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Gérer le stress

2 Techniques Pour La Prévention des Suicides Que l’On Peut Utiliser Pour Gérer Son Stress

Le stress! Qui n’est aujourd’hui plus familier avec ce concept. Le stress qui peut être parfois utile et source de créativité, reste pour beaucoup cause de souffrance. Il use le corps et le mental en nous privant de notre précieuse vitalité. Le stress peut créer un tel degré d’anxiété qu’il pousse parfois une personne à commettre l’irréparable.

Extrême rumination

Ad Kerkhof ne le sait que trop bien. Assis derrière son bureau à la VU University à Amsterdam, il relit une dernière fois les grandes lignes du cours qu’il s’apprête à donner sur la prévention des suicides. Ce professeur de psychologie et thérapeute s’est spécialisé dans les angoisses, la dépression et le suicide. Il a pu observer qu’avant de commettre une tentative de suicide les gens souvent faisaient l’expérience d’une période d’extrême rumination à propos du futur. Ils avaient des pensées obsessives si accablantes qu’ils imaginaient que la mort était la seule façon de s’en sortir.

Pendant ses 30 ans de pratique, le professeur Kerkhof développa des techniques pour aider les gens à tendance suicidaire à réduire leur rumination. Maintenant, il utilise également ces techniques pour aider les personnes à réduire leur stress.

Gérer son stress : le futur, principale source de stress

Kerkhof note que l’on a surtout tendance à s’inquiéter à propos du futur. On  croit que plus l’on va passer du temps à y réfléchir et plus on aura une chance de trouver la solution à notre problème. Mais, selon le professeur, ce n’est pas le cas. Réfléchir sans cesse au futur nourrit au contraire les sentiments d’anxiété et d’angoisse. (Lire aussi Vivre au Présent)

Kerkhof a élaboré une technique issue de la thérapie cognitive et comportementale. Elle peut sembler ‘trop’ simple pourtant son efficacité a été prouvée par des études cliniques.

Exercice 1: La boite sous le lit

Cette technique utilise la visualisation. Si vous vous retrouvez la nuit à ressasser sans cesse vos problèmes, imaginez une boite sous votre lit. (Lire aussi Comment trouver le sommeil grâce à la méditation)

Dès que vous reconnaissez une pensée liée à un souci, imaginez-vous prendre cette inquiétude, la mettre dans la boite et refermez le couvercle. Ces pensées restent dans la boite jusqu’à ce que vous décidiez de les ressortir. Si la même pensée ou inquiétude revient, rappelez-vous qu’elles sont dans la boite et que vous vous en occuperez plus tard. Cela nous emmène au second exercice.

Mettez vos soucis et vos inquiétudes dans la boite
Mettez vos soucis et vos inquiétudes dans la boite

Exercice 2: planifier vos périodes d’inquiétude

Claudia Hammond, auteure et présentatrice radio, a eu l’opportunité de rencontrer le professeur Ad Kerkhof. Ayant étudié la psychologie appliquée, la journaliste explique dans son livre Time Warped, le second exercice proposé par Kerkhof. Elle écrit:

Planifiez du temps pour votre inquiétude. Vos soucis sont liés à de vrais problèmes dans votre vie de tous les jours, donc vous ne pouvez pas tous les faire simplement disparaître. Cependant, vous pouvez apprendre à contrôler à quels moments vous allez y penser.

Dire aux gens de ne pas penser à leurs soucis ne va pas les aider. Kerkhof recommande le contraire. Planifier par exemple 15 minutes dans la mâtinée et 15 minutes dans la soirée pour ne faire rien d’autre que vous soucier du futur.Asseyez-vous à une table, faites une liste de tous vos problèmes puis réfléchissez-y. Mais une fois le temps écoulé, vous devez arrêter d’y réfléchir. Si au cours de votre journée, les soucis reviennent, dites-vous que maintenant n’est pas le temps d’y réfléchir et que vous le ferez lors de vos prochaines 15 minutes allouées à cet effet.

