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Accepter Le Chagrin – Amma

Paroles d’Amma « Accepter le Chagrin » (Awaken Children, tome 3)

Toutes vos tentatives pour éliminer la tristesse sont futiles. Elle est inévitable et fait partie de la vie. Acceptez avec égalité la joie et la tristesse.

Que pensez-vous de la nécessité d’accepter l’inévitabilité du Chagrin? Utilisez la zone commentaire ci-dessous!

Source: Musique NuMeditationMusic

Par Moutassem

Depuis 2012, j'enseigne la méditation et j'anime le podcast Pratiquer la Méditation. Mon premier métier est celui de chiropraticien où j'ai appris l'importance d'être connecté au corps. La méditation est venue naturellement après. Cela a changé ma vie : plus de stabilité émotionnelle, plus de confiance dans mon rapport aux autres et plus de joie au quotidien. Partager les bienfaits de cette pratique est ce que j'aime le plus faire. Durant ces 10 dernières années, j'ai publié plus de 550 épisodes en libre accès (vus ou téléchargé +3millions de fois). J'enseigne la méditation dans les écoles d'études supérieures, en entreprises et auprès du public. Je propose également des accompagnements individuels. Au plaisir de vous accompagner dans votre exploration de la méditation !

19 réponses sur « Accepter Le Chagrin – Amma »

Bonjour, suite à une rupture sentimentale, j’ai eu beaucoup de tristesse, de chagrin. J’ai laissé celle-ci s’exprimer sans m’envahir totalement pour autant. J’avais besoin de ces moments d’âbime. Aujourd’hui je pense sincérement que c’était un mal nécessaire pour faire mon deuil. Il me reste encore de brides de chagrin non évacués et je les vis « bien » lorsqu’ils se présentent. Ils me permettent de repartir plus forte et plus sereine face à l’avenir. Dans toute souffrance, il y a du positif, j’ai trouvé le mien et je me félicite aujourd’hui des conséquences positives engendrées. Nous sommes juste « humains »… Merci pour vos vidéos et lectures, continuez !!

Étant née avec une malformation congénitale, dès la naissance, j’ai su que la souffrance serait l’apanage de ma vie. Il m’est plus facile d’accepter la souffrance lorsque je souffre car c’est pour moi du domaine du connu dès ma naissance, que d’accepter la joie, qui est aussi source de souffrance car la douleur chronique psychologique du à ma malformation ne m’a pas permis de goûter à la joie d’être. Je ne m’étais pas permis de goûter à la joie de vivre et d’exister, la malformation me rappelait sans cesse la souffrance d’exister. Aujourd’hui, après plusieurs années de psychothérapie, je peux dire que je commence à goûter à la joie de vivre par petites bouchées. Et à apprivoiser ce sentiment de joie sans me sentir coupable de ressentir la Joie en mon être profond.

Il est vrai que lutter contre la tristesse ne la fait pas disparaitre, au contraire, elle peut l’augmenter. L’accepter, comme une partie de la vie que l’on mene, comme une partie de notre vecu, diminue la souffrance. Elle prend la place qui lui est due, sans voler la place des autres sentiments.
Cela parait contradictoire a premiere vue. Cependant le chagrin donne la mesure de la valeur de ce vecu si douloureux mais que l’on n’a pu en effet eviter. Le reconnaitre permet d’accepter cette « partie » de vie et comme si cela allait de soi, d’accepter l’autre partie, celle de vecus joyeux, legers, chaleureux.
Vivre l’instant present, ici et maintenant permet de donner une proportion au chagrin et a la joie.

Merci!!!

Merci Nicolette pour votre commentaire.
Vous amenez un point intéressant.
Accepter l’expérience du chagrin c’est apprendre à accepter les expériences de la vie, et nous permet donc aussi de mieux accepter les moments de joie.
Parfois on se focalise tellement sur le rejet de la souffrance que l’on devient incapable de ressentir les autres expériences de la vie (joie, appréciation,..).

Bonjour, je rejoins tout à fait Santh dans son commentaire plus haut.
J’ai perdu mon enfant voici six ans. J’ai alors vécu une période de tristesse intense, que j’ai accueuillie en moi et reconnue comme nécessaire à ma guérison. Je me suis permis de faire un deuil très éprouvant où je donnais beaucoup d’espace à mon enfant mort. Cette expérience, bien que profondément difficile, m’a aidée à faire le deuil d’une façon très spirituelle.
Je pense souvent à mon enfant, mais jamais plus avec tristesse, je pense à lui avec beaucoup d’amour et de joie.

Accepter la tristesse ! oui c’est bien mieux que ne pas l’accepter; mais comment y arriver?

