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Méditer C’est Se Soigner

S’il devient de plus en plus admis que la réduction du stress prévient de nombreuses maladies, l’ouvrage du docteur  Frédéric Rosenfeld, médecin psychiatre, nous explique comment et pourquoi la méditation améliore notre santé physique et mentale. Ce livre bien documenté nous montre les bénéfices de cette pratique sur les maladies cardiovasculaires, les douleurs chroniques, et les maladies psychosomatiques. Il donne ensuite des clés pour une méditation adaptée à chacun. Pour tous ceux qui ont ressenti le besoin ou l’envie de se recentrer sur soi à travers la médiation, ce livre est un précieux outil.

Voici un extrait de Méditer C’est Se Soigner

L’une des qualités que développe la méditant est l’équanimité. Ce mot rarement utilisé dans la langue française désigne la qualité non moins rare d’accueillir les épisodes de l’existence avec une âme tranquille. Loin du mépris, de l’indifférence ou de la passivité, l’équanimité représente une attitude à la fois calme et agissante face aux évènements. Elle préserve celui qui les affronte d’en être troublé, et lui offre par conséquent d’agir, mais non de réagir. De nombreuses traditions considèrent l’équanimité comme un acquis presque inévitable de toute pratique méditative et aussi comme un passage nécessaire vers l’épanouissement spirituel. […] Les psychologues contemporains constatent que plus la pratique de l’équanimité est ancienne, plus cette faculté se développe. Egalement, de trés nombreuses études soulignent que l’équanimité favorise la souplesse d’adaptation aux expériences et aux changements, et une plus grande stabilité dans la gestion de nos comportements et des émotions au quotidien.

méditer c'est se soignerMéditer, c’est se soigner, Dr Frédéric Rosenfeld, Pocket, 477 p.

Frédéric Rosenfeld est médecin psychiatre, ancien assistant des hôpitaux de Lyon. Il exerce dans une clinique lyonnaise. Diplômé en neurosciences et en thérapies comportementales et cognitives, il allie ses compétences de chercheur à son expérience auprès de ses patients. Il pratique depuis plusieurs années la méditation vipassana, une technique indo-birmane, le zen et le taï chi.

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Bienfaits de la méditation

15 Caractéristiques De La Réalisation de Soi

La notion de réalisation de soi parfois appelée éveil spirituel nous vient du bouddhisme et de l’hindouisme, et elle désigne un état libéré de l’égo où la personne développe une conscience qui comprend l’interdépendance des évènements (tout est lié).

Le chemin vers la réalisation de soi

Si cette définition vous semble trop « spirituelle » ou inatteignable, le chemin vers la réalisation de soi  vous sera quant à lui plus familier. Pas besoin d’être « éveillé » pour se reconnaître dans ces caractéristiques. Ces points que l’on va découvrir indiquent que la personne accumule les qualités nécessaires pour une vivre une vie épanouie et en paix avec le monde autour d’elle.

Si vous reconnaissez dans plusieurs de ces 15 caractéristiques (suggérés en partie par Josh Richardson, blogueur et thérapeute), merci de partager votre expérience dans la section commentaire en fin d’article.

1. Besoin de se retrouver seul pour se ressourcer

Être dans un endroit public peut s’avérer éprouvant. Le mur entre soi et les autres disparait peu à peu, et l’on a pas encore l’habitude de ressentir de si près l’état des autres. Si l’ambiance générale du lieu est négative et tendue, on va le ressentir en soi, et on aura rapidement le besoin de se retirer pour recharger les batteries. La méditation, passer du temps dans la nature, ou juste s’asseoir dans une silencieuse contemplation va nous permettre de nous ressourcer, et l’on sera prêt à se retrouver à nouveau au milieu de la foule.

2. Une perspective plus large de la vie

On peut voir la vision d’ensemble et apprécier l’équilibre du monde. On voit aussi comment le manque de conscience de certains peut créer de la confusion et de la souffrance. On ne considère plus un choix comme étant bon ou mauvais. On sait qu’il apportera son équilibre d’expériences agréables comme désagréable.

3. Plus de confiance dans son intuition

On entrevoit des dynamiques de la vie sans forcément les comprendre intellectuellement. Cela est souvent appelé « conscience intuitive », et nous permet de comprendre à un niveau plus profond les mécanismes de la vie. Plus l’on fait confiance à notre intuition et plus elle devient forte. On décide tout autant avec son coeur qu’avec la tête.

4. On accepte son imperfection

On a conscience de notre imperfection et l’on devient bien plus bienveillant envers soi-même. On a envie d’évoluer et de progresser, mais non pas parce que l’on se compare aux autres ou par esprit de compétition. On aime s’améliorer, mais pas au détriment des autres.

5. On ne résonne plus avec les médias de masse

Les journaux télévisés et les médias en général ne résonnent plus avec notre sensibilité. Tout semble excessif, superficiel et pauvre en sens.

6. On ne s’attache plus aux objets

On n’a plus besoin de ceci ou de cela pour se sentir bien. On n’est pas jaloux ou envieux lorsqu’une autre personne possède plus que l’on a. On préfère s’alléger et on évite l’accumulation d’objets.

7. On devine lorsque quelqu’un nous ment ou cache quelque chose

On développe une plus grande sensibilité face aux incohérences de la personne en face de soi. On va deviner son malaise ou son mal-être. On va ressentir si cette personne cherche à nous impressionner ou à nous manipuler ou si elle cherche simplement à se protéger. On se connait suffisamment bien pour reconnaître les mêmes fonctionnements chez l’autre. En se connaissant soi-même, on connait bien mieux les autres.