Hammond conclut que remarquablement cela marche, car cela permet de regagner un certain degré de contrôle sur un mal – le stress et les soucis – habituellement hors de contrôle.

Ces deux exercices sont simples, mais efficaces. Ils permettent de réduire la rumination qui comme on l’a vu peut être source d’anxiété, d’angoisse et d’autodestruction lorsque cette dernière devient omniprésente.

Dimuner la tendance à s’inquiéter va aider la personne à être plus détendue et à mieux voir quelles sont les bonnes décisions à prendre.

Sources et Bio

Sources: Brainpickings ; Time Warped (ed. Harper Perennial) ; photo: marin.

Ad KerkhofAd Kerkhof est professeur de psychologie clinique à la VU University, Amsterdam, Pays-Bas. Il s’est spécialisé dans le traitement des troubles de l’anxiété. Il est l’auteur du livre Stop Worrying (éd. Open University Press.)

claudia hammondClaudia Hammond est une auteure anglaise et journaliste pour la BBC World. Elle a étudié la psychology appliquée à la Sussex University et obtenu un master en psychologie à la Surrey University. Elle est l’auteur entre autre du livre Time Warped: Unlocking the Mysteries of Time Perception (ed. Harper Perennial).

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Gérer le stress Podcast

Être Productif Sans Stresser

6 points pour travailler efficacement tout en restant zen

Il arrive parfois que l’on ait tant à faire que les sentiments de stress et d’anxiété nous paralysent et nous empêchent de travailler sereinement et efficacement. Dans ce nouveau podcast, je partage avec vous 6 points pour vous aider à être productif sans stresser.

Vous verrez l’importance de

1. Faire confiance dans le moment présent.

2. Méditer quelques minutes avant de commencer à travailler.

3. Faire une courte liste de 3 à 5 objectifs pour la journée.

4. Se concentrer sur une action à la fois.

5. Savoir le pourquoi de nos objectifs.

6. Réaliser que l’on a déjà tout pour être bien.

Sources: image nuttakit, ; zenhabits.net

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Bien-être Physique Gérer le stress Préparer le Corps

Douleur au Dos: le Rôle du Stress

Comprendre l’origine du mal de dos pour mieux le gérer

8 Français sur 10 ont ou auront mal au dos, et près de 4 personnes sur 10 en ont souffert au cours des 12 derniers mois. Lumbagos, sciatiques, torticolis… selon les individus, les douleurs se logent à différents endroits. Si les causes sont nombreuses, elles remontent souvent bien au-delà d’un problème physique. Et si le mal de dos était un appel au changement ?

Principal facteur d’invalidité chez les moins de 45 ans, le mal de dos est aussi la première cause de consultation dans les centres antidouleur(1). L’origine de ce mal, qui touche, chaque année, une part croissante de la population, apparaît comme étant multifactoriels. En effet, il semblerait qu’en plus d’une faiblesse physique, d’un mauvais geste, d’une chute ou encore de la fatigue ce soit notre attitude mentale qui nous prédispose à ce mal universel. Or, aujourd’hui encore, le premier réflexe est de s’attacher à la douleur sans se préoccuper du cadre et du mode de vie. Cette solution s’avère non seulement inefficace, mais elle prive l’individu de l’opportunité d’évoluer.

Douleur au dos, faut-il bâillonner le symptôme ?

Lorsqu’une personne consulte pour une lombalgie, un traitement médicamenteux est généralement proposé. Des antalgiques (paracétamol, codéine…) en passant par la famille des anti-inflammatoires (ibuprofène, corticostéroïdes…), en allant même jusqu’aux antidépresseurs, les médicaments sont souvent prescrits en fonction de la sévérité et de la chronicité des douleurs. Le soulagement temporaire et les risques d’effets secondaires associés à ces produits(2) soulignent leurs limites.