Je pense qu’accepter la tristesse, c’est la ressentir en soi (dans son corps, dans ses émotions) sans pour autant ressasser mentalement les évènements qui sont la cause de cette tristesse. C’est un lâcher-prise du mental tout en restant pleinement conscient que l’on porte de la tristesse en soi.

la tristesse est une des plus grande souffrance, je supporte mieux la souffrance physique que les sentiments de tristesse qui se présentent par moment sans que je sache parfois d’où ils viennent, je prends ces sentiments comme des messagers que je combat de moins en moins, j’accepte ce sentiment qui fait aussi parti de moi par moment, je m’accepte ainsi moi-même, sans culbabilité et sans jugements, je continue à prononcer que je suis une belle âme, et la tristesse est déjà moins lourde. Nous avons la possibilité de soulager notre tristesse en lui opposant des paroles de joie sans que nous les ressentions forcément. Aimer tout ce que nous sommes, passe aussi par l’amour de nos tristesses, et quand nous arrivons à laisser couler nos larmes, c’est déjà un soulagement, comme si les larmes lavaient des parties de nous..

c est vrai que meme si l on sait que c est mieux d ccepter cette tristesse ce n est pas evident. On le sait , on ecoute l interieur de son corps sans focaliser sur les pensees mais c est impossible . cette tristesse , suivie souvent de la peur, nous meme au decouragment voir la depression meme si on essaie de lacher prise. difficile de lacher prise , des pensees sont obsedantes, omnipresentes….dur de pouvroi lacher prise….un calmant fait mieux l affaire
merci pour vos videos

Merci Marie pour votre commentaire. C’est vrai que parfois il semble impossible de lâcher prise car l’appréhension de souffrir à nouveau est omniprésente. C’est une période difficile qui finira tout de même par passer. J’essaierais de développer le sujet dans une prochaine vidéo. En attendant je vous souhaite du courage Marie.

mon fils de 27 ans vit encore chez moi il ne cherche pas de travail et sa me chagrine beaucoup dernièrement il m’a manquer de respect durement cela m’a affecter car en tant que maman je fais mon possible pour l’aider , mais il doit prendre conscience qu’il doit prendre son autonmie ,j ai 62 ans et j ai envie de vivre mes dernières années dans la sérénité, je medite tout les jours et essaye de vivre dans le moment présent.et sa me fais beaucoup de bien comment puis je digerer ce qu’il me fait endurer tous les jours un grand merci a vous pour vos videos que je suis avec plaisir moutassem .

Merci Cathy d’avoir partagé votre situation,
Avez-vous tendance à le surprotéger, à vous inquiéter pour lui?
Avez-vous essayé de communiquer avec lui sans chercher à le ménager? à vraiment lui dire ce que vous ressentez sans avoir peur de perdre son amour?
Voilà quelques questions qu’il serait intéressant de méditer.
Il se peut qu’il y ait un besoin de lâcher prise par rapport à votre fils (ne plus souffrir pour lui) ce qui l’aidera à trouver son autonomie.

bonjour:moi 62ans,j’ai toujours tout donner à ma famille sans compter:ne pensant qu’à leur bien étre;travaillant sans relache;pour qu’ils soient heureux,jamais de grasse matinée,la honte pour moi si j’étais en retard pour aider:moi j’existais que pour le bien étre des miens:mon mari m’épauler de la méme façon:il m’aimait;ne me contrarier pas:travailler lui aussi sans relache:pour les miens;pour notre fille c’était une joie de la satisfaire,un bonheur:
ce jour;en 2016:cela fait 11 ans que nous sommes exclus de la vie de notre fille,notre faute ne pas avoir accepter de lui faire la donation de notre maison pour qu’elle puisse aller ouvrir un salon de coiffure dans la drome des parents indignes:
interdiction de voir notre petite fille:
mes parents soutenaient notre fille;j’étais responsable du départ de notre fille;
quand à mes deux fréres 11 ans plus jeune que moi:déja morte depuis un bon moment;
revoir mon passé,mais tellement douloureux;nous nous sommes tant donner aux notre:
je vie grace à la présence de mon mari,à son réconfort,soutien:lui m’aime vraiment:
quel plait je suis;mon coeur ne fait que saigner,mes yeux toujours larmoyants;tant de tristesse;si c’est ça vivre comment je fait pour tenir;grace à mon mari:
au grand jamais je n’aurai cru vivre un tel calvaire des miens:

Merci Marguerite d’avoir partagé votre expérience,
la souffrance est entretenue par les pensées. A chaque que l’on ressasse un évènement passé perçu comme douloureux, on entretient le feu de sa souffrance. Je ne peux que vous recommander d’apprendre à tourner l’attention vers le présent, vers votre vie actuelle avec votre mari et ce qu’elle a de bien à offrir. Ce n’est pas facile d’arrêter de penser au passé mais à chaque fois que vous tournerez l’attention vers le présent (au lieu de ruminer ces épisodes douloureux de votre vie) vous pourrez graduellement retrouver de la paix en vous. Vous pouvez essayer cette méditation guidée qui vous aidera à calmer la tendance à ruminer le passé et appréhender le futur.

La tristesse le chagrin le deuil, je dois l accueillir lui offrir la porte car j ai pris la décision de rompre après 3 ans de relation qui ne mènera à rien. J ‘ ai peur, j appréhende ces émotions negatives……
J ai confiance en moi, je vais apprivoiser ces émotions pour une vie sereine. Merci pour la vidéo.

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