8. On devient plus sensible à la souffrance des plus faibles

On s’ouvre suffisamment aux autres pour reconnaître leur souffrance. Au lieu d’être mise de côté, elle nous touche surtout lorsqu’on réalise la vulnérabilité de l’autre. On réalise que l’on peut, à notre propre niveau, contribuer à réduire la souffrance d’autrui.

9. On ne prêche pas la bonne parole à tout va

On ne ressent pas le besoin « d’éveiller » toutes les personnes que l’on rencontre. Après quelques phrases, on peut établir le niveau de confort que notre interlocuteur a face au thème de la réalisation de soi. On partage quelques mots, et s’ils doivent faire leur chemin dans le coeur de cette personne, cela se fera naturellement.

10. On met des limites saines entre soi et les autres

On apprend à se protéger des « vampires en énergie » qui à travers leurs lamentations excessives dérobe l’autre de sa vitalité. On sait comment, sans la brusquer, établir une limite saine avec ce type de personne. En faisant cela, on respecte notre propre sensibilité et on évite de les encourager à continuer dans une voie de victimisation qui n’est pas saine pour leur évolution personnelle.

11. On s’intéresse au corps et à la santé

On développe un plus grand respect envers notre corps. On cherche à manger sainement et on s’intéresse aux méthodes naturelles qui améliorent la vitalité tels le yoga, les massages, le Qi Qong, etc. On évite les traitements médicamenteux génériques lorsque c’est possible.

12. On aime la créativité

On s’intéresse au chant, à la danse, à la peinture, à l’écriture… à tout ce qui peut permettre d’exprimer sa créativité. On a de l’imagination et l’envie de partager avec les autres.

13. On réalise la force des croyances

On comprend qu’on ne peut attirer à soi que ce que l’on peut concevoir. On prend conscience de nos croyances limitantes (« je ne suis pas à la hauteur », « je n’y arriverais pas ») et on les apprivoise l’une après l’autre.

14. On s’occupe facilement

Si certaines situations nous ennuient, on sait généralement comment bien s’occuper et on y prend plaisir. On aime lire, apprendre, créer, et travailler sur nos projets.

15. On vit avec de moins en moins de peur et d‘inquiétudes

Malgré que l’on a conscience des difficultés qui peuvent survenir dans la vie, on vit sans peur. On a confiance dans nos ressources et on a foi dans la bonté de la vie. On développe un sentiment d’appréciation au quotidien et l’on réalise l’incroyable expérience qu’est celle d’être un être humain.

Vous êtes-vous reconnu dans un ou plusieurs points? Bien sûr cette liste n’est pas exhaustive, mais elle donne un aperçu de ce que de plus en plus de personnes sont en train de vivre. Selon certains sages, le nombre de personnes que s’éveille à une vie plus consciente est de plus en plus important, et le taux de croissance est phénoménal. Cela peut indiquer que l’humanité tout entière est en train d’évoluer.

Si la violence omniprésente dans les médias semble contredire cela, Eckhart Tolle, l’auteur du Pouvoir du Moment Présent, note qu’il y a une accélération parallèle entre la folie des hommes et leur éveil. Nul ne sait où le monde va, mais je reste optimiste et je crois que chacun de nous peut contribuer au bien d’autrui en se concentrant sur sa propre réalisation.

La méditation est un outil extrêmement efficace pour mieux se connaitre et pour avancer à grands pas sur son chemin personnel. Pensez à vous inscrire à la newsletter ci-dessous pour faire vos premiers pas en méditation.

Source: le blog de Josh richardson ; The Mind Unleashed.

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Bienfaits de la méditation Hygiène de vie

La Méditation Pour les Gens Heureux?

Faut-il être mal pour commencer à méditer ou bien peut-on méditer lorsque l’on se sent bien?

Cette question peut vous surprendre et pourtant elle revient souvent. Beaucoup de personnes croient qu’il faut être mal dans sa vie pour commencer à méditer. Et s’ils avaient en partie raison.

Sur la balcon d’un ami

Cet été sur le balcon de chez un ami, j’ai croisé le regard de sa voisine. Sur une table couverte d’un drap en plastique, elle travaillait l’argile pour donner forme à une silhouette assise de côté. On a parlé de sa sculpture, de la peinture et de son amour pour les arts. Puis, au cours de la discussion, le sujet de mon activité est arrivé. Je lui expliquais que j’étais chiropraticien et que j’enseignais la méditation. Mon invocation de la méditation l’a presque surprise. Et ce qu’elle a dit ensuite m’a interpellé: « Vous devez voir beaucoup de gens désespérés et de sacrés cas! », « Pas tant que ça » m’est venu naturellement. Je lui ai proposé d’aller faire un tour sur mon blog pour qu’elle puisse en apprendre davantage sur la méditation et avant que je puisse lui donner l’adresse du site, elle m’a répondu qu’elle allait très bien et qu’elle n’en avait pas besoin.

Cette discussion sur le balcon m’a rappelé deux points.

1) Tout d’abord, certaines personnes ont leur propre perception de ce qu’est la méditation et cela ne concorde pas toujours avec la réalité.

2) Ensuite, la méditation est souvent perçue comme un moyen de réduire une souffrance psychologique et émotionnelle.

Ce second point, je l’avais presque oublié. Car pour moi méditer, c’est comme manger sainement et faire du sport. Cela améliore notre vitalité et notre bien-être. Et l’on n’a pas besoin de se sentir mal pour le faire. La méditation fait partie d’une hygiène de vie qui nous permet de vivre plus heureux et plus pleinement.

Mais en creusant plus loin la réflexion, je ne pouvais que constater que la grande majorité des personnes qui venaient à moi pour découvrir la méditation (sur le blog ou en personne) le faisaient pour réduire une souffrance. Cette souffrance n’avait pas besoin d’être extrême comme pouvait le penser cette artiste. Mais il y avait presque toujours un mal-être à soulager, un manque à combler, ou un doute à apaiser.