Lorsque le mal persiste, le patient peut alors se voir recommander une intervention chirurgicale. Là encore, les bénéfices de cette démarche semblent parfois insuffisants. D’après une étude portant sur les effets, les modalités et les coûts d’une telle prise en charge(3), les chercheurs ont conclu que la chirurgie nécessitait une lourde mobilisation du système de soins, sans pour autant éviter des répercussions importantes sur la qualité de vie et le devenir socioprofessionnel des patients.

La limite de ces approches est compréhensible. La prise de médicaments et l’opération impliquent une complète passivité d’un individu traité. Or, c’est justement dans les actions quotidiennes de ce même individu que se trouve l’origine de son mal. S’il voit la douleur disparaître, retourne à son domicile en percevant la vie de la même façon et en continuant à faire les mêmes choix, il apparaît évident qu’il va s’exposer à une autre manifestation du corps, souvent plus sévère que la première. On comprend alors que supprimer la douleur sans en comprendre l’origine n’est pas une solution efficace sur le long terme. Mais pourquoi a-t-on mal au dos ?

Stress et lombalgie

Les maux ostéo-articulaires reflètent souvent une tension face à ce que l’on vit. Une activité physique difficile, une position assise toute la journée, une chute de ski ou un accident de voiture représentent des contraintes physiques auxquelles le corps doit faire face. Il est évident que ces dernières, lorsqu’elles se répètent ou sont d’une haute intensité, risquent d’affecter le dos en causant tensions et douleurs.

Cependant, John Sarno, professeur en médecine de réhabilitation à l’université de New York, et auteur de Say Goodbye to Back Pain (Ed. Warner Books), note que la cause  physique semblerait être la goutte qui fait déborder le vase. Selon lui, le mal de dos est initié par un stress émotionnel comme, par exemple, le sentiment chez un individu de la perte de contrôle dans un domaine de sa vie. Le docteur Christopher Kent, chercheur et chiropraticien, en arrive à la même observation à la suite d’une synthèse de plusieurs études(4, 5) :

Les facteurs psychologiques et sociologiques, particulièrement la satisfaction au travail et la perception de contrôle sur notre vie, sont les meilleurs indicateurs du risque de développer un mal au dos.

Selon le docteur Kent, il y aurait une plus forte corrélation entre une lombalgie et un stress au travail, qu’entre un mal de dos et une hernie discale identifiée par un IRM. En d’autres termes, vous avez plus de chance de développer une douleur au dos si votre patron vous réprimande abusivement que si vous avez un disque usé !

Claudine Corti, chiropraticienne et écrivain, ajoute que la zone de douleur est souvent en relation avec le type de stress (voir notre interview). Par exemple, le sentiment d’être bloqué dans une situation risque de créer des tensions dans le haut du dos, alors qu’une lombalgie peut apparaître chez un individu qui voit son quotidien chamboulé par un imprévu.

Un mal aux origines diverses

C’est donc une combinaison de nos accidents passés et de notre mode de vie actuel, associé à notre aptitude à faire face au stress, qui va déterminer la sévérité et la durée d’un mal de dos. Il devient évident que se concentrer sur la douleur, sans s’occuper du cadre de vie, est voué à l’échec. La lombalgie reflète la dynamique dans laquelle un individu peut se trouver. Une crise amène souvent la personne à ralentir, et, dans ce sens, elle a son utilité. L’attitude la plus sage serait alors de réfléchir à son quotidien et faire certains changements appropriés. Cela va néanmoins à l’encontre de notre culture, où la gratification immédiate prime sur tout. « Enlevez-moi vite cette douleur pour que je puisse reprendre mes activités ! » Celles-là mêmes qui sont à l’origine du mal…

Il existe pourtant une autre solution. Celle de réapprendre à s’écouter et installer de nouvelles habitudes qui vont dans le sens d’une bonne santé. Évidemment, cela nécessite du temps et une réelle volonté de reprendre en main son bien-être.

