Rawad sophrologie définitionDans cet entretien audio, Rawad, sophrologue depuis plus de 10 ans nous explique les fondamentaux de la sophrologie : sa définition, son origine, à qui elle s’adresse, et comment ça marche.

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Améliorer la Concentration Comment Méditer Podcast Préparer le Mental

Un Exercice Pour Muscler Sa Concentration

Compter de 1 à 10, puis de10 à 1…facile ? Pas tant que ça !

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Cet exercice est très efficace pour renforcer sa concentration. Il consiste à compter silencieusement dans sa tête de 1 à 10. Faire quelques séries. Puis décompter de 10 à 1. Plutôt simple vous allez me dire. Le principe est effectivement simple mais la pratique comme vous allez le découvrir risque de vous surprendre.

Comment faire l’exercice

Installez vous confortablement. Inspirez par le nez et en expirant comptez dans votre tête 1. On inspire à nouveau, puis en expirant on compte 2. Ainsi de suite jusqu’à 10. Recommencez à partir de 1.

Si au cours du comptage vous avez un petit doute. 5 ou 6 ? Reprenez depuis 1. Le moindre petit doute, et vous revenez à 1. Est-ce un timide « mmmm 6 ?»  ou un 6 affirmé. Dans le doute, on revient à un. Si vous marquez un temps d’arrêt (on retient son souffle) c’est qu’il y a un soupçon de doute… on revient à 1.

Après 3 ou 4 série de 1 à 10. Vous allez maintenant décomptez de 10 à 1. Cela évidemment sera un peu plus difficile. Et là aussi, au moindre doute on revient à 10.

Observations

Lorsque je pratique cet exercice, je suis souvent surpris à quel point l’esprit peut facilement s’évader. Voilà un exemple. Je commençais à décompter de 10 à 1. J’ai fais une première série. Puis à nouveau 10 en expirant, 9, 8, 7, 8.. oups. Il a suffit d’une furtive image (de la course à pied que j’avais fait la vieille au soir) qui s’est présentée à mon esprit pour me faire perdre le fil. Il m’est arrivé aussi d’aller jusqu’à « 13 » avant de le réaliser…

Ce simple exercice peut amener un sentiment de frustration. Très bien ! C’est que l’attention se muscle. La frustration est la conséquence de notre esprit qui résiste l’habitude de rêvasser. L’esprit veut partir dans tous les sens mais on résiste tant bien que mal pour le garder sur 7, 6 , 5… Comme pour tout exercice, plus on le pratique, plus on s’améliore. Ce simple exercice est donc un excellent moyen de renforcer notre capacité de concentration.

Au début le rythme risque d’être saccadé. « Un, deuuuux, trois, mmm quatre,.. » Ce qui peut aider c’est durant l’expiration de rallonger le ‘son’ (dans sa tête) du chiffre. J’inspire, j’expire avec un « uuuuunnnnnnnnnn », j’inspire, j’expire avec un « deuuuuuuuuuux », et ainsi de suite.

Variation

Une variation que l’on peut utiliser lorsque l’on décompte de 10 à 1. C’est d’inspirer « dix », puis d’expirer « neuf », d’inspirer « huit », puis d’expirer « sept »,… jusqu’à expirer « un », puis à nouveau d’inspirer « 10 », etc.. Si vous gardez l’attention sur l’exercice vous allez toujours expirez « un ».

Je vous laisse tester cet exercice. Faites quelques séries de 1 à 10, puis des séries de 10 à 1. Soyez aussi exigeant avec vous même que vous le désiriez. Vous pouvez au moindre petit doute reprendre au départ, ou bien vous dire « allez c’est bien un ‘ cinq ‘ » et continuer.

Cependant, l’exercice devient vraiment intéressant si on joue le jeu. Comme cité plus haut, à certain moment cela risque de créer un sentiment de frustration, ou bien de la confusion : « 10 », « 9 », « 8 », puis on part dans 5 minutes de rêvasserie et ensuite « ah oui, je fais un exercice là ! ». Mais Il arrivera un moment où l’exercice sera agréable (peut-être pas la première fois que vous le pratiquerez) et c’est lorsque l’attention sera portée par la respiration et le comptage, et que vous n’aurez plus à lutter pour la canaliser. Cela indiquera que vous reprenez en mains les rennes de votre concentration ce qui est, comme vous le découvrirez à travers ce blog, l’un des actes les plus bénéfiques que l’on peut faire pour soi et pour les autres.

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Bienfaits de la méditation Podcast

Comment Savoir Si Il Est Temps Pour Moi d’Apprendre la Méditation

4 Raisons Indiquant Qu’il Est Temps De Découvrir Comment Méditer

Écouter l’épisode ou lire l’article ci-dessous

Pratiquer la méditation est un moyen efficace pour dépasser des problèmes chroniques qui touchent une grande partie de la population. En effet le simple fait de méditer permet de naturellement débloquer des dynamiques qui sont souvent à l’origine de souffrances qui peuvent durer des années.

Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces 4 affirmations, il est plus que temps d’explorer la méditation.