Et même, dans mon cas, c’est durant une période difficile que j’ai commencé à méditer régulièrement. Et si aujourd’hui, je constate que la méditation m’aide à être plus productif, plus créatif et plus confiant, elle continue aussi à m’aider à passer à travers les moments de doutes et de tristesse.

La méditation pour tous: les malheureux et les gens heureux

Est-ce que la méditation est indiquée pour les bien portants et les gens heureux? Bien sûr! Car tout bien portant passe par des périodes de mal-être. C’est notre condition humaine qui veut cela, et cela nous permet de grandir et d’évoluer. C’est rassurant de savoir que, durant les périodes difficiles comme durant les périodes douces de la vie, la méditation – cette capacité à faire profondément le calme en soi – est toujours là pour nous accompagner.

Article à découvrir: Pourquoi Méditer

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L’Effet Pygmalion

L’effet Pygmalion à l’école, à la maison et au travail

PygmalionL’effet Pygmalion est cette tendance à se conformer à l’image que l’autre a de nous. Cela se fait inconsciemment et commence dès le plus jeune âge. À l’école, l’instituteur vous croit intelligente? Vous avez tendance à vous améliorer. Il vous considère comme un « bon à rien »? Vous aurez du mal à réussir vos leçons. Et cela même, s’il n’exprime pas ses pensées à votre égard.

Le regard des parents est encore plus puissant. Sans qu’aucun mot ne soit échangé, l’enfant sent le jugement de ses parents, qu’il soit positif ou négatif. Selon Isabelle Filliozat, psychologue et auteur, « il est plus facile de réussir et d’avoir confiance en soi quand vos parents croient en vous. »

Au travail, le regard du patron et des autres employés a aussi ce pouvoir. Selon l’environnement dans lequel elle se retrouve, la personne ne se comporte pas de manière identique. Si on vous fait confiance vous réussirez plus facilement qui si on doute de vous, même si personne ne vous dit rien ouvertement. Comme le note Isabelle Filliozat « Nous sommes inconsciemment influencés par le regard que les autres posent sur nous, le regard direct de votre entourage, mais aussi le regard ‘social’, celui que nous avons intériorisé. »

Cette intériorisation du regard de l’autre se manifeste par un dialogue interne qui est souvent inconscient: « je ne vais pas y arriver », « je n’ai jamais été bon dans ce domaine », « je me sens mal », « je ne veux pas être là », etc.

Le rôle de la méditation pour dépasser l’effet Pygmalion

La méditation aide à se libérer de l’influence du regard des autres en nous permettant de prendre conscience de notre dialogue interne. Selon le Dr Melanie Fennel, Professeur de psychiatrie à l’université d’Oxford, un dialogue interne où une personne se déprécie contribue à une faible estime de soi et favorise les épisodes de dépression. La psychiatre observe que la pratique de la méditation améliore la confiance en soi en agissant directement sur ce langage interne. Elle note que la méditation nous permet de comprendre que notre dialogue interne, nos pensées, et nos croyances sont des processus mentaux plutôt que des vérités objectives.

En d’autres termes, méditer met la lumière sur ces croyances et ces peurs que l’on a inconsciemment accumulé dû aux regards des autres. Lorsque je prends conscience que mon dialogue interne me bloque et me fait du mal, je peux désormais choisir de l’arrêter.

Si l’effet Pygmalion est bien réel, vous pouvez à l’aide de la méditation le limiter considérablement en évitant d’absorber comme une éponge le jugement des autres. Vous pourrez alors redécouvrir qui vous êtes et ce qui est vraiment important pour vous.

Avez-vous déjà expérimenté l’effet Pygmalion? Laissez un commentaire ci-dessous!

Plus d’articles sur l’effet du regard des autres:

Comment ne plus subir le regard de ses proches

Le stress, est-il contagieux?

Une vidéo sur la confiance en soi:

Comment sortir de sa zone de confort

Sources: Fait-toi confiance (ed. Marabout) de Isabelle Filliozat ; Depression, low self-esteem and mindfulness, Melanie J.V. Fennell, publié dans Behaviour Research and Therapy, V42, issue9. ; wikepedia pour la définition de Pygmalion.

Illustration: photo d’une sculpture du studio cnbmstone (Chine)

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Bienfaits de la méditation Info

Le Syndrome du Bavard

Pris au piège face à une personne qui parle sans arrêt, il est souvent difficile de s’en sortir sans faire preuve d’impolitesse. Très souvent, ces bavards n’ont pas conscience de l’inconfort qu’il provoque chez leurs interlocuteurs. Ceci serait dû à un manque de stimulation de leur cerveau « intuitif » qui  se trouve dans l’hémisphère droit.

Qui n’a pas un jour dû faire face à un moulin à parole qu’il était impossible d’arrêter ou d’interrompre ? Si une personne a une tendance naturelle à parler sans écouter, à faire de long monologue sans se soucier de son interlocuteur, il se peut que l’hémisphère droit de son cerveau ne soit pas suffisamment stimulé.

Le docteur Patrick VERTISHEL, neurologue et co-auteur du Cerveau réconcilié (éd. Masson), note que l’hémisphère droit joue un rôle important dans la subtilité de la communication. Car si l’hémisphère gauche gère la production des mots, la syntaxe ou encore la bonne grammaire, l’hémisphère droit quant à lui permet à la personne de détecter les messages renvoyés par la gestuelle et les mots de l’interlocuteur. Il permet de moduler les intonations, mais également de comprendre les métaphores, l’humour, le second degré ou encore la poésie. Enfin, il permet de tenir compte des réactions de la personne en face, et d’adapter le propos en conséquence.