La méditation aide à mieux gérer son mal de dos

Pratiquer la méditation réduirait la souffrance et la colère associés au mal de dos. C’est la conclusion de deux études scientifiques effectuées sur les effets de la méditation sur les douleurs au dos chroniques.

La première publiée dans le journal Pain (6) et conduites par les docteurs Natalia Morone, Carol Greco et Debra Weiner, montrent que méditer en moyenne 4,3 jours par semaine, améliorait la tolérance à la douleur, et rendait les personnes plus fonctionnelles (elles sont moins gênées dans leurs activités). Cette étude s’est concentré sur 37 personnes âgées souffrant d’un mal de dos chronique.

L’autre étude (7) conduite par l’équipe du Professeur James W. Carson sur 43 participants souffrance de douleurs au dos chroniques, a révélé que la pratique de la méditation diminuait le degré de douleur perçue et l’irritabilité associée à la douleur.

Je vous recommande maintenant de faire ce simple exercice.

Notes et sources

(1) Source : www.doctissimo.com ; (2) Rien que pour le paracétamol, 5 335 intoxications hépatiques ont eu lieu en 1990, soit 3 boîtes vendues sur 100 qui conduisent à une hospitalisation. Source : www.doctissimo.com ; Antidouleurs : gare à la surconsommation ! Article issu d’un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). ; (3) Rev Med, Assurance Maladie, 2004. ; (4) Horng Y-S, Hwang Y-H, Wu H-C, et al : Prediction Health-Related quality of life in patients with low back pain. Spine, 2005. ; Award-winning study finds main predictors of serious back pain to be psychosocial. Back Letter. 2005. ; Hadler NM : Edotorial : The Semiotics of back pain. Spine, 2004. ; (5) Conférence Audio. ; On Purpose, August 2005, piste 8. www.subluxation.com ; (6) Mindfulness meditation for the treatment of chronic low back pain in older adults: A randomized controlled pilot study, Morone, MD, Greco, MD, Weiner, MD. Pain, Feb 2008; 134(3) ; (7) Loving-Kindness Meditation for Chronic Low back Pain, James W. Carson, Ph.D., Journal of Holistic Nursing, VOl. 23 No. 3, 2005.

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Apprendre à Relativiser Gérer le stress vivre le moment présent

Être Positif: 3 Étapes pour Intérioriser le Positif

Les regrets du passé et les soucis du futur accaparent une bonne partie de l’attention. On pense à tout ce que l’on a à faire, et on s’agace de tout ce que l’on n’a pas pu faire. Si ces sentiments font partie du quotidien de la plupart d’entre nous, il est possible de les remplacer graduellement par des sentiments d’appréciation et de bien-être. Au lieu d’être régulièrement en mode stress, il est possible de s’installer dans un état positif, sans pour autant perdre la lucidité face aux demandes du quotidien. Voilà en 3 étapes comment intérioriser et faire grandir le sentiment de bien-être.

Être positif en 3 étapes

1. Transformer les faits positifs en expériences positives

De bonnes choses arrivent tous les jours autour de nous, mais cela passe souvent sous le radar de notre attention. Et même, lorsque l’on a conscience d’un évènement positif, on ne l’intègre généralement pas à notre ressenti. Une personne peut nous rendre service, on finalise un projet, on fait une bonne séance de sport et … on laisse passer ces évènements sans vraiment en ressentir les bienfaits. La première étape consiste donc à activement rechercher les bonnes choses de la journée, même les petites choses: le sourire d’un enfant, le support d’un proche, la douceur du soleil, un bon plat, une belle musique, un souvenir agréable, etc. Amenez toute votre attention sur cet évènement agréable, puis plongez pleinement dedans.

