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Gérer le stress Podcast

Comment arrêter de procrastiner

Avez-vous parfois la sensation d’être dépassé, d’être submergé pour tout ce que vous avez à faire ?

Ce n’est pas que vous n’avez pas le temps – on a tous beaucoup plus de temps libre qu’on le croit -, c’est plus un ressenti d’oppression, de contraintes. C’est comme une agitation intérieure qui vous empêche de vous concentrer sur un acte à la fois.

Et lorsque vous essayez d’agir sur ce qui est important, de vraiment vous impliquer dans votre tache, vous vous perdez rapidement dans un brouillard de pensées, dans une torpeur du mental.

Vous allez alors procrastiner, préférant vous distraire… tout, sauf ressentir cette sensation désagréable de devoir faire, mais sans pouvoir y arriver.

Pourquoi sommes-nous parfois si démunis face à ce phénomène.

Il y a des projets sur lesquels on aimerait travailler, il y a des activités, qui l’on sait seront bénéfiques pour notre santé physique et émotionnel, il y a des dossiers administratifs qui ont besoin d’être clôturés, il y a cet ami que l’on veut appeler depuis des mois …

Comment arrêter de procrastiner ?

Pourquoi n’arrive-t-on pas à s’y mettre, à avancer, pourquoi notre mental semble autant y résister ?

Pour tout vous dire, je ne sais pas, du moins, il y a de nombreuses réponses possibles à cette dynamique.

Ce que je sais par contre, c’est que lorsque je me retrouve dans la situation de me sentir bloqué, de tourner en rond mentalement sans agir sur ce qui est important, voilà ce qui m’aide :

Créer un tampon entre l’envie de me distraire et l’acte de me distraire

Dans ma journée de travail, il m’arrive d’avoir des moments de flottement où j’ai du mal à me concentrer. Je ressens alors l’envie de me distraire : regarder une vidéo sur YouTube ou jouer aux échecs. Je me dis que j’ai besoin d’un break. Je peux alors passer 20 minutes à jouer ou à regarder une vidéo. 

Ce n’est pas en soi un problème sauf lorsque je n’ai que 3 heures pour travailler sur un projet. À force de grignoter 20 min, ça et là, cela m’enlève du temps non négligeable.

Ce qui m’aide à limiter ce glissement dans les distractions, c’est : lorsque je ressens le besoin d’un break, au lieu de commencer à jouer, je fais 20 à 30 respirations en conscience. J’observe simplement le ressenti de la respiration pendant 2 à 3 minutes.

Bien souvent, cela suffit à faire passer ce besoin de se distraire, et je peux reprendre mon activité.

Revoir à la baisse mes projets

Ce qui m’aide également à lutter contre la sensation d’être dépassé, c’est de revoir à la baisse ce que je souhaite accomplir.

Et cela peut s’appliquer au niveau personnel comme professionnel.

Je me pose la question : qu’est ce que je peux faire de plus simple, mais qui néanmoins me fera avancer dans la bonne direction ?

Je me demande, qu’est ce que je suis déjà capable de faire maintenant ?  

L’action que je vais choisir ne va pas nécessiter de chambouler mon planning, ne va pas m’obliger à trop sortir de ma zone de confort, ou à devoir fortement me concentrer.

C’est une action qui est moins ambitieuse, mais qui va tout de même m’aider à avancer. 

Mieux vaut faire petit que ne rien faire et culpabiliser.

Savourer les petites victoires

Une fois l’action terminée, je pense que c’est bien de prendre conscience de ce qui a été accompli et d’apprécier cela.

On pourra alors aussi ressentir une diminution de cette sensation d’être dépassé. Et avec cela, la sensation d’être pleinement là, sans attentes et sans inquiétudes.

Je vous invite à tester par vous même un ou plusieurs de ces 3 moyens de moins subir la sensation d’oppression et se libérer de la tendance à procrastiner.

  • Créer des moments de présence (tampons) avant de céder aux distractions. 
  • Simplifier vos objectifs et vos projets
  • Savourer les petites victoires.

Par Moutassem

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Je m'appelle Moutassem Hammour et j'accompagne les personnes vers une plus grande confiance en soi à l'aide de la méditation.

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