La personne ayant un hémisphère droit peu actif va souvent avoir un débit incontrôlé et elle ne va pas percevoir la perte d’intérêt ou l’impatience de son interlocuteur. De plus, son discours est souvent égocentrique. La personne bavarde risque également d’avoir une mauvaise évaluation du temps et peut parler pendant des heures si elle n’est pas interrompue.

Comment alors faire face à cette situation ?

Si vous avez vous-même tendance à beaucoup parler ou si vous connaissez une personne dans cette situation. Il est important de stimuler et renforcer l’hémisphère droit en le sollicitant à travers par exemple l’apprentissage à une activité qui stimule la créativité.

La méditation va également aider à rééquilibrer l’utilisation des hémisphères du cerveau et à stimuler davantage l’hémisphère droit. Selon le Dr Shanida Nataraja, neurologiste, la pratique de la méditation va installer un état de calme, diminuer le bavardage mental et activer de la sorte le cerveau droit.

Sources:  Cerveau et Psycho, n°22 / 2007 ; Mindfulnet.org

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Bienfaits de la méditation

La Méditation Pour les Entrepreneurs

La pratique de la méditation offre une aide précieuse aux entrepreneurs et aux entrepreneuses. Que ce soit pour la gestion du stress, la prise de décision ou la productivité, méditer va aider à mieux réussir ses projets.

Michael Jacobs est l’un des cofondateurs de l’application à succès SocialLink. Il a expliqué sur le site entrepreneur.com comment la méditation lui a permis de réussir après de nombreux échecs.

Voilà ce qu’il en dit:

jacobsComme beaucoup d’entrepreneurs à succès savent, le développement personnel est la fondation pour créer le business et le mode de vie qui vous convient. Si vous ne dépassez pas vos blocages inconscients, vous allez limiter votre évolution personnelle et professionnelle. Quel est le meilleur moyen pour se développer personnellement? La méditation.

Pour moi, la méditation a changé ma voie en tant qu’entrepreneur. Lorsque je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, je n’ai pas réussi à faire décoller mes projets malgré de nombreux essais. À chaque fois que j’essayais de faire fructifier une idée, j’approchais du succès jusqu’à un certain point, puis cela capotait. Durant cette période, je me suis senti perdu et déboussolé. Mais l’envie de construire quelque chose était toujours présente.

C’est ensuite durant un voyage en Inde que j’ai découvert les bienfaits de la méditation. En commençant à exercer, j’ai pris conscience des blocages qui m’empêchaient d’aller de l’avant. En réalisant cela, j’ai commencé par adresser ces peurs inconscientes pour les dépasser. Depuis que je médite, j’ai lancé de nombreuses affaires à succès et surtout je fais ce que j’aime et je vis la vie que j’ai choisi de vivre.

Vous pensez peut-être que « La méditation, c’est pour les moines et les hippies! ». En réalité, plus de personnes méditent qu’on pourrait le croire. Des personnes ayant eu un gros succès dans leur travail méditent régulièrement. Oprah Winfrey, Clint Eastwood, Katy Perry, Hugh Jackman en sont quelques exemples.

La raison pour laquelle ces personnes apprécient la méditation, c’est qu’elle permet de réduire le stress, de se libérer du trop-plein de pensées et d’offrir une perspective plus large de ce que l’on vit. En tan qu’entrepreneur, vous arrivez à transformer vos échecs en succès et à éliminer l’excédent de bagage mental, et cela fait toute la différence.

Source: entrepreneur.com et photo stockimages.

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Comment Moins Subir l’Influence de Nos Proches

Pourquoi sommes-nous si sensibles face aux regards de nos proches, et que faire pour nous libérer de cette influence qui souvent nous bride et nous empêche de nous épanouir.

P., 30 ans, vit en Asie du Sud-est depuis 3 ans. Il a récemment reçu la visite de son père et comme à chaque fois cela s’est mal passé. Son père, habituellement fort et autoritaire, s’est mis à pleurer. 
Cela a sapé le moral de P. et l’a rempli d’angoisse. P. considère son père comme quelqu’un de manipulateur et de mauvais. Il me dit que sa petite soeur et son frère ont coupé les ponts avec leur père, et il considère faire la même chose. Après le départ de son père, P. a perdu toute confiance en lui, il appréhende le futur et il a peur que sa copine l’abandonne malgré qu’elle lui a toujours offert support et réconfort.

Parents Toxiques?

P. comme beaucoup de personnes, restent très vulnérables face à leur proche. Et, c’est vrai que j’entends souvent des personnes me dirent qu’elles se sentent bien dans leur vie, mais qu’il suffit qu’elles se retrouvent en la présence d’un parent pour que les vielles peurs, les doutes, et la rancoeur, reviennent au gallo.

Pourquoi sommes-nous si sensibles face à nos proches?  En quoi cela risquet-il d’affecter notre épanouissement? Et comment faire pour devenir moins vulnérable sans pour autant rejeter l’autre?

Ce que vous allez découvrir dans ce dossier:

  • pourquoi avons-nous cette hypersensibilité  émotionnelle face à nos proches?
  • Comprendre les mécanismes de défense que l’on développe durant l’enfance
  • Comment ces mécanismes nous affectent en tant qu’adulte
  • Pourquoi la fuite n’est pas souhaitable
  • Comment se libérer des conditionnements liés à nos parents
  • Une méditation guidée au format audio à écouter

Hypersensibilité émotionnelle

Avez-vous remarqué qu’il y a des périodes dans votre vie, où tout semble se passer au mieux – vous êtes confiant et relativement satisfait de votre quotidien – et il suffit d’une discussion avec un proche pour vous faire ressentir un stress viscéral ? Il suffit que votre proche vous parle de ses problèmes, ou simplement vous pose des questions teintées de jugement, pour susciter en vous un malaise lié au passé. Et lorsque cela arrive, le premier ressenti que vous allez avoir c’est un besoin de retrait. 