2. Plongez dans ce sentiment positif

Une fois que vous avez amené votre attention sur un évènement agréable, restez-y! Gardez l’attention dessus pendant 5, 10 mêmes 20 secondes. Plus longtemps vous maintenez votre attention sur cet évènement, plus vous ressentirez des émotions agréables, plus vous stimulerez certaines neurones et renforcerez leurs connexions, et la plus forte sera la mémoire de ce sentiment  (Etude Lewis 2005).

Par exemple, si vous repensez à une interaction agréable que vous avez eue avec une personne qui vous est chère (une discussion, une étreinte), gardez vos pensées dessus. Observez également vos émotions et les sensations au niveau du corps comme une chaleur réconfortante au niveau de la poitrine.

SOLEIL pratiquerlameditation SOPHIE KA VISUELLE

En vous focalisant sur vos émotions et sur les ressentis au niveau du corps, vous allez créer de la dopamine. Cette hormone permet de plus facilement garder l’attention sur une expérience agréable et renforce les connexions nerveuses associées au sentiment positif. À chaque fois que vous plongez dans un sentiment positif, vous renforcez votre capacité à vous sentir bien.

Enfin, soyez pleinement présent.

3. Soyez pleinement présent

Cette étape consiste à simplement être présent. Une fois que vous avez plongé dans le sentiment de bien-être, ressentez le mouvement du souffle. Vous n’avez plus besoin de maintenir votre attention sur le souvenir agréable. Débranchez le mental, et restez là présent aux sensations du corps. 

Un enfer du paradis

Cet exercice en 3 étapes est aussi simple qu’il est efficace. Notre attitude (négative ou positive) est le résultat de là où l’on met notre attention. Si on se focalise sur le stress et les contraintes du quotidien, on apprend à notre cerveau à se concentrer sur le négatif, et il devient très bon dans cela. Si au contraire, on se concentre au quotidien sur le positif, notre cerveau apprendra à mieux reconnaître les bonnes choses de notre vie, et l’effet secondaire c’est que l’on sera bien plus souvent heureux qu’insatisfait. 

Un enseignant m’a dit un jour qu’on peut faire un paradis de l’enfer, et un enfer du paradis selon notre perception du monde. Je ne peux pas changer le monde, mais je peux choisir de me focaliser sur les bonnes choses autour de moi. Depuis que je le fais, je suis bluffé par l’abondance de bienfaits que le monde m’offre au quotidien. 

Est-ce que vous vous concentrez plus souvent sur le négatif ou sur le positif de votre vie?

Sources: Buddha’s Brain, ed. New Harpinger ; illustration par Sophie Ka Visuelle.

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Gérer le stress

Le Stress Est-Il Contagieux ?

Le stress chez les autres semble affecter nos propres émotions. Et cela n’arrive pas seulement lors d’une interaction directe comme lorsqu’un proche nous confie ses soucis, ou lorsque notre patron stressé nous met la pression pour finir un projet. Cela peut arriver juste en regardant quelqu’un manifestant les signes du stress. Cela se passe sous le radar de notre conscience. Vous apercevez un collègue qui fronce les sourcils, vous entendez un soupir de frustration, et cela suffit pour faire ressentir un peu de leur détresse. Comment cela se fait-il ?

Voir et ressentir

Notre système nerveux a la capacité de capter chez l’autre des indices très subtils : les expressions faciales, les mouvements du corps, le rythme de la respiration, etc. Cela se passe inconsciemment grâce aux neurones miroirs. Ces neurones  font partie du système nerveux autonome et s’activent automatiquement lorsqu’on voit une autre personne agir. Si par exemple, vous apercevez une personne fronçant les sourcils et serrant la mâchoire, les neurones impliqués dans ces mouvements vont également commencer à s’activer dans votre cerveau, mais pas suffisamment pour que votre visage réagisse. Ce même processus peut stimuler  des sentiments et des émotions liés aux actions observées. Dans ce cas, inquiétude et négativité.