1. « Je me sens bloqué(e) dans ma respiration »

J’entends souvent des personnes notant ressentir une incapacité à respirer pleinement. Parfois cela se traduit par une oppression au niveau de la poitrine. La personne indique alors qu’elle n’arrive pas à prendre une respiration profonde, et que cela est même douloureux lorsqu’elle essaie de forcer l’inspiration.

La respiration reflète notre état émotionnel. Un état sous-jacent de stress va se manifester par une respiration superficielle et par une posture courbée comme pour chercher à se protéger. Cela va graduellement limiter l’expansion naturelle de la cage thoracique, et va résulter en une amplitude de respiration limitée et créer parfois des douleurs au niveau de la poitrine et du plexus solaire.

Lorsque l’on médite, la respiration va spontanément gagner en amplitude. Il m’arrive souvent de m’installer pour méditer et de réaliser à quel point je suis bloqué au niveau de la poitrine. Au bout de quelques minutes une belle et profonde respiration prend souvent place. Cela fait un grand bien, car je ressens alors tout mon corps prendre de l’ampleur puis se détendre grâce à une apaisante expiration. Il arrive parfois que l’oppression au niveau de la poitrine persiste durant la séance de méditation. Mais ce que j’ai pu souvent constaté, c’est que dans les heures qui suivent la méditation, la respiration retrouve graduellement une meilleure amplitude. Dans les deux cas méditer offre un moyen efficace pour améliorer la respiration. Le cœur s’en trouve apaisé, et le corps est bien mieux oxygéné.

2. « Je me sens anxieux(se) sans raison apparente »

Il arrive que l’on ressente un certain mal être, une agitation interne sans pouvoir en déterminer l’origine. Cela peut surgir lorsque l’on fonctionne uniquement à travers des automatismes. On se lève le matin et la routine du quotidien prend le dessus. La personne ne semble ni heureuse, ni malheureuse. Elle se laisse juste vivre.

Cet état d’être que l’on peut qualifier de passif cache souvent des inquiétudes qui ne sont pas toujours conscientes. Cela peut êtres des soucis par rapport à la vie de tous les jours : une insatisfaction au travail, un problème de communication avec ses proches ou encore des problèmes de santé sous-jacents. Cela peut également être une remise en question plus globale sur ce que l’on fait de sa vie. Dans les 2 cas, un état d’anxiété chronique risque de s’installer.

Méditer va permettre d’ouvrir les yeux. Il est surprenant comment une séance de méditation peut amener plus de clarté sur ce que l’on vit, et mettre en lumière nos peurs. Cela permet d’avoir un regard plus lucide sur ce que l’on vit et va amener avec lui un certain réconfort. Éclairer nos inquiétudes nous permettra alors de les comprendre plus facilement.

3. « Je m’inquiète pour ma santé »

A force d’être dans le mental et dans nos pensés, notre corps nous devient étranger. Lorsqu’il se manifeste alors à travers des symptômes ou de la douleur, cela nous surprends et peut nous inquiéter.

Une petite douleur dans l’abdomen qui dure plus de quelques jours et l’on s’imagine les pires scénarios.

La méditation permet de ramener l’attention sur son corps et ses sensations. De là découle une plus grande confiance dans notre corps. C’est comme retrouver un vieil ami et se rappeler à quel point cette personne tient à nous et nous veut du bien.

Un jeune homme de 25 ans que j’avais comme patient s’inquiétait beaucoup dès l’apparition d’une douleur. On a pratiqué ensemble des étirements et des exercices de respiration qui lui ont permis de développer une plus grande conscience de son corps. Non seulement il est devenu plus serein par rapport à sa santé, il a également appris à écouter son corps et à agir en conséquence.

4. « Je ne sais plus ce que je veux »

Ceci est une étape essentielle et fondamentale dans l’évolution personnelle de chacun. C’est lorsque les vieux schémas de plaisir ne marchent plus. Voilà quelques exemples : Dans le passé, partager vos problèmes et vos soucis avec un ami vous faisait beaucoup de bien, aujourd’hui cela ne semble plus marcher aussi bien ; Avant, sortir, boire et faire la fête vous permettaient de vous évader, aujourd’hui cela se traduit uniquement par une grosse fatigue le lendemain.

Les échappatoires qui avant nous faisaient du bien ne semblent plus aussi efficaces. On continue à les faire plus par habitudes que par plaisir. Dans certains cas, on les abandonne et on ne sait plus ce que l’on aime et ce qui nous fait du bien.

Si cette situation peut paraître difficile elle est l’indication que nous évoluons sur notre chemin de vie. C’est la conséquence naturelle d’une plus grande maturité. Comme un enfant va abandonner peu à peu ses jouets, nous allons dépasser nous aussi nos distractions. Quelle est la prochaine étape ?

Au lieu de distraire notre attention (Télé, internet, mondanités), nous allons la focaliser sur le présent ce qui permet de clarifier notre raison d’être, de développer la compassion et de ressourcer le corps et l’esprit.

Chacune de ces 4 dynamiques nous indique qu’il est temps de vivre d’avantage dans le présent. La pratique de la méditation offre un moyen simple et efficace pour cela. Bonne pratique.