Fuir l’inconfort émotionnel

Vous allez vouloir vous détacher émotionnellement de cette personne qui est en train de réveiller en vous un mal-être que vous n’avez plus envie de ressentir. Certaines personnes comme P. considère couper complètement les ponts, et d’autres, dans une moindre mesure, choisissent de limiter les rencontres avec la famille. Il se peut également que vous ressentiez de la colère et de l’agacement envers ce parent qui continue à se comporter comme il l’a toujours fait et qui ne semble pas réaliser que cela vous fait du mal.

Votre dilemme

Mais malgré votre besoin de retrait et votre agacement, vous ressentez envers cette personne (votre mère, votre père, ...) de l’amour et vous pouvez comprendre, en partie, son point de vue. Vous savez qu’elle porte elle-même son bagage émotionnel et qu’au fond d’elle, elle vous aime et préfère ne pas vous voir souffrir. Vous aimeriez lui offrir votre support, mais comment faire alors que vous êtes submergé par un mal-être (voir les manifestations du mal-être) et que vous n’avez qu’une envie, vous sortir de cet environnement pesant?

manifestation du mal-être

Le mal-être peut se manifester de plusieurs manières:

  • sensation d’oppression au niveau du plexus
  • boule à la gorge
  • la sensation de se vider de son énergie
  • sentiment de grande vulnérabilité (comme si quelque chose de terrible allait arrivé)
  • Tristesse et sentiment d’impuissance
  • Colère et ressentiment avec le coeur qui bat plus vite

Pour répondre à cette question, découvrons d’abord pourquoi nous avons cette hypersensibilité émotionnelle face à nos proches.

Proximité et stratégies de défense

Pour la plupart d’entre nous, l’enfance et l’adolescence se vivent dans une grande proximité avec nos parents et notre fratrie. Lorsqu’enfant vous êtes confronté au mal-être d’un parent (qui peut se manifester par son retrait, son impatience, ou pire, par de la violence verbale ou physique), vous ne pouvez pas physiquement fuir cet environnement chargé émotionnellement. La fuite doit alors se faire en soi, et c’est ainsi que l’enfant développe ses stratégies de défenses. 

Les stratégies de défense peuvent se traduire 

  • par un retrait (l’enfant passe du temps dans sa chambre, il  est peu communiquant) en espérant que cela le préserve du mal-être, 
  • par de l’agressivité où à travers la confrontation il va essayer de repousser son inconfort,
  • ou encore en étant conciliant pour désamorcer tout conflit et pour éviter d’exposer ses émotions.

Les conditionnements de l’enfance vous suivent à l’âge adulte

Ces différentes stratégies se mettent en place sur des années et se renforcent avec le temps. Le cerveau créé des automatismes qui permettent en un instant de monter un mur de défense dès lors que l’enfant ou l’adolescent se sent vulnérable. Ces conditionnements ne disparaissent pas à l’âge adulte. Et aujourd’hui, comme un vieux réflexe, le mécanisme de défense s’enclenche, sous le radar de votre conscience, lorsque vous vous retrouvez face aux critiques d’un proche ou face à sa souffrance.

Mais voilà, aujourd’hui, vous êtes un adulte avec votre libre arbitre. Vous n’êtes plus obligé de partager votre vie avec vos parents dans un espace restreint. Vos mécanismes de défense n’ont plus de raisons d’être. Et il est possible de se libérer de ses conditionnements.

Malgré cela, beaucoup de personnes préfèrent l’évitement (voir le rejet de leurs proches) plutôt que de devoir adresser leurs vieilles habitudes. Et cela se comprend, car c’est effectivement plus facile d’éviter la source de stress (la proximité de nos proches), que de chercher à dénouer nos profonds mécanismes de défense.

Mais le problème avec cette fuite est double.

1) Comme on l’a vu plus haut, la plupart d’entre nous ressentons de l’amour et de la compassion envers nos parents. Nous voulons leur bonheur ou du moins, nous voulons leur éviter de souffrir. Mais, il est difficile d’être présent et d’offrir un vrai soutien si nous nous fermons à eux pour nous protéger. De plus, cette fuite va créer des sentiments de culpabilité (« je n’en fais pas assez ») et du ressentiment.

2) Nos conditionnements du passé (mécanismes de défense) risquent de déborder sur les autres domaines de notre vie. Cela risque d’affecter nos relations de couple (on va adopter le même retrait face à la critique), notre relation à l’autorité (ce qui risque d’affecter notre travail), et globalement cela réduit la confiance en soi. La fuite n’est généralement pas la solution (parfois, elle est cependant inévitable: lire l’encadré « Après la rupture »). Elle vous privera de l’opportunité de vous libérer de vos vieux mécanismes de défense qui aujourd’hui vous limitent dans vos possibilités. Je vous invite au contraire à aller à la rencontre de vos conditionnements (ce qui changera automatiquement votre rapport à vos proches).

Après la rupture…

Il arrive parfois que la rupture soit inévitable. Votre parent est allé trop loin et vous décidez de couper entièrement les ponts. Ou bien il arrive qu’un parent décède nous laissant face à nos peurs. Comme le note la docteure Suzanne Forward, dans son livre Parents Toxiques, « la mort n’enlève rien au pouvoir des parents au contraire, bien souvent la déification est amplifiée. Au lieu de se libérer d’eux, les survivants restent prisonniers de leurs émotions. » Donc même s’il y a rupture définitive, il est possible et essentiel, de faire un travail pour se libérer de ses mécanismes de défense.

On va maintenant découvrir comment la méditation et les bonnes questions vont vous aider à dénouer ses habitudes de protection profondément ancrées en vous.