Ce mécanisme est essentiel pour nous aider à vivre en société, car il nous permet de ressentir ce que l’autre est en train de vivre et facilite ainsi la communication. Le problème apparaît lorsque l’on baigne constamment dans un environnement négatif où tout le monde est stressé. Cela crée une stimulation continue de nos neurones miroirs et finit par affecter notre humeur, et cela même si nous n’avons pas de raison de stresser. Comment faire alors pour s’en protéger ?

Observer et aider

Voilà 2 moyens pour éviter de trop subir le stress des autres.

Le premier consiste à observer votre corps. Si vous remarquez que vous commencez à vous affaisser et que votre respiration devient superficielle ou pire que vous reteniez votre souffle, c’est que votre corps commence à adopter une physiologie de stress. N’attendez pas que cet état finisse par atteindre votre moral. Levez-vous, étirez-vous, respirez profondément, et allez faire une petite marche si vous le pouvez. Cela sortira votre corps de la dynamique de stress.

Le second moyen d’éviter de trop subir le stress des autres, c’est, si la situation le permet, de prêter une oreille attentive à la personne stressée. Allez voir cette personne et demandez-lui comment ça va et comment elle se sent. L’écouter avec attention pendant 2, 3 minutes est souvent suffisant pour lui permettre de se sentir soutenue. Cela va la soulager un peu et diminuer l’ambiance du stress pour le bien de tous.

Les personnes qui méditent régulièrement développent une meilleure aptitude à ressentir leur corps et leurs émotions. Cette vigilance naturelle permet d’éviter de se laisser inconsciemment submerger par le stress des autres. Cela va nous permettre de mieux vivre le quotidien (peuplé de personnes stressées) et on sera également plus à même d’aider les autres à moins subir le stress.

Question : avez-vous remarqué comment le stress d’autrui peut vous affecter ? Comment le stress chez les autres se manifeste chez vous ?

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Stress Symptômes : A Quel Point Êtes Vous Stressés ?

Les symptômes physiques, émotionnels et comportementaux du stress

Si nous savons aujourd’hui que le stress affecte notre vie, jusqu’à quel point somme nous touchés par ce ‘mal’ des temps modernes ? On va découvrir dans cet article quels sont nos symptômes du stress et quelle est la première étape vers une meilleure gestion du stress.

Les bienfaits du stress

Mais avant d’énumérer les ‘Stress Symptômes’ découvrons les ‘bienfaits’ du stress. Car notre aptitude à réagir au stress fait partie de la nature humaine. En effet, le stress nous permet de grandir et d’évoluer. Imaginer un enfant qui serait surprotégé : tout le temps au chaud, jamais grondé, isolé des autres enfants. Que se passera-t-il lorsqu’il sera exposé au monde extérieur ? Il y a de fortes chances qu’il tombe facilement malade et qu’il ait du mal à fonctionner dans la société.

Le stress stimule nos ressources en nous poussant à nous adapter

Le stress surgit lorsque notre environnement nous pousse en dehors de notre zone de confort. Cela nous conduit à nous adapter et nous renforce physiquement, mentalement, et émotionnellement. Prenez une personne qui ne fait aucune activité physique et qui passe ses journées dans le canapé face à la télé. Amener la faire une randonné en montagne. Cela va stresser sa respiration, son cœur et ses muscles, et l’expérience risque d’être déplaisante au début. Mais si elle persiste dans ses randonnés, cette personne va graduellement renforcer sa santé physique et probablement aussi sa confiance en elle et sa joie de vivre.

Le stress, les challenges de la vie nous permettent de développer les ressources qu’on porte en soi. Nous venons de voir à quel point le stress est nécessaire pour l’épanouissement de chacun. Pourquoi alors cette force d’évolution est également la cause de nombreuses souffrances physiques et émotionnelles ?

 Les Méfaits du Stress

Lorsque les challenges de la vie deviennent trop importants OU nous éloignent trop de notre nature propre, cela va se répercuter négativement dans notre corps et notre psychisme.