Se libérer de ses conditionnements

Il y a deux étapes à cela:

1) La première étape consiste à prendre conscience que ces conditionnements de défenses sont présents, et avoir la motivation de s’en libérer. La première partie de cet article a eu pour but de vous révéler pourquoi vous êtes si sensible face aux regards de vos proches, et de vous donner l’envie de faire un travail d’introspection pour vous libérer de vos vieux réflexes de défense. Comme on l’a vu, ce travail nécessite un effort, et vous pourrez le fournir seulement si vous avez bien intégré l’importance de se libérer de vos conditionnements pour votre bien-être et pour le bien-être de vos proches. Ensuite, vous allez pouvoir plonger en vous pour dénouer l’emprise de ces vieilles peurs qui aujourd’hui n’ont plus de raison d’être.

2) La seconde étape combine un travail de méditation et de questionnement pour se libérer de ses vieux conditionnements. Et c’est que l’on va découvrir plus en détail dans la suite de cet article.

Les mécanismes de défense

Comme nous l’avons vu précédemment, vos mécanismes de défense sont ancrés en vous. Pour les activer, il suffit de repenser à une situation délicate que vous avez avec votre parent. Pensez-y pendant 2, 3 minutes, et vous verrez votre état intérieur changer. Cela peut même rapidement se ressentir dans votre corps (sentiment d’oppression par exemple).

Une des particularités des mécanismes de défense c’est que cela inhibe notre réflexion, notre créativité et notre aptitude à communiquer. Pourquoi? Parce que pour le cerveau, lorsque ces mécanismes de défense sont enclenchés, nous sommes potentiellement en danger, et la priorité est la survie. Le cerveau va alors favoriser ses parties profondes et instinctives (cerveau limbique) au détriment des fonctions cognitives supérieures (créativité, réflexion) qui elles sont trop gourmandes en énergie.

On comprend mieux maintenant pourquoi réfléchir à un problème va généralement créer plus de confusion et d’émotions désagréables. Car cela active de plus en plus fortement nos mécanismes de défense. Et vous avez certainement expérimenté cela: vous pensez et repensez sans arrêt à un problème et au lieu de trouver de l’apaisement, vous augmentez le malaise en vous.

Pour se libérer de ses conditionnements, il va falloir emprunter un autre chemin: celui de l’apaisement d’abord puis de la réflexion ensuite.

Méditer pour faire la paix en soi

L’un des effets de la méditation, c’est qu’elle permet à notre physiologie de passer d’un état de stress à un état de sécurité. En calmant le flot des pensées, on arrête d’alimenter le feu de nos émotions, et on va pouvoir graduellement glisser dans un état de calme et de paix.

Une fois dans cet état, vous allez pouvoir regarder avec plus de lucidité votre situation avec votre proche. Vous allez aussi sentir venir les mécanismes de défense. Puis lorsque ces derniers commencent à prendre possession de votre état, vous pourrez ramener l’attention sur le présent, et vous réinstaller dans un sentiment de paix.

Ce va-et-vient entre méditation et réflexion va permettre de neutraliser nos inquiétudes et nos peurs.

Fragmenter nos mécanismes de défense.

Au lieu de ressentir un mal-être général (au niveau du mental et du corps), vous allez ressentir plus précisément ce qui se passe en vous lorsque le mur de protection s’élève. Par exemple, le fait de réfléchir au problème de votre mère va surtout se ressentir comme une tristesse au niveau du coeur. À cela va s’ajouter des pensées liées à la peur de manquer (finance), etc..

Le fait de voir plus précisément ce qui se passe en vous va permettre de plus facilement neutraliser ces inquiétudes et ces peurs profondes qui vous portez en vous. Par neutraliser, j’entends ramener un état de calme face à une situation donnée ou à une pensée.

Méditation guidée

Faites cet exercice avec moi

Installez-vous confortablement. Si vous êtes sur une chaise, posez les pieds bien à plat sur le sol. Les mains sont posées sur les cuisses. Amenez maintenant votre attention sur la respiration. R ssentez le mouvement de l’air qui glisse dans les narines à l’inspiration, et ressentez le relâchement des épaules à l’expiration. Suivez pendant plusieurs cycles, le mouvement de la respiration.Maintenant que vous êtes installé dans votre corps et présent à vos sensations, amenez votre attention sur le parent qui vous préoccupe en ce moment.Inspirez, et ressentez le calme s’installer en vous. Expirez et laissez aller.
On va maintenant amener à notre attention quelques affirmations à propos de cette personne.
« Je sais que ….. (remplacer par « maman », ou le prénom de la personne) …. est en ce moment même affairé à son quotidien. Elle avance dans sa vie avec ses pensées et ses émotions. Elle a son bagage de soucis et comme toute personne sensible, elle en souffre. Elle a aussi des moments de joies et de légèreté où elle ne semble plus se préoccuper de ses soucis.

Ramenez maintenant votre attention sur la respiration. La respiration prend place d’elle-même sans effort. Juste, observez la succession des inspirations et des expirations. Sentez le ventre qui se gonfle légèrement avec l’inspiration. P rmettez au visage de se détendre avec l’expiration. J inspire et en expirant le front se relâche. J’inspire…. j’expire et la mâchoire se détend.

Je réalise maintenant que malgré la souffrance de cette personne, je peux être là rempli de vie et de vitalité. J’inspire et je remplis ma poitrine, j’expire et je permets au cou et aux épaules de se relâcher.

Je suis content d’avoir pris le temps de me recentrer, car cela m’a fait du bien et je me sens plus détendu.

Cette méditation arrive sur sa fin.Approfondissez l’inspiration. Pendant trois inspirations. Amanez votre attention sur la pièce autour de vous, sur les bruits dans votre environnement, puis lorsque vous serez prêt, ouvrez les yeux avec une expiration.