 Trop de stress = usure prématurée

Si se stimuler physiquement est bénéfique, passer des heures à porter des charges et à travailler dans des positions difficiles va stresser notre dos au delà de sa capacité d’adaptation créant ainsi une usure prématurée des articulations. De même, si être challengé au niveau de nos croyances et certitudes est nécessaire pour nous apprendre à vivre avec autrui, subir 8 heures par jour un stress émotionnel risque de considérablement fragiliser notre estime de soi. Donc un stress trop fort ou qui dure trop longtemps finira par créer une ‘usure’ physique, mentale ou émotionnelle. Tout comme un élastique peut subir les stress d’élongation, si on tire dessous trop souvent ou trop fortement il finira par se casser.

Voilà une liste des symptômes dus à un stress trop important. Mettez une croix imaginaire devant chaque symptôme vous concernant. Cela vous donnera une idée du degré auquel vous subissez votre environnement.

 Les symptômes physiques du stress

  • Douleurs et tensions musculaires (surtout au dos et à la nuque)
  • Problèmes digestifs et intestinaux (acidité, ballonnements, douleurs au ventre)
  • Essoufflement et sentiment d’oppression
  • Tachycardie (battement rapide du cœur)
  • Sommeil perturbé
  • Fatigue

Les symptômes émotionnels et mentaux

  • Irritabilité
  • Agitation
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Anxiété et inquiétude sans raisons claires
  • Baisse de la libido ou difficulté à se sentir satisfait sexuellement

Les symptômes comportementaux

  • Consommation accrue de sucrerie, de chocolat, d’alcool, de tabac, de caféines ou encore de drogues
  • Manque de motivation, pas envie de faire des efforts
  • Abus de télévision
  • Peu soucieux des personnes qui se trouvent en dehors du cercle de ses proches

Avez vous plusieurs de ces symptômes ? Il est alors fort probable que votre environnement impose sur vous un stress que vous n’arriver plus à intégrer. Comment faire alors pour mieux gérer votre stress et ainsi moins subir les symptômes qui lui sont associés.

 La première étape vers une meilleure gestion du stress

La première étape consiste à prendre conscience que c’est notre réaction au stress qui prime sur les facteurs de stress. En d’autres termes, il faut se concentrer sur soi et sur notre susceptibilité au stress plutôt que sur les causes de ce stress. Car en effet dans la majorité des cas, vous n’allez pas pouvoir changer votre patron, vos clients, votre partenaire, la circulation ou encore le mauvais temps. La seule chose que l’on puisse changer c’est notre façon de réagir à notre environnement. Très souvent on ne réalise pas à quel point c’est notre perception des évènements qui nous stressent bien plus que les évènements en eux-mêmes. Voilà 3 exemples pour illustrer comment la susceptibilité au stress peut affecter notre façon de réagir à une situation donnée.

 Même stress mais réaction différente

 Mariée, la quarantaine passée

Le premier cas que j’aimerais partager avec vous est celui d’une femme la quarantaine passée. Elle est venue me consulter pour des douleurs chroniques au cou et dans les épaules qui semblaient s’aggraver avec le stress. En plus des soins, je lui ais montré des étirements et des exercices de respiration. Après une  période de 4 semaines, nous avons fait le point. Elle a noté beaucoup moins souffrir de sa nuque et avoir retrouvé une mobilité qu’elle n’avait plus depuis des années. Je lui ensuite demandé si elle avait ressenti des changements au niveau émotionnel. Cette femme plutôt réservée mais très avenante me répondit « Je n’y ais pas vraiment réfléchis. Mais maintenant que vous me posez la question j’ai observé l’autre jour un phénomène qui m’a surprise. Il y a eu un malentendu avec mon mari ce qui arrive souvent et qui a toujours pour résultat de m’inquiéter et de me stresser. Cette fois-ci je ne m’en suis pas inquiéter et au lieu d’éviter tout conflit, j’ai décidé d’en parler avec lui. » « Surprenamment il a réagit bien mieux que je m’y attendais » ajouta t-elle apparemment satisfaite du changement opéré en elle.