Merci.

Cette petite méditation a pour but de vous familiariser avec, ce va-et-vient entre état de calme et celui d’inquiétude. Tout en douceur, cela permet de déconditionner vos mécanismes de défense. Si pendant longtemps Proximité parent (ou penser aux parents) = réflexe de défense = malaise + mal-être = réaction de fuite = culpabilité et/ou ressentiment

vous pouvez maintenant désassocier parent et réflexe de défense.

En méditant sur cela, comme l’on vient de faire, vous allez apprendre par l’expérience que penser aux parents n’est pas associé à un danger. Vous allez détourner le mur de protection, voir ses mécanismes, et les désamorcer.

Comment savoir si vous avez réussi?

Lorsque l’on se libère d’un mécanisme de défense envers une personne qui est proche, on va ressentir:

  • Un sentiment de mieux-être sans raison extérieure
  • Plus d’énergie et de vitalité
  • Plus de confiance et l’envie d’aller davantage vers les autres
  • Plus de compassion et d’amour envers nos proches

Un chemin parfois ardu et mini-cours sur 3 jours

Bien entendu, les rapports aux parents sont souvent composés de plusieurs couches de mécanismes de défense, et il est important d’adresser chacune de ses inquiétudes. C’est pourquoi je suis en ce moment en train de travailler sur une série de méditations guidées pour vous aider à adresser les multiples facettes de vos rapports avec vos proches: comment gérer la souffrance d’un parent, comment dépasser le sentiment de culpabilité, comment faire face au ressentiment, comment se libérer du statut de victime, comment gérer la critique, etc.

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Bienfaits de la méditation

Qui veut plus de matière grise? Méditation et Cerveau

La méditation favorise un cerveau mieux rempli

Cette partie du cerveau gère la cognition, les sensations et les émotions.
Cette partie du cerveau gère la cognition, les sensations et les émotions.

La méditation est associée avec des changements dans la partie du cerveau qui est essentiel pour les sensations, la réflexion, et la gestion des émotions: le cortex frontal. Les personnes qui méditent régulièrement révèlent un taux de matière grise plus important dans leur cortex frontal que celles qui ne méditent pas. La méditation contribue à diminuer l’effet de l’âge sur la détérioration du cerveau.

Méditation et cerveau sous IRM

C’est ce qu’une étude conduite par le Dr Lazar et 12 de ses collègues a révélé. Ils ont étudié le cerveau de 20 participants à l’aide de Résonance Magnétique (IRM) et ils ont pu observer une différence dans le taux de matière grise des participants.

La méditation nécessite de focaliser l’attention sur les sensations internes. Cette pratique va donc stimuler la partie du cerveau qui est impliquée dans l’attention, l’introspection, et le processus des sensations. Ces parties du cerveau appelées le cortex préfrontal et l’insula sont plus épaisses chez les personnes qui méditent.

Les chercheurs ont observé une différence plus importante (entre personne qui méditent et celles qui ne méditent pas) chez les personnes âgées. Ceci s’explique par le fait qu’avec l’âge le taux de matière grise tend à décliner. Chez les personnes qui méditent, ce déclin est significativement moins important (voir l’illustration ci-dessous).

méditation cerveau
L’épaisseur (thickness) du cerveau diminue moins avec l’âge chez les personnes qui méditent. source: Lazar et al 2005

Pour certaines parties du cerveau, l’épaisseur corticale pour un méditant âgé de 40-50 ans est similaire à celle d’une personne du groupe contrôle (non-méditant) âgée de 20-30 ans. Cette diminution de la perte de matière grise contribuerait à garder nos fonctions cognitives en bonne santé et cela dans un âge avancé.

Est-ce que ce genre d’information vous donne envie de découvrir la méditation? Merci d’utiliser la zone commentaire pour répondre à la question.

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Bienfaits de la méditation Dépasser La Dépression Chronique

Méditation et Dépression

Méditer évite de retoucher le fond

Sentiment de déprime, coup de blues, fatigue et manque de motivations sont des sentiments de plus en plus courants. De nos jours, il est habituel de passer par ces périodes où l’humeur est basse et la tristesse latente. Avec le stress du quotidien, les doutes face à l’avenir, et le manque d’échange et de partage, on se dit que c’est normal d’avoir ces moments de mal-être. On pense qu’ils finiront par passer. Mais dans la plupart des cas, le sentiment de déprime devient cyclique. Il va et vient. Il nous tombe dessus sans crier garde, et grignote, à chaque fois, un peu plus la confiance en soi. Dans le pire des cas, la déprime s’installe et se transforme en dépression. Que peut-on faire pour éviter ces cycles de mal-être et ne plus autant subir cette fragilité émotionnelle?

Développer la pleine conscience prévient les rechutes en dépression

La réponse en une phrase: Développer la pleine conscience. Focaliser notre attention sur le moment présent quelques minutes par jour permet d’éviter de retomber dans un cycle de déprime. Méditer prévient efficacement les rechutes. Il est utile de noter ici que la méditation n’est pas utilisée comme un moyen de traiter la dépression sévère. Par contre, ce que la recherche scientifique nous apprend, c’est que la pratique de la méditation aide à réduire considérablement les rechutes en déprime et en dépression. Cela est un bienfait considérable, car l’un des principaux problèmes avec la dépression c’est la tendance à la rechute qui reste élevée malgré les traitements médicamenteux. La méditation offre alors un moyen naturel et sain pour se sortir des cycles du mal-être et pour reprendre confiance en soi et dans la vie.

Grâce à des chercheurs tels que John Tesdale, Mark Williams, et Zindel Segan, auteurs de The Mindful Way Through Depression, ed. The Guilford Press (qui peut-être traduit par « la pleine conscience pour dépasser la dépression »), de plus en plus de patients dépressifs sont introduits à la pratique de la méditation de pleine conscience. Si les bienfaits sont considérables, une personne sujette à dépression doit considérer ces 3 points pour pouvoir méditer dans les meilleures conditions. Ces conseils nous sommes donnés par John Tesdale, Ph. D., coauteur du livre.

3 Conseils pour méditer lorsque l’on est sujet à la dépression

1. Quel est le plus grand obstacle à la méditation de pleine conscience lorsque l’on est dépressif?

La pratique de la pleine conscience n’est pas difficile en soi. On peut être volontairement conscient de ce qui se passe au présent, et cela à tout moment de la journée. La difficulté pour nous tous, et cela inclut les personnes dépressives, est de se rappeler d’être conscient. Notre esprit est si accaparé par les pensées du quotidien que l’on oublie qu’il est possible d’être conscient du moment présent.

Si l’on est dépressif, les pensées entretiennent un sentiment de souffrance. Elles deviennent tellement enracinées qu’elles donnent l’impression que l’on est bloqué dans cet état, et il devient alors difficile de libérer l’attention pour la ramener sur le moment présent.

C’est pourquoi il faut se donner le temps de pratiquer les exercices de pleine conscience. Même si au début la pratique va sembler difficile et inefficace, cela va permettre de se libérer, peu à peu, des pensées qui nourrissent le mal-être. La personne va alors pouvoir graduellement s’installer dans la conscience du moment présent. Au lieu d’avoir son attention accaparée tout le temps par des pensées négatives, elle va pouvoir profiter, quelques instants par jour, d’être pleinement présente. Cette plus grande conscience du moment présent permet de s’élever au-dessus du brouillard de la dépression.  

2. Y a-t-il un exercice de pleine conscience qui soit particulièrement indiqué pour les personnes dépressives?

Il existe de nombreuses méthodes pour renforcer la pleine conscience. Chaque personne, selon sa sensibilité, va bénéficier à un moment donné d’une méthode plus qu’une autre.

En règle générale, pour une personne dépressive, il va être plus facile de focaliser l’attention sur des sensations fortes du corps plutôt que sur des ressentis plus subtils (tels que suivre la respiration et la conscience des pensées et des émotions).

Les exercices qui incluent des mouvements physiques (yoga, marche consciente) vont être plus faciles lorsque l’on est déprimé. Les sensations qui viennent du corps sont suffisamment ‘fortes’ pour capter l’attention. De plus, ces sensations ont également l’avantage d’êtres neutres contrairement à l’observation des pensées et des émotions qui elles risquent de générer plus d’émotions. (Lire aussi S’étirer pour méditer).

3. Peut-on pratiquer la méditation lorsque l’on souffre d’une sévère méditation ?

Initialement, la méditation de pleine conscience a été utilisée auprès de personnes ayant souffert de sérieuse dépression. Cependant, l’apprentissage se fait généralement lorsque la personne se sent relativement mieux. Et cela justement, pour éviter une rechute.

Si aujourd’hui certaines études commencent à démontrer que la méditation peut également aider une personne en crise sévère. Il est important de rester bienveillant envers soi même et ne pas se forcer si l’on n’en a pas la force. Si aujourd’hui, vous vous sentez trop mal, essayer de méditer risque de vous décevoir. Dans ce cas, il est plus sage d’attendre un moment de répit pour commencer cette pratique. La dépression, même sévère, reste cyclique. Et cela est très encourageant, car dès que ça va un peu mieux, vous pourrez alors débuter cette pratique qui a le potentiel de vous libérer de ce mal du siècle.

Question: Si vous avez réussi à dépasser la tendance à être déprimé grâce à la pratique de la méditation, merci de partager votre expérience dans la zone commentaire.

Sources: Psychcentral.com; Radio Télévision Suisse; The Mindful Way Through Depression.

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Bienfaits de la méditation

Troubles Alimentaires et Pleine Conscience

Certaines personnes, lorsque confronté à l’anxiété ou à la dépression, développent des troubles alimentaires telles la boulimie et l’hyperphagie qui consiste à compulsivement manger de grandes quantités de nourriture jusqu’à s’en dégouter et se sentir coupable. Il est évident que ces troubles alimentaires affectent la santé de la personne qui en souffre, et souvent aggravent les sentiments d’anxiété et de mal-être. Quelles sont les solutions ? La pratique de la méditation de pleine conscience offre d’encourageants résultats.

Selon une étude conduite par Ruth A. Baer, Sarah Fisher, et Debra B. Huss à l’University of Kentucky, USA, la pratique de la pleine conscience offre une aide considérable dans la gestion de ces troubles de l’alimentation.

La pratique de la pleine conscience apprend aux participants à observer leurs ressentis sans y porter de jugement, sans évaluer leur véracité, sans chercher à les fuir ou à les changer. Cette pratique permet d’améliorer l’écoute de soi et l’acceptation de ce qui est. Elle réduit la réactivité aux pensées et aux émotions, et elle améliore la capacité à faire des choix équilibrés. Une personne qui médite est moins dans l’impulsion et ne va plus chercher à fuir son mal-être à travers la nourriture ou d’autres comportements contre-productifs.

Selon les chercheurs, de 1993 à nos jours, de plus en plus d’études viennent corroborer les bienfaits de la pratique de la méditation pour les troubles alimentaires. Cela est encourageant, car dans une société où le stress du quotidien est bien présent, apprendre à méditer protégera les plus sensibles des troubles alimentaires.

Source : Mindfulness and Acceptance in the Treatment of Disordered Eating, Journal of Rational-Emotive and Cognitive-Behavior Therapy – Volume 23, Issue 4 , pp 281-300.