Dans le cas de cette femme, le même facteur extérieur (malentendu avec son mari) a occasionné moins de stress en elle car elle a fait un travail sur elle même changeant de la sorte sa susceptibilité à certaines situations. Si dans ce cas, un même événement créé une réaction moins forte, il arrive parfois le contraire. Et c’est que nous allons voir avec ce second exemple.

 26 ans, plus stressé aujourd’hui que jamais auparavant

Il s’agit là aussi d’une personne qui est venue me consulter. Un jeune homme de 26 ans travaillant dans la vente de moto est venu me voir car il souffrait d’une oppression au niveau du plexus solaire (zone se trouvant un peu plus bas que la poitrine). Les examens qu’il avait fait avec son cardiologue n’ont révélé aucune condition cardiaque et son sentiment d’oppression fût attribué au stress. Et effectivement il subissait de plein fouet les effets d’un quotidien stressant. Mais ce qui perturbait le plus ce jeune homme était sa plus grande fragilité face au stress. Il m’expliqua qu’il se sentit paralysé par le stress lors d’une évaluation de manœuvre maritime (il voulait changer d’orientation professionnelle). Il m’indiqua que dans le passé il ne serait jamais autant inquiéter. Mais aujourd’hui un rien semblait le stresser.

Dans le cas de ce jeune homme un même type d’événement créé une plus grosse réaction au stress aujourd’hui que dans le passé. Dans le troisième exemple, on va voir à quel point nous sommes tous différents face au stress.

 Jeune femme ingénieur de 28 ans

Il s’agit là d’une connaissance. Âgée de 28 ans, cette jeune femme, ingénieure de profession, semblait tout le temps subir le poids du monde. Lorsque je l’ai rencontré je fus surpris par sa réaction à la plupart des évènements du quotidien qui me semblait excessive. Tout la stressait. Elle avait un grand mal à prendre des décisions. Mêmes les plus petits choix à faire (aller à la gym ou rester à la maison) la stressaient. Au début je la taquinais et je lui disais souvent qu’elle «  se noyait dans un verre d’eau ! » Mais avec le temps, j’ai réalisé qu’elle vivait une vraie souffrance. Ce stress continu lui causait toutes sortes de problèmes de santé et la rendait malheureuse.

Ces 3 exemples nous montrent à quel point notre perception du monde joue un rôle fondamental sur l’effet que le stress va avoir sur nous. Il s’agit alors de travailler sur soi plutôt que de perdre son énergie à se plaindre des causes externes.

Il est évident que certains facteurs externes (situation au travail, conflit relationnel) polluent notre vie affective et notre bien-être mental. Et qu’un changement externe soit nécessaire. Mais ce qui est intéressant et que j’ai pu observer personnellement et chez de nombreuses personnes, c’est que lorsque l’on fait un travail sur soi même cela finit par affecter les sources externes de stress. Comme par magie, les personnes autour de nous nous semblent moins irritantes et certains de nos problèmes se résolvent d’eux même.

Je vous invite maintenant à partager, dans la zone commentaire ci-dessous, votre expérience avec le stress. Comment il se manifeste chez vous?

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Respirer pour Gérer son Stress

4 mouvements pour accompagner la respiration

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Ces 4 exercices vont permettre de :

– Se détendre au bureau ou à la maison.

– Relâcher les épaules et les trapèzes.

– Améliorer l’amplitude respiratoire.

– Se préparer à une séance de méditation.

En les pratiquant régulièrement vous constaterez :

– Amélioration de la respiration

– Une meilleure flexibilité dans les épaules et le haut du dos

– Trois à quatre fois dans la journée vous prenez spontanément quelques respirations profondes ce qui va diminuer l’effet du stress.